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Accueil du site > Tribune Libre > La monnaie, un problème ? Non, juste une question de valeur (...)

La monnaie, un problème ? Non, juste une question de valeur !

Au début, il n’y avait rien. L’économie était succincte, le troc, le vrai, un peu de cueillette, de pêche, de chasse. L’homme bipède n’est pas né sapiens en une année, avant de domestiquer, d’élever les animaux, il dormait dans les arbres, et fuyait face à la menace de prédateurs.

En premier lieu, qu’est-ce que la Préhistoire : une histoire avant l’heure ?

La Préhistoire commence avec l’apparition de l’homme, et elle est le fruit d’une lente évolution sur plusieurs centaines de milliers d’années, depuis un hominidé indéterminé. Ce début varie selon les chercheurs en fonction des critères utilisés pour définir l’homme, qui peuvent être anthropologiques, culturels, voire philosophiques...

Le genre Homo apparaît avec Homo rudolfensis (-2,9 Ma[1]) puis Homo habilis (-2,4 Ma), deux espèces qui ont coexisté en Afrique de l’Est. Ces deux espèces avaient adopté une locomotion bipède et produisaient probablement des outils, deux traits qui ont longtemps été considérés comme propres au genre humain. Des découvertes plus récentes ont montré que les Australopithèques qui ont précédé avaient eux aussi adopté une locomotion partiellement bipède. D’autre part, les plus anciennes industries lithiques sont contemporaines de représentants du genre Homo mais aussi de Paranthropes, formes robustes d’Australopithèques, et il est impossible de déterminer quel est l’auteur de ces industries.

Difficile de dater nos histoires, la naissance de notre race déjà fait débat, alors que penser de notre évolution, et de son ultime création, la civilisation ?

Peuple errant, sans frontière, les humains se déplaçaient lentement, et loin d’eux l’idée d’inventer l’argent. Les besoins étaient primaires, boire, manger, dormir, et parfois se reproduire. Puis vinrent les temps de l’évolution, de la civilisation ou la naissance du B.A BA de l’économie, les hommes créent, et inventent la monnaie...


Et je citerai ce texte de Jean-Jacques Rousseau :

« Tant que les hommes se contentèrent de leurs cabanes rustiques, tant qu’ils se bornèrent à coudre leurs habits de peaux avec des épines ou des arêtes, à se parer de plumes et de coquillages, à se peindre le corps de diverses couleurs, à perfectionner ou à embellir leurs arcs et leurs flèches, à tailler avec des pierres tranchantes quelques canots de pêcheurs ou quelques grossiers instruments de musique, en un mot tant qu’ils ne s’appliquèrent qu’à des ouvrages qu’un seul pouvait faire, et à des arts qui n’avaient pas besoin du concours de plusieurs mains, ils vécurent libres, sains, bons et heureux autant qu’ils pouvaient l’être par leur nature, et continuèrent à jouir entre eux des douceurs d’un commerce indépendant. Mais dès l’instant qu’un homme eut besoin du secours d’un autre, dès qu’on s’aperçut qu’il était utile à un seul d’avoir des provisions pour deux, l’égalité disparut, la propriété s’introduisit, le travail devint nécessaire et les vastes forêts se changèrent en des campagnes riantes qu’il fallut arroser de la sueur des hommes, et dans lesquelles on vit bientôt l’esclavage et la misère germer et croître avec les moissons.

La métallurgie et l’agriculture furent les deux arts dont l’invention produisit cette grande révolution. Pour le poète, c’est l’or et l’argent, mais pour le philosophe ce sont le fer et le blé qui ont civilisé les hommes et perdu le genre humain. Aussi l’un et l’autre étaient-ils inconnus aux sauvages de l’Amérique qui, pour cela, sont toujours demeurés tels ; les autres peuples semblent même être restés barbares tant qu’ils ont pratiqué l’un de ces arts sans l’autre ; et l’une des meilleures raisons peut-être pourquoi l’Europe a été, sinon plus tôt, du moins plus constamment et mieux policée que les autres parties du monde, c’est qu’elle est à la fois la plus abondante en fer et la plus fertile en blé. »

Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755), deuxième partie.

Où est le mal ?

« L’homme utilise l’or depuis le Chalcolithique, à la fin de la Préhistoire. C’est durant l’Antiquité, au VIe siècle av. J.-C., en Perse, que Cyrus II aurait frappé une monnaie en or pour la première fois. L’usage se répandit ensuite en Grèce, puis dans l’ensemble du monde antique durant la période hellénistique à côté des monnaies d’argent, de moindre valeur. »

Que ce soit de l’or ou de l’argent, du blé ou du fer, la monnaie en soi n’est pas la cause des maux de notre siècle, et des quelques siècles qui ont vu sa naissance. Nullement, la monnaie ou l’argent est juste un intermédiaire, un étalon de valeur, et je m’arrête sur ce point. Même si l’on a voulu le déifier en choisissant des métaux précieux, car rares sur la Terre.

Au départ, il est sain, sans âme, juste, une garantie de valeur, pour des échanges, imaginons que l’on ait choisi d’autres produits. L’eau !

Scène quotidienne de ce siècle, vous allez acheter des pommes chez votre épicier, un kilo, ce qui équivaudrait à un litre d’eau, non salée (pas l’addition, l’eau). Petite transaction, pas trop de problèmes, mais pour l’achat d’une voiture, il faudrait des camions citernes.

Trêve de plaisanterie, le choix de l’or ne se discute plus, enfin jusqu’à nos jours, il ne se discutait plus, or :« L’or a servi d’étalon (étalon-or), puis après les accords de Bretton Woods, en 1944, d’étalon de change (Gold Exchange Standard) entre les différents pays du monde jusque dans les années 1970 : en 1971, les États-Unis d’Amérique suspendirent la convertibilité du dollar en or et en 1976, les accords de la Jamaïque contractés par les pays du FMI supprimèrent l’étalon de change or. »

Alors, où est le problème ?

Sur les notions de valeur, et sur ce qui se cache derrière ce mot :

Et en économie :

« Attribuer de la valeur à quelqu’un, quelque objet, ou quelque idée, c’est lui accorder de l’estime et de l’intérêt. C’est un attribut positif et en même temps subjectif. En économie, la valeur d’un bien ou d’un service naît des besoins et des désirs contraints par :

  • la rareté (« ce qui est rare est cher »)

  • le coût (« conçu comme la somme des intrants »)

  • l’utilité (« si j’en ai besoin, je suis prêt à y mettre le prix »)

  • et un soupçon d’irrationnel... (le désir, la peur du risque, l’émulation distordent les calculs les plus pertinents). 

Les sociétés se sont construites sur des bases solides, des valeurs morales, des traditions, et aujourd’hui, à l’heure de la communication, nous savons que des enfants gagnent si peu, esclaves d’un système, c’est cela qui me donne de la peine, et non ce temps de troc contre de l’argent, ce qui est monnaie courante, mais cet abandon de moralité, cette continuité dans l’exploitation de son prochain, afin de nourrir son embonpoint !

Délocalisations et chômage pour faire des économies d’échelle, voilà à quoi pensent ceux qui gouvernent à l’instinct de leurs veines, de leur nécessité d’argent, de l’épate pour une voiture rouge, un diamant à l’oreille, qui les rendent si heureux. Laissant des familles entières sans logement, sans matière primaire, ni repas, ni eau, et pas de toit, car leur valeurs sont ailleurs !

Certains, au nom de l’argent, de la monnaie qui circule, assassinent, car comment laisser des enfants mourir de faim ?
 

 (Source Wikipédia, l’encyclopédie universelle)

Une solution est facile, rester sourd et aveugle, donc innocent. Et, ai-je besoin de le souligner, sans aucun problème de conscience. Voler, tuer, pour nourrir sa soif d’argent, sa quête de l’or, cela en soi est grave, car certains croient qu’ils peuvent tout acheter. Moi, je ne le crois pas, pas le miroir du tréfonds de son âme, car cette image n’a pas de cotation, et restera toujours impossible à chiffrer !


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15 réactions à cet article    


  • Yann Riché Yann Riché 7 novembre 2006 10:25

    Et donc deux points qui ne me laissent aucun regret quant à la nostalgie de l’homme libre selon Rousseau : 1- l’argent évite de se transporter et de conserver un litre d’eau sur des kilomètres (ce qui est un peine) 2- les progrès nous ont permis de nous éduquer de nous socialiser et si le système demeure imparfait je préfère de loin savoir que nous avons plus de liberté aujourd’hui car des contraintes différentes d’hier.

    Et si l’argent rend fou je fou renvoies directement à la philosophie du plus fort, la loi naturelle de Hobbes qui s’applique, argent ou pas pour avoir ne serait ce que le meilleur terrain de chasse.


    • jeffjoubert jeffjoubert 7 novembre 2006 11:30

      Disons qu’ici, sur agoravox, je met de l’emballage autour de mes idées, et parfois mon propos devient un peu brumeux. Donc, je suis d’accord que l’argent est une bonne invention, elle est juste un moyen de troc, et ce que je voudrais dire repose sur cette question :

      qu’est-ce que vous êtes capable de faire pour de l’argent ?

      Et la question induite, qu’est-ce que la valeur de l’argent ?

      Posez-vous la question, et croyez-moi, elle n’est pas une question à réponse facile et immédiate !


    • jeffjoubert jeffjoubert 7 novembre 2006 11:34

      Toute la civilisation actuelle découle de cette invention, et ce n’est qu’un détail pratique, or la monnaie est un problème du quotidien, une quête permanente, voir pour certains une obsession !

      Qu’en pensez-vous ?


    • ec (---.---.11.110) 10 novembre 2006 18:31

      Pour moi , l’argent est « sacré », au sens que c’est une «  »énergie«  » que l’on peut situer entre l’esprit et la matière. L’usage que l’on en fait est indigne de toute Humanité. Un peu comme on ne peut accumuler l’électricité , on ne devrait pouvoir accumuler l’argent : d’ailleurs , même les plus riches laissent lamentablement leur argent et autres valeurs accumulées lors de leur mort.Ce fait, que l’on constate en assistant aux derniers instants me laisse songeur. Ce fait impose une modification complète de l’apprehension de l’Etre Humain ! Il concourera à la modification de notre paradigme lors de l’écroulement de notre société.


    • idoine (---.---.69.145) 7 novembre 2006 10:47

      Mais le problème provient justement de ce que l’étalon de la valeur économique (la monnaie) perd sa qualité d’instrument de mesure pour devenir, ... quoi d’ailleurs : un non-sens ?


      • Sam (---.---.197.45) 7 novembre 2006 11:19

        Les valeurs de Jeff sont bonnes et j’adhère.

        Mais l’article me semble bancal. Entre l’état de nature (paradis perdu) et l’état de misère, est synthétisée une évolution économique. Mais les éléments factuels de cette évolution ne sont pas en relation déductive ou inférentielle avec le début et la fin qui sont des constats à tonalité morale.

        Problème d’argumentation, donc, même si je partage les vues de Jeff. smiley


        • Marsupilami (---.---.32.156) 7 novembre 2006 11:42

          & Sam

          Tu as fait à peu près le commentaire que je me proposais d’écrire, donc je n’en écris pas plus.


        • l'Omnivore Sobriquet l’Omnivore Sobriquet 8 novembre 2006 01:16

          Se reposer sur JJRousseau est une erreur encore renouvelée. L’ère du rousseauïsme respectable a vécu : ne soyez pas un dinosaure !!

          Juste un exemple : en quoi les hommes ’sans commerce’, c’est à dire se satisaisant seuls, seraient ’heureux et sains’ ?? qu’est-ce que cet hypothèse incongrue ?? En quoi la communion avilierait et la solitude éperdue dans le sirop masturbatif païen rendrait-elle heureux ?? donnerait toute sa plénitude à l’homme ? éh ? qu’est-ce que cette roussoterie encore ?! Et pourquoi la propriété ne surviendrait qu’après, qu’avec les besoins d’aide ?? Un être seul qui n’a besoin de personne a déjà le sens de la propriété : il essaiera de ne pas laisser échapper dans le vide un ouvrage à lui, de ses mains, à ne pas le laisser tomber dans la rivière par exple, il ne jêtera pas plus ses enfants en ’offrande à la nature’ etc. Mais je m’égare et me fatigue à vouloir détailler : Rousseau = impasse blafarde.


          • deltarhoo (---.---.197.6) 8 novembre 2006 09:56

            La lecture de cet article fait remonter à la surface ( la mienne !) des interrogations :

            1/- Concernant l’historique de la monnaie, chacun connait « Qui a généré l’autre, l’oeuf ou la poule ? » mais ici la question est (sans sortir du sujet ! ) Qui a généré l’autre, le gendarme ou le voleur ?

            2/- Concernant la notion de valeur. Si à l’origine la valeur était affirmée par la monaie d’or, puis pour plus de « liquidité » ( au sens des déplacements de plus en plus nombreux et rapides ) cette valeur était garantie par des dépots concrets. Mais à l’heure actuelle cette valeur a une trop forte tendance à devenir FICTIVE (cad, un jeu d’écriture ! ). Ne pas oublier le « blanchiment » à haut niveau qui, d’où qu’il vienne, déprécie l’ensemble.

            3/- Concernant l’aspect échange. Il est notoire que le système bancaire de par sa « régulation » (en forme d’entonnoir ! ) élitiste fait disparaître, en dépit des clameurs du « libéralisme », les possibilités d’échanges concrets pour le plus grand nombre.


            • Jesrad (---.---.105.16) 8 novembre 2006 10:40

              Rousseau a dit beacoup d’âneries... La plus grosse, ici, c’est d’avoir cru que l’esclavage est né avec l’agriculture, alors que c’est avec l’artisanat, qui était la vraie première activité économique humaine, qu’il est apparu : les tribus violentes et mieux armées pouvaient piller les autres tribus régulièrement, sans pour autant qu’il soit nécessaire de cultiver le sol. Le sens du territoire existe chez pratiquement tous les animaux, même quand ils ne font pas d’agriculture, et l’home n’est pas une exception. De manière générale beacoup de philosophes de son époque avaient des idées complètement fausses du passé, tout simplement par manque de connaissances en archéologie et paléologie.

              Sinon, rappelez-vous que l’argent n’a pas beaucoup de valeur. Les euros font un bien piètre papier toilette, et ils brûlent mal en piquant les yeux. Le seul intérêt de l’argent, c’est la contre-valeur, cette richesse réelle, effective, (biens et services) qui change votre vie, que vous pouvez espérer échanger contre cet argent. En dehors de cette vraie richesse, vous n’avez rien.

              Alors posez-vous la question : qui assure aux euros et aux dollars, et à toute monnaie issue d’une banque centrale, sa contre-valeur ? C’est vous. Qui profite de cette contre-valeur sans avoir à garantir sa contre-valeur ? C’est l’état.


              • Job (---.---.131.68) 9 novembre 2006 00:05

                Sympa comme sujet d’article.

                La monnaie, qu’est-ce que c’est ? Un système d’équivalence générale dont le rôle ou la fonction est de servir de mesure commune à des choses qui n’en ont pas.

                Ce système a donc suivi naturellement la « courbe » des idées humaines et notamment le développement des ensembles symboliques mieux connus sous le nom de nombres.

                Bref, la monnaie, c’est dématérialisée progressivement. L’étalon-or n’était plus au XXème siècle q’une survivance du passé où on ne croyait qu’à ce qu’on touchait.

                Le mot argent est un mot grec qui désignait le métal qu’on connaît bien. Et ce qui est intéressant, c’est que ce mot à donner naissance sur l’agora à un autre mot : « argument ».

                L’argument étant le « solide » qu’on pose sur la table commune dans le cadre d’une polémique...pardon, dans le cadre d’une discussion. smiley

                reste la question de la valeur, c’est-à-dire combien d’unité monétaire faudra-t-il donner pour le bien X ? Et qu’est-ce qui justifie cette quantité à donner en échange du dit bien.

                Tout simplement la rareté. Elle se définit, en société de pénurie, par la rencontre de l’offre et de la demande. La quantité d’offreurs (vendeurs/producteurs) du bien X rapportée à la quantité de demandeurs (acheteur/consommateurs)du dit bien forme le marché et le prix qui,ainsi déterminé, exprime la quantité d’unités monétaires nécessaires pour entrer en possession du bien X.

                On reprend le début du « topo » et on comprend pourquoi les hommes ont très vite adopté les métaux comme « monnaie d’échange » : ils étaient relativement rares ; ils étaient difficiles à obtenir ; ils résistaient aux destructions ; ils avaient une certaine malléabilité, si on possédait la technique, ce qui permettait de les transformer en objets utiles et de les retransformer au besoin en autre chose (lingots ou pièces par exemple), ils étaient recherchés par tous les peuples.

                On peut trouver probablement d’autres qualités mais celles-ci sont déjà largement suffisantes. Et on comprend que malgré le développement des qualités (les nombres entiers relatifs) et la possession du zéro qui entre autre chose ont permis des écritures comptables efficaces, on ait eu du mal à laisser les monnaies métalliques. Très forte tradition laquelle d’ailleurs pourrait réapparaître si des conditions économiques le justifier.

                Petit supplément : la monnaie dématérialisée est aussi un bien en soi qui suit la loi du marché (offre/demande). Elle a donc un prix qui s’exprime soit dans sa propre unité soit dans une autre unité monétaire.

                Grosso modo.


                • Job (---.---.131.68) 9 novembre 2006 00:19

                  Précisons que le problème soulevait par l’auteur de l’article démarre au point où la monnaie n’a plus d’autre intérêt que pour elle-même en tant que bien en soi. Au moment où on ne la considère plus que pour elle même à des fins spéculatives. Car comme tout bien à chaque instant, on peut être tenté de s’emparer de la plus grande quantité disponible afin de faire la Loi et d’imposer aux autres ses vues tout en jouissant du terrible pouvoir d’acquisition de cet instrument.

                  Donc, la vraie question qui se pose à nous, selon moi : la monnaie est-elle un bien comme un autre ?

                  Et cette question se posait déjà du temps des monnaies coquillages, du temps des monnaies métalliques. Car paradoxalement pour qu’elle ait « valeur », il faut qu’elle soit recherché par tous pour son pouvoir d’échange. Si demain, on ne veut plus de l’EURO et qu’on se met à vouloir du dollar tous ensemble : l’EURO ne vaut plus rien alors que le dollar vaut une fortune (vu qu’il deviend immédiatement rarissime).

                  On ne peut pas se passe de boire, de manger, de se chauffer, de s’abriter mais on peut se passer de monnaie.

                  Rousseau voulait dire quelque chose comme çà : l’homme des villes est dévoyé, dénaturé. Il ne sait plus faire la différence entre ce qui est vital et ce qui ne l’est pas. Mais il ne sait pas vivre autrement (d’où son discours sur l’éducation avec la raison physicienne au centre). La monnaie est importante mais elle demeure un fait de civilisation qui peut disparaître avec elle. On doit donc savoir exister sans.

                  Personnellement, je ne le peux pas. Et comme tout est approprié, çà me paraît bien difficile de faire autrement que d’en user. D’où la question du départ : est-ce un bien comme un autre ?


                • jeffjoubert jeffjoubert 9 novembre 2006 16:00

                  Parfois l’on oubli que l’on parle à des lettrés, des gens à qui on ne l’a fait pas, le cheval blanc d’henry 4, ils en connaissent la couleur, puisque eux, sont capable de situé son septenat et moi qui parle de Monsieur rousseau, simplement parceque son texte parlé de monnaie de son essence, et je n’en ai pas fait ma profession de foie me semble-t-il ?

                  J’oublier que je parle à des visionnaires des gens qui ont de l’or dans le cerveau, mais que si par erreur, j’appel un chien un chat, je suis sûr qu’ils crieront à l’horreur, ou assassinat. J’avais oublié que je m’adresse à des gens qui domine leur raison et ma raison, je ne pensais pas à cela, j’avais aussi oublier qu’introduire une simple notion de « valeur » était déjà aller vers des terrains interdîts, on me parle du fait que l’argent est bien, que vivre dans un temps arrière, de pêche et cueillette, ne devait pas être mieux. Mais où ai-je écrit le contraire ?

                  Troisième article, sur agoravox, et un quasi total inintérêt au sujet du débat et réfexions, qui a répondu au miroir, qu’êtes vous prêt à faire ppour obtenir de l’argent, et en extrapolant du pouvoir. Je ne crois pas au diable, mais certains lui on vendu leur âme !

                  PS : Monsieur job, par contre j’ai apprécier vos commentaire, car vous au moins vous avez perçu le fond du problème, merci !


                • jeffjoubert jeffjoubert 28 septembre 2012 02:57

                  merci, simple et clair  !

                  perso je confuse tout mais refuse d’être con, et pourtant je le suis !


                • www.jean-brice.fr (---.---.130.1) 10 novembre 2006 18:17

                  LA MONNAIE EST ACTUELLEMENT LE PROBLEME CENTRAL QUE PERSONNE NE VEUT TRAITER : d’où une fuite en avant qui nous conduit surement à une crise de surproduction sans précedent ! Pour en savoir plus, cliquez RUEFF Jacques qui est un maître en la matière, à tel point que les anglo-saxons ont créé un faux prix Nobel d’économie pour contrer la politique préconisée par DE GAULLE et RUEFF le 4 Février 1965 !!!

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