Keskidi ? Quoi c’est être « open mind » ?
En tout cas, j’ai lu des forums de familles bilingues, je me suis renseigné, j’ai connu des exemples de familles bilingues (très jeunes je veux dire), et j’ai constaté que les médias ne mettent en avant que les familles où cela se passe très bien, et c’est probablement la majorité, mais que ceux qui rencontrent des difficultés se sentent coupables du fait du dogme ambiant qui voudrait que ce soit à la fois une chance et facile.
Cela peut être un blocage, un refus de l’enfant de s’exprimer dans une langue où il balbutie alors qu’il est très loin de maîtriser la langue du pays et de l’école, de son environnement, ce qui l’empêche de manifester ses sentiments, de nouer la relation affective qu’il voudrait ne serait-ce que raconter sa journée d’école si le parent exige que ce soit fait dans une autre langue), ce peut être aussi un ralentissement d’apprentissage de la langue, voire une dyslexie (où sont les études auprès des orthophonistes sur leur clientèle bilingue ?), etc.
Fut un temps où on culpabilisait aussi les parents d’enfants autistes, ou ceux d’enfants hyperactifs (TDAH), même si le nombre réel de ce syndrome est probablement très inférieur à la proportion traitée aux USA, toujours excessifs.
La forte composante affective qui entoure la question des langues et de la langue maternelle gêne toute approche objective.