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Commentaire de boulie

sur Le facteur 4


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boulie (---.---.102.172) 8 novembre 2006 12:02

La récurrente mise en opposition de la croissance économique mondiale avec la réduction des GES me paraît devoir être dépassée. Sauf à ce qu’un effet de seuil non modélisable en l’état actuel des connaissances ne vienne déclancher une série de catastrophes climatiques majeures dans les 20 prochaines années, et entraîne une telle récession que les modes de vie consuméristes actuels soient contraints de disparaître, il me semble illusoire d’espérer que les pays industrialisés vont réduire considérablement leur demande énergétique dans cette période de 20 à 30 ans. Cela dit, le salut de l’humanité face au réchauffement global réside peut-être dans l’innovation technologique. Des pans entiers de la physique restent encore à explorer, notamment en matière de production d’énergie propre. Et je ne parle pas ici d’ITER qui ne saura vraisemblablement délivrer son premier gigawatt que d’ici 50 ou 60 ans si tout va bien. J’évoque d’autres technologies fondées sur l’électromagnétisme ou l’exploitation de l’énergie du vide révélée notamment par la mécanique quantique.

Néanmoins, l’effort international de recherche fondamentale ou appliquée dans ces domaines est encore insuffisant. Cela pour dire que l’innovation technologique et la recherche ne peuvent aujourd’hui trouver leur financement que par la croissance.

De là à penser que l’humanité (et notamment les pays industrialisés) est contrainte à poursuivre sa croissance économique dans l’espoir de trouver à court ou moyen terme la ou les technologies qui permettront de s’affranchir des énergies fossiles, il n’y a qu’un pas que n’hésitent pas à franchir certains analystes économiques profitant du raisonnement pour justifier le rejet de Kyoto par les américains et les australiens. Facile, n’est-ce pas ? Oui, mais...


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