Eh bien oui, je persiste et signe : les femmes ont un statut de sous-humanité sous la loi islamique, recluse dans la vie privée, oui, privée de tout le reste de la vie sociale : et vous défendez cela, bec et ongles !?
COLRE,
je n’ai vu personne ici défendre un modèle de société où la femme a un statut inférieur. Vous ne comprenez que ce que vous voulez bien comprendre, ce qui est assez exaspérant.
La « servitude volontaire » peut avoir de multiples objets. Etant bien entendu que la liberté définie comme absence d’aliénation n’existe pas, on redéfinira la liberté comme l’état où l’on peut choisir en toute conscience son aliénation. Ainsi, certains s’aliéneront à un modèle de société particulier, ou bien lutteront pour faire évoluer la société vers quelque chose à laquelle ils seront plus enclins à s’aliéner. D’autres choisiront de s’aliéner à une discipline de vie stricte basée sur telle ou telle philosophie, tel ou tel goût, telle ou telle religion. Les femmes à burqa appartiennent à ce dernier cas. Pour celles à qui le voile intégral n’est pas imposé par un individu ou un groupe extérieur, la discipline de vie, cette aliénation volontaire, sera inspirée par Dieu, ou tout du moins par ce qu’ils croient être Dieu. Mais il n’empêche que ce choix de mode de vie est libre au départ, et qu’il est d’ordre privé, et pour ces deux raisons je ne me permettrais jamais de proposer de l’interdire, tant qu’il n’implique pas de meurtre, de mutilations, ou de violences sur autrui.