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Commentaire de Forest Ent

sur Michael Jackson, symbole des sociétés vouées à la mort, la puissance, l'émotionnel et le profit


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Forest Ent Forest Ent 1er juillet 2009 14:33

@ Astus

Tout à fait d’accord.

@ Parkway

Quote : Vous croyez que l’humain va s’améliorer ? (...) peut-être faudra-t-il réinventer Dieu ?

Je ne suis pas un idéologue. Je ne crois pas que nous ayons comme rôle d’améliorer l’humain en général ni d’inventer dieu. Je crois que nous avons comme rôle de nous améliorer nous-mêmes.

Ici, nous avons tous nos « méchants », ceux que nous désignons collectivement comme porteurs du mal. Nous sous-entendons ainsi que nous sommes nous-mêmes « gentils ». Or cette démarche nous qualifie comme « méchants ».

Pourtant je ne pense pas que nous soyons très « méchants ». Les gens très méchants font le mal, ils n’en parlent pas, et je lis nos discours ici plus comme un appel à la compréhension et à la bienveillance que comme une agression pure et gratuite. Beaucoup d’insultes sont au fond des SOS.

Mais il n’y a pas de réponse à cela, sinon dire que le monde ira mieux quand nous serons meilleurs, et que même la plus complète victime a au moins la dure tâche de pardonner.

Quand je lis un « bleu » qui écrit que le mal vient des « rouges » (ou réciproquement), j’ai envie de lui demander : « et toi, quel bien fais-tu ? ». Comment te comportes-tu envers les autres « bleus » ? Je me moque de la guerre entre bleus et rouges, mais je sais qu’il y a des bleus méchants avec d’autres bleus, et des bleus gentils avec d’autres bleus. Ca, ça m’importe.

Je trouve que l’être humain est beaucoup plus facilement porté au mal qu’au bien. Quand je vois jouer des enfants style cour de récré, j’y sens le monde brutal et sauvage de « lord of the flies ». Mais dans tout ça, de temps en temps, apparait une pointe de bons sentiments, d’entraide, de sympathie sincère. Et c’est cela qui rend la vie digne d’être vécue. Le salut du monde est à notre portée, sous l’aspect d’un enfant malheureux dans un coin. Beaucoup d’adultes sont restés des enfants malheureux dans un coin.


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