La domination linguistique est un fait historique, chaque culture dominante impose sa langue.
Les anglo-saxons dominent le monde (même si cette domination arrive probablement à sa fin) et le choix d’une langue de communication, notamment commerciale, n’est pas sans danger pour elle.
Certains (britanniques) s’émeuvent de l’anglais parlé au Parlement Européen, du niveau général de l’américain moyen et même du niveau de langue des étudiants du supérieur aux Etats Unis.
Cependant l’anglais semble un choix judicieux comme première langue d’apprentissage ;
Une syntaxe simple, des liens importants avec les diverses langues européennes qui facilitent les recoupements lexicaux., une facilité d’accès (un tsunami) aux objets culturels et bien sur une suprématie internationale (si l’on ne considère évidemment pas les chiffres via les démographies nationales).
Néanmoins la beauté et la difficulté d’une langue ne se résume pas à sa grammaire et à son vocabulaire.
Il faut encore pouvoir transmettre un message qui puisse être entendu (ouïr+comprendre) par son interlocuteur. Le nœud gordien ne se situe pas dans la bouche mais dans l’oreille.
Chaque langue maternelle est plus ou moins riche, certaines (russe, portugais) ont un spectre sonore très riches d’autres moins ( français).
Les français partent avec un handicap technique car ils n’entendent pas certaines fréquences, pour parler correctement une langue étrangère il faut apprendre sa musique.
Un élève moyen français, raisonnablement motivé, qui termine sa scolarité obligatoire, peut maitriser sa première langue d’un point de vue académique mais être parfaitement incapable de la pratiquer à l’oral et toujours pas de laboratoire de langues dans les collèges et les lycées ; évidemment sans pratique tout son savoir va s’étioler puis disparaitre.