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Commentaire de ranik

sur 14 morts 12 blessés, c'était un attentat de 2002


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ranik 20 juin 2009 22:56

Taiwan,Bongo etc.Il n’y a pas de fumée sans feu,notre pays est un des plus grands marchands d’armes dans ce monde cruel.Pas de surprises,donc,dans ces révélations ou ces hypothèses confirmables ou pas...Laissons la naiveté aux bienheureux...Je vous invite à lire cet article paru dans le Télégramme ce matin,après sa lecture,il donne l’impression que cette affaire va etre oubliée pendant les vacances estivales(au moins certains auront peut etre sauvé leur peau !..)

L’arrêt du versement de commissions par la France au Pakistan serait à l’origine de l’attentat de Karachi, en 2002. C’est désormais l’hypothèse privilégiée. Lorsque la France avait remporté, en 1994, le contrat de vente de trois sous-marins Agosta 90B à la marine pakistanaise, plusieurs éléments avaient choqué les spécialistes de ce dossier, notamment à l’état-major de la Marine nationale. Parmi ceux-ci, la vente de submersibles équipés du système MESMA accroissant l’autonomie des bâtiments, avait paru déraisonnable : ce mode de propulsion révolutionnaire donnait aux Pakistanais un avantage d’autant plus considérable sur sa concurrente indienne que les Agosta français étaient équipés du missile Exocet SM 39 tiré en submersion, arme redoutable dont l’exportation avait toujours été proscrite.

Balladur dément

L’existence de commissions occultes avait été évoquée dès cette époque, de même que le financement de personnalités politiques liées aux intérêts électoraux d’Edouard Balladur, ce que ce dernier a régulièrement démenti. Ce qui est désormais établi, c’est que les commissions promises aux Pakistanais n’ont pas été toutes payées à leurs destinataires par les agents commerciaux chargés de les répartir. Quelle est la part qui a été payée sur les 180millions de francs (32,4millions d’euros) qui auraient dû rejoindre les poches profondes des dirigeants du clan pakistanais au pouvoir, celui de Benazir Bhutto, et de son mari Asif Ali Zardari, devenu chef de l’Etat après son assassinat ? Selon plusieurs intervenants cités dans l’enquête sur l’attentat de Karachi qui a coûté la vie à onzeingénieurs et techniciens de DCN (aujourd’hui DCNS) le 8mai 2002, la vraie raison de ces crimes est à rechercher dans l’arrêt de versements des commissions aux Pakistanais par les industriels français. Cette hypothèse que Le Télégramme évoquait dès le lendemain de l’attentat est hélas plausible, même si elle n’est pas la seule. Car des commissions (légales à l’époque) ont peut-être été versées aux mauvaises personnes, au mauvais moment. Ainsi, l’amiral pakistanais Mansur-Ul Haq, signataire des contrats en tant que chef d’état-major de la marine, avait remboursé, en février2002, 6,2millions de dollars au Trésor pakistanais, pour éviter une longue peine de prison. [/A_GUISNEL-Q]

Accusations gravissimes


Pour l’instant, les accusations reposent sur plusieurs témoignages, dont celui de Gérard-Philippe Menayas, un ancien cadre de DCN (actuelle DCNS) en délicatesse avec l’entreprise, et sur un rapport titré Nautilus, préparé par un ancien agent de la DST reconverti dans l’espionnage économique, Claude Thévenet. Ce rapport nomme plusieurs intermédiaires, dont Ziad Takkiédine et Abdul Rahman El-Assir, et assure que le paiement des commissions au Pakistan avait été interdit par Jacques Chirac, après son élection en mars1995. Pour les juges d’instruction, il va maintenant falloir démêler les fils de l’écheveau, et démontrer que ces accusations gravissimes sont justes. Car pour l’instant, rien n’est prouvé, et il ne sera pas facile de le faire !



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