Quelle propagande !
Des logements sociaux ? Oui, certes, mais certainement pas destinés aux classes moyennes qui ne peuvent plus payer ni les loyers, ni les prix d’achat de Paris intra-muros.
de ce fait, on a accentué la malédiction de bien des métropoles - à Paris on trouve, face à face, des très-aisés et des pauvres méritants. Et on appelle cela la mixité sociale.
En fait, Delanoë, qui se dit, rappelons-le, libéral, n’ a jamais agi contre la flambée des prix en taxant les spéculateurs, en s’opposant aux ventes à la découpe.
Malgré les protestations de principe, il ne s’est jamais opposé à la main-basse opérée par les millardaires français (Bernard Arnault et le scandale de la Samaritaine) ou pétroliers (la fringale d’acquisition des Qataris, par exemple).
Quant à la circulation, je reconnais les avantages des couloirs à bus et des Vélibs, mais, pour aller à l’encontre de certains posteurs plus haut qui trouvent que Delanoë a été trop loin, je trouve qu’il a profité de l’évincement des Verts pour revenir à une politique favorable au moteur à explosion.
Ainsi, l’un des fléaux les plus bruyants et malodorants de Paris, les deux-roues à moteur, sont désormais poupounées par la Mairie. Et la circulation reste toujours aussi dense, avec un roulement digne d’une autoroute jusqu’à minuit. Sans parler de la lutte contre les gros gabarits, au point mort - jamais on n’a vu autant de 4x4, ou de« cathomobiles », Espaces, Scenics etc..
Et voilà que Delanoe et son équipe entendent imposer aux Parisiens qui n’en veulent pas dans leur grosse majorité, des tours issues de l’imagination tourmentées d’architectes médiatiques.
Somme toute, après de bons débuts, je trouve la municipalité, à peu de choses près, guère plus brillante que la précédente.