@philbrasov :
Effectivement que
votre solution apparait simple et « pas compliquée »…j’entends bien
que toutes les questions posées si haut sont à même de susciter des débats sans
fin comme à l’habitude sur nombre de sujets : mais il me semble que cette
capacité-possibilité de débat voir tare est bien le propre de nos sociétés démocratiques,
non ? votre solution peut paraître efficace mais aussi non conforme à « nos
valeurs » démocratiques par sa radicalité et son autoritarisme, un « nos
valeurs » que vous mettez en évidence dans vos propres commentaires.
Sur la sécurité
ou la reconnaissance des visages, vous n’échapperez pas au « débat »
qui vous semble si contraignant, voir masturbatoire si j’ai bien saisi vos
sous-entendus : car d’un, difficile de définir en quoi l’objet « burka »
représente une menace pour la sécurité, « nos valeurs » étant fondées
en France sur la présomption d’innocence et non de culpabilité, de fait, la
porteuse de burka ne peut être considérée a priori comme menace à la sécurité ;
en second la reconnaissance des visages n’est pas une obligation dans l’espace
public, en dehors des manifestations ou autres situations particulières, seul l’obligation
d’être à même de justifier et décliner son identité envers les représentants de
l’Autorité est une obligation.
Bref, je ne suis
pas favorable à la burka, mais son interdiction ne peut être aussi simple que
vous le présentez, eu égard à « nos valeurs », s’enclencherait alors
une mécanique qui loi de concerner uniquement le « fait musulman »
pourrait un jour ou l’autre s’intéresser à d’autres groupes.
Cordialement,