Lech, l’espéranto faciliterait la compréhension entre les peuples du fait de sa facilité d’apprentissage, que j’estime à un facteur 8 à 10 pour des raisons structurelles, ce qui est considérable. Actuellement, une très faible partie de la population européenne est capable d’avoir une conversation en anglais, y compris parmi les études supérieures ; la plupart de ceux qui peuvent « se débrouiller » comme on dit, ont un anglais d’aéroport, kitchen ou broken english.
Et au niveau mondial, cette frange devient une infime partie, puisque noyée dans l’immense pourcentage de gens qui ont très peu ou aucun accès à la culture et l’école, en Chine, Inde, Amérique du sud où le rejet des « yankees » contribue à ce phénomène. bref, du point de vue mondial, et compte tenu des sommes énormes qui y sont investies, l’anglais est un échec comme langue de communication, c’est la langue de l’élite, des structures coopératives européennes, et celle que l’UE veut nous imposer, offrant sur un plateau des avantages inouïs à moins de 5% de la population, les native english, la nouvelle noblesse européenne.
Le parti EDE s’est sagement limité à la langue, car depuis sa naissance, les organisations qui promeuvent l’espéranto sont restées neutres. D’autre part, une langue véhiculaire pour les Européens, càd. Le moyen de former un dialogue interculturel, est un sujet suffisamment important pour se suffire à lui-même comme programme, surtout pour un parti qui savait n’avoir aucune chance d’obtenir un député.