C’est notre impayable auteur qui est en faillite et sans espoir de retour à meilleure fortune.
La Californie se porte mieux que lui, en revanche, c’est notre pays qui est bel et bien en faillite. Et si cette faillite n’a pas été encore déclarée officiellement c’est parce que la France peut encore emprunter au taux d’intérêt de l’euro, une monnaie qui bénéficie encore de la bonne réputation des pays d’Europe du Nord.
On a vu que notre gouvernement se dépêche d’en profiter pour lancer de nouveaux emprunts qui porteront le niveau de la dette publique à des niveaux qu’on avait pas vu depuis l’effondrement de la Quatrième République !
Nous verrons alors (nous n’aurons pas longtemps à attendre) si les agences de notations attribue un A+ à une dette française dont les intérêts boufferont le tiers des rentrées fiscales d’un état qui a, par ailleurs, beaucoup de pauvres à entretenir !
Si ces nouveaux emprunts étaient libellés en Francs, trouveraient-ils des souscripteurs ? Et à quel taux ?
On a vu que l’inénarrable Bayrou, qui sait à quoi s’en tenir, a trouvé la parade. Il suggère un emprunt Européen au lieu d’un emprunt National.
Reste à savoir si les Allemands accepteront de contregarantir (car c’est bien de celà qu’il s’agirait) les emprunts que la France, prise à la gorge, devra lancer demain pour rembourser ceux d’aujourd’hui.
Rien n’est moins sûr !