Pierre,
« L’Etat ne contrôle plus l’émission de monnaie. »
C’est pour cela, depuis le serpent monétaire, donc avant l’euro, il fallait rester dans des marges en plus ou en moins. Le déficit de plus de 2% n’est accepté que pendant cette période de crise. La crise est cette fois mondiale. Nous observons une dévaluation de fait des monnaies non entre elles mais par rapport à ce qu’on en fait. Parfois cela rate.
Ce n’est pas pour rien que les constructeurs de voitures offrent des conditions exceptionnelles.
C’est d’ailleurs toujours la Banque de France qui émet sa monnaie, donc elle la contrôle. Les pièces restent différentes de pays à pays en Europe. Ce n’est pas centralisé, bien au contraire.
L’exemple de l’Islande n’est pas à prendre à la légère. Sa rémission, non plus. Comme je l’ai dit aucun Etat de l’Europe n’a un avantage à faire disparaitre un autre dans la faillite. On se sert la ceinture et on attend que cela passe avec la danse des taxes et des impôts. On en discute chez nous actuellement. Revenir à l’équilibre, certains parlent en 2010, d’autres à 2015. La marge est suffisamment large. Il faudra la défendre à l’Europe. La corruption est à tous les étages. On vient de donner un ballon d’oxygène aux contrôleurs en Belgique. Infractions et dettes seront automatiquement déduites avant le remboursement ou le payement des salaires ou autres rétributions. Donc les amendes, c’est fini de les déchirer. A situation d’exception, réactions d’exceptions et l’informatique le permet
Qu’est ce que la différence entre 1 dollar pour un million d’habitants ou 1 million de dollars dans les mains d’un seul ?
Garder une majorité effective ? Absolument. Ce sont les plus à l’aise qui auront la tâche de réduire la dette. Solidarité normale. Vous n’avez pas participé à mon article « Compétitivité rabotée ». Dommage, vous auriez pu en savoir un peu plus.
Au Canada, je ne connais pas la situation. La faillite au canada possible, à vous de me le dire.