Les
emplois étudiants sont en général des emplois de base. Ils sont donc
formateurs quant à la hiérarchie et la dureté du travail.
D’ailleurs les écoles d’ingénieur imposent des stages ouvriers en première année.
Ne pas avoir fait d’emploi étudiant est une vraie faiblesse.
Nous n’avons pas fréquenté les mêmes bancs ! A ma connaissance, les seules grandes écoles imposant des stages ouvriers sont les arts et métiers, l’école nationale des travaux publics et l’école des ponts et chaussées. Et encore, il n’est pas dit du tout qu’ils soient vraiment systématiques.
Il faudra me trouver un cadre dirigeant sortant de Polytechnique, Centrale Paris, Mines de Paris, HEC, ESSEC, ESCP qui a déjà trempé ses mains ne serait-ce qu’une fois dans les poubelles d’un Mac Donald pour valider votre point. Peine perdue je vous l’assure, tout juste trouverez vous un ou deux contre-exemples vous confortant dans vos certitudes.
Je n’ai jamais exercé d’emploi étudiant, et je n’ai jamais trouvé un seul recruteur pour me le reprocher. J’ai surtout conscience d’avoir une chance inouïe d’avoir pu me passer de travailler pour un petit chef minable exercant son autorité sur un pauvre jeune faisant des frittes pour payer ses études dont on lui dira plus tard qu’elles n’ont servi à rien. Et d’avoir pu garder mon temps pour me déveloper un esprit critique qui m’est probablement beaucoup plus profitable aujourd’hui.
Dire qu’on n’apprend le travail que dans la difficulté et dans un cadre autoritaire est redoutablement faux. Celà permet tout au mieux de générer plus de frustration, plus de stress, plus de haine, et in fine de crétiniser un peu plus les masses, ce qui est bien le fond de ma démonstration. Les masses (en particulier les jeunes) sont peut être stupides (le mot est quand même fort), mais on les a quand même bien aidées !
Lorsque
l’on ouvre un poste, on evite les gens surqualifiés. Tout simplement on
sait très bien qu’ils continueront à chercher une opportunité plus en
adequation avec leurs diplomes et qu’ils sont là de façon purement
alimentaire.
Même avec un job « en adéquation avec mes diplômes » je le quitterais sans l’ombre d’une hésitation si je trouvais mieux ailleurs pour un meilleur salaire ! De la même façon que le libéralisme nous dit qu’aucun employé n’est irremplacable, ca marche aussi pour les employeurs. C’est le jeu, ca marche dans les deux sens. Un boulot de salarié est forcément « alimentaire », même au plus haut niveau. On n’est pas directeur financier, cadre, secrétaire ou ouvrier par passion mais par besoin. La dévotion à son employeur est morte avec l’apparition des concepts de licenciement et de travail précaire.
Votre florilège n’en est pas un. L’entreprise à une logique à laquelle vous êtes étranger. c’est tout.
La logique de l’entreprise que vous décrivez m’est complètement étrangère également, je vous rassure !
Et pour fréquenter de très nombreux environements dans des groupes aux fortunes très diverses, on s’apperçoit que ceux qui traitent leurs employés de façon respectueuse sont de très loin ceux qui s’en sortent le mieux.
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04/07 10:47 - patdu49
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04/07 09:20 - patdu49
sylvain, Il ne faut pas être désolé, tu as tout à fait le droit d’adherer au sadisme et (...)
04/07 09:09 - patdu49
hé oui on est tous le con de qq d’autre lol .. dailleurs moi même je te trouve très con, (...)
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