Sympa comme sujet d’article.
La monnaie, qu’est-ce que c’est ?
Un système d’équivalence générale dont le rôle ou la fonction est de servir de mesure commune à des choses qui n’en ont pas.
Ce système a donc suivi naturellement la « courbe » des idées humaines et notamment le développement des ensembles symboliques mieux connus sous le nom de nombres.
Bref, la monnaie, c’est dématérialisée progressivement. L’étalon-or n’était plus au XXème siècle q’une survivance du passé où on ne croyait qu’à ce qu’on touchait.
Le mot argent est un mot grec qui désignait le métal qu’on connaît bien. Et ce qui est intéressant, c’est que ce mot à donner naissance sur l’agora à un autre mot : « argument ».
L’argument étant le « solide » qu’on pose sur la table commune dans le cadre d’une polémique...pardon, dans le cadre d’une discussion.
reste la question de la valeur, c’est-à-dire combien d’unité monétaire faudra-t-il donner pour le bien X ? Et qu’est-ce qui justifie cette quantité à donner en échange du dit bien.
Tout simplement la rareté. Elle se définit, en société de pénurie, par la rencontre de l’offre et de la demande. La quantité d’offreurs (vendeurs/producteurs) du bien X rapportée à la quantité de demandeurs (acheteur/consommateurs)du dit bien forme le marché et le prix qui,ainsi déterminé, exprime la quantité d’unités monétaires nécessaires pour entrer en possession du bien X.
On reprend le début du « topo » et on comprend pourquoi les hommes ont très vite adopté les métaux comme « monnaie d’échange » : ils étaient relativement rares ; ils étaient difficiles à obtenir ; ils résistaient aux destructions ; ils avaient une certaine malléabilité, si on possédait la technique, ce qui permettait de les transformer en objets utiles et de les retransformer au besoin en autre chose (lingots ou pièces par exemple), ils étaient recherchés par tous les peuples.
On peut trouver probablement d’autres qualités mais celles-ci sont déjà largement suffisantes. Et on comprend que malgré le développement des qualités (les nombres entiers relatifs) et la possession du zéro qui entre autre chose ont permis des écritures comptables efficaces, on ait eu du mal à laisser les monnaies métalliques. Très forte tradition laquelle d’ailleurs pourrait réapparaître si des conditions économiques le justifier.
Petit supplément : la monnaie dématérialisée est aussi un bien en soi qui suit la loi du marché (offre/demande). Elle a donc un prix qui s’exprime soit dans sa propre unité soit dans une autre unité monétaire.
Grosso modo.