Depuis la chute des
talibans, la plupart des femmes continuent de porter la burqa, communément
appelée chadri en pashtu. Et même à
Kaboul, malgré une forte présence militaire occidentale. Curieux, non ?
Ce qui est considéré
comme une forme d’asservissement en occident, est vu comme un gage de sécurité,
une protection par les afghanes elles mêmes. La burqa permet aussi l’anonymat,
surtout pour celles réduites à des activités déshonorantes, comme celle de
faire la quête, à l’insu de leurs proches et de leurs accointances.
Elles ont aussi leurs
« sanctuaires » - zenanas –
où elles font ce qu’elles veulent (inviter des copines par exemple) et où les
hommes sont interdits.
Non, l’un des rares
progrès d’occidentalisation à Kaboul, sont les téléphones portables et la « maison
close » dirigée par une maquerelle chinoise, non loin de la forteresse d’Hamid
Karzaï, où « officient » plusieurs prostituées thaïlandaises. Cet
établissement est fréquenté par les membres du corps diplomatique et des ONG et
des officiers de l’ISAF uniquement. Après presque huit ans d’occupation par les
kafirs, le décollage économique se
fait attendre.
Je suis évidement
curieux de voir comment ces femmes en chadri
iront voter le mois prochain. Certains posts font état de l’impraticabilité de
ce vêtement. On verra…
Pour les touristes en
quête d’adrénaline et d’aventure(s), il est possible de se rendre à Kaboul, au
départ de Bangkok via Karachi, pour 600 dollars environs.
Nat Tour & Travel,
près de Kao San road à Bangkok
[email protected]
(66) 081 701 3769