Dans l’ordre des faux-culs, aux rangs pourtant suffisamment serrés, vous devez avoir grade de commandeur Pendragon ! Une avocate qui confisque l’oeuvre de son client, empêche sa diffusion, utilise une société bidon, empêche jusqu’à la restauration des copies de ses films, et c’est Etaix lui même qui voudrait occulter ses créations... Vous consultez ?
Qu’importe. Faisant suite au tollé de la profession et des cinéphiles, la poussive justice a enfin tranché :
"Le
Tribunal de Grande Instance a déclaré ce matin la nullité du contrat
qui liait Pierre Etaix à la société Gavroche Productions, ainsi que
l’irrecevabillité de la partie adverse contre la Fondation Groupama Gan
pour le Cinéma, à laquelle il était reproché d’avoir procédé à la
restauration de Yoyo en 2007. Gavroche Productions qui demandait 1,4
million d’euros de dommages et intérêts à la Fondation Groupama Gan,
considérant que cette restauration constituait un préjudice à
l’exploitation du film, a donc été débouté de ces poursuites. Le TGI a
condamné Gavroche Productions à verser dix mille euros de dommages et
intérêts à la Fondation Groupama Gan pour procédure abusive."
http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/06/27/la-justice-redonne-a-pierre-etaix-les-droits-sur-cinq-de-ses-films_1212506_3246.html