Et si la France faisait faillite ?
La France est en manque d’argent. Nicolas Sarkozy a d’ailleurs annoncé le lancement du polémique nouvel emprunt national devant le congrès de Versailles. Un tel emprunt gonfle la dette du pays et certains disent qu’il est susceptible de le mener à la faillite. Mais qu’est-ce qu’un emprunt d’Etat ? Et que signifie la faillite d’un Etat ? Nous, citoyens, français, risquons-nous quelque chose ?
Les Etats sont de plus en plus gérés comme des entreprises, en témoigne notre nouveau PDG national. Auparavant, c’étaient les problématiques éthiques, morales et sociales qui prévalaient au niveau de la gestion de l’Etat. Maintenant, comme pour une entreprise, c’est la problématique économique. La seule différence réside dans le fait que le but d’une entreprise est de faire du bénéfice, alors que celui de l’Etat est de perdre le moins d’argent possible.
1) L’autofinancement : un Etat a 2 sources d’autofinancement : ses activités rentables et les impôts.
La France a malheureusement cédé l’essentiel de ses activités rentables (autoroutes, énergie, aéroports, transports…) pour ne garder que ses centres de coûts (éducation, armée, justice, prisons…). Par ailleurs, les recettes de l’impôt vont en diminuant depuis quelques années (bouclier fiscal, suppression de la taxe professionnelle en cours, baisse de la TVA sur la restauration, exonérations écologiques diverses). Et ce ne sont pas les quelques nouveaux impôts qui vont contrebalancer ces pertes (taxes antipollution, radars automatiques…). La France n’a donc plus de sources d’autofinancement.
2) L’augmentation de capital : les Etats ne sont pas encore cotés en bourse… même si une émission d’obligations d’Etat (qui sont ensuite cotées en Bourse) pourrait s’apparenter à une augmentation de capital d’un Etat et par extension à la cotation en Bourse d’un Etat.
3) L’emprunt : faire un emprunt d’état ! Voilà donc la solution magique !
Le système d’emprunt d’état est tout simplement un système de création d’argent. Prenons notre exemple actuel : l’Etat français a besoin de 100 milliards. Il prend quelques bouts de papier, les griffonne avec des symboles officiels, les appelle "bons du trésor" et les échanges contre d’autres morceaux de papier appelés "billets de banque". Peu importe que ces bons soient achetés par des particuliers, des fonds de pension, des compagnies d’assurance, des fonds souverains… Ce qui compte, c’est que 100 milliards d’euros viennent d’être créés. On pourrait croire que l’argent n’a fait que changer de main, mais c’est faux ; il a été créé car le souscripteur n’est pas moins riche qu’avant. C’est un moyen détourné de créer de la monnaie en prétextant que le pays est "riche" et que sa croissance économique permet de justifier une augmentation de valeur par anticipation.
Cependant, la création de valeur ne s’arrête pas là. En effet, nous avons maintenant 100 milliards qui sont déposés sur un compte bancaire. Or, une banque a pour obligation de ne conserver en dépôt qu’une partie seulement de l’argent, usuellement fixée à 10 %. Ainsi, pour 100 milliards, la banque doit en conserver 10, et elle peut ensuite proposer les 90 milliards restant comme base pour de nouveaux prêts. Le processus précédent se répète alors sur les 90 milliards et on a donc 81 nouveaux milliards de créés. Et ainsi de suite…
L’argent est donc créé à partir de l’emprunt. Processus perturbant si on réfléchit à ce que ça signifie. Vient alors la question logique suivante : qu’est-ce qui donne sa valeur à cet argent nouvellement créé ? La réponse est simple : l’argent déjà en circulation.
L’argent nouvellement créé vole sa valeur à l’argent existant. En effet, une fois l’emprunt émis, la valeur de l’argent en circulation sera supérieure à la valeur "réelle" (ou plutôt "actuelle", si on veut être précis) des biens produits et existants dans le monde. Mathématiquement, les prix montent donc. On appelle cela de l’inflation et il va sans dire qu’au final l’inflation constitue la principale taxe cachée à l’encontre des citoyens et je dirais même plus, des citoyens du monde (l’économie n’ayant plus de frontières).
Mais quels sont donc les risques ? On parle sans cesse de possibles faillites d’Etats.
Si une entreprise fait faillite : là, c’est déjà plus compliqué. Techniquement, on dit qu’une entreprise est en faillite lorsqu’elle est en cessation de paiement. Elle entre alors dans la phase de "procédure de redressement judiciaire" à l’issue de laquelle 3 cas de figure peuvent se présenter :
1) L’entreprise semble viable et son défaut de paiement est temporaire, auquel cas on procède à un réétalement de sa dette.
2) L’entreprise n’est plus viable en l’état, mais un repreneur est intéressé.
3) L’entreprise n’est plus viable et aucun repreneur ne se manifeste : c’est la liquidation, autrement dit la "clef sous la porte".
Appliquons maintenant ceci à un Etat :
Un Etat serait donc en faillite à partir du moment où il ne peut plus rembourser ses dettes, payer ses fonctionnaires, ou assurer ses missions de service publique. Certaines personnes vont tout de suite se dire que la France est alors en faillite, car sa dette croît chaque année. Mais il faut relativiser : pour l’instant, ce n’est qu’une question de choix des allocations de budgets. Si on choisissait de supprimer l’armée française, (c’est juste un exemple), il y aurait largement de quoi payer les échéances de la dette. Donc techniquement, la France est encore un système économiquement viable.
Maintenant, si elle venait à entrer en cessation de paiement, reprenons les 3 cas de figure applicables à une entreprise :
1) Des rééchelonnements de dettes d’Etats se sont déjà produits à de nombreuses reprises de par le passé, le FMI en étant l’arbitre.
2) Peut-on parler de repreneurs pour un Etat ? Si on considère l’Etat comme une entreprise, comme c’est de plus en plus le cas, la question se pose et n’a rien d’une idée de science-fiction. Dans ce cas, concrètement, cela signifie que l’Etat doit vendre ses actifs pour rembourser ses généreux donateurs (fonds de pensions, compagnies d’assurances, fonds souverains…). Pourquoi ne pas imaginer la prise de contrôle (indirecte évidemment), d’un pays par le détenteur de ses obligations d’Etat ? Economiquement, ça se tient. Et c’est peut-être finalement déjà le cas.
3) Le cas de figure de liquidation reviendrait à arriver à une situation d’anarchie totale, où le gouvernement n’aurait plus aucun pouvoir car plus d’argent.
Il est intéressant de savoir qu’une classification des pays selon leur "risque de faillite" a été établie en 2005 par le think tank américain "Fund for Peace" et le magazine "Foreign Policy". Cette classification compte 4 niveaux : pays à vulnérabilité forte, à vulnérabilité préoccupante, pays à risque modéré, dont fait partie la France, et pays stables, dont faisait partie… l’Islande ! Ce même pays qui était au bord de la faillite en octobre dernier et qui s’en est sorti in-extremis grâce à un prêt de 4 milliards par la Russie… Ce qui renvoit d’ailleurs au point 2) : la Russie a-t-elle été le repreneur de l’Islande ?
Comme quoi, aucun pays n’est à l’abri !
58 réactions à cet article
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Nota de l’auteur :
J’ai volontairement simplifié l’explication du mécanisme de création d’argent par l’emprunt. Car dans la réalité, les mécanismes sont plus complexes que ça : selon que le souscripteur est un particulier, une banque, une compagnie d’assurance ou une banque centrale, la création d’argent est plus ou moins indirecte.
Le cas de figure le plus simple est celui d’une banque centrale qui achète directement les bons du trésor, comme c’est le cas de la FED aux Etats-Unis. Dans ce cas, la création d’argent est directe et sans intermédiaire. Dans le cas contraire, si c’est directement un particulier qui souscrit à l’emprunt, il n’y a pour ainsi dire pas de création d’argent… sauf que l’emprunt d’Etat est très souvent vendu de manière indirecte, par l’intermédiaire d’assurances vie ou d’autres produits financiers.
Mais dans tous les cas, ce dont il faut se rappeler, c’est qu’un emprunt ou un crédit correspond la plupart du temps à de la création d’argent. A première vue, ce n’est pas intuitif, car on a l’impression que l’argent ne fait que changer de propriétaire. Et c’est vrai qu’au global, sur toute la durée du prêt, le seul argent véritablement créé est constitué par les intérêts. Cependant, si on se place à l’instant « t » d’émission du prêt, l’argent se multiplie dans notre économie du fait du système de réserves fractionnaires. En gros, le montant du prêt de départ est lui-même partiellement prêté et ainsi de suite ; au final cet argent est donc utilisé par plusieurs acteurs en même temps, ce qui revient à avoir créé de la monnaie.
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Il est étonnant qu’un ingénieur puisse faire une erreur aussi flagrante sur la création monétaire, dans tout votre raisonnement vous oublié en particulier, la destruction monétaire.
De plus vous faites une confusion entre agrégat monétaire et agrégat financier, c’est article n’est qu’une simplification d’un phénomène bien complexe. -
Évidemment qu’il s’agit d’une simplification ! C’est d’ailleurs ce que j’explique dans le message ci avant. Le but ici n’est pas de rédiger une thèse sur le fonctionnement et les inter-relations de tous les mécanismes économiques conduisant à de la création de monnaie, sinon 1 page d’AV n’y suffirait pas, loin s’en faut....
Le but d’un article comme celui-ci est de vulgariser un phénomène extrêmement complexe pour rendre compréhensibles les paradoxes de notre économie au plus grand nombre. Si on s’égare dans des analyse techniques hyper détaillées, j’ai bien peur que l’exercice ne perde tout son intérêt.
Toute la difficulté de la rédaction d’un tel article est bien évidemment de réussir à trouver le juste niveau de difficulté. Cet article est un cran en-dessous de votre niveau ; j’en suis le premier navré. -
katalizeur 30 juin 2009 11:51@ l’auteur
bonjour ; vous auriez pu ou du mettre une ou plusieurs videos qui explique le phenomene...
pour rire un peu.......des experts qui rament tres dure et s’enmelent les pinceaux...
http://vimeo.com/2095828
votre article est globalement bon , la seule info c’est que la FRANCE EST EN FAILLITE.....-
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La France ne peut pas se retrouver en faillite isolément, des institutions fédératrices comme le FMI, qui vient d’ailleurs de lui tirer les oreilles, ou la BCE, qui arrose les banques européennes, ont comme vocation de veiller à ce que les indicateurs ne soient pas trop proches du taquet.
Cela ne la met pas à l’abri pour autant d’un effondrement, mais celui-ci s’inscrirait dans une faillite d’ensemble, et il y a pour l’instant d’autres pays comme l’Angleterre qui sont bien plus mal en point, au point qu’elle fait tourner la planche à billets depuis 6 mois. Ces pays risquent d’en entraîner d’autres par mécanisme de cause à effets de faillites bancaires.
Pour l’instant les banques centrales couvrent le système bancaire mondial par arrosage massif, contrebalancé par de la dette publique, et pas mal de spécialistes pensent que la création de cette nouvelle bulle, destinée à refaire démarrer l’économie en relançant le prêt bancaire, n’aboutira à rien. Tout ça pour dire que si la France chute, ce sera par effet de dominos. Et à mon avis, ça arrivera plus vite qu’on ne le pense.
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Alerte Info-
katalizeur 30 juin 2009 12:32@johon
tout a fait d’accord avec vous.....pour un ancien entrepreneur vous savez que la phase avant la mise en faillite est le redressement judiciaire....
donc l’ogzident est en redressement judiciaire.....GB ET USA a un stade avancés passe devant le juge dans les semainesqui viennent..... -
Vous avez évidemment raison : si des faillites d’état commencent à se produire, il y aura un effet domino massif et complètement imprévisible. Quant on voit la vague provoquée par la faillite de Lehman Brothers, on peut se dire que la faillite d’un grand Etat causera un véritable tsunami.
A ce sujet, j’engage tout le monde a lire le dernier bulletin du GEAP (Global Europe Anticipation Bulletin) qui prédit un retour des difficultés économiques réellement décuplées après cet été, à cause justement du phénomène que vous décrivez, à savoir l’enfouissement des problèmes sous les masses d’argents crachées par les planches à billets
Le lien est le suivant :
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-36-est-disponible !-Crise-systemique-globale-Le-choc-cumule-des-trois-vagues-scelerates-de-l-ete-2009_a3341.html -
Tout à fait John.
Et cet article montre que beaucoup de gens n’ont pas encore compris le malaise.
A l’auteur : votre point 2....
« les Etats ne sont pas encore cotés en bourse »
Quelque part, si.
Je n’ai pas le temps de retrouver l’article que chacun pourra trouver sur le net :
Concernant le Royaume-Uni qui n’avait pas réussi à placer toute son émission de bons du trésor...
On peut ainsi dire que sa côte de confiance à chuter.... -
Ça, c’est comme les cigognes et les bébés. À quel âge on leur en parle ? Quand nous aurons le gouvernement « ferme » auquel on ne coupera pas, on imputera sans doute la dette publique aux contribuables aux prorata de leurs actifs et on n’en parlera plus. Le plus drôle, c’est que la Gauche va râler en pensant que c’est les pauvres qui sont visés !
Pendant ce temps, les riches futés trouveront de nouvelles astuces, comprenant que ce n’est plus que main dans la main avec l’État qu’on peut spéculer habilement. Le riches futés deviendront plus riches et le riches cons deviendront de pauvres cons comme les autres.Comme disait le mec du Guépard « il va falloir tout changer pour que rien ne change »Pierre JC Allard -
@ John Lloyds :
Ça, c’est comme les cigognes et les bébés. À quel âge on leur en parle ? Quand nous aurons le gouvernement « ferme » auquel on ne coupera pas, on imputera sans doute la dette publique aux contribuables aux prorata de leurs actifs et on n’en parlera plus. Le plus drôle, c’est que la Gauche va râler en pensant que c’est les pauvres qui sont visés !
Pendant ce temps, les riches futés trouveront de nouvelles astuces, comprenant que ce n’est plus que main dans la main avec l’État qu’on peut spéculer habilement. Le riches futés deviendront plus riches et le riches cons deviendront de pauvres cons comme les autres.Comme disait le mec du Guépard « il va falloir tout changer pour que rien ne change »Pierre JC Allard -
Du bulletin du LEAP, il convient de retenir :
"Pour des centaines de millions d’habitants d’Amérique, d’Europe, d’Asie et d’Afrique, l’été 2009 va être une terrible transition vers un appauvrissement durable du fait de la perte de leur emploi sans perspective d’en retrouver un avant deux, trois ou quatre années ; ou du fait de l’évaporation de leurs économies placées directement en bourse, dans des fonds de retraite par capitalisation ou des placements bancaires liés à la bourse ou libellés en Dollar US ou en Livre britannique ; ou bien du fait de leur investissement dans des entreprises poussées à attendre désespérément une embellie qui ne viendra pas avant longtemps. "
Ainsi, les 4 milliards de pauvres bougres qui travaillent pour moins de 4 dollars par jour se sentiront moins seuls.. Maigre consolation..
Mais qui va payer pour cette cata ? Pour ces détresses ?
Le problème, pour nous petites gens, et pour notre si-maltraité environnement, ne sera peut-être réglé que lorsque le dernier bankster aura été pendu avec les boyaux du dernier entrepreneur de l’industrie de la réclame et de l’amusement publique. Mais.. faudrait pour cela guérir la cécité.
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« Mais.. faudrait pour cela guérir la cécité. »
Et pour cela, il ne faut surtout pas compter sur les libéraux tant attachés à leur bussines as usual et qui sont capables d’essayer de vendre ça :
http://www.latribune.fr/entreprises/industrie/automobile/20090630trib000394 068/ford-voit-le-marche-auto-americain-arreter-de-chuter.html
« »Les indicateurs économiques sous-jacents, c’est-à-dire, des baisses de demandes d’indemnisation du chômage, un nouveau mois de hausse du moral des consommateurs, nous laissent penser que le pire est derrière nous, tant pour les ventes automobiles que pour l’économie américaine" souligne George Pipas, responsable de l’analyse des ventes chez Ford."
Bien évidemment, il ne va pas annoncer que l’effondrement du dollar ne va tarder... Tant qu’il peut se faire du fric....Par contre, notez tout de même une prise de conscience de plus en plus généralisée sur les causes du léger pépin actuel.
Et cela fait d’autant plus peur à nos chers dirigeants et ces chers financiers qui se dépêchent de faire des fausses chasses aux sorcières comme les paradis fiscaux. (en réalité, RIEN n’a changé)(un directeur de banque suisse l’a encore dit il y a peu)Pour eux, Madoff est presque une cible parfaite à donner en pâture au public.
Ne bougez pas, ce qui va nous arriver va finir de mobiliser les énergies contre les coupables.
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@Allard
On n’aura pas le temps d’en arriver là. -
"Si on choisissait de supprimer l’armée française, (c’est juste un exemple), il y aurait largement de quoi payer les échéances de la dette«
Heu... 50 milliards d’euros, c’est maintenant à peu près équivalent des intérêts de la dette, pas des échéances, qui elles courent jusqu’à 50 ans. Et c’est environ le quart du déficit public que nous aurons en 2009, et vraisemblablement les années suivantes. Le »largement" ne me semble donc pas très judicieux ici.
Par ailleurs attention aux erreurs de compréhension : ce n’est pas parce que vous supprimez un poste budgétaire de 50 milliards que vous allez économiser une telle somme sur le budget : les militaires consomment, paient de la TVA, des impôts, font marcher les sous traitants, etc. Enfin, assurer la sécurité des citoyens étant la principale fonction régalienne d’un état, supprimer l’armée reviendrait selon vos propres critères à déclarer l’état en faillite. C’était certes juste un exemple comme vous dites, il n’est cependant ni adapté ni calibré à votre argumentation.
Mais rassurez vous, il n’y aura pas de faillite au sens d’une entreprise, car vous avez oublié la source essentielle d’effacement de la dette : l’hyperinflation. Pas de problème, pas de faillite, nous sommes en revanche à l’aurore de qui devrait devenir la plus grande crise de l’histoire de l’humanité. Nous avons au fond de la chance, nous allons entrer dans les livres d’histoire-géo.-
Vous oubliez de preciser LA solution employée, PAR EXEMPLE pour faire des economies...
Elle consiste a privatiser, si je suis votre demonstration, sur l’armée...
Vous avez raison, en supprimant l’armée on n’economise pas les 50 miliiards.
Par contre en confiant a des entreprises privées, par concession par exemple, l’etat se defait de ses obligations regaliennes couteuses, ne depense donc plus directement l’argent, ne cesse pas de recuperer la TVA sur les armes, les services etc, L’etat peut payer a ces entreprises concessionnaires et en plus les « gouvernants » se font des amis parmis ceux qui seront les heureux attributaires de ces concessions.
Vous voyez, il y a pleins de solutioon, lorsque l’etat est en faillites... en fait plus l’etat est en faillite, plus le citoyen qui paye, paye et paye encore se trouve exclu du controle sur ce qu’il est censé controler. Le citoyen est spolié des richesses de son pays au profit d’une bande de salauds tout azimut qu’il a elu.
Rassurez vous cela n’arriverra pas n’est-ce pas... l’ecole ne va pas etre privatisée, la police non plus, l’armée encore moins. On s’arretera a la disparition des services publics essentiels, comme les energies, la santé, les télécoms....les administrations... tout cela n’est qu’un mauvais cauchemar, rassurez moi, les départements, les mairies sont encore publics....
Bonne journée -
Plutôt que de supprimer l’armée, option qui présente somme toute quelques dangers..
(à moins de persuader les chinois, indiens, tchoutchounes, subaltaïques, texano-caribéïque, crypto-post-soviétiques et autres pays parmi 150 au moins aussi puissament aguerris, forts d’innombrables et très mechants soldats presque gratuits..d’en faire autant)
..si on supprimait Loreal ? Le PMU ? La télévisie ? l’industrie de la sur-pharmacie, le cirque et les entreprises en charge de l’amusement publique ? Le business de la réclame ? L’industrie des caisses de plus de 600CC ? Les avions pour aller aux Maldives, a tataouine ou à Puket (d’ou l’on rentre en disant, « vous savez ma cocote, ces gens là sont pauvres, mais si gentils ! Tenez, moi et mon mari... »)
Allons l’auteur ! C’est pas la France qu’est en faillite, qui boit le bouillon, c’est l’ensemble du boxon, le monstre à tête d’helminthe accouché par les joyeuses idéologies de la mondialisation-ruse-de-capitalistes, et qui va les avaler tout rond.
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oui est c’est pour cela qu’arrive un gouvernement mondial, ou tous les pays seront sous tutelles.
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Amina 30 juin 2009 14:39Bonjour,
La france est deja en faillite :
- elle fait disparaitre tout son tissu economique et industriel
- elle accueille sans arret toujours plus de populations à nourrir sans ressources qui sont pour elle une charge sans aucune contrepartie.Cette approche du « budget » d’un état n’a aucun sens.
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Dies irae.. Dies irae Amina
La France a disparu, gobée par la mondialisation capitaliste et sataniste sous le règne de Zébulon.
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A lire sur le sujet ce livre prémonitoire : « Le Jour où la France a fait faillite », de Philippe Jaffré et Phlippe Riès, paru en 2006.
Qui a d’ailleurs fait l’objet d’une revue sur AV.
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Je note une erreur sur l’explication des réserves fractionnaires. Mais ce n’est pas très important, je voulais juste signaler que le 15 juillet est proche. Le 15 juillet est cette année le jour de « libération » fiscale, c’est à dire que du 1 janvier au 15 juillet chaque français a travaillé pour l’état (soit 195 jours de ponction totale).
Il reste donc encore quelques jours pour travailler pour soi. Courage.-
@L’auteur,
Qu’est ce qu’une faillite ? Cessation de payement. Ne plus pouvoir payer ses dettes.
Le public, un état ne fait jamais faillite. Il pompe ses citoyens en augmentant les impôts.
Même l’Islande qui a approché le fiasco a été renfloué.
Le privé n’a pas ces moyens. Il doit donner confiance en émettant des actions pour des souscripteurs. Grosse différence. Les Etats, entre eux, n’ont pas intérêt à se déclarer en faillite dans un commerce mondial. L’intégration du commerce est telle que « descendre » un autre Etat, c’est se descendre soi-même par son propre marché. Ce sont tous les secteurs qui sont touchés. Le privé, descendre un concurrent dans une activité, c’est tout le contraire, c’est éliminer sa concurrence avec une chance de s’acheter les employés de l’autre, le concurrent, à bon compte.-
@ L’enfoiré :
Maintenant que l’État ne contrôle plus l’émission de monnaie, il peut VRAIMENT être en cessation de paiements et la « Faillite de l’État » n’est plus qu’une simple figure de style. Bien comprendre, toutefois, que l’État ( qui n’est que le gerant de la collectivité) ne doit qu’aux riches... Si les payer devient trop lourd, on ne veut plus les payerLe défi des possédants est donc de garder une « ’majorité effective » qui veuille honorer les engagements, ce qui se fait surtout par la corruption, avec l’aide d’un endoctrinement qui aujourd’hui est médiatique. Ça devient très lourd... On arrive au seuil où il va falloir revenir à la menace...-
Excellents liens : tabellions, sapiteurs menteurs et escrocs, argousins.. les trois mamelles de l’état Zébulon.
Mais attention ! Vous allez terminer au violon !
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Même si un état perd son droit émission de monnaie, ce la ne veut pas dire qu’il peut faire faillite. Tant qu’une nation peut lever l’impôt, il évite la faillite, sinon il peut laisser filer l’inflation ce qui est le meilleur moyen pour un état de payer une dette sur le moyen ou long à terme à moindre frais.
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Pierre,
« L’Etat ne contrôle plus l’émission de monnaie. »
C’est pour cela, depuis le serpent monétaire, donc avant l’euro, il fallait rester dans des marges en plus ou en moins. Le déficit de plus de 2% n’est accepté que pendant cette période de crise. La crise est cette fois mondiale. Nous observons une dévaluation de fait des monnaies non entre elles mais par rapport à ce qu’on en fait. Parfois cela rate.
Ce n’est pas pour rien que les constructeurs de voitures offrent des conditions exceptionnelles.
C’est d’ailleurs toujours la Banque de France qui émet sa monnaie, donc elle la contrôle. Les pièces restent différentes de pays à pays en Europe. Ce n’est pas centralisé, bien au contraire.
L’exemple de l’Islande n’est pas à prendre à la légère. Sa rémission, non plus. Comme je l’ai dit aucun Etat de l’Europe n’a un avantage à faire disparaitre un autre dans la faillite. On se sert la ceinture et on attend que cela passe avec la danse des taxes et des impôts. On en discute chez nous actuellement. Revenir à l’équilibre, certains parlent en 2010, d’autres à 2015. La marge est suffisamment large. Il faudra la défendre à l’Europe. La corruption est à tous les étages. On vient de donner un ballon d’oxygène aux contrôleurs en Belgique. Infractions et dettes seront automatiquement déduites avant le remboursement ou le payement des salaires ou autres rétributions. Donc les amendes, c’est fini de les déchirer. A situation d’exception, réactions d’exceptions et l’informatique le permet
Qu’est ce que la différence entre 1 dollar pour un million d’habitants ou 1 million de dollars dans les mains d’un seul ?
Garder une majorité effective ? Absolument. Ce sont les plus à l’aise qui auront la tâche de réduire la dette. Solidarité normale. Vous n’avez pas participé à mon article « Compétitivité rabotée ». Dommage, vous auriez pu en savoir un peu plus.
Au Canada, je ne connais pas la situation. La faillite au canada possible, à vous de me le dire.
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@ Lenfoiré : OUI, la faillite au Canada est possible et on en abuse. La libération du failli est facile, rapide, et l’opprobre social est disparue. La faillite est devenu une option de management comme les autres. L’approche GM pour tous, quoi...
PJCA -
Bonjour Pierre,
Sur le site de votre homonyme avec R. final, je viens d’ajouter un commentaire qui pourrait très bien s’ajouter ici.
"« Mourir faute d’avoir changé à temps »
N’avez-vous jamais eu cette impression que nous frisons toujours les précipices, mais que nous n’avons jamais fait le dernier pas pour y tomber ?
A action correspond toujours réaction. Mais il lui faut ce « piment » du risque à cet homme pour se donner à son maximum. -
@ John Lloyds
Connaissant votre maîtrise de la matière économique, je me permets de vous demander (ainsi qu’à d’autres qui auraient une opinion sur le sujet) votre avis : selon vous, quelles seront les conséquences minimales de la très prochaine faillite probable des USA et de la Grande Bretagne au plan mondial, non seulement du point de vue économique mais aussi du point de vue sociétal/civilisationnel ? Pour parler plus simplement, peut-on « espérer » que cela se limitera à une crise grave mais passagère ou bien cela aboutira-t-il inéluctablement à la disparition plus ou moins totale de notre civilisation ?
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Si je puis me permettre, même si la question ne m’est pas directement destinée : j’ai choisi justement de ne pas aborder cette problématique dans mon article car à ce stade, ça devient de la politique fiction (au sens « idée spéculative »).
Mais à mon avis, la faillite d’un Etat majeur est simplement impossible... car les souscripteurs des emprunts de ces Etats sont la plupart du temps des organismes qui n’ont aucun intérêt à ce que cet Etat fasse faillite ! Donc un tel souscripteur (fond souverain, banque, banque centrale...) préferera simplement annuler la dette de l’Etat en question ou la rééchelonner à très long terme, plutôt que de voir cet Etat « disparaître ».
La dette d’un Etat n’a donc pas vraiment de sens (au sens débiteur / souscripteur). Sinon, pourquoi les Etats les plus riches seraient-ils ceux qui sont le plus endettés ? La dette d’un Etat est finalement la caractérisation d’un statut de confiance ou non en la croissance ultérieure de la richesse de cet Etat. Comme pour le restant de notre économie, il y a beaucoup de virtuel là-dedans (« virtuel » au sens : « déconnecté de la réalité ») et pas mal de psychologie.
Mais tout ça n’est que mon simple avis, ce n’est pas une vérité.
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A Elson : Civilisation ? Civilisation ? Vous y allez fort vous !..
La prétention du mot cache mal la misère absolue de la réalité.. Une civilisation, c’est, au minimum, lorsque le Peuple reçoit, célèbre, transmet.
- Le peuple s’épuise, ne reçoit que pacotille et hochets, s’épuise à les payer
- Le peuple célèbre le néant, hallyday, M.J ou Mickey, foot ou télé..
- Le peuple n’a plus rien à transmettre, ce qui nous ramène au sujetJefferson Finis Davis l’avait prédit.
Triste topic..
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@ Montagnais
Oui, d’accord avec vous pour le galvaudage du mot civilisation, c’était juste façon de parler.
Une de mes citations favorites est justement ce mot du Mahatma Gandhi à qui on demandait ce qu’il pensait de la civilisation occidentale et qui a répondu : « Ce serait une bonne idée. » :) -
@Elson
A une question économique je vous ferais une réponse géo-politique. Cette crise a été programmée, et son issue théorique, l’annulation de la dette par l’hyperinflation, n’aura pas lieu, ou plutôt aura lieu au milieu d’autres évènements bien plus dramatiques.
La seule institution à ce jour à acheter de la dette américaine étant la FED - a Chine s’étant réorientée vers les matières premières et mines -, on se dirige droit vers cette hyperinflation annoncée depuis quelques temps par Jim Rogers ou Marc Faber. Pour répondre à votre question, cela génèrera dans les autres pays ce que les économistes appelent de l’inflation importée.
Mais les Etats-Unis ne se laisseront pas choir à un niveau comparable à l’Argentine ou au Chili, comme on peut le constater en regard du budget militaire qui vient de passer, ainsi qu’au retour du faucon Dennis Ross aux affaires du moyen-Orient. La révolution colorée venant d’échouer en Iran, il faut s’attendre à l’apparition sur la scène internationale d’un bon prétexte qui mènera à l’invasion de l’Iran, puis à une guerre mondiale. C’est la seule issue d’Obama, une fuite éperdue en avant. -
Elson merci pour le mot d’esprit de Gandhi.. Propos définitivement structurant. Personne ne peut penser que vous soyez dupe de l’utilisation banalisée et usurpée du mot civilisation. L’occasion était simplement trop belle.. et un peu facile. Salut fraternel.
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@John LLoyd... vous faite erreur, le Chili n’a jamais eu le problème de l’’Argentine.
Le chili est un pays emmergeant, mais suffisament riche (de ses ressources naturelles) et bien géré pour ne pas tomber dans ce piege.
Le Peso Chilien, si son cours est assez lié au Dollars, n’en reste pas moins indépendant. N’oubliez pas que le Chili fait partie de l’ALENA (avec le Mexique et le Canada).
Le Chili n’a jamais fait appel au FMI.
Je conserve un compte bancaire au Chili, et je ne suis pas pressé de rapatrier l’argent qui est dessus. Pour l’instant, j’ai plutot gagné que perdu -
C’est bien pour ça que le niveau de vie de l’américain moyen ne peut entrer dans la petite économie chilienne. Il faut un cataclysme pour absorber le différentiel.
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@Elson.
AMHA, l’impact sera sur la gouvernance. L’argent devenant une PURE création du pouvoir ne sera plus une source de pouvoir. Fin donc du capitalisme privé et pouvoir à une élite où l’on sera invité par cooptation et où il ira de soi qu’on sera riche, mais sans besoin de thésauriser. Penser à un Presidium Supreme, mais discret et sans que ne disparaisse le simulacre de démocratie qui le recouvre... A part la fusion des institutions financières dans la structure de l’État, vous ne verrez pas beaucoup de changements ostensibles sur ce plan. C’est la structure de production qui va se transformer. Apres il y a aura des choses à faire pour une vraie démocratie, mais c’est prématuré.Pierre JC Allard -
@Pierre JC Allard :
Vous écrivez « l’argent devenant une PURE création du pouvoir ne sera plus une source de pouvoir ».
la source du pouvoir n’est pas l’argent mais sa puissance symbolique dans une société hypermatérialiste, qui lui confère une dimension d’absolu, sans limite, encore plus exacerbée quand il devient strictement « immatériel », « virtuel » ou création « ex nihilo » à la demande : donc infinie sans contrainte « physique » : de là une dimension religieuse et une source potentielle de pouvoir « absolu » pour ceux qui ont le « contrôle » de ce symbole. Notre seule garantie contre ce pouvoir « absolu » : le Politique et la Loi, loi dont la seule « garantie » est le Politique incarné dans l’Etat.
Constat : l’Economie est en voie de dépolitisation accélérée et inéluctable. Et par voie de conséquence le Politique se voit neutralisée, l’Etat dissout progressivement et donc la dernière « garantie » de la Loi disparaît.
Projection : une mécanique inéluctable de disparition de l’utopie démocratique car cette dépolitisation de l’Economie et la disparition annoncée du contrôle « démocratique » (auquel on peut ajouter la disparition progressive de la Culture par sa captation-organisation économique) donnera toutes les clés aux dites « élites » économiques pour un totalitarisme « inédit », fondé sur bien plus qu’un simple pouvoir « économique », mais sur le levier ultime de contrôle pour orienter comportements et perceptions de la réalité : cette capacité à contrôler les symboles qui fondent le « paysage mental » de la société, un « monopole des symboles » comme support au contrôle de la « conscience collective » : une mécanique typiquement religieuse et le fanatisme que cela induira.
Demain nous promet un obscurantisme-totalitarisme « hypermatérialiste » fondé sur le contrôle élitiste de symboles immatériels.
Cordialement,
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@ Nahash
Paragraphe 1. Parfaitement d’accord.Paragraphe 2. Non. Le pouvoir politique a réagi en fomentant la crise actuelle qui va supprimer l’aspect thésaurisation et ramener le pouvoir que confère l’argent à celui de le créer. C’est le sens de mon affirmation « PURE création » qui est conforme a l’énoncé de votre premier paragapheParagraphe 3. D’accord avec tout, a condition de remplacer « élites » économiques » par "élites politiques. je suis d’accord avec le lien entre démocratie et pouvoir économique. Je le dis souvent, dont très simplement ICI. et je souligne ailleurs les conséquences du déclin de l’argentJe vois aussi, comme vous, une mécanique typiquement religieuse et le fanatisme que cela induira, un obscurantisme-totalitarisme « hypermatérialiste » fondé sur le contrôle élitiste de symboles immatériels. Mais je ne crois pas que ce symbole soit l’argent et je pense que la démocratie reviendra.
Mon optimisme est fondée sur l’interdépendance croissante entre des acteurs qui, dans une économie/societe complexe DOIVENT être complémentaires, chacun acquérant le pouvoir de son indispensabilité, La situation d’arrivée est qu’un consensus de plus en plus large est nécessaire pour optimiser le fonctionnement du système.
Pierre JC Allard
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@ Pierre JC Allard :
J’entends bien vos propos, mais je n’ai sans doute pas la même lecture que vous de la dite « crise ». Que je ne conçois pas comme une crise, certes un « évènement fomenté » ( pacte entre « élites » politique et économique) tel que vous l’énoncez, mais ne relevant pas d’une mécanique de type « crise » mais plus de celle propre à une mutation, ou à l’affirmation de la scission définitive (« mitose ») de deux économies qui jusque là pouvaient se rejoindre et qui à partir de maintenant évolueront parallèlement. Une économie du Réel et une économie de l’Immatériel : par la première j’entends celle perçue dans la réalité pratique et affectant le citoyen-lambda, par la seconde celle des réseaux et échanges financiers globaux.
De là, je considère que la dépolitisation de l’Economie continuera, le Politique neutralisé n’aura plus comme attribut que l’Ordre, et sera cantonné à cette économie du réel pratique et « matérielle » ; le Contrôle lui sera aussi sous domination économique via « l’anti-culture » déjà opérante et remplaçant la Culture.
Partant de là, effectivement que l’aspect « totalitariste » se manifestera essentiellement par le Politique sous sa forme réduite d’agent de l’Ordre, garant de la pérennité du système nouvellement mis en place et donc dans cette perspective on peut placer les « élites politiques » dans ce schéma.
Sur les « symboles immatériels », je ne limitais pas cet aspect au seul argent-symbole mais à tout « symbole » à même de conditionner ou imposer représentations mentales et modes d’existence ; d’où l’importance cruciale du processus de « vampirisation-marchandisation » de la Culture qui impactera définitivement sociétés et individus puisque agissant sur leurs identités et psychés (collectives ou individuelles) mêmes.
« Mon optimisme est fondée sur l’interdépendance croissante entre des acteurs qui, dans une économie/societe complexe DOIVENT être complémentaires, chacun acquérant le pouvoir de son indispensabilité, La situation d’arrivée est qu’un consensus de plus en plus large est nécessaire pour optimiser le fonctionnement du système. »
L’interdépendance des acteurs, complémentarité et indispensabilité, avec consensus final peut se produire et « optimiser » le fonctionnement du système sans pour que cela celui-ci soit « démocratique » : je dirai même qu’un système fondé sur l’arbitraire et la contrainte permanent fonctionnerait le cas échéant : tout dépend ce qu’on entend par « consensus » consenti ou obtenu quelque ce soit le moyen ?
L’interdépendance ou la complémentarité des acteurs et l’indispensabilité que cela induit n’impliquent pas que l’acteur A jouisse du pouvoir procuré par son caractère indispensable, l’acteur B peut parfaitement contrôler A d’une manière détournée et limiter son pouvoir : maintenir l’illusion de pouvoir en est une forme. Pour exemple : il suffit comme je le pense que l’indispensabilité du Politique soit garantie par son statut d’agent de l’ordre et garant de la pérennité du dit système en « traitant » réactions et contestations conséquentes, que cela soit d’une manière autoritaire ou en maintenant une illusion de « démocratie » ; de la même manière la dissociation entre économie « pratique » et économie immatérielle sera un facteur « favorable » pour l’équilibre du système. Bref, je ne sais si je suis pessimiste, mais la démocratie n’a jamais été portée par la nécessité (historique) mais par la seule volonté, elle est un choix. J’ai donc le sentiment que cette société à venir sera pyramidale et « totalisante » à l’extrême, dont les élites seront dans une espèce d’olympe inconnu et inatteignables par le commun des mortels-citoyens que ce soit au travers du Politique ou autre. Peut-être suis-je simplement pessimiste mais l’impact de l’avènement de l’anti-culture (soit contrôle et conditionnement par captation-organisation des énergies libidinales individuelles et « programmation » des comportements et pratiques individuels) me semble être d’une importance essentielle : un bouleversement de ce qui définissait l’Humanité jusqu’à présent sa Singularité : la séparation entre monde de l’Esprit, de la Pensée, de la Culture et monde de l’Acte, de la Production, du Matériel est éliminée. Nous ne nous pouvons encore concevoir l’impact que cela aura.
Cordialement,
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@John Lloyds
Merci pour votre réponse qui a le mérite d’être claire même si elle est peu rassurante... d’autant que j’ai bien peur que vous ayez raison ! -
Tiens moi aussi je vais emprunter : je ne sais pas très bien combien, ni à quel taux,ni chez qui, mais je vais emprunter. Quand j’aurais l’argent, je ne sait pas très bien ce que je vais en faire, mais je veux emprunter.
C’est n’importe quoi cette histoire.-
Le chien qui danse 30 juin 2009 18:41Ne pourrait-on penser que nous sommes arrivés ( et peut-être depuis un moment déjà) au point ou nous devons comprendre que le rapport à l’argent, qu’on le veuille ou non, doit changer et que son rôle ne sera plus le même qu’avant la crise.
La logique du développement par l’argent à atteint son paroxysme, la terre est pleine, commence à se rétrécir même et que s’il y avait toujours plus d’argent pour que tous individuellement puissions nous enrichir et atteindre la vie dite idéale cela sonnerait comme une absurdité.Il peut s’agir alors d’un brusque mouvement de l’évolution, de ceux qui obligent à évoluer.
Double crise d’ailleurs, car si l’argent manque et apparemment il va manquer de plus en plus, la vie sans argent comme moteur nous ne savons pas faire donc crise « idéologique » .
" La dette d’un Etat est finalement la caractérisation d’un statut de confiance ou non en la croissance ultérieure de la richesse de cet Etat. Comme pour le restant de notre économie, il y a beaucoup de virtuel là-dedans (« virtuel » au sens : « déconnecté de la réalité ») et pas mal de psychologie. "
Là vous me faite penser que la faillite est possible, si elle est avérée c’est la fin des systèmes étatiques.
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Au train ou cela va, malheureusement, la France VA faire faillite. Et beaucoup d’économies semi-socialisées vont suivre.
La socialisation de l’économie a déja crée des dégats responsables de la crise. Ainsi c’est bel et bien le fixement par la FED (dont le président est nommé par le président des USA) d’un taux d’intérêt très bas après 2001 qui a crée une bulle immobilliére. Le président croyait surement controler l’économie. Greenspan se prenait pour un génie. Le désastre est venu.
Partout les états occidentaux ont préférés encourager l’endettement des ménages plutot que de faire les réformes nécéssaires au bon fonctionnement de leur économie. Ce que les européens ont gaspillés en social, les USA l’ont gaspillés en armée.
La réponse à ce désastre de l’étatisation et à la crise qu’elle a provoqué a été plus d’état. Plus de gabegies, plus de dépense. Au point ou on en est, même le meilleur des gestionnaires aurait du mal à redresser la barre. Comme dit plus haut, supprimer totalement notre armée n’y suffirait pas. Ramener les comptes de la France à l’équilibre ne peut se faire qu’en faisant gober au peuple des réformes très douloureuses. Comme la supression du RMI et des Allocations familiales, la réduction de voilure de l’armée et la fermeture de toutes les services publics la ou ils ne sont pas rentables. Cela nécéssite du temps. Or les déficits sont tellement grands que l’on manque de temps.
D’autant qu’un autre tsunami est en train de survenir et que personne ne veut le voir : La révolution technologique. Dans un rapport récent, la poste estime maintenant que le volume de courrier va baisser de 30% d’ici à 2015. La poste, c’est le premier employeur de France. Employeur qui va faire partie du passé à l’issue des 10 années à venir. L’histoire a en effet montré que ce genre de chute avait tendence à s’accélérer et donc les chiffres sur 2015-2020 vont être terribles. Et derrière ca, il ne faut pas oublier que la poste, c’est des tonnes de litres de pétrole consommées, des milliers de camions, mobilettes et vélos, des uniformes, etc, etc, ... La révolution technologique change le monde plus vite que les états ne l’ont anticipés.
C’est donc la société industrielle qui s’effondre en ce moment, société industrielle dont les états étaient un partenaire nécéssaire et puissant. Et de même que le passage d’une société agricole à la société industrielle a engendré de nombreux troubles et guerres, la transition de la société industrielle à la société de l’information sera très difficile.
Nous vivons une époque révolutionnaire !
Quelques rappels sur la révolution technologique
Entre 1999 et 2009, la photographie argentique a été rayée de la carte.
Entre 1999 et 2009, le PIB du secteur technologique dans son ensemble a été multiplié par 16. Les secteurs plus classiques de l’économie sont en décroissance depuis cette période.
Entre 1999 et 2009, la consommation de papier a commençée à reculer pour la première fois. Lorsque la croissance était forte, la consommation de papier stagnait. Depuis le début de la crise, on constate une très forte décroissance de la consommation de papier largement supérieur à ce que la baisse de la croissance devrait expliquer.
Depuis 2008, le volume de courrier transporté par la poste a commençé à reculer.Les billetteries de spectacles, de transport, tout est en train de se dématérialiser. Le monde change...
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@alright
Auriez-vous prit quelques infos de Zeitgeist Addendum ?
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georges 30 juin 2009 19:57etre mis sous tutelle du FMI est peut etre ce qui pourrait arriver de mieux a la France , elle aurait enfin a sa tete de bons gestionnaires
s il faut en arriver la pour se debrasser de cette classe politique clienteliste et lache ..ca vaut le coup !
et heureusement que bruxelles se mele de nos affaires et tente regulierement de nous recadrer , on en peut plus de nos dirigeants , liberez nous de nos elites !!-
Aïe aïe aïe...
Soit vous dé-informez, soit il vous manque des paquets d’infos :
La France est sous les obligations du FMI depuis que Mr Balladur, premier ministre, a forcé le parlement à accepter de signer un document de plusieurs milliers de pages à étudier en 2 jours.
D’où le mouvement de suppression des services publics commençé depuis l’époque. Et que le Notre Président veut clore au plus vite. (il doit même y avoir une échéance, je pense) -
Charybde en scylla.. La peste ou le choléra.. FMI-DSQ ou Zébulon-Carla..
Le temps des « bons gestionnaires » n’est plus.. Pas la peine de changer les ampoules sur le Titanique. Les choses à faire sont d’un autre ordre. Quitter le rafiot et s’en remettre à la providence.
raspoutitsa.. распутица.. Débâcle. Autre chose que faillite !
L’époque appartient désormais à celle qui est « dotée de tous les dons ». Mais, même l’espérance est resté au fond. Zébulon, quant à lui, continue à faire très-bien l’histrion.
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Quand je lis les commentaires concernant l"éventualité d’une faillite de l’état, je perçois quelque chose de singulier. Pour tous, ou presque, c’est une question de nature théologique, (étatologique), qui pourrait se formuler ainsi : Dieu (Etat) peut-il mourir ? Et de se rassurer soit en faisant appel à des arguments qui ont trait à l’importance de Dieu (Etat) dans le monde et de la force de ses alliés, soit en arguant de la nature éternelle de Dieu (Etat).
Quoi qu’il en soit, j’ai ouïe dire que des dieux éternels et tout puissants avaient été oubliés.
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Voilà une réponse qui me plait ! Peut-être même celle qui est paradoxalement la plus proche de la problématique en question !!
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Si tu dois 500 € à ton voisin, t’es dans le pétrin ;
Si tu lui en dois 500 000, c’est lui qui y est (dans l’pétrin)Comme la durée de vie d’un état est théoriquement illimitée, ses créanciers préféreront temporiser ou lâcher du lest plutôt que tout perdre en exigeant d’être entièrement remboursés.
Cela dit, en attendant la fin du monde, cet amoncellement de dettes coûte à notre pays, en seuls intérêt annuels, 50 milliards d’€ ! Cet argent va enrichir les épargnants les plus aisés et donc réduire la capacité de l’Etat à mener des projets d’investissements et de soutien économique utiles et créateurs de richesses durables.
Donc 70 milliards pour l’enseignement 50 pour la dette, 40 pour l’armée, les trois premiers budgets de l’Etat, plus de la moitié du total, tout çà pour çà ?! Et dans les 2-3 années à venir, explosion garantie du poste « service de la dette » qui va passer N°1.
En résumé : bradage des sources de revenus + sabordage démagogique de la fiscalité + dépenses en hausse continue. Pas étonnant que çà dérape ! Super, la gestion, merci les élites !
Assainir les finances est à présent un défi tel qu’on peut le considérer comme perdu. Les lendemains ne vont pas chanter. Apprenez à faire un jardin et réduire toutes vos consommations, çà va servir... Matthieu 6:9-10.
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Vous avez raison sur ce point. Plusieurs entrepreneurs qui ont eu beaucoup de succès m’ont d’ailleurs dit : « quand ca va bien fais le maximum de projets et emprunte le maximum de fric à ton banquier qui ne te le refusera pas. Quand ca ira mal, le banquier aura tellement peur que tu ne le rembourse pas qu’il te prétera ce dont tu as besoin ».
Cela marche dans la plupart des cas, mais de temps en temps, cela casse.
Et plus exactement cela casse lorsqu’il y a une rupture, un changement de système. Cette rupture a lieu en ce moment. Elle est de nature technologique, mais cette révolution technologique est tellement grande que la société est bouleversée. Si il est vrai que cette rupture technologique a commençée à la fin des années 90, il faut bien comprendre que dans un premier temps elle a crée un accroissement de la production.
Prenons le cas de la photo numérique. Bien entendu cette innovation fait disparaitre la fabrication de pellicules ainsi que le tirage. Mais dans un premier temps, il faut accroitre la production pour fabriquer les nouveaux appareils. Le bilan en terme de production est donc une croissance de la production. Dans un second temps, tout le monde est équipé, le marché redevient alors un marché de renouvellement mais il n’y a plus de consommables à acheter. Le marché est alors en décroissance.
Les années 2000 ont été des années heureuses justement parce que ce qye ke secteur technologique détruisait des anciennes structures était compensé par ce qu’il créait. Mais maintenant le gros des infrastructures est déployé, les taux d’équipements ont augmentés. Et donc la croissance ralentit brusquement.
La crise bancaire elle force les entreprises a utiliser au mieux la technologies. Avez vous remarqués que la plupart des grosses boites vous pressent fortement à ne plus recevoir votre facture par courrier ? Derrière cela, c’est la encore une décroissance de l’activité industrielle. Activité industrielle qui était dépendente du crédit et qui se retrouve balayée par deux lames de fond.
L’état lui défend l’industrie car les états forts doivent leur légitimité à l’industrie. Une société de service a largement moins besoin d’un état fort.
Et c’est exactement pour cela qu’on est dans la merde maintenant. La mauvaise nouvelle est que ce n’est que le début. Entre 2010 et 2020, le monde va changer d’ère et l’on va s’appercevoir que la révolution technique de l’an 2000 a conduit à un changeetn brutal de société avec ses gagnants et ses perdants. Ces années la ne vont pas être des années d’innovation intense au sens des usages, mais la technique va se sophistiquer et les gens vont apprendre à tirer le meilleur profit de ce qu’ils ont déja. Et les technologies actuelles savent déja en faire suffisamment pour créerr cette révolution.
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Oui, en effet, nous vivons une révolution technologique. Et en effet, le gouvernement et l’industrie ont du mal à s’y adapter. Cette constatation est bonne, les lois imbéciles comme l’HADOPI en sont un bon exemple.
Par contre, il est absurde de dire que l’état à plus de mal à contrôler une société de service, tout simplement parce que le terme « société de service » n’a pas de sens. Il y a une économie de service, mais on ne peut pas réduire la société à sa composante économique, comme vous le faites. Une société, c’est avant tout des gens, qui doivent être maintenues en état de cohésion sociale. L’état est ce qui permet cette cohésion. C’est sa fonction première : transformer un groupe d’être humain en un ensemble civilisé, en une société. Le premier devoir d’un état, c’est d’imposer l’entraide et la paix (qui sont tout deux indissociables à long termes) entre ses membres. La composante économique n’est au final qu’un paramètre, ce n’est en rien ce qui défini une société.
Et une société ayant une composante économique et productive dématérialisé à bien plus besoin d’un état fort qu’une société matérialisé, justement parce que le lien « humain » se réduit avec la dématérialisation. On a beaucoup moins de mal à laisser crever une personne qu’on a jamais vu physiquement.
La faillite des états occidentaux pointe le bout de son nez, mais elle n’est pas dans l’économie, mais dans la division, la perte de lien des uns avec les autres, l’individualisme . On ne peut nier que le courant libéral est, en partie au moins, lié à cette faillite. Si les peuples étaient vraiment soudés, l’occident se rirait de sa dette, et progresserait, comme la France l’a fait sous De Gaule.
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Par contre, il est absurde de dire que l’état à plus de mal à contrôler une société de service, tout simplement parce que le terme « société de service » n’a pas de sens. Il y a une économie de service, mais on ne peut pas réduire la société à sa composante économique, comme vous le faites.
Et pourtant l’histoire a montré que souvent la société s’organise autour de son économie et non l’inverse. Si l’on tente de faire l’inverse on restreint l’économie et tout le monde s’appauvrit.
Une société, c’est avant tout des gens, qui doivent être maintenues en état de cohésion sociale. L’état est ce qui permet cette cohésion.
L’état est ce qui permet cette cohésion dans la société industrielle, je suis d’accord avec vous la dessus. Mais dans d’autres sociétés, d’autres organes s’en chargent. Le clergé par exemple a souvent eu ce rôle. Et de plus en plus, on constate que ce sont les médias qui prennent ce rôle. C’est flagrant depuis l’affaire du Watergate. Ce pouvoir médiatique a autrefois été fortement contrôlé par les états, de même que le clergé fut controlé par les états (cf toutes les histoires entre le roi et le pape). Avec Internet l’état perd son contrôle sur les médias. Et donc l’état s’affaiblit grandement et perd le pouvoir qu’il a lentement gagné au cours du XIXème siécle.
C’est sa fonction première : transformer un groupe d’être humain en un ensemble civilisé, en une société. Le premier devoir d’un état, c’est d’imposer l’entraide et la paix (qui sont tout deux indissociables à long termes) entre ses membres. La composante économique n’est au final qu’un paramètre, ce n’est en rien ce qui défini une société.
Non le but d’un état est avant tout de détenir la force ou plus exactement d’avoir le « monopole de la violence » pour employer une expression des libéraux. Expression qui veut dire qu’on interdit à tout le monde d’être violent pour ne laisser que l’état régler les questions d’ordre dans la société, par la violence si besoin est. (Le terme violence peut sembler hard, mais emprisonner quelqu’un est clairement un acte violent. Utiliser des lacrymos aussi).
L’état a toujours fais ca. Lorsque le clergé n’a plus pu jouer son role car il était incompatible avec la société industrielle, le nationalisme a pris le relai. Puis le nationalisme a été vu comme néfaste par les puissances économiques car il génait le commerce. Alors l’état qui doit son pouvoir au bon fonctionnement de l’économie a diminué le nationalisme et ouvert les frontières. Et s’est appuyé sur le pouvoir des médias et du star system pour maintenir une cohésion.
Maintenant que les mé
Et une société ayant une composante économique et productive dématérialisé à bien plus besoin d’un état fort qu’une société matérialisé, justement parce que le lien « humain » se réduit avec la dématérialisation. On a beaucoup moins de mal à laisser crever une personne qu’on a jamais vu physiquement.
Votre dernière phrase est très vraie. Je n’ai jamais dit que la société qui allait succéder à la société industrielle serait solidaire. Je pense en fait tout l’inverse. Il y a dans le monde et dans l’histoire beaucoup de société qui ne sont pas solidaires et qui sont pourtant stables.
Mais il ne faut jamais oublié qu’une bonne partie des « avantages sociaux » garantis par l’état étaient en réalité nécéssaire à cette société très matérielle. Tous les avantages sociaux peuvent être vus comme une maximisation de la force de travail brute des salriés. C’est particuliérement vrai sous les 30 glorieuses. Mais le jour ou on cesse d’avoir besoin du plein emploi pour produire, game over. Ces mêmes mesure deviennent un frein économique et elles sont contestées.
La faillite des états occidentaux pointe le bout de son nez, mais elle n’est pas dans l’économie, mais dans la division, la perte de lien des uns avec les autres, l’individualisme . On ne peut nier que le courant libéral est, en partie au moins, lié à cette faillite. Si les peuples étaient vraiment soudés, l’occident se rirait de sa dette, et progresserait, comme la France l’a fait sous De Gaule.
La encore je partage encore en partie votre avis. C’est effectivement la division déja entamée et qui va grandir qui aura raison des états. Le fait qu’ils ne contrôlent plus leur système médiatique va effectivement les faire imploser. Le fait que des services puiblics de base comme la poste ne soient plus nécéssaires à la vie économique va y contribuer.
L’économie ne fera qu’assurer le dépecage. Quand au fait que l’occident soit soudé, il ne le sera plus le temps que la société retrouve un point sur lequel converger. Cela ne se fera qu’après sauf vision politique géniale et compatible avec la vie économique.
Quand à De Gaulle, il a bénéficié d’une période de reconstruction ce qui est très spéciale dans la vie d’un pays. C’est un peu pareil que la Chine en ce moment, il se reconstruisent des dégats du communisme, du coup il y a de l’emploi et tout va bien. Lorsque cette reconstruction sera terminée, cela sera beaucoup moins simple pour ce régime et c’est la que l’on pourra juger de la qualité de leurs dirigeants.
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De l’argent créé ex nihilo. Personne ne paye la facture, elle ne fait que passer d’une main à l’autre en grandissant. Reste juste à attendre que l’ex nihilo se heurte à la panne d’activité. Théoriquement quelques années en créant les bulles nécessaires si l’on croit que l’économie va redémarrer. En pratique quelques mois, la Fed annonce déjà les « banks holidays ».
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1- un état n’est pas comparable à un entreprise, son rôle n’est pas de produire de la valeur ajoutée mais de créer les conditions favorables à la création de cette valeur ajoutée
2 - une entreprise à une contrainte de rentabilité, sujet que vous n’abordez pas dans votre billet et qui est la question fondamentale
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