J’aimerais commenter l’extrait suivant : il n’est qu’à observer l’état du monde pour comprendre que les choses ne s’équilibrent pas, que les pollutions augmentent, que les injustices sociales grandissent, que la terre s’essouffle et s’épuise, pendant que de plus en plus nombreux sont les hommes à ployer durement sous les coups qu’une main invisible assène avec constance.
Observons, justement, non pas l’image que nous renvoient les médias du monde, mais la réalité telle qu’est décrite par exemple sur l’excellent site Gapminder, ou dans le livre de Lomborg « l’’écologiste sceptique », la réalité sur l’état du monde, et comparons avec quelques assertions contenues dans cette extrait.
les pollutions augmentent. C’est simplement faux. Jamais l’air n’a été si pur et l’eau si propre. Et là où des problèmes continuent à se poser, la solution est dans le développement et la croissance économique. Seulement pour le savoir, il faut se boucher les oreilles de la litanie et regarder les faits.
que les injustices sociales grandissent. Là encore, c’est faux. Non pas que la faim a disparu, mais le nombre de ceux qui en souffrent a à la fois baissé en absolu, mais surtout en proportion de la population globale.
Pour ceux qui doutent, voir Gaminder et Lomborg.
Le propre de l’idéologie, outil de ceux qui veulent le pouvoir, c’est de s’appuyer sur un noyau rationnel. Nolte l’a démontré dans le cas du nazisme. L’écologie est un puissant outil de conquête du pouvoir, et il n’est pas étonnant que les politiques constructivistes et totalitaires s’y intéressent de très près. A remarquer qu’elle est en concurrence sur le marché politique (et électoral) avec l’autre grande litanie, la « crise ».
Non pas qu’il ne faille pas se préoccupper de l’envirronement, celui de l’homme. Mais il est important de bien saisir tous les tenants et aboutissants. Par exemple, les pesticides utilisés dans l’agriculture US sont peut-être responsables d’une vingtaine de décès ( estimation calculée sans effet de seuil d’après de forts doses données à des rats de laboratoire), mais leurs suppressions totales rencherirraient considérablement les prix, rendant plus couteuses la consommation de légumes, et il y aurait des centaines de milliers de personnes victimes de cancer supplémentaires. Il y a ce que l’on voit, et ce que l’on ne voit pas.
La « tragédie des pâtures communes » montrent le destin des biens qui n’appartiennent à personne ou à tous. La solution libérale qui confie la propriété ou un droit négociable sur une ressource est bien plus efficace que la matraque d’un état policier.
Pour finir, j’ai trouvé amusante la métaphore d’hommes « ployants sous les coups d’une main invisible ». Formule un peu creuse et littéraire, mais qui exprime bien le dépit qu’ont les aprentis dictateurs de ne pas contrôler la vie des autres, ces autres qui échappent toujours aux volontés des pervers politiques. Heureusement.
25/06 12:18 - Le péripate
J’aimerais commenter l’extrait suivant : il n’est qu’à observer (...)
24/06 19:36 - TARTOQUESCHES
Belle déclaration en effet, pourvu que cela ne soit pas juste un appel éphémère pour plumer la (...)
24/06 18:59 - Dedalus
J’ai écrit cet article il y a un peu plus d’une semaine. Aujourd’hui - et ce (...)
24/06 18:53 - TARTOQUESCHES
A l’auteur. je suis d’accord avec vous sur la définition de l’écologie. Je (...)
24/06 16:56 - plancherDesVaches
Vous avez essayé d’expliquer. Mais pas assez directement. Pas assez en expliquant que (...)
24/06 16:40 - syntax_error
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