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Commentaire de NAHASH

sur Tolérance et indifférence


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NAHASH NAHASH 28 juin 2009 04:48

Suite :

 

Partant de là, il est évident que du moment où la « sexualité des femmes » est leur âme, et donc « sacrée » nulle question de l’échanger contre de l’argent. Le seul échange « positif » doit se faire contre la sécurité, la protection, le confort, la tendresse,etc…A considére comme relevant du Conditionnement, conditionnement opérant de manière plus virulente Aujourd’hui qu’Hier, tant les moyens sont devenus efficaces voir redoutables.

 

C’est dés leur jeunesse que le conditionnement s’opère, le discours étant : leur sexualité n’est pas comparable à celle des hommes, rendant de fait le sujet sensible et « dramatique ».  Partant de là, elles nourrissent volontairement ou involontairement, une différence supposée, source de toute oppression et violence.

 

La répression de la violence conjugale, de la violence sexuelle, du viol, etc…n’a de sens que si les femmes « s’émancipent » de leur différence « revendiquée », une différence supposée dont elles font la raison de tous leurs combats, nourrissant ainsi leur propre « oppression ». la tare du Féminisme : le piège du Particulier.

 

L’égalité face à la procréation doit être acquise en premier lieu : exemple : « socialiser » la reproduction en créant par exemple des « espaces collectifs d’éducation » pour les enfants avec des horaires flexibles, afin qu’hommes et femmes puissent y jouer un rôle comparable.

Le sexe ne devrait plus être inscrit à la naissance, de manière à ce qu’aucune « caution sociale » ne prépare la « différenciation sociale » engendrant la violence, les inégalités,etc…

Les « discriminations dites positives » ( ex :loi sur la parité) devraient cesser, afin de ne pas accentuer le ressenti d’une différence qui serait réelle entre hommes et femmes.

 

Nombre de changements sont possibles, mais c’est à une échelle globale que celui-ci doit intervenir : la société doit en finir avec l’obsession de la sécurité et de la protection, qui favorise « l’oppression » des femmes en particulier, et de tous en général.

 

Notre société s’enferme sur elle-même, autour de valeurs considérés comme sûres : « sécurité » et « famille » se rapprochant, symptomatique d’une société qui a perdu sa capacité à créer, à construire l’avenir, une société qui refuse qu’un autre monde soit possible…Une société sans rêves, sans imagination…

 

Conclusion qui rejoindra mon introduction et éclairera les « ambiguités » possibles :   

 

L’élément central et déterminant de notre société contemporaine EST la substitution du Conditionnement à l’Expérience par le biais entre autre de ce qu’on appelle habituellement la « culture de masse » ou les « mass médias » mais aussi et surtout grâce à la Révolution de l’Information et le développement des technologies numériques, des capacités de réaction en temps réel et de traçabilité, etc… bref tout ce dont nous sommes invités à appeler  PROGRES (technologique, économique, mais surtout éviter de parler de progrés « humain » ou social, çà c’est « has been »).

   

Bref…Je m’explique sur cette substitution du Conditionnement à l’Expérience : notre société axée sur la Consommation, et cela sous toutes ses formes, non pas uniquement pas la consommation de biens matériels mais aussi la consommation d’Information(s), d’idées-produits, de prêt-à-penser, etc… a produit non seulement l’individu-consommateur en quête perpétuelle de la satisfaction immédiate de ses désirs ( provoqués-inspirés par d’autres, la plupart du temps) mais aussi une forme d’anti-Culture dont la principale fonction est de la « production de comportements donnés » et la « proposition de modèles de vie et de conduites-attitudes, en orientant l’évolution des désirs du « public » par le marketing-conditionnement.

 

Parler d’anti-Culture et de Conditionnement est nécessaire, c’est bel et bien , par ce biais, que l’Expérience qui, par le passé, contribuait à la construction de l’identité, de la personnalité des individus mais aussi participer de leur rapport au Monde, à l’Autre, et donc de leur perception et représentation du Monde, se voit aujourd’hui remplacé dans un système dominé par l’idéologie (ultra-)libérale (économique), par le Conditionnement qui lui influe de plus en plus dans la construction de l’individu et encore plus dans son rapport au Monde : un individu-consommateur soumis dès son plus jeune âge à ce conditionnement, via la publicité, les « industries de programmes » et ce qu’elles produisent, mais surtout par l’invasion de l’inconscient collectif et individuel  par des « modèles de vie » et le «  prêt-à-penser » élaborés afin de satisfaire au Tout-Marché de nos sociétés..un Tout-Marché qui ne connaît plus aucune limite à son influence, pouvoir mais aussi « contrôle ».

 

On assiste peu à peu à une standardisation des comportements consommatoires, bien souvent avec l’impératif de socialisation, qui fait de cette anti-Culture la menace essentielle de la Culture : celle qui relie les hommes entre eux, et non cette anti-culture qui les « standardise », les « catégorise », les « conditionne » quand elle ne les contrôle pas tout simplement.

 

Notre société voit disparaitre la Culture, celle de la « culture de soi », ou « culture de l’Etre » pour une « anti-culture » du « Tout-Moi » égoïste et puéril, une « anti-culture de l’Avoir »…on ne parle plus « d’être bien », mais de « bien-être », un bien-être défini par exemple dans certaines rubriques des magazines dont Sophy parle. 

 

L’individu, homme ou femme, ne fonde plus son raisonnement, son jugement, son rapport au Monde, sur l’Expérience mais bel et bien selon son degré de conditionnement : là où la Culture induisait la Réflexion, note « anti-culture » de remplacement se caractérise par le Réflexe, la pensée-réflexe, l’acte-réflexe…réflexes consommatoires initiés par d’autres que l’individu dont le but n’est pas l’individu qui réfléchit par lui-même, mais l’individu qui se réfléchit en milliers, millions, de « clones-consommateurs » potentiels…l’existence se caractérise dés lors par un « usage consommatoire » de tout et n’importe quoi : du chocolat extra-light, de l’Ipod, de l’écran LCD, etc…jusqu’à la façon même de penser le monde, l’Information, les idées, les idéologies,etc…elles-mêmes rentrent dans cette logique consommatoire totale…  

 

Ce phénomène ayant vocation à devenir universel, par la grâce de la globalisation économique et d’un pseudo-multiculturalisme dont le but essentiel est de mettre le point final à la Culture : Homme ou Femme nous sommes sur le même bateau : donc revenons à l’Universel…au Singulier.

 

Désolé pour ce commentaire long, sans doute confus et potentiellement ennuyeux…

 

Cordialement,   


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