Par extension a l’afrique du nord le Maroc et la tunisie ont protégé leurs citoyens juifs envers et contre tout
http://fr.wikipedia.org/wiki/Moncef_Bey
"Moncef Bey est aujourd’hui reconnu comme l’un des principaux soutiens
au mouvement nationaliste ayant conduit à l’indépendance de la Tunisie.
De plus, son court règne est marqué par la lutte contre la corruption et la défense des juifs persécutés.«
pareil concernant Mohamed 5
http://www.maroc-hebdo.press.ma/MHinternet/Archives_721/html_721/descamps.html
»Selon les propres termes de l’auteur, Mohammed V était consterné
par les lois raciales de Vichy. Il a, d’après l’auteur, mis deux
bémols de poids aux décrets anti-juifs que lui présentait
Noguès. Un. Les sujets juifs de Sa Majesté sont définis
par leur foi et non par la race. Un principe ancestral qui en fait des
Marocains à part entière, égaux en droits et devoirs
aux musulmans. Deux. Les interdictions d’exercice de certaines professions
(le numerus clausus) et les quotas pour les étudiants juifs, ne
devaient s’appliquer ni aux institutions communautaires, ni aux écoles
religieuses, ni aux œuvres de bienfaisance juives. Ce qui a permis
aux structures juives de continuer à fonctionner presque normalement
; et, surtout, de recevoir les subventions pour le faire.
Mohammed V a ainsi déployé un énorme parasol royal
qui a protégé les juifs marocains de la vindicte génocidaire
de l’Allemagne nazie et de ses exécutants, par procuration, de
Vichy. Qui étaient, alors ces juifs des camps de concentration
édifiés sur le sol marocain ? C’était, tout simplement,
des “juifs étrangers”, tel que les appellent l’auteur,
qui ont fui les persécutions allemandes un peu partout en Europe,
et qui transitaient par le Maroc, à la recherche d’un lieu de refuge.
En attendant, ils se sont installés sur le territoire marocain
et ils y ont été rattrapés par ce qu’ils fuyaient.
Après la résistance de Mohammed V à propos de l’ascendant
de la foi sur un quelconque facteur fondé sur la race a considérablement
réduit la pression de la résidence sur les Juifs marocains,
le Roi entre publiquement en dissidence selon une note du Quai d’Orsay
lorsqu’il déclare aux notables juifs invités à la
Fête du Trône « Je n’approuve nullement les nouvelles
lois anti-juives et je refuse de m’associer à une mesure que je
désapprouve. Je tiens à vous informer que comme par le passé,
les israélites restent sous ma protection et je refuse qu’aucune
distinction soit faite entre mes sujets ».
Conséquence de cette profession de foi, aucun juif marocain ne
fut interné dans les camps !"