La lutte passe toujours par des analyses jusqu’au boutistes de situation a priori anodines. Cet article, ne remet pas en cause la liberté de croyance. Il nous dit « à chaque instant nous devons nous battre pour les valeurs communes qui permettent aux humains( humains qui par hasard ou choix se trouvent sur le territoire de la Nation) de vivre ensemble. Nous avons choisit une république laïque au prix de la souffrance des carmélites et autres emmurés vivants. A écouter les reportages de France Culture sur les »curetons" jetés sur les routes après 1905 A lire La gloire des athées ( Les Nuits Rouges)
Les critiques ont pour métier de critiquer ... Les deux personnages cités dans la plupart des commentaires en sont, ils bossent. Je ne vois pas en quoi il serait scandaleux de ne pas apprécier un artiste mort ou vivant.
Les fauves sont lâchés depuis bien trop longtemps. Les jeunes fuient devant eux et parfois en meurent les anciens n’ont pas conscience du péril et croient encore à l’Etat de Droit face à la police.
Malgré les rapports,statistiques et études diverses qui dressent un état précis des difficultés que rencontre le péquin moyen à faire reconnaitre par la justice les dommages subi rien ne semble pouvoir contenir ce corps d’ état.
J’ai adopté depuis un certain soir de 1986 où nous criions « CRS avec nous tes enfants sont dans le rue », soir où les voltigeurs ont démontrés le niveau de violence dont étaient capable les « forces de l’ordre », la stratégie de la soumission souriante. : - Oui Monsieur l’agent - Bien sûr Monsieur l’agent
Cette stratégie m’a permis de ne passer aucune nuit en garde à vue, ni d’écoper d’aucune contravention (bien que dans certains cas j’étais en contravention avec la loi).
La peur ,elle, est toujours présente chaque fois que j’entre en relation avec les représentants de la police. J’ai habité le centre ville d’Argenteuil à deux pas du commissariat central et la BAC m’a bien souvent aveuglé de ses lampes torches surpuissantes, parfois sans même prononcer un mot, juste un long moment à m’observer , « il est bien tard pour rentrer dans un si puissante voiture » (j’aime les jolies voitures puissantes) devaient-ils penser.
Les fauves sont bien là et depuis longtemps déjà ; il est curieux que la société française pense qu’il puisse en être autrement. Comme toujours les mots et les discours ne sont pas anodins.
Quand le ministre de tutelle dit « résultats, chiffres, tolérance zéro » ( la seule association de ces deux mots devraient faire retentir un signal d’alarme dans l’esprit de chacun), les fonctionnaires comprennent « Allez-y, tirez dans le tas ».
Ce pauvre homme n’a pas eu peur, il n’a pas reconnu les fauves, il s’est fait mangé.
Ce sujet semble surtout avoir été construit afin que les élèves puisse construire une bonne veille dissertation des familles. S’ils appliquent un bon vieux plan thèse, antithèse, synthèse ils auront 8/20. S’ils parviennent à argumenter de manière logique en fourrant deux ou trois citations ou références bien choisies 13/20. L’épreuve de philosophie ne cherche pas à faire réfléchir les futurs bacheliers mais à vérifier qu’ils peuvent ordonner des données philosophiques ,ingurgitées à la tonne durant l’année,dans le cadre édicté par l’Institution.
La domination linguistique est un fait historique, chaque culture dominante impose sa langue. Les anglo-saxons dominent le monde (même si cette domination arrive probablement à sa fin) et le choix d’une langue de communication, notamment commerciale, n’est pas sans danger pour elle. Certains (britanniques) s’émeuvent de l’anglais parlé au Parlement Européen, du niveau général de l’américain moyen et même du niveau de langue des étudiants du supérieur aux Etats Unis.
Cependant l’anglais semble un choix judicieux comme première langue d’apprentissage ; Une syntaxe simple, des liens importants avec les diverses langues européennes qui facilitent les recoupements lexicaux., une facilité d’accès (un tsunami) aux objets culturels et bien sur une suprématie internationale (si l’on ne considère évidemment pas les chiffres via les démographies nationales).
Néanmoins la beauté et la difficulté d’une langue ne se résume pas à sa grammaire et à son vocabulaire. Il faut encore pouvoir transmettre un message qui puisse être entendu (ouïr+comprendre) par son interlocuteur. Le nœud gordien ne se situe pas dans la bouche mais dans l’oreille. Chaque langue maternelle est plus ou moins riche, certaines (russe, portugais) ont un spectre sonore très riches d’autres moins ( français). Les français partent avec un handicap technique car ils n’entendent pas certaines fréquences, pour parler correctement une langue étrangère il faut apprendre sa musique. Un élève moyen français, raisonnablement motivé, qui termine sa scolarité obligatoire, peut maitriser sa première langue d’un point de vue académique mais être parfaitement incapable de la pratiquer à l’oral et toujours pas de laboratoire de langues dans les collèges et les lycées ; évidemment sans pratique tout son savoir va s’étioler puis disparaitre.