L’intolérable mépris de la jeunesse
On le savait déjà, la France est un pays de vieux. Des vieux qui se plaignent, pleurnichent, couinent, grognent, se lamentent. Parfois à raison, souvent à tort, et bien plus encore à travers. Et s’il y a une chose contre laquelle ils devraient arrêter de pleurer, c’est bien le jeunisme dont la société ferait preuve et dont ils seraient les victimes immédiates.
Mais qu’est-ce exactement que le « jeunisme » ? Le dictionnaire Larousse le définit comme une « tendance à exalter la jeunesse, ses valeurs, et à en faire un modèle obligé ». D’une manière générale, l’idée force du jeunisme serait donc, selon Wikipédia, de faire une « place plus importante aux jeunes » et il décrirait, plus précisément s’agissant des questions d’emplois, « les discriminations par l’âge, mais également (...) le remplacement d’employés par de jeunes diplômés ». Arrivés là, ceux qui ne sont pas encore morts de rire, ou que les larmes n’aveuglent pas, me suivront peut-être dans ma réflexion.
Mercredi 1er juillet au matin, on pouvait trouver sur le site du Monde.fr, un article de Nicole Vulser, intitulé "la crise n’a pas bouleversé les habitudes des 18-25 ans", dans lequel nous sont relatés les résultats d’une étude menée par l’agence Junium. De fait, le papier, plutôt court, se contente de rapporter les questions posées par ce sondage et les réponses apportées par les trois cents "jeunes" interrogés, sans aucun véritable commentaire ni mise en perspective. Dieu sait pourtant qu’ils l’auraient mérité.
Or donc, que nous apprend cette étude ? D’abord que 64 % des jeunes soumis à la question "déclarent ne rien avoir changé dans leur façon de consommer en raison de la crise". Ce qui, très franchement, n’aura étonné personne, dans la mesure où le "pouvoir de consommer" n’était déjà pas entre leurs mains avant ladite crise. "A une nuance près", nous précise tout de même l’auteur, car "les jeunes touchés par le chômage sont les plus affectés". Non, sans blague ? On ne s’en serait jamais douté.
Dans la droite ligne de ces révélations fracassantes, l’article poursuit sur sa lancée en rappelant des chiffres que les médias et l’opinion ont, il est vrai, une fâcheuse tendance à oublier : près de 20% des jeunes de 25 ans sont au chômage, et plus de 35% occupent un emploi précaire, c’est-à-dire, pour s’en tenir, là encore, aux définitions du Larousse, un emploi qui "n’offre nulle garantie de durée, de stabilité, qui peut toujours être remis en cause". Un emploi qui, pour faire simple, ne permet tout simplement pas de vivre. Raison pour laquelle, n’oublie pas de préciser l’auteur de l’article, "70 % des garçons et 45 % des filles vivent encore chez leurs parents".
Par la suite, le lecteur est amené à se focaliser sur le cœur de l’étude ainsi "analysée", en l’occurrence les habitudes de consommation des 18-25 ans. On y apprend, pêle-mêle, qu’ils achètent et vendent beaucoup sur Internet, privilégient les marques d’hypermarchés ou hard discount, délaissant ainsi les grandes marques "sauf Coca-Cola et Nutella", que pour eux le bio est "louche tellement on en parle" et que "les produits éthiques ne sont pas non plus leur truc".
Et qui sont donc les modèles de ces jeunes ? poursuit l’article. Qui les fait rêver ? "Un membre de leur famille (à 17 %), suivi par un sportif de haut niveau (12 %), un acteur de cinéma ou de télévision (10 %), un chanteur (9 %) et un de leurs copains (6 %)". Un homme politique ? Non ? Même mort, à la rigueur, car c’est encore parmi ceux-là qu’on trouve les plus dignes d’admiration. Pas un de Gaulle, ni un Mendès, voire même un Clémenceau... non ? Tant pis. Un scientifique alors ? Non plus ? Et un grand auteur ? Ah... bon. Gagne pas assez, sans doute. D’ailleurs, nos jeunes ne font pas mystère de leur grande ambition : "fonder une famille" (12 %), avant même d’être "heureux en amour" (11 %). Il n’y a qu’une chose pire que le cynisme, c’est le cynisme bête et heureux.
Le citoyen là-dedans ? Il n’existe pas. Et d’ailleurs tout le monde s’en fout, de la citoyenneté, à commencer par nos fameux "jeunes", s’il faut en croire l’étude menée. Car, après avoir constaté que, pour les 18-25 ans, la crise ne serait qu’un prétexte permettant à la classe politique d’"expliquer tous les maux actuels", une aubaine pour les banques "qui en profitent de façon jugée abusive", ainsi que pour les entreprises "pour justifier des licenciements", et même "un leitmotiv des médias pour plaire à leur public", on apprend également que les élections arrivent tout en bas de la liste des choses qui les intéressent. Ou, plus exactement et pour reprendre la terminologie exacte choisie par l’agence ayant mené l’enquête, des choses qu’ils trouvent "géniales".
Une population amorphe et sans conviction.
Et c’est là que surgit le mépris que j’évoque dans le titre de mon article. Nos trois cents "jeunes", dont on suppose qu’ils constituent ce qu’on appelle un "échantillon représentatif", sont amenés à s’exprimer sur le degré d’intérêt qu’ils ont pour tel ou tel concept, bien matériel, groupe de population ou autre... et ce en répondant par "c’est génial", "c’est bof" ou "c’est nul". Les réponses sont tellement effrayantes qu’elles se passeraient presque de commentaires.
Donc, voici, du plus "génial" au plus "nul" :
-Les journaux gratuits (79 %), sans doute parce que les informations qu’on y trouve sont à peine plus intéressantes que dans les grands quotidiens, et pour pas un kopeck.
-Le développement durable (77 %), sûrement parce que ça fait "cool" d’être écologiste.
-Les organisations humanitaires (73 %), parce que ni la jeunesse ni la précarité qui lui est devenue inhérente ne protège du politiquement correct.
-Les enfants (73 %)... c’est toujours génial, les enfants. Jusqu’au moment où on en a.
-L’argent (64 %), parce qu’il est bien connu que l’être humain désire avant tout ce qu’il n’a pas. Parallèlement, dire de l’argent que c’est "génial", est un puissant révélateur de l’état de délabrement moral de notre société. L’argent, ça n’est jamais rien d’autre que l’argent, c’est-à-dire une monnaie d’échange. On en a, ou on en a pas, mais lui conférer une espèce de valeur morale intrinsèque est d’une perversité extrême.
-Le mariage (60 %)... bon, là, j’avoue mon étonnement. Ou alors, c’est comme les chansons des années 80, ça revient à la mode.
-Les homosexuels (47 %). Donc... soit 47% des jeunes interrogés sont des gays et des lesbiennes, soit il s’agit d’une espèce de jugement moral basé sur des préjugés encore plus idiots que ceux sur lesquels s’appuient la mal-nommée "homophobie".
-Facebook (42%), parce qu’avoir sa tronche sur Internet, et y exposer sa vie, même si on a rien à raconter, c’est très moderne.
-Le téléchargement illégal (42 %). Et vlan pour Hadopi...
-L’Europe (41 %). Hum... rappelez-moi le taux d’abstention des jeunes aux dernières européennes ?
-Les mères porteuses (40 %). Là, je ne vois pas quoi écrire, mis à part : ?????
-La poésie (36 %). Un peu de douceur dans un monde de brutes.
-Le Smartphone (34 %). Je ne sais même pas ce que c’est.
-Les élections (26%). La lanterne rouge du peloton...
Alors, à présent, si l’on s’en tient à ce qui est énoncé plus haut, on en conclut la chose suivante : la jeunesse est un ramassis de crétins lobotomisés, cyniques, conscients de vivre dans une société pourrie mais disposés à ne rien y changer du moment que, eux, réussissent à s’y faire une place, et ayant substitué à l’addiction de la religion comme opium du peuple une polytoxicomanie de sexe, de programmes télévisuels débilitants, de bouffe infecte, de Coca-Cola et de Nutella. Un petit peuple avili, à genoux devant le Veau d’Or de l’argent facile et de ses grands prêtres, joueurs de football ou acteurs, amassant en un mois des centaines d’années de SMIC, avec pour seule contrepartie le simili-rêve et en bonus l’exemple pitoyable qu’ils offrent à leurs supporters et fans.
Car c’est très exactement l’image qui est donnée de la jeunesse. Le seul choix des mots du questionnaire, ce "c’est génial, c’est bof, c’est nul ?", exprime à lui seul toute la suffisance, tout le mépris que notre société porte à ses jeunes, et la vision de "post-adolescents", accrochés aux basques de leurs parents jusqu’à la trentaine, et au-delà, comme si c’était un choix de vie délibéré et non la conséquence d’une situation imposée par d’autres. Les politiques, d’abord, qui n’ont qu’un faible intérêt pour le destin des jeunes, dont la part dans la population totale, et donc le poids électoral, sont appelés à décroître. Les chefs d’entreprises -ou recruteurs, ensuite, dont le comportement est généralement dégradant et avilissant, tout spécialement lorsqu’ils se retrouvent face aux plus diplômés, qu’ils soupçonnent à l’occasion d’être drôlement plus malins qu’eux.
Et en matière de mépris, politiques et entrepreneurs sont sur la même longueur d’onde. Je me souviens même d’une émission de télévision, durant la campagne présidentielle de 2007, au cours de laquelle François Bayrou, pourtant "chouchou" des plus diplômés, renvoyait dans les cordes un jeune qui sortait de l’université, en lui faisant comprendre qu’il était plus ou moins normal d’être au chômage lorsqu’on avait suivi des études "trop spécialisées" voire "exotiques"... les étudiants en droit apprécieront tout particulièrement. Justification du chômage par la compétence supposée insuffisante ou peu efficiente, jusqu’à pousser ces jeunes aux confins du grotesque (CV anonymes, profils en ligne ou autres gadgets du même tonneau), voire plus loin encore lorsque l’un d’eux se met en vente sur Internet. Une façon de mettre en lumière la situation des diplômés, initiative qui aurait pu être intelligente si elle n’avait pas tournée en eau de boudin à la minute où le bon Martin Hirsch vient le rencontrer pour lui proposer... un CDD de trois mois pour réfléchir au "problème". Problème dont on nous fait ainsi comprendre qu’il n’existe pas, puisque trois mois peuvent suffire à plancher dessus.
Quoi qu’il en soit, la situation de quasi-trentenaires coincés dans des stages, de l’intérim, ou tout simplement condamnés au RMI/RSA, sans grand espoir d’avenir, en dit long sur le peu de cas que ce pays fait de toute une génération. Elle mériterait pourtant davantage.
Car, la jeunesse, ce n’est pas cette cohorte de parasites drogués au hamburger-TF1, ni cette apathie, aussi bien individuelle que collective, ni cette idiotie assumée et encore moins cet égoïsme serein. Du moins on l’espère. Car l’article fait figurer une autre statistique, et à bien y réfléchir il s’agit peut-être de la plus effrayante : sur nos trois cents jeunes, 89 % se sont déclarés "heureux" contre 10 % "plutôt malheureux" et 1 % "très malheureux". La question étant alors de savoir dans quelle mesure ce "bonheur" les conduit à l’acceptation de leur propre situation, pourtant inacceptable. La Bible n’avait pas tort : "Heureux les simples d’esprit".
Mais pour conclure, je voudrais dire ceci : très franchement, au sondeur qui vous demande de répondre à une question par "c’est génial, c’est bof, c’est nul ?", la seule réponse qui tienne, c’est "Va te faire...". Que chacun complète selon ses préférences.
Frédéric Alexandroff
115 réactions à cet article
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Comment disait Saez déjà ? Jeune et con versus vieux et fou. Je préfère la folie à la connerie, quitte à choisir. Je crois que si quelqu’un me dit un jour que je suis jeune (dans la vie réelle s’entends) , je serais tentée de lui mettre une baffe... Ou en tout cas de le rabrouer (sachant que j’ai 21 ans, le fait de rester dans cette catégorie aussi longtemps m’atterre...).
Et encore je me retiens, vraiment, si on m’écoutait on tuerait tout les 12-15 ans à la naissance ça me ferait de l’air :)
Le simple fait qu’on considère que la catégorie jeune aille jusqu’à 25, 30 voir 35 ans est d’ailleurs très bizarre : sur quoi les sondeurs se basent-t-il ?-
Bonjour Epeire,
Vous avez raison, la folie vaut mieux que la connerie... c’est plus facile à guérir, déjà.
Et si, à vingt-et-un ans, vous ne supportez pas l’idée d’être considérée comme « jeune », eh bien, tout ce que je peux vous conseiller, c’est de prendre votre mal en patience, car notre société, et c’est bien là son seul élément de « jeunisme » avéré (en même temps que cela répondra un peu à votre interrogation sur les sondeurs), considère qu’on est jeune de plus en plus tard : trente-cinq, quarante ans, et sans doute bientôt cinquante. Vous n’êtes pas encore sortie de l’auberge de jeunesse...
Frédéric Alexandroff -
Chère Epeire,
Tu as tout compris. -
ASINUS 2 juillet 2009 22:06yep elle est tres bien la « jeune dame » elle à tout compris
en plus
« si on m’écoutait on tuerait tout les 12-15 ans à la naissance ça me ferait de l’air :) »
yep deux a la maison je ne peux qu approuver -
Commentaire grotesque et prétentieux. Désolé, j’ai l’habitude d’être courtois et posé, mais devant autant d’imbécilité et de manque de réflexion je peux pas...
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je doit être un vieux con déjà , je sais pas non plus ce que c’est un smartphone !
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Salut le Chat,
Mais non, tu n’es pas vieux... D’ailleurs, une idée me vient en tête : il n’y a pas d’âge pour être vieux. Cet article en est la preuve. Ôtez donc ma bio, qui contient l’adjectif « jeune », et je suis sûr que la majorité des lecteurs penseront que l’auteur en est un vieux ronchon octogénaire pour qui « une bonne guerre, ça leur collerait du plomb dans la tête... littéralement. »
Frédéric Alexandroff -
Quelqu’un a dit : « Ne pas dire qu’on n’a plus de projets quand on est vieux, mais qu’on est vieux quand on n’a plus de projets »
Et c’est bien le drame... -
Le Chat,
Tu te rappelle au moins des walkman ?
Ils ont 30 ans aujourd’hui. -
Un Walkman ????
Aurais-je raté une époque de ma vie ?
Walkman, smartphone, iphone, Game boy......je suis un raté ! Un vieux con raté...
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@chat
Même qu’un walkman c’est un baladeur. Mais depuis le temps que nous nous faisons tous balader... -
@massaliote
merci pour l’info , moi je me sert du portable comme lecteur mp3 pour écouter du hard rock en promenade ... -
Je ferai une petite demande... ! Qu’est-ce qu’est être vieux... ! Il faut dire aux jeunnes.... que la révolution des années 68 déjà fini.. !
Ce que se trouve,c’est la jeunesse voulais la,,,« liberté »,et aujourd’hui ils lui a et ne savent ce que faire avec elle... !.
Je me rappelle d’une lettre de Aznavour...Je viens d’un temps que les mois de vingts ne connaissent.... ! Ils exigent beaucoup mais,ils ont peu à offrir,sont mauvais préparés par la vie,découragés pour regarder en face les problémes du quotidien.... !
Qu’est-ce que c’est être vieux.... ?-
salut
le pire pour moi des mépris pour « la jeunesse », pour les moins de 25 ans surtout, c’est qu’ils n’ont aucun droit à un revenu de survie ...
en dehors même de la situation de l’emploi, qui evidemment est catastrophique, néolibéralisme oblige ..., et de totu un tas de chose à dire ...
c’est bien là le + gravissime ..
car avoir moins de 25 ans, et PAS UN SEUL CENTIME d’EUROS ... pour les personnes issues des milieux les + modestes, et precaires, et pauvres, c’est absolument INDIGNE d’une démocratie digne de ce nom ...
encore + indigne dans un pays les + riches du monde, ou le pognon et le luxe dégueule de partout ..
il n’y a jamais eu autant de pognon et de richesses en France, qu’au moment ou je suis en train de poster ce message !!
si on prend seulement et uniquement les assurances vie, c’est 1200 milliards d’euros qui dorment sur les comptes de certains ...
bref des jeunes sont sans AUCUN rond, rien, nada, zero ...
comment ce fringuer ?
comment se deplacer ?
comment avoir un portable ?
comment bouffer ?
comment avoir un semblant de vie sociale ?
comment avoir accès à un minimum de loisirs ?
comment se projeter dans l’avenir ?
comment prendre independance, au cout de la vie actuel, se meubler, se prendre un appartement, passer un permis de conduire, entretenir un scooter, s’assurer, etc etc .. ?
150000 offres d’emplois à pole emploi environs, y compris des doublons, des offres d’arnaque, de l’interim, des cdd, des mi-temps cdi, des stages, des contrats aidés precaires, des offres périmées ..
150000 offres d’emploi pour + de 4,2 MILLIONS de chomeurs en attente d’un vrai emploi CDI qui permette de vivre et non pas de survivre, inscrist à pôle emploi, et environs 3 MILLIONS de demandeurs d’emploi non inscrits à pole emploi, au bas mot, dans aucune des catégories A,B,C,D et E ...
soit 7 MILLIONS de personnes minimum en recherche d’un vrai emploi, pour environs 150 000 emplois précaires.
et seulement la moitié environs indemnisés, les autres n’ont même pas le RSA socle (ex rmi) !!
on est sur une bombe à retardement ...
et donc ça engendre AUTOMATIQUEMENT de la violence, chez certains jeunes, de ne pas avoir un radis, des trafics, des vols, parfois même de la prostitution, etc etc ... et ensuite on fait de la REPRESSION sur ces mêmes jeunes !!!!
certains se retrouvent en taule, à 300€ la journée, etc ... c’est absolument CRIMINEL comme politique ..
on est mal barré tintin, c’est moi qui vous le dit ...-
Bonjour,
Rien à redire sur le constat que vous dressez. J’ajouterai juste la chose suivante : ça ne s’arrange pas forcément après 25 ans, vous pouvez me croire. Il est vrai qu’à partir de cet âge-là un jeune peut demander le RMI (à présent RSA, quelle bonne blague) mais il faut voir comment on les traite. Un jeune RMIste devient ipso facto uns espèce de serf de nouvelle génération, auquel on fera comprendre, inlassablement, jour après jour, qu’il n’est rien, un assisté, une charogne, un esclave en puissance qui devrait passer sa vie toute entière les yeux collés sur le site du Pôle Emploi, dès fois qu’en fixant férocement l’écran il ferait apparaître une annonce qui n’y était pas le jour, la semaine ou le mois précédent. Pas question qu’il s’interroge sur ses aspirations profondes ou l’adéquation du poste avec sa formation.
Vous dites aussi :
« Comment ce fringuer ?
comment se deplacer ?
comment avoir un portable ?
comment bouffer ?
comment avoir un semblant de vie sociale ?
comment avoir accès à un minimum de loisirs ?
comment se projeter dans l’avenir ?
comment prendre independance, au cout de la vie actuel, se meubler, se prendre un appartement, passer un permis de conduire, entretenir un scooter, s’assurer, etc etc .. ? »
C’est tout simplement impossible, et vous avez raison de pointer du doigt la violence que cela peut entraîner chez certains jeunes. Mais je nuancerais un peu : d’après moi, nous n’avons pas encore vu surgir l’ombre de la violence que pourrait générer ces inégalités. Car vous faites sûrement allusion aux jeunes de banlieues, qui grosso modo, se vengeraient en incendiant la voiture du voisin.
Moi, je pose la question suivante : le jour où, sur les dizaines de milliers de Bac+3, +4 et +5 inscrits à vie au Pôle Emploi, une petite centaine, passez-moi l’expression, « pêtera un câble »... que feront-ils donc cramer, ceux-là ?
Frédéric Alexandroff -
Salut Frederic,
oui je suis bien OK, que ça ne s’arrange pas forcement après 25 ans ..
mais avoir 400,07€ par mois, même si c’est pitoyable, c’est toujours mieux que ZERO ..
sinon je sais qu’à 26 ans, on nous fait ressentir déjà qu’on est « trop vieux » aussi ...
on ne peut pu acceder à telle formation, etc ... lol ..
la France, aime bien classer les gens dans des cases ... (handicapé, jeune, vieux, incasable, associable, délinquant,expérience, pas expérience, ...) ... et idem pour changer de metier, même si t’as les compétences, ou l’envie farouche, si t’as pas les sacros saints diplomes et le sacro saint niveau d’étude éxigé, accroches toi jeannot !!
et les diplomes, parfois, c’est pas triste .. sans rapport avec le metier sur le terrain, ainsi parfois j’ai rencontré des assistantes sociales (BAC+4), avec l’intelligence sociale d’une huitre .. des fliquettes, ... rien à y comprendre .. juste pour prendre un exemple .. je parle pas au dessus, car + on monte dans la hierarchie, et pire c’est bien souvant ...
sinon je comprend bien ton message, etant moi même un sale parasite de chomeur assisté, et par dessus le marché un peu rebelle sur les bords lol ..
je suis bien OK aussi sur le fait que les violences vont augmenter .. et on en est qu’au début ...
sinon pas trop de raccourci avec les banlieux, t’as aussi de la delinquance et de la violence en campagne, même si c’est moins mediatisé (+ d’auto destruction aussi de suicides, quand des personnes + isolées) .. et même si evidemment etre en bas de tours en bétons, ne peux evidemment qu’accentuer la revolte ...
tu dis : « »Moi, je pose la question suivante : le jour où, sur les dizaines de milliers de Bac+3, +4 et +5 inscrits à vie au Pôle Emploi, une petite centaine, passez-moi l’expression, « pêtera un câble »... que feront-ils donc cramer, ceux-là ?« »
j’ai pas la réponse, mais j’espère qu’il feront cramer, en pouvant s’infiltrer + facilement, les biens de ceux qui habitent des quartiers bien protégés, avec leurs polices privées et publiques en surnombre ... les ghéttos de riches quoi ... lol -
Rebonjour Patdu49,
Juste un petit message pour te remercier et pour réagir sur une chose : « ainsi parfois j’ai rencontré des assistantes sociales (BAC+4), avec l’intelligence sociale d’une huitre .. des fliquettes ».
Bordel... je n’aurais pas su mieux l’exprimer. Le métier d’assistante sociale fait partie des nombreuses professions où la politique d’embauche se résume à : « embauchons donc les moins aptes ». Et il est vrai que nombre d’entre elles agissent comme des policiers, tendance « véreux », avec en sus une morgue et un instant de supériorité effrayant. -
« comment se fringuer » : est-ce indispensable d’avoir 12 jeans de marques, 5 paires de nique, et de changer sa garde robe constamment ?
« comment se déplacer » : pour aller où ? (avec un petit peu de mauvise fois de ma part...)
« comment avoir un portable » : encore une fois : indispensable ?
« comment bouffer » : certes...
« comment avoir un semblant de vie sociale » : il faut consommer pour ça ?
« comment avoir accès à un minimum de loisirs » : quels type de loisir ? on peut s’amuser pour pas cher : un ballon de foot, un vélo, un freesbee, des concerts gratuits, une partie de petanque, une petite soiree entre amis à la maison, etc
« comment se projeter dans l’avenir » : en prenant son avenir en main et en arretant de ne compter uniquement que sur les autres
« comment prendre independance, etc » : en BOSSANT !!!
150000 offres d’emploi, il y a peut etre une chance d’en degoter un non ? en attendant un meilleur poste dans l’avenir...
Et arrétez donc avec votre baratin du genre « ca engendre la violence, c’est pas de leur faute mais celle de la société, gnagnagna » : ceux qui veulent s’en sortir, qui ont bénéficié d’une bonne éducation, s’en sortent
-
Sylvain,
On voit que vous ne savez pas lire entre les lignes, et ça me fait toujours rire, moi l’ancien militant d’un parti de droite (aujourd’hui disparu), de me faire taxer de gauchiste par des types qui sont tellement eux-même tellement à droite qu’après eux, on ne trouve que le vide sidéral.
Sur le fond, il n’y a pas d’idéologie du « Tout va mal ». C’est un constat de bon sens, car qui oserait dire qu’aujourd’hui en France tout va bien ? On trouve toujours des gens qui s’en sont sortis... tant mieux pour eux. Mais on ne peut les autoriser à tirer de leur petit cas personnel la conclusion, egocentrique et imbécile, que les problèmes des autres sont la conséquence d’un manque de volonté ou de travail. Essayez de vous mettre un peu à la place des autres, Sylvain : vous verrez, on apprend beaucoup.
Frédéric Alexandroff -
Ben...
Vous faites preuve de la même mauvaise foi que Sylvain, en y ajoutant toutefois un bonne dose de mépris et en triplant celle de mauvaise foi, spécialement quand vous dites que pour prendre son indépendance il suffit de « BOSSER ». J’en conclus que vous pensez que le chômage est une vue de l’esprit, une fable qu’on raconte aux enfants pour les forcer à bien travailler à l’école. Sans doute n’avez-vous jamais été confronté à cette situation, et en dépit de vos remarques haineuses, je ne vous le souhaite pas.
Car voyez-vous, quand j’étais plus jeune, lycéen puis étudiant, je pensais, moi aussi, que pour s’en sortir il suffisait de faire montre de bonne volonté et de rigueur. Il n’en est rien, et il m’aura fallu taper à la porte du monde du travail, et me l’avoir plusieurs fois faite rabattre à la figure, pour comprendre que le monde ne fonctionnait pas ainsi, et que le mérite individuel était un leurre, un mirage sans consistance.
Pour le reste, je vous dirais la même chose qu’à Sylvain : essayez l’empathie. Peut-être grandirez-vous un peu.
Frédéric Alexandroff -
sylvain,
Il ne faut pas être désolé, tu as tout à fait le droit d’adherer au sadisme et au masochisme, et à l’egoisme et à l’individualisme etc .. et au nihilisme .. et de t’exprimer en diabolisant les écrits des autres, en allant dans la pure éxageration etc ...
moi à partir du moment ou tu ne m’imposes pas ce mode de pensée et de vie et de comportement, je suis très libérale au niveau des libertés individuelles.
tu n’as donc pas à être désolé .., je suis un « gouroux gauchiste », pour reprendre tes expressions, très cool lol ... -
Ben,
« comment se fringuer » : est-ce indispensable d’avoir 12 jeans de marques, 5 paires de nique, et de changer sa garde robe constamment ?
indispensable, non, pas autant que 12 jeans, et/ou pas necessairement « de marques ».
malgrés tout cela représente un budget quand même.
-chaussettes
-sous vêtements
-chaussures, baskets
-tee-shirts, polos, chemises
-pantalons
-linge de maison, couette, draps housse, taies oreiller, serviettes de toilettes
et pour rester dans ce qui touche au corps, je rajouterais que certains petits plaisirs, sont aussi parfois agréables et améliore le bien être .. la seduction etc ..
-coiffeur, necessaire de coiffure, de rasage etc
-produits d’hygiène corporel, parfumerie
-bijoux, tatouages
- et faut aussi payer les factures d’eau (bain, douches) ..« comment se déplacer » : pour aller où ? (avec un petit peu de mauvise fois de ma part...)
-pour aller aux convocations pole emploi, ou au pli CLI ou en stage ou dans les agences d’intérim, ou à la poste, ou à la CAF
-pour aller rendre visite à des amis, à de la famille, pour aller voir un proche, un parent hospitalisé, pour se rendre à un mariage, une communion .
-pour aller au ciné, en boite de nuit, à un concert, au booling, se payer un tour de karting, pour aller à la fête foraine, au parc d’attraction, au restaurant, aux restos du coeur, au secours populaire, au secours catho, chez le dentiste, chez le toubib, pour aller faire des courses alimentaires, pour aller depanner un pote en panne
-pour aller rejoindre des amis à la mer au camping l’été
bref pas les deplacements qui manquent ..« comment avoir un portable » : encore une fois : indispensable ?
non, c’est pas toujours indispensable, perso j’en ai jamais eu
mais pour les jeunes d’aujourd’hui, je ne considère pas cela comme un luxe, d’être joignable facilement ..
et au delà de ça, tout comme des fringues de marques, c’est une sensation d’appartenance sociale pour beaucoup de jeunes .. et dailleurs + on est dans la merde, et sans espoir et + on se rattache à ces signes d’appartenance sociale ..,
beaucoup de jeunes qui vivent dans des tours en béton, n’ont que ça quasimment, leur portable, leurs fringues, et parfois la BMW d’occase du grd frère qui vend du shit ... ça donne un sentiment d’exister .. ça adouci le mal-être intérieur d’une société qui on a l’impression ne nosu laisse pas dde place réellement pour construire notre vie ..« comment bouffer » : certes...
« comment avoir un semblant de vie sociale » : il faut consommer pour ça ?
oui, il faut consommer pour ça, d’autant + dans des pays dits « évolués » .. ou quasi tout est basé sur la conso.« comment avoir accès à un minimum de loisirs » : quels type de loisir ? on peut s’amuser pour pas cher : un ballon de foot, un vélo, un freesbee, des concerts gratuits, une partie de petanque, une petite soiree entre amis à la maison, etc
pas cher, c’est toujours + que ZERO € ..
si tu veux tu peux m’offrir, un ballon de foot, un vélo, un freesbee, des boules de petanques, et la petite soirée à la maison (tu me diras le cout de la maison, des meubles, de la télé, du canapé, du frigo, de l’apéro, de la boisson, des amuse-gueules, du gaz, de la gasinière, des impots locaux, de l’edf, de l’assurance habitation etc ... et ce qu’on va faire donc dans cette soirée entre « amis » ..
avec ZERO€ tu me diras comment tu fais ...« comment se projeter dans l’avenir » : en prenant son avenir en main et en arretant de ne compter uniquement que sur les autres
« comment prendre independance, etc » : en BOSSANT !!!
ah ok ... bah dis donc, avec ces reflexions on est avancé dis donc ...
donc si j’ai bien compris, toi, à ta majorité, t’as compté sur personne, à 18 piges, t’etais à la rue, tout nu, pas compté sur papa maman ni sur la collectivité ... ?
et t’as réussis, à avoir boulot, logement, meubles, équipements, etc avoir une vie sociale, bouffer, payer tes impots tes assurances, etc etc .... chapeau mec, t’es un sur-homme ..
je suis préssé de te rencontrer, ça me donne envie de faire un reportage sur ta vie, pour demontrer que la misère, la précarité, la pauvreté, etc, c’est juste un manque de volonté personnelle ... et rien d’autre ...
on va pouvoir comparer nos 2 vies, moi j’ai bossé depuis l’age de 16 ans, et dés cet age là je payais une pension à ma mère pour l’aider pour la bouffe.
et j’ai + de 40 expériences professionnelles differentes au compteur, + du bénévolat.
150000 offres d’emploi, il y a peut etre une chance d’en degoter un non ? en attendant un meilleur poste dans l’avenir...
mais que 5% de CDI plein temps correctement payé sur ces 150000 offres d’emplois, dont certaines sont bidons, déjà pourvues, ou en doublons etc ... et defois c’est des contrats aidés et pas des emplois réels ..
ce qui represente environs 7500 emplois CDI pleins temps payés correctement, pour environs 7 MILLIONS de demandeurs d’emplois ..
tu conviendras que ça ne fait pas beaucoup pour toute la france ...
c’est 2000 emplois par jour en ce moment qui disparaissent, juste pour te rappeller qq chiffres ...
Et arrétez donc avec votre baratin du genre « ca engendre la violence, c’est pas de leur faute mais celle de la société, gnagnagna » : ceux qui veulent s’en sortir, qui ont bénéficié d’une bonne éducation, s’en sortent«
oui moi je m’estime bien éduqué, et je m’en sors, en vivant dans l’illégalité, et marginalement, .. d’autres non pas cette »chance« , pour ces derniers que je m’inquiète ..
maintenant »s’en sortir" c’est subjectif comme terme ... -
« Heureux les simples d’esprit » nous dit l’auteur. Déformés par l’école, abreuvés par la bonne télé rinceuse de méninges comment voulez-vous qu’ils prennent conscience de leur triste état ? Le bonheur des moutons dans un espace formaté par les merdias à la solde des véritables maîtres du monde, bonheur parfois traversé par un drame (la mort de Mickaël Jackson). Episode marquant de leur vie. Pourvu qu’ils ne ratent pas la prochaine « Star Académy » tout va bien.
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Assez d’accord avec votre article. On sent beaucoup de condescendance de la part des seniors vis vis des jeunes. La génération des nantis n’a guère préparé le terrain pour sa descendance, trop occupé à se polir le nombril. Je suis écoeuré de voir les salaires de misère proposés aux jeunes par les entreprises, et la multitude de stages présentés comme des offrandes à la jeunesse. Quant au logement, c’est un véritable scandale dans les grandes villes. Rien n’est fait pour les jeunes, on a même au fil des années supprimé les chambres de bonne et les foyers de jeunes travailleurs sont devenus des asiles pour chômeurs. C’est effarant de voir le nombre de jeunes couples qui vivent dans des fourgonnettes en attendant de pouvoir se loger à proximité d’un boulot. Enfin, l’ascenseur social est réservé aux jeunes élites.
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Rie d’étonnant à cela. A partir du moment où la préférence nationale à été abandonnée on a privé nos jeunes d’un héritage qui leur revenait de droit.
Les jeunes qui fustigent ce sage principe social appliqué un partout sur la planète ne peuvent plus se plaindre de leur condition. -
C’est quoi ces catégories à la con
c’est qui les vieux, c’est qui les djeun’s.Savez vous que seulement 37% des plus de 55 ans travaillent pas
Savez-vous que si vous cherchez du boulot à partir de 45 ans bonjour la galère, à partir de 50 ans, vous pouvez toujours rêver, à partir de 55 ans, vaut mieux aller à la pêche, peut-être que là vous trouverez un peu à bouffer.Le premier qui me dit que je suis vieux, je lui casse les dents !
non mais ! on va pas se laisser emmerder....-
D’accord avec toi. A 62 ans je dois faire partie des vieux (ou des aînés, comme on dit poliment maintenant)
Je ne me plains pas ni ne pleurniche, encore moins me lamente, mais je gueule souvent , en particulier quand je lis des banalités et des raccourcis sur les jeunes ou sur les vieux et encore plus quand je vois la situation de l’emploi (tous âges confondus).
Ce n’est pas en clivant qu’on arrivera à quelque chose. -
Bonjour à vous, Tchoo et Michel Drouet,
Avant que davantage de « vieux » ne s’énervent, je tiens tout de même à préciser, et beaucoup je l’espère l’auront compris, que mon chapeau introductif n’était destiné, en substance, qu’à mettre en lumière le décalage entre une idée reçue (le jeunisme qui favoriserait les... jeunes, justement) et une réalité nettement plus complexe, dans laquelle aussi bien les moins de trente que les plus de cinquante ans sont victimes d’une discrimination. L’employabilité optimale se situerait apparemment entre trente et cinquante, et même, on a l’impression ces temps-ci que l’étau se resserre encore vers trente-cinq / quarante-cinq.
Alors non, voyez-vous, je n’insinue pas que TOUS les plus de cinquante ans sont des vieux cons. Je ne pourrais pas. Ma mère me metterait sûrement une baffe, pour commencer.
Plus sérieusement, il n’est donc pas question ici de « cliver » comme dit M. Drouet, mais plutôt de pousser à l’unité. Car la question de l’emploi ne pourra pas être réglé tant que les politiques, les chefs d’entreprise et autres « décideurs » n’auront, fort à propos, décidé d’admettre la réalité suivante :
Il y a de moins en moins de travail, et il y en aura de moins en moins, et ce pour des questions structurelles. L’avenir passe par le découplage, le divorce, entre « emploi » et « revenus », car faute d’une telle révolution mentale et, ensuite, politique, il ne sera pas possible d’assurer à chacun une vie décente.
A ce propos, je crois me souvenir que Christine Boutin était favorable à un « revenu universel ». Maintenant qu’elle a été balancée par dessus bord du navire gouvernemental, elle va peut-être revenir à ses tendances plus sociales.
Amicalement.
Frédéric Alexandroff -
concernant les logements, le malheur des uns fait le bonheur des autres ...
tout un tas de MULTI-propriétaires, rentiers, qui s’engraissent, sur le dos et des locataires et des APL qui terminent dans leurs poches ..
ils auraient tort de s’en priver, tout est fait politiquement pour les engraisser à donf ... et de générations en générations, par les héritages de + en + defiscalisés .., et comme les riches se marient etc, le + souvant entre eux, ça accentue bien evidemment le phénomène ..
c’est cool d’être riche en France, un petit paradis fiscal sur bien des points ..
tu peux te payer des domestiques précaires, soumis, remboursés à 50% par l’etat (crédit d’impot) .. s’ils ne se soumettent pas, ils peuvent être radié, tout simplement, on leur suspent tout bonnement leurs maigres allocations de survie ... et pour les - de 25 ans, bah eux comme ils n’ont droit à rien, encore + simple de les soumettre pour les plus précaires ...
et leur louer ensuite un 9m2 à 500€, à tes mêmes domestiques, pour leur reprendre le peu qu’il leur restait pour bouffer !! l’APL , la collectivité, donc, participera de 240€ pour t’engraisser ..
pas grave, « y a t’y pas les restos du coeur pour qu’ils s’alimentent » , ou quand tu fais un don pour te donner bonne conscience, c’est une fois de + l’etat qui te redonne 75% de tes dons (exo credit d’impot), en fait tu en donnes réellement que 25% ...
alors que le smicard lui quand il donne 50€ il donne 50€ réel, il est pas imposable, il s’en branle de l’exo d’impots ...
le riche lui, quand il donne 50€ il a donné que 12,50€ en fait ...
tout le système est fait pour engraisser les riches dans ce pays ..
pas etonnant que les 10% les + riches detiennent 46% des richesses du pays, et que les 30% les moins riches eux se partagent 1% seulement ..
et si on coupe en 2, les 50% les + riches detiennent 93% des richesses totales, et les 50% les moins riches 7% seulement ...
sinon même encore mieux, pour avoir des domestiques à encore moins cher, même pour gagner du pognon sur leur dos, suffit de passer par une pseudo entreprise de pseudo réinsertion, ainsi en te mettant tenancier exploiteur de la misère, sous une pseudo association, tu peux percevoir jusqu’à 95% d’aides (état + collectivités locales), comme ça tu peux même faire entretenir ta propriété privée, debroussaillage, lavage de voiture, etc ... pour seulement 5% du cout horaire du smic ..
soit moins de 50 centime de l’heure ....
elle est pas belle la vie ?-
Je dirais que tout est fait pour encourager la spéculation et pas grand chose pour développer les entreprises et l’emploi qui va avec. Qui se soucie des entreprises, à gauche comme à droite.. ?
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j’hésite en mort de rire, et la consternation absolue... Mais comme disait mon grand père « à question idiote réponse idiote » ce que résume votre conclusion.
Plus sérieusement, ce qui me préoccupe, et me désespère souvent c’’est la résignation de ces « jeunes générations » sauf peut-être les 15-18 ans qui ont l’air un peu moins démobilisés.
Je me dis souvent qu’il y a une ou deux générations de parents qui méritent ce qui leur arrive, s’ils ont des djeuns de 25-30 ans à la ramasse, qu’est-ce qu’ils leur ont appris ? Qu’en 1960-70 le bonheur économique était la panacée, au diable (!) les vieux refrains bolcheviques des vieux syndicalistes has-been , OK, on voit le résultat, un Medef qui n’a pas hésité à suggérer que les chômeurs devraient être à la dispoqition des entreprises, ces feignasses...
Je vais affûter ma faucille et astiquer le marteau, mais moi qui n’ai jamais été encarté, ce qui n’empêche pas d’être militant résolu, je me demande parfois si je vais pas continuer ma retraite de vieux (fou ou con, c’est selon) en rejoignant un parti révolutionnaire...
J’y réfléchis, et je vous tiens au courant.-
Commentaire typique de baby boomer autosatisfait qui a oublié que les fruits de sa belle vie, son aisance et ses trente glorieuses proviennent des pousses qu’ont planté ses parents et grands parents qui eux se sont fait suer le burnou et qui se sont farçis deux guerres immondes, sans jamais profiter de la vie.
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Une question toute bête aux éclairés pourfendeurs de ces jeunes "lobotomisés, cyniques, conscients de vivre dans une société pourrie« et intoxiqués à coups »de programmes télévisuels débilitants, de bouffe infecte, de Coca-Cola et de Nutella« : Qui est responsable de ce si regrettable état de fait ? Qui donc si ce n’est vous mêmes, les vieux (oh, pardon, les »seniors« ) ?
Il me semble que TF1, le coca cola, la société de consommation et le mac do ont tout de même légèrement plus de 25 ans non ? Et le nutella n’arrive pas tout seul sur les tartines des enfants...
Ceux qui se permettent de gerber piteusement sur la jeunesse qui se fond dans le libéralisme, en se gavant de mac do me font penser à un troupeau de maçons qui engueuleraient un mur pas droit.Alors oui, j’ai 28 ans (aie, 3 de trop), je vote bayrou, je mange du nutella tous les matins, j’aime bien me faire un mac do de temps en temps, j’ai travaillé dur pour obtenir un job bien payé dans un grand cabinet de conseil parisien, non pas par passion pour mes clients, mais parce qu’on m’a bien rabâché pendant 24 ans que faire de grandes études était un prérequis pour réussir sa vie dans notre société, et que toute tentative de s’écarter de ce chemin était vaine. Et pire que tout, je possède un smartphone ! J’en viens presque à me dire que je devrais me mettre à regarder secret story histoire de faire un acte de militantisme jeuniste.
Ca ne m’empèche pas d’être clairvoyant sur l’absurdité et l’injustice profonde du monde que m’ont légué mes prédecesseurs et eux seuls. Ca ne m’empèche pas de voir à quel point cette société soit disant jeuniste laisse crever ses enfants, sans même leur donner un RMI, dans des mansardes insalubres à 500€ par mois pour passer des diplômes au rabais dont ils s’entendront plus tard dire qu’ils »ne remplacent pas l’expérience« .
Alors à tous les Francis Cabrel de tous bords qui se lamentent en marmonnant dans leur barbe et en lisant leur relevé de PEA que »c’était mieux avant", essayez plutôt de faire votre auto critique. Essayez de comprendre à quel point vous avez vous même engendré le monstre dont vous regrettez la laideur par votre égoïsme et votre bêtise. Et de grace, essayez d’agir pour corriger le tir plutôt que de vous perdre en vagissement inutiles. Vendez vos actions TF1 !
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salut Acarp47
tant que tu ne nourris pas toi même ce que tu appelles « le monstre », c’est déjà ça ;o)
tu conseilles qui pour faire quoi dans ton grand cabinet, qui te donne un job bien payé ?
sinon voter Bayrou, c’est un peu en contradiction, avec ce que tu appelles ta conscience que ceci cela ...
car que propose-t-il ce Bayrou, pour contrer ce ceci cela etc ?
lui même enorme propriétaire mondain, qui fait tout pour echapper au fisc, (légalement je te rassure quand même) et qui avait des frais de costumes de dizaines de milliers d’euros, qu’il tentait de faire passer en frais de campagne à une époque ?
tu votes pour qq qui est laid par son egoisme et sa bétise en l’occurence ..
je n’ai absolument JAMAIS rien lu dans ces programmes, concernant les jeunes, ou même concernant une lutte contre la pauvreté et la précarité en général, ou pour un partage equitable des richesses, RIEN, NADA ... ZERO .. -
Bonjour Acarp47,
C’est marrant... les seniors qui lisent l’article pensent que je suis un jeune con, et les jeunes un vieux con. C’était quoi la chanson déjà ? Ah oui... « le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con. »
Venons-en à présent à vos commentaires : premièrement, je me permets de vous féliciter pour votre « job bien payé dans un grand cabinet de conseil parisien ». Et même doublement, car « bien payé, »grand« et »parisien« constituent trois superlatifs qui devraient contribuer à votre épanouissement social. Ainsi que le remarquait Patdu49 plus haut, sans argent, on ne peut avoir de vie sociale. D’un autre côté, le côté linéaire du triptyque boulot-maison-gosse peut en rebuter plus d’un, et l’apparence de la réussite n’est pas la réussite elle-même.
Je ne suis donc pas un vieux con, accessoirement je déteste Francis Cabrel, et j’ai le même âge que vous. Moi aussi, on m’avait dit que les diplômes étaient important, et c’est seulement après les avoir obtenus, et passé des années à me faire littéralement insulter par des patrons, que j’ai compris le sens véritable de cette phrase.
Les diplômes sont importants... quand on ne les a pas.
Et c’est précisément la raison pour laquelle je refuse de cliver. Les politiques passent leur temps à cela : les diplômés contre les non-diplômés, les jeunes issus de l’immigration contre les »pure souche", les jeunes contre les vieux... alors que fondamentalement le problème se pose en d’autres termes. Comme je l’ai écrit plus haut : il y a de moins en moins de travail et il y en aura de moins en moins.
Alors oui, c’est vrai, je tape sur MA génération. Car vous ne m’ôterez pas de l’esprit que nous appartenons à une génération... d’idiots, pour parler poliment, prêt à courber l’échine. Soyons honnête : depuis les manifestations contre le CPE, je n’ai pas le sentiment d’une grande capacité de mobilisation de la part des jeunes. Pire : l’affaire du CPE démontre ce caractère stupide, car ces jeunes se sont, pour l’occasion, contentés de remettre leurs intérêts entre les griffes des sempiternels même gauchistes, de l’UNEF ou autres, ces futurs cadres du PS qui font beaucoup de bruit dans la rue mais n’ont rien à craindre pour leur avenir, déjà tout tracé.
Si les jeunes veulent le pouvoir, qu’ils le prennent. Mais qu’ils ne le confient pas à Bruno Julliard.
Frédéric Alexandroff -
Vu l’état de délabrement du PS, les gesticulations risibles du facteur de Neuilly, et le miroir aux alouettes de "l’écologie politique", je ne trouve rien de mieux que le tractophile du Bearn, désolé. Il est un grand propriétaire ? Je te répondrai que Rousseau et Karl Marx étaient des grands bourgeois (non sans une bonne dose de provoc’) !
Et puis j’ai suffisamment fréquenté les milieux des diplômés des grandes écoles d’ingénieurs et de commerce tous formatés pour le concours de l’ENA pour avoir pris conscience que ce n’est pas avec ce type de cerveau qu’on est armé pour exercer la fonction suprême. Gouverner va plus loin que la simple application du bon sens qu’on nous inculque à Centrale, Polytechnique ou HEC ! Alors pitié, ne me donnez plus le choix entre des normaliens binoclards frustrés d’avoir pris des coups de pieds aux fesses à la maternelle (et qui se « vengent » sur la première secrétaire venue) ou des vendeurs de cuisines ayant dérivé vers l’ingénierie financière pour faire comme tom cruise pour présider à ma destinée. Donnez moi des philosophes lettrés bordel ! Des gens formés à réfléchir dans la globalité et pas des machines à résoudre les problèmes ! Laissons ca aux sous fifres des cabinets ministériels. Ils sont là pour ca
Sinon sur le volet révolution, il y a selon moi un énorme fossé entre la conscience de la pourriture du monde et le fait d’être un révolutionnaire.
Une leçon que nous donne l’histoire, c’est que les évolutions nous feront toujours avancer plus loin et mieux que les révolutions.
Lors d’un voyage en Inde, je discutais avec un homme du succès chinois qui paraissait surpasser celui de l’Inde. Il me répondit que le tigre avait beau courir plus vite que l’éléphant, un simple arbuste suffisait à contrer sa course. Soyons des éléphants (rien a voir avec le PS !). L’inde est la plus vieille civilisation qui soit encore debout. Il y a probablement une raison à cela.
Alors plutot que de voir les choses par le petit bout de la lorgnette en résolvant les problèmes au fur et a mesure qu’ils se posent et de façon indépendante dans l’espace et le temps (les jeunes ne respectent plus rien, il faut réformer le capitalisme, le nucléaire c’est mal, l’emploi c’était mieux avant, il faut réduire la dette publique, non mais c’est quoi un smartphone ? Etc, etc...), essayons de les résoudre dans leur ensemble. Les individus vont mal car leurs groupes sociaux vont mal, car la société est malade. Pas l’inverse. -
@Frédéric Alexandroff
Je ne nie pas que la génération des 15-30 ans (pour faire large et nous englober tous les deux) ne montre des signes inquiétants de moutonite aigüe ! Je me contente de dire que c’est trop facile de dire que c’est uniquement de leur faute ! Ils s’adaptent à l’environnement qu’on a bien voulu leur donner.
Quand on en a vu trop de la vie trop jeune, quand on est consciencieusement abandonné par les générations précédentes trop occupées à satisfaire leurs envies et leurs ambitions personnelles, quand on n’a pour seul refuge intellectuel que TF1 le soir en rentrant de l’école quand papa et maman sont au travail, quand l’injustice (sociale ET civile ET pénale) est vécue comme une banalité, quand la définition du bonheur est dictée par le catalogue de BMW et de Louis Vuitton, on devient un Homme mauvais. Tout simplement.
Je vous renvoie à mon analogie du maçon qui hurle contre son propre mur parce qu’il penche. Pour avoir de bons murs, ne cherchons pas a faire de meilleures briques, essayons de faire de meilleurs architectes en premier lieu, puis de meilleurs maçons.
Bien à vous
-
D’abord, mettons nous bien d’accord : je suis un vieux con (63 ans aux pommes), ce qui d’une certaine manière me rassure, je n’en ai plus pour très longtemps à être con.
Ceci dit, j’en ai marre qu’on me bave sur les burnes au prétexte que, en tant que retraité, je suis devenu une sorte de parasite de la société.
J’ai bossé pendant 43 ans. Durant tout ce temps, j’ai versé presque le quart de ce que je gagnais (et mon patron encore plus) pour que les malades puissent être soignés, que les chômeurs aient un revenu de remplacement et que les retraités de mon temps d’activité puissent jouir d’une pension. On appelait ça la solidarité.
J’estime que, maintenant, j’ai fait mon taf, que j’ai assez payé pour avoir droit maintenant à avoir la paix et un revenu décent. J’estime que j’ai eu une sorte de contrat moral avec cette société, je bossais pour la communauté et la communauté me redevrait ça quand ce serait mon tour de me reposer.
Et mon tour est venu... -
Qui vous a parlé d’argent ? Qui vous a traité de parasite ? Qui a dit que vous ne méritiez pas votre retraite ?
-
Acarp47,
Je me suis amusé avec le com, comme j’ai applaudi pour les jeunes en Iran qui se sont réveillés après les élections. Ceci pour élever le débat.
Je n’ai pas compris toutes les réf, parce que je ne suis pas francais.
Tout le monde a sa belle époque. Les années 1900 ont été appelées ainsi. Et pourtant, elles n’étaient belles que pour certains et pas our d’autres dans leur majorité. Tu verras avec le temps, on oublie tout des mauvais cotés d’avant. C’est programmé ; Mais il faut avoir quelques heures de vol pour cela. -
colza
faut pas tomber non plus dans le parano ...
ou alors donnes + de details ... qui te considère comme parasite comme retraité ? quels sont les arguments avancés ?
tu dis « j’ai donné 1/4 de mon salaire à la collectivité » etc, là encore ça demande des précisions ..
car 1/4 d’un smic à 1000€, c’est pas comme un quart de 5000€ ou de 10000€ etc ..
ensuite, il faut prendre en compte, la redistribution, de ces mêmes impots, cotisations, etc .. ça ne finance que très peu, la solidarité, dans les faits ... contrairement à ce qu’on tente de nous faire croire dans les médias ... comme quoi la France serait un pays ou il y aurait le + de redistribution pour maintenir une « équité » , c’est archi faux ...
ne pas oublier par exemple que les aides au logement, servent au tout final, au bout du bout, très souvant à engraisser des riches, car c’est dans leurs poches que ça termine, ça leur paye des multi propriétés et ensuite ça leur assure des rentes sur le dos des citoyens les + modestes, c’est a dire les locataires et les mono-propriétaires classes moyennes intermédiaires et inférieures.
ne pas oublier qu’on assiste des riches en France, exemple, les allocations familiales classiques, sont attribuées sans aucune conditions de ressources, ainsi des foyers fiscaux, multi-millionnaires, en fortunes, biens immobilier etc, comme par exemple la famille FILLON 1er ministre, fils de notaire, quand les 5 momes etaient encore au manoir, un tel foyer fiscal, perçoit + de 7000€ d’allocs familiales par an .. pour payer des leçons de piano, ou des cours d’équitation etc ..
pendant ce temps là une femme seule avec un seul enfant de 5 ans, par exemple, aura elle droit, tiens toi bien ... à ZERO € d’allocation familiale, en etant pourtant sous le seuil de pauvreté !! et devra mendier de la nourriture pour son mome, si elle veut payer son EDF etc ..
voilà l’équité à la française ... ( et des exemple comme ça on peut en trouver à la pelle)
ensuite l’argent des impots, ça paye aussi beaucoup de choses, qui ne bénéficient que très rarement aux plus modestes ..
+ modestes qui empruntent rarement un TGV, ou le parking d’un aéroport, ou d’un aérodrome, ou ils sollicitent rarement des secours en hélico en ayant été faire du hors piste, ils utilisent rarement les remontées mécaniques, les salles de concerts, les complèxes sportifs, culturelles, ils empruntent rarement les autoroutes, ils habitent rarement les quartiers bourgeois superbement entretenus, fleuris, boisés, etc entretenus avec l’argent public etc .. ils ont rarement des bateaux à quai dans des ports de plaisances, ils sont rarement sur les plages de la baule ou de st tropez, nettoyées et entretenues et sécurisées par la collectivité, ils bouffent rarement du « label rouge » avec controle des services publics sur la qualité de la bouffe et sécurité de ne pas avaler de la merde ..
l’argent qui repart réellement dans la solidarité, c’est, pour donner une image, un grain de sable par rapport à une orange, dans le budget total de la collectivité ...
et ce grain de sable repart lui même à 100%, et dans la conso et dans les impots indirects ..
bref voilà, maintenant j’espère que tes 43 ans de boulot, ne t’ont pas detruit la santé ... c’est quand même ça l’essenciel ... que tu ne faisais pas un travail trop pénible et usant .. -
« Des vieux qui se plaignent, pleurnichent, couinent, grognent, se lamentent. Parfois à raison, souvent à tort, et bien plus encore à trave »
Euh bah en naviguant sur AV je vois surtout des jeunes qui « qui se plaignent, pleurnichent, couinent, grognent, se lamentent ».
« J’ai pas de boulot, j’ai pas de logement, j’ai pas de Nike »...
Moi, qui balance entre deux ages, je leur adresse à tous ce message (toutes ressemblance, etc...)
Je dirai que les vieux pleurnichards d’aujourd’hui sont les jeunes pleurnichards d’hier. Et les jeunes pleurnichards d’aujourd’hui sont les vieux pleurnichards de demain.
Ce qui est interessant ce le syndrome « c’était mieux avant ». Normalement ce sont les vieux qui pensent que « c’était mieux avant ».
Mais aujourd’hui ce sont les jeunes qui pensent que « c’était mieux avant ». Cet avant qu’ils n’ont pas connu...
Quelques rappels sur cet avant qui était mieux..
-L’éducation nationale : c’est bien connu les jeunes sont de plus en plus nombreux dans les classes et ne peuvent étudier a cause du sureffecif...
Voici une classe de 1956. http://image-parcours.linternaute.com/image/750/2/5650440698/2261962.jpg
Il y a déjà plus de 30 élèves...
-L’envahissement culturel des méchants ricains, qu’avant on boutait hors de France...
l’état qui solde l’avenir avec une dette qu’il ne peut contenir...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_Blum-Byrnes
Déjà à la recherche d’expédients...
Alors ? C’était mieux avant ?-
J’ajoute...
Il s’agit bien de l’accord Blum/Byrnes...
Et Blum c’est le Léon Blum du Front Popu...
Ahhh le front popu !!! c’était mieux avant !!! -
titi,
sur certains points, OUI c’etait mieux, (moins pire) AVANT ..
maintenant le « avant » c’est vague comme terme ..
moi mon avant, vu de mes 43 piges, même si j’ai connu que + ou - la précarité, mon ressenti, c’est que c’etait quand même moins pire avant d’une façon générale ..
on avait + de libertés, + d’insouscience, + de rêves, + d’espoirs ...
-un paquet de tige, coutait pas 5€ (33 balles)
-un loyer coutait pas la moitié du smic pour un studio ou un T1
-on nous petait pas les couilles avec des contrôles techniques à la con, on pouvait rouler dans des vieilles bagnoles et prendre des pièces à la casse + facilement, là maintenant ça devient de + en + un luxe de pouvoir avoir une caisse entretenue.
-on pouvait se griller des tiges au boulot sans qu’on nous regarde comme des pestiférés
-on pouvait boire un coup lors d’un repas sans etre à coup sur de faire virer l’alcootest, c’etait 0,80 et pas 0,50
-on avait pas des radars partout
-on avait des vrais directs à la télé, même si parfois ça tournait à l’empoignade, c’etait pas si formaté qu’aujourd’hui
-et encore je ne parle pas de l’epoque ou on pouvait dire merde à un patron et se casser chez l’autre à coté, moins radin, et ou un seul salaire pouvait tranquil faire vivre une famille entière, femme et enfants en vivant modestement ...
-on vivait peut etre un peu moins vieux, il y avait peut etre un peu + d’accidents de la route etc, mais putain, c’etait bien + cool et rigolo ... même quand on etait un peu dans la galère ...
les seuls progrès réels aujourd’hui, un peu moins d’homophobie etc ...
et des progrets dans la médecine, etc ...
sinon comme ça a chaud, je vois pas trop la révolution, de qq chose de super arrivé depuis les années 80 ....
internet je pourrais rajouter quand même ... même si pas QUE du bon ...
mais à part ça ? quoi de mieux ces dernières années ? -
Vous expédiez les progrès de la médécine en deux temps trois mouvements et épiloguez sur le cout de la cigarette, et la fin du « rouler bourré ».
Je vous avoue que ma vision n’est pas tout à fait la même..
Ce que vous dénoncer c’est la tendance au refus du risque : pas d’excès.. de clope, d’alcool, de bouffe, etc...
Cette tendance tout le monde y participe même les jeunes : celà va de l’amiante à Jussieu, à la demande d’allocation de toutes natures, en passant par refus de la sélection à l’école.
En fait, par leur revendications, nos jeunes sont déjà vieux. -
Bonjour Titi,
Hum... que dire ? Le refus de prendre des risques ? Je crois que beaucoup de jeunes de ma générations aimeraient bien en prendre davantage, mais ils ont assimilés le fait qu’on leur mettra des bâtons dans les roues jusqu’à ce qu’ils abandonnent. Je le vois bien dans travail : un jeune qui bosse en indépendant, c’est forcément un guignol, un nullos. Et je ne parle même pas de mon activité d’écrivain. Si on ne sort pas de taule, si on a pas fait Secret Story ou si on n’a pas été violé par un oncle à l’âge de cinq ans, ce qu’on a à raconter est obligatoirement dépourvu d’intérêt.
Le refus de la sélection à l’école ? Mon cher, j’en suis un partisan acharné. Ceux qui, au nom d’une vision gauchiste de l’égalité républicaine, la refuse, ne comprennent pas qu’une société où on veut mettre tout le monde au même niveau est une société où seuls les chanceux et les biens-nés s’en sortent. Mais il en va de même si la sélection, au lieu de se faire par le mérite individuel des élèves, se fait sur la base de l’argent de leurs parents, ce qui est, en substance, la politique actuelle : ces deux sociétés sont semblables, la seconde est simplement un peu moins hypocrite.
La méritocratie, oui, la ploutocratie, non.
Frédéric Alexandroff -
« Je crois que beaucoup de jeunes de ma générations aimeraient bien en prendre davantage »
Et pourtant tout ce qu’ils demandent c’est un CDI !!! Un CDI pour avoir une « situation » !!!
Une situation pour être propriétaire et fonder un foyer !!!
Que des considérations de vieux.
Je croix, au contraire, que vous êtes l’exception.
En ce qui concerne le métier d’écrivain il y a toujours eu des stéréotypes : au siècle dernier il fallait être parisien de Montmartre et fréquenter les salons et le bonnes courtisanes pour être accepté de la critique. Aujourd’hui il faut être pote avec Loana pour être accepté du public.
Rien de neuf sous le soleil... -
Bonjour Frédéric, Titi, Patdu49,
J’ai beaucoup apprécié votre discussion controverse.
Personnellement, j’avoue, j’ai eu de la chance. Je suis arrivé au bon moment. Au moment où on avait besoin d’informaticiens. Le marché ne demandait que cela. Il y a 40 ans.
Les situations sont différentes dans la forme en France, mais pas dans le fond.
En fait vous avez tous raison.
Dans mon secteur, la situation a empiré dans la dernière décade.
Comme je l’écrivais, rebelle, dans mon premier article « Nous sommes tous responsables » au sujet des Conventions auxquelles j’ai assisté :
« quand j’entendais les conférenciers haranguer les ‘foules’ en les remerciant du travail effectué et que si cela avait été possible, c’est grâce à Nous, ils ont oublié de dire (ou alors, j’ai du m’endormir au mauvais moment), que si on avait pu nous éviter, il y aurait eu plus d’argent dans les caisses ou dans les poches des actionnaires. »
Patdu49 mélange un peu tout. A toutes les bonnes choses, il y a toujours des effets secondaires et une boutade dans l’article en parle.
Chez beaucoup de jeunes d’aujourd’hui, on veux tout et tout de suite. Si nous avons eu parfois plus facile, cela ne veut pas dire qu’on n’a pas bossé. Mais c’est vrai, il y avait un sentiment, une motivation vers mieux. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Les tous jeunes travailleurs sont les paillassons des employeurs. Ils sont là pour bosser au prix le plus bas et la fermer. On leur donne quelques gadgets, ordi, gsm dans ce but. Mais c’est des élastiques. Prendre des risques. Cela dépend des cas. Ils sont compris aussi en définitive, qu’en faire plus ne rapporte rien. Alors, on procède au coup par coup en attendant d’une occasion d’être remarqué. D’avoir une étiquette ou un gallon de plus. Gallon de responsabilité qui ne rapporte en définitive rien détaxé.
Les milieux de gamme sont très mal lotis. Plus moyen de partir. Les portes sont fermées ailleurs. Quand ils sont parvenu à trouver une place, ils en jouissent et n’osent rien dire. Remonter les problèmes, il y a les interfaces entre la direction et eux qui stoppent toutes velléité.
Les « haut » de gamme, là, c’est le mobying qui les attend. Trop cher pour virer. Et la retraite anticipée n’est pas préconisée par les gouvernements qui disent qu’il faut travailler plus et qui n’ont rien compris de la réalité sur le terrain.
Que l’on espère un CDI, où est le problème ?
Le patron ne le veut-il pas pour lui ? Il a délocalisé ses affaires mais n’a pas recherché un GM ou des clients, là où il délocalise.
Tout cela je l’ai décrit dans ma Grande Gaufre. L’informatique n’a donné que les prémisses aux autres.
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En effet ce sondage est assez inepte , je serais plutot globalement d’accord avec l’auteur de ce texte . Néanmoins , il est toujours délicat de fonctionner avec ces notions dualistes, d’un coté les « vieux » ,de l’autre les « jeunes » , ou d’un coté « les femmes » ,de l’autre « les hommes » , etc...etc .... , dans notre quotidien nous croisons et rencontrons plutot des ètres humains tous différents , certains peuvent ètre parfaitement imbuvables et nous le ressentons bien ainsi , et ces « imbuvables » peuvent apparaitre comme étant des enfants, des ados, des vieux,des moins vieux,des femmes ...etc , donc ce n’est pas une question d’age ou autre, c’est aussi une question de ressenti et de vécu personnel .
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Un petit ajout personnel, à l’adresse de tous ceux, jeunes ou vieux, qui se demandent jusqu’où le mépris peut aller. Voici quelques saillies patronales auxquelles j’ai dû faire face. J’en ai empruntées quelques autres à des amis. Je les trouve très parlantes, notamment pour illustrer la détestation profonde de toute forme d’intelligence qui est celle des patrons.
-« Vous n’avez pas travaillé durant vos études ? Mais vous êtes une vraie couleuvre ! »
-« Vous êtes très intelligent. Mais moi, je ne veux pas de gens intelligents. Je veux des gens qui bossent. »
« Vous espérez que je vais embaucher un intello subversif dans votre genre ? »
-« Vous êtes un mouton à cinq pattes ».
-« 1000 euros par mois, c’est déjà très bien pour rester assis le cul sur une chaise. »
-« Vous parlez cinq langues, qu’est-ce que vous voulez que ça me foute ? »
Un petit florilège, en somme...-
dans les petites phrases qui tuent, concernant les chomeurs, en général :
« les petites phrases qui tuent »
- du boulot y en a, faut pas deconner (personnes qui nient la réalité des chiffres, la conjoncture)
- quand on veut on peut, suffit de vouloir (si y a du chomage de masse, c’est bien sur parceque les gens cherchent pas, voilà la cause !)
- aides toi et le ciel t’aidera (amen, vive benoit XI, vive le pape)
- faut se sortir les doigts du cul (charmant)
- y en a, y se complaisent dans leur assistanat, c’est par choix (super c’est l’eclate on jouit tellement c’est top lol !! certains que personne ne prefererait des revenus corrects et un bon taf)
- t’as quand même des chomeurs fainéants (t’as les bons chomeurs, pi les sales parasites faignasses, les rebelles, faudrait presque réinventer les camps de travail pour ces derniers)
- quand on veut du boulot, on doit tout accepter, toujours mieux que d’etre un assisté, on commence petit et on grimpe (sado-masochisme, faut en baver, mieux etre exploité, escalve moderne qu’assisté)
- les jeunes c’est des faineants, ils veulent tout tout de suite, à peine arrivés, ils disent je veux pas travailler tel jour, ou « c’est payé combien », ils sont fatigués d’un rien etc.. (rhooo salauds de jeunes va, vous avez pas vu la société que vous nous avez laissé, bandes de petits morveux lol)
- d’autres ils avaient qu’à pas faire de momes, s’ils peuvent pas les faire garder, et travailler en etant dispo à la demande, archi flexibles, sans aucune contrainte horaire dans leur vie privée, c’est des suceurs d’allocs et pi c’est tout. (être entièrement à la merci de l’employeur, ne pas avoir de vie privée, lui il s’en tape il a les moyens de se payer des domestiques déductibles d’impots pour son ménage ou garder ses momes, et sa bagnole passe en frais professionnel pour arriver à son bureau)
- les etrangers ils ont droit à tout, logements etc, et les français à rien eux, faut les renvoyer dans leurs pays, on peut pas accueillir toute la misère du monde (bien entendu, tellement + simple, de s’appeler moustapha, ou mohamed, ou d’etre noir de peau, tout le monde sait que aucune discrimination à l’emploi ou pour les accès au logement etc .. pi bien entendu, ils sont pas français, d’office, même s’ils sont nés, ainsi que leurs parents ou grands parents en france, bah non hein, sont pas « de souches » (discours débile et raciste tendance FN))
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« détestation profonde de toute forme d’intelligence qui est celle des patrons. »
Ce qui prouve que vous n’avez pas compris grand chose.
Mais c’est aussi le cas de l’éducation nationale en général, qui continue à former des Bac +5 en socio en maugréant sur ces méchants patrons qui ne leur « donnent » pas de travail.
C’est sans doute une survie de l’ancien régime : le fait d’être noble permettait d’obtenir une charge, qu’elle soit utile ou pas au royaume.
Pour être décurion dans l’armée romaine, il fallait de l’éducation et 10 légionnaires.
Vous avez de l’éducation. Comme tous. Et comme tous vous voulez être décurion. Mais il n’y en aura qu’1 parmi 11 parce qu’il faut aussi des légionnaires. -
Commentaire intéressant, Titi, qui suinte le mépris que j’évoque dans mon article.
Pour votre édification personnelle, sachez déjà que contrairement à la vulgate dont vous vous faites l’écho, il n’y a pas que les Bac + 5 en sociologie qui se retrouvent le bec dans l’eau. Les diplômés d’histoire, d’économie, de droit, etc. connaissent la même chose. Il n’y a donc pas d’un côté les diplômés « utiles » qui trouvent du travail et de l’autre les « inutiles » qui pointent à au PE.
Ce qui est drôle, c’est que plus tôt vous parliez de sélection à l’école, donc, a priori, de mérite. Mais à présent vous nous dites que les diplômés seraient de nouveaux « nobles », qui se prennent pour Dieu le Père parce qu’ils ont décroché un bout de papier. J’en conclus, tristement, que votre conception du mérite est celle de Sarkozy et du MEDEF : le mérite qu’on hérite de sa famille et des relations de cette dernière.
Soit dit en passant, si les aristocrates de 1789 avaient eu autant de privilèges que ma génération, ils auraient été les premiers à décapiter Louis XVI... et avec les dents !
Vous semblez également vouloir insinuer que nos les diplômés sont des imposteurs, que leurs diplômes leur auraient été « donnés ». Il est vrai qu’on donne le Bac. Mais la façon dont généralisez cette vérité est bien commode, car elle vous évite de vous poser les bonnes questions, ce qui vous obligerait à vous tourner vers les responsables, politiques et patronaux. Patrons dont je remarque que vous les défendez avec une hargne douteuse.
Quant à me reprocher de vouloir être décurion... n’était-ce pas vous qui, plus haut, fustigiez l’absence d’ambition ?
Frédéric Alexandroff -
Visiblement je vous ai blessé. J’en suis navré.
Ma précédente réponse faisait écho à votre affirmation du « mépris de l’intelligence ».
Alors j’étaye un peu.
-« Vous n’avez pas travaillé durant vos études ? Mais vous êtes une vraie couleuvre ! »
Celà montre que vous n’avez aucune connaissance de l’entreprise.
Les emplois étudiants sont en général des emplois de base. Ils sont donc formateurs quant à la hiérarchie et la dureté du travail.
D’ailleurs les écoles d’ingénieur imposent des stages ouvriers en première année.
Ne pas avoir fait d’emploi étudiant est une vraie faiblesse.
-« Vous êtes très intelligent. Mais moi, je ne veux pas de gens intelligents. Je veux des gens qui bossent. »
-« Vous êtes un mouton à cinq pattes ».
Lorsque l’on ouvre un poste, on evite les gens surqualifiés. Tout simplement on sait très bien qu’ils continueront à chercher une opportunité plus en adequation avec leurs diplomes et qu’ils sont là de façon purement alimentaire.
-« Vous parlez cinq langues, qu’est-ce que vous voulez que ça me foute ? »
Un emploi c’est pour remplir une fonction. Pour cette fonction on a besoin de compétences. Les compétences qui dépasse le cadre du nécessaire ne sont pas valorisables : si mes clients parlent francais, le fait que vous parliez espagnol ne me permettra pas de vendre plus cher. Donc je ne peux pas vous payer plus cher.
-« 1000 euros par mois, c’est déjà très bien pour rester assis le cul sur une chaise. »
Un salaire c’est la contre partie d’une valeur ajoutée.
Quel était la tache à accomplir et quelle était sa valeur ajoutée ? Pour 1000 euros net il faut plus de 2000 euros de valeur ajoutée.
Votre florilège n’en est pas un. L’entreprise à une logique à laquelle vous êtes étranger. c’est tout. -
« Les diplômés d’histoire, d’économie, de droit, etc. connaissent la même chose. Il n’y a donc pas d’un côté les diplômés « utiles » qui trouvent du travail et de l’autre les « inutiles » »
Je suis bien d’accord pour dire qu’avoir un diplome « utile » n’est pas une condition « suffisante ». Mais c’est une condition « nécessaire ».
C’est en celà que l’éduction nationale est une institution d’ancien régime. Elle présente ses diplomes comme une condition « suffisante ». En ce sens elle trompe les étudiants.
Par contre je pense qu’il y a des diplomes inutiles : former des élèves aux métiers du sports quand on sait que le principal débouché et l’education nationale et qu’elle n’en recrutre presque plus, oui je pense que c’est se foutre du monde et en premier lieu des élèves.
Ils sont inutiles parce qu’ils ne sont pas « employable ».
Alors on peut dire que ce n’est pas la vocation de l’Education Nationale de faire des diplomes « employables ». Mais alors il ne faut pas pleurer après le chomage.
« ient de nouveaux « nobles », qui se prennent pour Dieu le Père parce qu’ils ont décroché un bout de papier. »
La sélection c’est quand les meilleurs obtiennent ce que les moins bons n’obtiennent pas. On est absoluemnt pas dans cette perspective avec l’EN.
Je l’ai vécu de l’interieur. J’ai vu diplomer des Bac + 3 « professionnels » à des gens auxquels je ne confierai pas mon chien à garder. Alors de là à donner des responsabilités dans une entreprise je me marre.
Et ces gens vont aller en entretien demander une place de maitrise ou d’encadrement avec des prétentions salariales ??? Ils ne seront pas crédibles plus de 2 secondes.
Et après ils iront maugrer sur ces salauds de patrons...
« J’en conclus, tristement, que votre conception du mérite est celle de Sarkozy et du MEDEF : le mérite qu’on hérite de sa famille et des »
Bah vous n’avez rien compris alors... -
Frédéric,
Je reconnais le genre de dialogue.
Si vous entendez cela, fuyez. C’est un con et bosser pour un con, je ne le pourrais pas.
Je sais il y en a plus que cela. Mais ce n’est pas un employé qu’il a besoin, c’est un esclave. Il est déjà en quête avec son entreprise au Vietnam. -
Les emplois étudiants sont en général des emplois de base. Ils sont donc formateurs quant à la hiérarchie et la dureté du travail.
D’ailleurs les écoles d’ingénieur imposent des stages ouvriers en première année.
Ne pas avoir fait d’emploi étudiant est une vraie faiblesse.
Nous n’avons pas fréquenté les mêmes bancs ! A ma connaissance, les seules grandes écoles imposant des stages ouvriers sont les arts et métiers, l’école nationale des travaux publics et l’école des ponts et chaussées. Et encore, il n’est pas dit du tout qu’ils soient vraiment systématiques.Il faudra me trouver un cadre dirigeant sortant de Polytechnique, Centrale Paris, Mines de Paris, HEC, ESSEC, ESCP qui a déjà trempé ses mains ne serait-ce qu’une fois dans les poubelles d’un Mac Donald pour valider votre point. Peine perdue je vous l’assure, tout juste trouverez vous un ou deux contre-exemples vous confortant dans vos certitudes.
Je n’ai jamais exercé d’emploi étudiant, et je n’ai jamais trouvé un seul recruteur pour me le reprocher. J’ai surtout conscience d’avoir une chance inouïe d’avoir pu me passer de travailler pour un petit chef minable exercant son autorité sur un pauvre jeune faisant des frittes pour payer ses études dont on lui dira plus tard qu’elles n’ont servi à rien. Et d’avoir pu garder mon temps pour me déveloper un esprit critique qui m’est probablement beaucoup plus profitable aujourd’hui.
Dire qu’on n’apprend le travail que dans la difficulté et dans un cadre autoritaire est redoutablement faux. Celà permet tout au mieux de générer plus de frustration, plus de stress, plus de haine, et in fine de crétiniser un peu plus les masses, ce qui est bien le fond de ma démonstration. Les masses (en particulier les jeunes) sont peut être stupides (le mot est quand même fort), mais on les a quand même bien aidées !Lorsque l’on ouvre un poste, on evite les gens surqualifiés. Tout simplement on sait très bien qu’ils continueront à chercher une opportunité plus en adequation avec leurs diplomes et qu’ils sont là de façon purement alimentaire.
Même avec un job « en adéquation avec mes diplômes » je le quitterais sans l’ombre d’une hésitation si je trouvais mieux ailleurs pour un meilleur salaire ! De la même façon que le libéralisme nous dit qu’aucun employé n’est irremplacable, ca marche aussi pour les employeurs. C’est le jeu, ca marche dans les deux sens. Un boulot de salarié est forcément « alimentaire », même au plus haut niveau. On n’est pas directeur financier, cadre, secrétaire ou ouvrier par passion mais par besoin. La dévotion à son employeur est morte avec l’apparition des concepts de licenciement et de travail précaire.
Votre florilège n’en est pas un. L’entreprise à une logique à laquelle vous êtes étranger. c’est tout.
La logique de l’entreprise que vous décrivez m’est complètement étrangère également, je vous rassure !
Et pour fréquenter de très nombreux environements dans des groupes aux fortunes très diverses, on s’apperçoit que ceux qui traitent leurs employés de façon respectueuse sont de très loin ceux qui s’en sortent le mieux. -
Vous entendez Patbut, Titi vous le dit : il faut marcher au pas et au rythme de la colonne (romaine) même si le décurion est une brute sans cervelle... Oubliez votre intelligence Patbut...puiqu’on vous le demande...
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Titi vous le dit : il faut marcher au pas et au rythme de la colonne (romaine) même si le décurion est une brute sans cervelle... Oubliez votre intelligence Patbut...puiqu’on vous le demande...
La colonne marche au pas. Soit vous marchez avec, soit vous décidez de ne pas marcher avec et vous ne la rejoindrez pas. Vous êtes tout à fait libre de le faire si vous pensez que c’est un moyen de montrer votre « intelligence »
Il faudra aller chercher une autre colonne qui marche du même pas que vous.
Ou mieux créer la votre.
Mais peut être n’en trouverez vous pas.
Si demain vous engagez une baby sitter pour garder vos enfants, vous ne la paierez pas plus cher parcequ’elle a une licence en histoire de l’art. Vous la paierez comme une baby sitter parce que c’est ce service dont vous avez besoin. Et si elle vous demande 2 euros de plus de l’heure et ben vous prendrez une autre baby sitter.
Et celà vous paraitra tout naturel. Et vous verrez que l’intelligence n’a rien à voir la dedans. -
« on s’apperçoit que ceux qui traitent leurs employés de façon respectueuse sont de très loin ceux qui s’en sortent le mieux »
Sauf que les jeunes n’en sont pas encore là.
Ils ne rentrent pas dans l’entreprise. -
Même avec un job « en adéquation avec mes diplômes » je le quitterais sans l’ombre d’une hésitation si je trouvais mieux ailleurs pour un meilleur salaire !
Bien evidemment !!
Si vous quittez pour une question uniquement de salaire tout peut se négocier.
Sauf que si vous avez un emploi pour lequel vous êtes surqualifié, vous avez plus de chance d’avoir une opportunité et il ne sera pas possible de s’aligner au niveau salaire.
C’est tout bête.
De la même façon que le libéralisme nous dit qu’aucun employé n’est irremplacable, ca marche aussi pour les employeurs. C’est le jeu, ca marche dans les deux sens.
Je suis bien d’accord avec vous !!
J’espère que vous tiendrez le même discours le jour ou vous serez licencié.
Un boulot de salarié est forcément « alimentaire »,
C’est que vous n’avez jamais été dans la merde. Vous comprendriez mieux ce qu’est un job vraiment alimentaire. -
Je sais je suis un vieux donc con ... j’approche de 58 ans.
C’est vrai, je l’avoue, mea culpa, je suis souvent effaré par l’attitude de certains jeunes, l’amorphisme, l’égoïsme, le peu d’éveil, ...
Mais qui donc les a fait ainsi ?
Ben ... euh ... ma génération je pense.
C’est vrai e’d’mon temps (voix chevrotante), à leur âge, on croyait à un avenir meilleur, à des lendemains qui chantaient.
Mais que leur avons nous donné à espérer ?
Quant à l’ineptie des questions de ce sondage, je me prends à songer que c’est sans doute tout droit sorti de l’esprit d’un « vieux con » !-
Finael,
Je te suis mais pas à 100%. Ta génération, non, tu es déjà grand père. Désolé de devoir te le dire. C’est la suivante. Oui, à notre époque, on croyait que tout allait aller mieux et à raison. Les machines allaient nous permettre de supprimer le travail répétitif. Les temps modernes de Charlot, c’était de l’histoire ancienne.
Et puis la course au porofit à changé la donne. L’apprenti sorcier est allé cherché ailleurs ce qu’il avait à domicile. C’était moins cher, pas nécessairement plus productif, mais avec quelques coups de fouets on y arrivait. Les vases communiquants ont fait le reste. Travailler plus, qu’ils disaient. Les cons, ils oublient tout. Il y avait même un président qui oubliait qu’en forçant les travailleurs à le faire, ils les empêchaient d’être à la maison pour faire l’éducation de leur progéniture. Ils devaient donc être à deux endroits en même temps. CQFD. -
Finael,
T’inquiète pas, le président dont je parlais a fait des émules.
-
Bon petite participation perso, j’ai 55 ans, dans mon entreprise, seule endroit ou je rencontre des jeunes, niveau communication 00000000000
parfois ile me semble que la « grey area » comme ils disent , n’existe pas
c’est plutot affligeant voir terrifiant......
une brizure de plus-
Robert,
Désolé, mais vous n’avez pas compris les jeunes. Etes-vous extraverti ou intraverti.
A mon avis, c’est la deuxième option.
Alors, c’est très mal parti. Les jeunes, il faut s’y faire, ce ne sera jamais eux qui feront le premier pas et qui casseront la glace.
Que faites vous en prenant l’ascensseur et qu’un jeune entre dans celui-ci ?
La « grey area » c’est à vous à la créer et pas l’inverse.
La bizure, vous la méritez.
Lisez-ceci -
soyez moins condescendant avec eux, ils vous parleront.
-
"Le temps ne fait rien à l’affaire,
Quand on est con
On est con
Qu’on ait vingt ans
Qu’on soit grand-père
Quand on est con
On est con"
G. BrassensBeaucoup de pleurnicheries « on fait rien pour les jeunes ... », pas beaucoup dynamisme.
Combien se disent : « Et si je créais mon affaire ! », « et si je me prenais en charge » ?A force de soi-disant protection, il est vrai que les plus vulnérables sont toujours les plus touchés :
Un Smic pour protéger les employés à bas salaires : résultat, plus de chômage, en particulier pour les plus jeunes. Il y a moins de chômage dans les pays sans smic, les salaires sont globalement plus élevés, et surtout le chômage ne touches pas certaines tranches d’âges, mais est uniformément réparti.Une loi pour protéger les locataires : Résultats, une pénurie de logement (qui veut investir ?), des loyers prohibitifs, des cautions astronomiques, et il faut montrer votre arbre généalogique sur 15 générations pour espérer être accepté.
Protection des plus de 50 ans dans les entreprises. Résultat, plus personne ne veut embaucher quelqu’un proche de la cinquantaine !
Et il est possible de déployer comme cela une longue litanie des soi-disant protections d’un état tout puissant, qui ne fait que fragiliser les plus pauvres, créer des privilégiés, exclure définitivement de la vie sociale les plus faibles, et couter toujours plus cher aux contribuables.
S’il est un mot d’ordre à suivre, c’est celui des Lumières et de 1789 : La fin des privilèges, un Etat minimal, uniquement garant de la sécurité, de la propriété et de la liberté des citoyens. Réveillez-vous, sortez du formatage de l’école monopolistique, qui vous convainc de demander toujours plus à l’état et d’être, nécessairement, toujours plus insatisfait.
Prenez-vous en charge. Associez-vous librement avec d’autres pour construire votre vie, sans quémander un petit privilège de plus que votre voisin.
Arrêtez de jalouser ceux qui sont riches. Soyez riches vous aussi pour enfin aider ceux que vous pensez devoir aider avec l’argent des autres.
Personne n’est obligé d’avoir pour ambition d’être riche. Mais laissez cette ambition à ceux qui l’ont. Leur richesse est contagieuse et vous en bénéficierez.-
Un jeune obnubilé par le désir d’argent, n’est-ce pas cela justement un vieux ?
-
comme si le mépris pour la vieillesse n’existait pas. C’est même bien pire. La vieillesse est interdite de citer. Elle est tabou, effacée. politiquement incorrecte dans notre monde ou il faut être jeune et beau.
rien que les premières phrases de cet article sonnent le mépris pour les plus de 25 ans.
Une anecdote amusante :
j’avais 21 ans à l’époque et avec une bande de potes un été on va dans un bar. Là une table de « jeunes » nous voit arriver.
on entend « tiens vl’a des vieux » .
effectivement. ces pisse-petits devaient avoir 15 ans max (oui c’était l’été et le bar était très laxiste concernnant la protection des mineurs) et sifflaient sans doute leur première biere (50 cl pour 6 faut pas déconner^^ ).
Et ouais on est resté abasourdi. Nous vieux ? on ne le pensait pas !on est tous le vieux de quelqu’un.
-
Lapa,
Le mépris pour la vieillesse existe, je ne crois pas l’avoir nié, à un moment ou un autre, dans mon article. Quant aux premières phrases de mon article... relisez ma bio. J’écris, c’est mon truc. Il faut bien accrocher d’entrée le lecteur, quitte à le froisser.
Cordialement.
Frédéric Alexandroff -
@L’auteur,
Faudra t-y faire copain. La vie est bien courte et on se retrouve très vite vieux. Si même tu le ressens pas, les autres t’auront dans les listes noires.
Le papy boom est là dans toute sa splendeur et pas uniquement en France. Le Japon se sent engorgé avec ses « vieux », la Chine en a peur de sa population vieillissante. Ces vieux constituent une réserve de pognon pas croyable. Ils ont épargné pendant toute une vie. C’est un marché considérable. J’ai écrit sur le sujet « Papy continue de boomer ». Un morceau d’anthologie. Conflit de générations éternel. Qu’est ce qu’un vieux aujourd’hui ? Après quel âge ? Tu dis qu’on ne s’occupe de votre jeunesse ? Cherche bien.
-
Bonsoir L’enfoiré,
C’est drôle ce que vous dites, parce que, justement, contrairement à beaucoup de mes amis qui approchent eux aussi la trentaine, je ne me sens pas vieillir. Sans doute parce que je me suis toujours senti vieux, ou en tous cas en déphasage total avec les préoccupations des jeunes de ma génération, qui depuis mes douze ans -la puberté, en somme- m’ont toujours parues trop terre-à-terre.
Et sur « à quel âge est-on vieux »... ma foi, je crois qu’aujourd’hui plus personne n’accepte d’être taxé de « vieux », à moins d’être déjà trop grabataire pour répliquer. Et c’est bien là le seul vrai « jeunisme » : notre société, après avoir banni la mort (on ne dit plus « mourir » mais « décéder ») entend bannir la vieillesse. Mais aimer la jeunesse, ce n’est pas forcément aimer les jeunes.
Frédéric Alexandroff. -
moi j’avoue qu’il m’arrive de faire qq part du « jeunisme » ..
par exemple, je ne supporte pas de voir des vieux cons, accrochés à leur pouvoir, à leur pognon, à leur boulot, etc, même parfois des retraités qui bossent en + de leur retraite méga confortable etc ...
comme j’ai du mal à supporter de voir des couples bosser, quand un seul des salaires permetrait à leur foyer LARGEMENT de vivre très très confortablement, ... mais non, ils en ont jamais assez, ils veulent péter + haut que leur cul certains, tout pour leur gueule, un égoisme et un materialisme à vomir ... berk berk ...
parfois même pas vraiment du matérialisme, car ils mettent tout en banque, des vrais PICSOU .. vont etre les + riches du cimetière ... lol
alors que des jeunes sont sans boulot, sans fric, ... ont tout à construire dans leur vie etc .. moi ça me depasse defois tout ça ...
ça m’insupporte, vous ne pouvez pas imaginer ...
enfin bref ... je parle pour rien dire là, car mes sentiments, vont pas faire evoluer les mentalités lol ...
tellement de choses insuportables dans la société ..
moi je suis pourtant sous le seuil de pauvreté, mais je laisse ma place aux jeunes ..
car je suis privilégier, j’ai droit à mes maigres allocs, j’ai un toit sur la tête, j’arrive à bouffer, même si je suis obligé d’être dans l’illégalité dans ma survie, je ne m’estime ABSOLUMENT PAS PRIORITAIRE dans ma situation ...
avant moi y a les SDF, et les jeunes justement issus de mileux défavorisés.-
par contre vous avez un accès internet, un ordinateur et le temps d’écrire.
Vous ne parlez que de fric dans votre diatribe. ainsi donc pour vous il faudrait filer du fric aux jeunes pour qu’il n’y est pas de mépris ?
le mépris revient donc au seul fait que les jeunes ont de moindre moyens financiers que leurs aînés ?
Parce que le vieux maltraité en maison de retraite et dont la pension est vampirisée par les enfants avec une visite en fin de mois et que tout le monde a bien envie d’oublier. Qui n’existe plus pour personne et n’a aucun moyen de se battre il est pas méprisé lui ?
-
Patdu49,
Je vais répondre. Dans quelles professions avez-vous ce phénomène ?
Dans les professions libérales et la politique.
Ailleurs, cela n’existe pas. Virés, ils sont. Car on n’aime pas les dinosaures de 50 et plus. L’ancienneté se paye comme l’expérience. Je peux vous en dire un bout sur la question. Les listes noires, vous ne devez pas connaître. Retraites confortables ? Vous parlez de quoi et pour qui ?
J’ai eu mon confort à la maison. Parti pris, mon épouse ne travaillait pas.
Il ne faut pas généralisé ou regarder plus loin que son nombril et ses propres envies.
En fait, les jeunes sans boulot, je râle sur ce problème depuis très longtemps. Comme je l’ai dit ailleurs, il ne faut pas travailler plus, mais mieux. La technologie le permet aujourd’hui. La minute de travail (je ne parle pas de présence ou de prestation) devrait être surévaluée pour permettre de vivre avec quelques heures de travail et partager avec les autres le travail qui resterait dans un esprit de collaboration et d’équipe. L’un apportant l’expérience, l’autre l’innovation, voilà le compromis que je propose. Petite révolution, j’en conviens.
Lapa, a répondu pour le reste.
-
Sorry, j’oubliais. Il n’y a pas que les professions libérales. Il y a aussi le pape et ses convives.
-
Lapa,
Il y aurait aussi un ou plusieurs articles à faire sur ce sujet : la maltraitance des vieux. -
« l’Enfoiré »
oh la la la la, tu peux en rajouter d’autres ... plein d’autres, egoistes, aucun esprit citoyen, etc ...
des politiques, oui des professions libérales, enseignantes, des hauts fonctionnaires, des cadres sups, le milieu du show-bizz, certains intellos, des « vedettes » du sport, du journalisme, du cinéma, de la chanson, (ou ça fonctionne principalement par piston, que des « fils de » , des « neveux de ») ... des ex commerçants, des ex patrons, des gradés militaires, des publicitaires, etc etc etc ...
pleins qui ne cessent de s’engraisser, alors qu’ils en ont pas besoin, sur le dos de ceux qui auraient besoin d’un petit peu + pour avoir un semblant de vie qui ressemble à qq chose ....
bref en gros les 50% qui detiennent les 93% des richesses totales du pays .. -
A L’enfoiré,
« Comme je l’ai dit ailleurs, il ne faut pas travailler plus, mais mieux. La technologie le permet aujourd’hui. La minute de travail (je ne parle pas de présence ou de prestation) devrait être surévaluée pour permettre de vivre avec quelques heures de travail et partager avec les autres le travail qui resterait dans un esprit de collaboration et d’équipe. L’un apportant l’expérience, l’autre l’innovation, voilà le compromis que je propose. Petite révolution, j’en conviens. »
Je souscris entièrement. -
Patdu49,
Quand je parle des professions libérales, je les comprends.
Quant aux show-bizz, et le sport, vous, nous êtes les payeurs-consommateurs-patrons de cette situation, donc, à qui de jouer ?
Enseignants, journalistes, militaires, publicitaires, là, je crois qu’on ne vit pas sur la même planète.
Ils sont dans le paquet hors libéral. Il faudrait regarder un peu plus dans l’assiette des autres avant de parler, cher ami.
-
Un autre article qui devrait vous ouvrir les yeux « A la casse »
-
Les jeunes, si vous n’avez pas de capital au départ, vous pouvez être aussi brillants que vous voulez, votre meilleure qualité restera toujours de bien flatter vos maitres. On a bien jeté Mozart à la fosse commune.
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Les jeunes, si vous n’avez pas de capital au départ, vous pouvez être aussi brillants que vous voulez, votre meilleure qualité restera toujours de bien flatter vos maitres. On a bien jeté Mozart à la fosse commune.
Il y avait dans ma promo d’école d’ingé des jeunes issus de quartiers dits sensibles de Vitry Sur Seine et pas du tout issus de familles favorisées. Ils gagnent aujourd’hui plus de 50 000 € par an à 30 ans. Et vu leur motivation ils ne sont pas prêts de s’arréter en si bon chemin.
Heureusement qu’ils ne vous ont pas écoutés, de mêmes que tous les connards qui leurs disaient que les français étaient racistes et qu’ils ne réussiraient jamais.
Quand on veut réussir, on le peut. Mais bizarrement il faut travailler dur et être prêt à faire ce qu’il faut pour. Etonnant non ?
En tout cas, ceux qui font circuler ce genre d’idées sont les meilleurs idées des puissant. Une fois que tu as mis un mec dans un mindset d’esclave, lui promettant une révolution prolétarienne hypothétique, il vient seul se faire tondre, se disant qu’un jour il se révoltera. Bien sur la révolution ne viendra pas plus que la vie éternelle du curé. Mais en attendant il aura été bien sage...
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Où avez-vous vu la question des origines sociales ou ethnique dans mon billet ? Mais bon, combien de jeunes à 50000 balles/an (apparemment c’est le mieux que l’on puisse espérer si on a été bien sage) pour un demi million de bacheliers chaque année ?
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Quand on veut réussir, on le peut. Mais bizarrement il faut travailler dur et être prêt à faire ce qu’il faut pour. Etonnant non ?
N’importe quoi. Les indiens travaillent très dur aussi. Et gagnent 10 fois moins.
Les salariés n’ont d’autre choix de travailler pour vivre. Il n’y a d’ailleurs pas besoin de les conditionner pour leur faire associer salaire et récompense. Par ce mensonge -entre autre-, ils subliment de leur asservissement fondamental.
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A Marc Bruxman,
Seuls deux types d’individus peuvent croire, ou feindre de croire, que le travail et l’effort conditionnent la réussite sociale : les Martiens et les rentiers. -
N’importe quoi. Les indiens travaillent très dur aussi. Et gagnent 10 fois moins.
Les salariés n’ont d’autre choix de travailler pour vivre. Il n’y a d’ailleurs pas besoin de les conditionner pour leur faire associer salaire et récompense. Par ce mensonge -entre autre-, ils subliment de leur asservissement fondamental.
Ah tien ! Puisque l’on parle des indiens c’est drole. Je recrute un commercial en ce moment. J’ai vu plusieurs indiens (oui oui originaires d’Inde tout ca) qui ont répondus à notre offre d’emploi. Bizarrement, ils ont réussis a financer de grandes écoles de commerce françaises (HEC, EM Lyon, ...). Bizarrement ils ont un très bon CV aussi. La bas comme partout, il y en a qui se battent pour changer de statut. Et je peux vous dire une chose, c’est que parmis ceux qu’on a vu, je suis persuadés que certains réussiront beaucoup mieux que grands nombre de français.
Enfin ne confondez pas efforts au sens de la dureté de la tache et effort intelligent. Faut être un minimum malin et orienter ses efforts la ou ca rapporte.
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Marc,
Je suis désolé de devoir vous l’apprendre, vous retardez un peu.
Les Indiens, j’en connais un bout dans l’informatique pour les avoir « travaillé ».
J’en ai écrit des vertes et des pas mûrs sur le sujet.
« Hindi scoop », un premier avril annonciateur
« Symphonie indienne », un flash très évocateur sur place
« Sucer mais pas avaler » qui suivait les récentes élections
Encore plus récemment :
« En informatique, le patron indien d’Infosys disait récemment que l’Inde ne commettrait pas les erreurs de l’Occident ». Les salaires, les conditions de travail rejoignent, d’après lui, ceux de l’Occident. Pas d’état providence obèse trop difficile à financer, pas d’approches coûteuses des questions énergétiques ou environnementales, qui lui semblaient les pires erreurs. Sommes-nous prêts à assumer une transformation des consciences et des acquis durement gagnés avec une histoire de combats sociaux et militaires ? Voilà la question de base à se poser."
Tout cela pour dire que gagner de l’argent n’est pas tout. Autant s’en rappeler.
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Quand on veut réussir, on le peut. Mais bizarrement il faut travailler dur et être prêt à faire ce qu’il faut pour. Etonnant non ?
mensonges et paroles de neo-con. -
Pas d’état providence obèse trop difficile à financer, pas d’approches coûteuses des questions énergétiques ou environnementales, qui lui semblaient les pires erreurs.
Et bien désolé de vous le dire mais il n’a pas tord. L’état providence est lorsqu’il est poussé à l’extrême comme en France la pire erreur qui soit. Ni l’Inde, ni la Chine n’ont commis ces erreurs. Ils s’enrichissent pendant que l’on s’appauvrit.
Maintenant je sais que le rêve de tout une génération a tourné autour d’un système d’état providence et que c’est difficile de revenir en arrière.
Sommes-nous prêts à assumer une transformation des consciences et des acquis durement gagnés avec une histoire de combats sociaux et militaires ? Voilà la question de base à se poser." Tout cela pour dire que gagner de l’argent n’est pas tout. Autant s’en rappeler.
La question est : Etait-ce un gain ? Transformer notre société est nécéssaire. Le seul souci c’est que si on ne le fait pas par nous même et que l’on attend que la dette l’impose à nous (comme c’est le cas en ce moment), on va effectivement TOUT perdre y compris l’assurance santé.
Maintenant est ce qu’on doit continuer à subventionner l’agriculture ou la culture (les Pays Bas subventionnent beaucoup moins que nous le spectacle vivant et pourtant ils font partie des plus gros organisateurs de spectacles d’europe), a payer des RMI et à entretenir une administration lourde ?
On le sait, il suffirait de baisser le SMIC et de supprimer le RMI pour que le taux d’emploi augmente fortement en France. Et tant qu’à gagner très peu, il vaudrait mieux que les gens travaillent. Au moins cela serait productif pour la société.
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Marc Bruxman nous dit :
« On le sait, il suffirait de baisser le SMIC et de supprimer le RMI pour que le taux d’emploi augmente fortement en France. Et tant qu’à gagner très peu, il vaudrait mieux que les gens travaillent. Au moins cela serait productif pour la société. »
Merci, monsieur Bruxman, pour cette nouvelle définition de l’esclavage. -
maintenant reste à savoir si mr bruxman est sadique, masochiste ou un peu des 2 ..
dans son idéologie esclavagiste ...
autrement pour retablir les choses :
c’est dans les pays ou les protections sociales sont les + fortes
c’est dans les pays ou il y a le + de fonctionnaires
qu’il y a le moins de chomage
qu’il y a le moins de pauvreté (voir même pas de pauvreté du tout)
qu’il y a le moins de délinquance et de magouilles et de criminalité
par exemple le Danemark
non seulement pourtant il n’ont pas supprimé leur équivalent RMI, mais chez eux (ou chez nous il est à 400€), il est à 1200€ pour une personne seule.
ils ont le double de travailleurs dans la fonction publique.
ils mettent 4 fois + de budgets par demandeur d’emploi, pour des formations etc ..
le chomage est indémnisé à 90% de l’ancien salaire pendant 4 ans maxi
ok il y a aussi des devoirs en face des droits, mais vu que PERSONNE ne peut tomber dans la précarité, c’est assez bien accepté.
-par contre, ils ne donnent pas des allocations familiales aux millionnaires.
-par contre nos élus français seraient TOUS en taule chez eux
-par contre les riches payent beaucoup + d’impots, ils sont riches quand même, ils ne desertent pas massivement dans des paradis fiscaux ..
-et les moins riches donc, ne sont pas pauvres ...
je ne dis pas attention, que c’est tout rose ...
mais je constate simplement, que c’est plutot moins pire que partout ailleur ...
et qu’on pourrais donc en tirer qq exemples, sans faire necessairement un pur copier-coller ..
mais bon, c’est evidemment pas avec une mafia détestable a la tête de l’état, qu’on pourra se rapprocher de + d’équité sociale etc ... -
Lapa,
OUI on parle facilement de fric quand on en a à peine pour couvrir les besoins fondamentaux de survie ..
je parle de priorités, et d’équité ...
sinon concernant internet, le temps libre, et un ordi, oui j’ai ça et alors, ou veux tu en venir precisemment ?
Bien entendu qu’il faut filer du fric aux jeunes, c’est pas quand on a 70 piges qu’on s’eclate en toute insouscience, et qu’on a envie de seduire et de se construire un foyer ... en général, on a un toit, à bouffer ,et on est meublé, et on a pas des convocations flicages à pole emploi tout les mois ou faut se presenter sous peine de radiations ...
sinon tout est dans la mesure, et le sort reservé aux personnes du quatrième age, c’est un autre débat, tout aussi interressant ...
là encore beaucoup de choses à dire ... notamment sur les couts dans les instituts etc .. et oui la maltraitance dans les maisons de retraites etc ...
cependant tout est lié .. car entre un CAE en contrat aidé + ou - forcé, et le + souvant alimentaire, pour s’occuper des personnes agées, ça joue aussi sur le traitement des personnes agées, plutot qu’une aide soignante, pas débordée, avec un revenu correcte, qui ne soit pas obligée de faire des toilettes à la chaine, en 15 minutes chrono, une fois par semaine ...
et t’as des tonnes d’aides soignante au chomage, elle sont par exemple 100 sur une liste d’attente, et les prioritaires à l’emploi, sont celles qui ont reçu un 20 sur 20 à leur examun, et elle sont bien une trentaine, les autres n’ont aucune chance d’acceder à l’emploi pour lequel elle se sont formées ...
pas leurs fautes si ce gouvernement supprime des vrais emplois, pour les remplacer par des esclaves moderne et CAE RSA à 700€ par mois, sans aucune perspective d’emploi .. qui doivent bosser dans des conditions épouvantables ...
il y a des choix politiques ...
là les choix politiques c’est d’engraisser les riches sur le dos des pauvres ... hé oui désolé, j’en reviens encore au pognon, même si c’est pas une fin en soi ...-
ah oui, il avait quel age en 1973 ton pote ?
ils pretaient aux pauvres sans doute les banquiers à cette époque ??
et il ne devait pas avoir trop de concurrence de la part des hypers-marchés à cette époque ..
à moins que ton pote boulanger etait lui même, issu d’un milieu pas trop pauvre ?
sinon je dirais que il doit etre à la tête de 400 ouvriers qui survivent pour le faire VIVRE lui bien grassement ...
plutot que« il est à la tête d’une boite qui fait vivre 400 ouvriers ... »
je ne pense pas que ça soit la boite qui les fait vivre les ouvriers, mais plutot le fruit de leur travail ..
et pour le patron le fruit du travail des autres ...
tu feras la liste des metiers manuels qui permettent de TRES bien vivre sinon, je suis curieux de la voir ...
en tant que salarié j’entend ...
car je connais beaucoup de fils de maçons, aucun n’est maçon par exemple ...
et aussi des fils de patron du BTP, et idem, eux disent3 être patron oui, mais maçon ouvrier jamais de la vie ... c’est la mort assurée ... " -
hé oui on est tous le con de qq d’autre lol ..
dailleurs moi même je te trouve très con, et très lache, ... dailleurs comme tu n’as répondu à aucune question, tu pars de suite dans l’insulte et dans le mépris ..
pour info, j’ai déjà été a mon compte, je ne suis ni syndiqué, ni encarté.
je n’ai jamais écris que ton pote, avait démarré en 73 direct avec 400 ouvriers, faut arreter la picole ...
sinon aussi, une boite peut tourner parfaitement sans patron, il est très très loin d’être indispensable, souvant un salarié volontaire pourrait parfaitement le remplacer,
par contre une boite peut difficilement tourner sans les ouvriers ..
à mediter ...
dailleur je trouve interressant les systèmes de coopératives, qui dans un monde capitaliste, on evidemment du mal à lutter, mais j’aime bien le principe et le fonctionnement, ou c’est les salariés qui votent la reconduction ou non de celui qui joue le rôle de « patron » ainsi que sa rémunération.
je trouve cela très démocratique ..
et là ou cela a pu être testé, avant que le tout capitalisme mondial détruise tout, il y avait : meilleur ambiance, meilleurs conditions de travail, meilleurs salaires pour tout le monde, moins d’absentéisme etc ... bref que du bon ... -
On y apprend, pêle-mêle, qu’ils achètent et vendent beaucoup sur Internet, privilégient les marques d’hypermarchés ou hard discount, délaissant ainsi les grandes marques « sauf Coca-Cola et Nutella »,
C’est une info utile, les jeunes ont intégrés que la plupart des marques n’offrent aucune valeur ajoutée par rapport aux marques distributeurs, contrairement à leurs parents bobos. Par contre, dans certains cas, Nutella et Coca, il est vrai que les produits concurrents ne sont pas aussi bon et donc ils continuent à acheter l’original.
que pour eux le bio est « louche tellement on en parle » et que « les produits éthiques ne sont pas non plus leur truc ».
Ben ils ont bien compris qu’on est pas dans le monde des bisounours. Le commerce équitable il est pas équitable pour le consommateur final. Y’a vraiment que des bobos teubés qui peuvent s’imaginer que le pécos au fin fond de l’amérique du sud va subitement vivre décemment parce que le label Dufion a certifié que le commerce est équitable ! ! ! Le label Dufion par contre c’était équitable pour lui ca y’a pas de doute.
Et qui sont donc les modèles de ces jeunes ? poursuit l’article. Qui les fait rêver ? "Un membre de leur famille (à 17 %), suivi par un sportif de haut niveau (12 %), un acteur de cinéma ou de télévision (10 %), un chanteur (9 %) et un de leurs copains (6 %)". Un homme politique ? Non ?
Ben la politique quand on voit les pourris qui nous entourent ca ne fait pas rêver si ce n’est pour le niveau de vie. Mais tant qu’a vouloir que le fric, vaut mieux être Zidane ou Artiste tu gagnes en étant aimé alors que politique tu gagnes en étant méprisé.
Une population amorphe et sans conviction.
Les réponses sont tellement effrayantes qu’elles se passeraient presque de commentaires.
A croire que vous êtes déja vieux !
Donc, voici, du plus « génial » au plus « nul » :
-L’argent (64 %), parce qu’il est bien connu que l’être humain désire avant tout ce qu’il n’a pas. Parallèlement, dire de l’argent que c’est « génial », est un puissant révélateur de l’état de délabrement moral de notre société. L’argent, ça n’est jamais rien d’autre que l’argent, c’est-à-dire une monnaie d’échange. On en a, ou on en a pas, mais lui conférer une espèce de valeur morale intrinsèque est d’une perversité extrême.
C’est juste que les jeunes ont cessés d’être naifs et de gober que le fric c’est pas bien. Y’a des vieux bolches qui font style faut pas y toucher. Et y’a des gens qui les ont suivis. Ils sont restés les esclaves de ceux qui gagnaient de la thune. Franchement l’éthique PCF c’est de la balle, ca rend les gens bien dociles. Ils font une petite grêve de temps en temps mais sinon ils vont se faire tondre tout seuls.
Non la grande nouvelle c’est que les jeunes sont pas cons et ont compris que la thune c’est important pour ne pas échouer dans sa vie.
-Les homosexuels (47 %). Donc... soit 47% des jeunes interrogés sont des gays et des lesbiennes, soit il s’agit d’une espèce de jugement moral basé sur des préjugés encore plus idiots que ceux sur lesquels s’appuient la mal-nommée « homophobie ».
Non, mais les homos ont apportés au niveau culturel pleins de choses ! Notamment au niveau musical. Et donc la culture gay est vue comme cool, même lorsqu’on est hétéro.
-Facebook (42%), parce qu’avoir sa tronche sur Internet, et y exposer sa vie, même si on a rien à raconter, c’est très moderne.
Ils s’en servent bcp. Et c’est pratique pour organiser les fêtes entre amis.
-Le Smartphone (34 %). Je ne sais même pas ce que c’est.
C’est grave si vous ne savez pas ce que c’est.
-Les élections (26%). La lanterne rouge du peloton...
Ben franchement tout le monde a bien compris que ce n’est pas comme cela que l’on change de monde. Le fondateur de google a changé le monde. Le fondateur de facebook a changé le monde. Mais, le politique c’est juste un pantin. Il en faut mais ce n’est pas comme cela que l’on change le monde. Pour changer le monde il faut des idées et/ou du fric. La volonté politique en découlera.
Alors, à présent, si l’on s’en tient à ce qui est énoncé plus haut, on en conclut la chose suivante : la jeunesse est un ramassis de crétins lobotomisés, cyniques, blah blah...
Voila en tout cas un portrait réel des générations plus jeunes qu’il vous plaise ou non. Et franchement je pourrais faire aussi un beau portrait des générations pluis agées, de leurs pseudo trucs éthiques, du commerce social et toutes ces conneries.
La jeunesse construit sont monde, il est différent de celui de la génération X ou des baby boomers ? Et bien tant pis pour eux !
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Cher Marc Bruxman,
Vous dites :
« Voila en tout cas un portrait réel des générations plus jeunes qu’il vous plaise ou non. Et franchement je pourrais faire aussi un beau portrait des générations pluis agées, de leurs pseudo trucs éthiques, du commerce social et toutes ces conneries. »
Je vais vous donner mon sentiment profond. Si c’est vraiment CELA, le portrait craché des jeunes générations, alors je vous le dis tout net : oublions l’Humanité et repartons à zéro avec les amibes.
Frédéric Alexandroff -
Frédéric, à partir du moment où on utilise des petites cases pour définir les gens, on se plante forcément. Votre sondage le prouve. Personnellement je pensais que c’était uniquement ma génération qui disait génial.
SVP tous les jeunes, ne désespérez pas. Rappelez-vous ce que Nizan a dit : « J’avais 20 ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie ». -
Bonjour Léon,
Vous me dites :
« C’est un beau cri du cœur. Mais cela ne suffit peut-être pas à invalider le portrait de la jeunesse tel qu’il se dégage à travers ce sondage. Il s’agit probablement du portrait d’une partie de celle-ci, même si vous ne vous y reconnaissez pas... »
Je n’en suis que trop conscient.
Amicalement,
Frédéric Alexandroff -
on peut aussi lui conseiller de cesser de venir troller ici aussi....
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L’allongement de la durée des études entraîne l’augmentation du prix des diplômes. Mais parallèlement l’augmentation du chômage entraîne la baisse de leur valeur. Ainsi, les classes moyennes, pour avoir bonne conscience en faisant comme tout le monde, achètent toujours plus cher un diplôme qui vaut toujours moins sur le marché de l’emploi. Au passage, l’école vantée comme plus démocratique est en réalité plus appauvrissante (financièrement mais aussi, paradoxalement, en terme de connaissances). A la place, on préfèrera orienter ses enfants vers des filières courtes et leur transmettre directement les montants épargnés. Enfin, si l’on veut leur éviter de finir caissière à franprix à bac+5.
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J’ajouterai que c’est évidement l’augmentation du chômage qui entraine l’allongement de la durée des études. Contrairement à ce que les politiques -ces tartuffes- clament, le chômage est voulu, entretenu et contrôlé car il tire évidement les coûts vers le bas et le taux d’exploitation vers le haut. Le système capitaliste appelle le profit. Et le profit le pouvoir. Et l’on n’en sort pas.
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Cher Pasou,
C’est peut-être un article à la c..., mais il traite d’un sujet à la c... et d’une génération à la c... J’en sais quelque chose, j’en fais partie. Et tant qu’à faire, il y a des commentaires à la c... de gens qui se sont contentés de lire en diagonale : où Diable avez-vous vu que je niais les « efforts et (les) sacrifices » consentis par certains parents « pour permettre à leurs enfants de se sortir de la mouise et des difficultés » ? Vous peinerez à trouver ce genre de déclaration dans mon article.
Ainsi, « les emplois les mieux rémunérés de nos sociétés modernes reposent avant tout sur la plus value « intelligence, connaissance et savoir faire » et (...) former de telles personnes est long, couteux et demande des cerveaux à qi élevés » ? Et vous, saviez-vous qu’un étudiant coûte moins cher à l’Etat qu’un lycéen ou un collégien ? L’argent misé sur les jeunes (donc l’avenir) croît depuis la maternelle jusqu’au lycée pour brutalement baisser lorsqu’ils entrent à l’université. C’est déjà une première chose qui devrait vous faire réfléchir.
Et en voici une seconde : l’intelligence et les compétences n’ont que peu de rapport avec l’insertion initiale, ni avec l’évolution au sein de l’entreprise. Je vous renvoie à mon billet sur les « amabilités » que j’ai pu entendre à l’époque où je cherchais mon premier emploi. Aucun n’était un emploi « non-intellectuel », si je puis dire, et supposait donc un cerveau en état de marche. Pourtant, c’est bien l’intelligence et les compétences dont vous parlez qui étaient pointées du doigt et insultées.
« Avez vous prit connaissance du nombre d’employeurs potentiels, notament les commerçants et les petits industriels qui désespèrent de trouver un employé correspondant à leur attente car les mentalités ayant « évolué », rares sont ceux qui veulent réellement se décarcasser ». Typique. Jeunes = branleurs. Le goût de l’effort et du travail bien fait ne sont pas des qualités valorisées dans le monde de l’entreprise.
« Et puis, depuis quand un jeune tout frais émoulu d’une formation a un savoir faire pratique supérieur à celui d’un « vieux » qui travaille depuis 20 ou 30 ans dans le même domaine ? » Votre remarque n’est pas idiote, hélas elle conduit, en dernier ressort, à cette équation grotesque : Expérience = Compétence. Nul besoin d’avoir un Bac + 1000 pour comprendre que ce n’est pas toujours le cas. Pire encore, elle induit l’idée que le manque de compétence -qui est en principe le lot du « p’tit jeune » qui démarre- ne saurait être compensé par « l’intelligence, les compétences, etc. » et encore moins par sa volonté de travailler dur. Il y a donc une certaine contradiction dans vos propos.
Frédéric Alexandroff -
ètre vieux et seul dans s’pays terrifiant !! ils finissent dans une maison de retraite
attachés aux radiateurs
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Mais il y a une solution préconisée par un des Maître du Monde :
L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures dans tous les cas de figure. Dans une logique socialiste, pour commencer, le problème se pose comme suit : la logique socialiste c’est la liberté, et la liberté fondamentale c’est le suicide ; en conséquence, le droit au suicide direct ou indirect est donc une valeur absolue dans ce type de société. L’euthanasie deviendra un instrument essentiel de gouvernement. -
Un des Maîtres du Monde : Jacques Attali « L’homme nomade ». Editions Le Livre de Poche 2005
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Bonjour Archibald, et merci de justifier mon assertion d’hier selon laquelle règne dans ce pays une profonde haine de l’intelligence.
Cerla dit, de vous à moi, si je voulais attraper un poisson, j’utiliserais plutôt une canne à pêche. -
Parallèlement, le Bac + 92 userait de son intelligence pour concevoir un su=ystème permettant d’attraper plus de poissons sans effort. C’est ça aussi, l’évolution.
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Bonjour à tous !
Juste pour préciser (sans vouloir me la péter) qu’ayant 24 ans je ne me reconnais absolument pas dans ce sondage.
J’ai beau aimer les enfants (enfin pas comme Michaël), je n’ai aucune envie d’en concevoir : nous sommes déjà des millions si ce n’est pas des milliards en trop sur cette planète, ce serait pur égoïsme. La seule chose que je vois dans ce cas c’est l’adoption. Sinon rien ! L’illusion d’immortalité à travers la descendance, à d’autres ...
Je rejoins l’auteur à propos de sa critique sur l’argent : certes, il en faut pour vivre mais de là à en faire une valeur personnelle, comme une sorte de repère à l’horizon, ou un guide à suivre ... Consternant. Pour une éthique saine il y a bien d’autres valeurs à emprunter ! !
Le mariage c’est tellement convenu et sans surprise que ça m’ennuie d’avance. Les Smartphone, Fessebouc, RAF (Rien A Faire) ! !
Bref je ne vais pas répondre à toutes les questions (je n’aurais pas cette prétention) car le plus important pour moi était juste de dire qu’aucun sondage n’est représentatif, ce que bien des personnes ici doivent déjà savoir ! ! !
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Oh ça c’est bien vrai Marcel ! ! :p
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Bonjour,
A vous lire, le sondage a l’air bien foireux, la pertinence des commentaires et l’interprétation que l’on peut en proposer sont donc assez limités...
Quelques observations néanmoins :
Le « jeunisme » :
Clairement, pour moi, le « jeunisme », c’est aller systématiquement dans le sens de ce que demandent les « jeunes », parce que allez dans le sens contraire ou ne pas bouger serait taxé de « conservateur » ou « rétrograde ». C’est une forme de populisme très perverse, et en plus stupide, parce que par définition un jeune est jeune, c’est à dire qu’il a une expérience de la vie encore rudimentaire et n’est certainement pas le mieux placé pour prendre les bonnes décisions, en ce qui le concerne et en ce qui concerne le reste du monde. Par exemple, demander aux lycéens ce qu’il leur semble bon pour leur propre éducation ou quelle politique français en Afghanistan me paraît du dernier des ridicules. Autant ne donner à un enfant que ce qu’il a envie de manger ou qui il veut comme Ministre des Finances...
Mais le plus pervers là-dedans, c’est le fait que des « vieux » décideurs suivent les jeunes dans le sens du poil non seulement pour l’intérêt immédiat que ça peut avoir (électeurs, paix sociale...), mais pour ne pas s’attirer la réprobation des autres « vieux » (les autres décideurs, les médias, les intellectuels...). C’est donc à la fois opportuniste et lâche.
Bref, le « jeunisme », c’est la démission des « vieux » qui n’osent plus transmettre leurs valeurs à leurs propres enfants. Sûrement parce que, malheureusement, ils n’ont eux-mêmes plus de valeurs depuis bien longtemps... Montrez-moi vos enfants et je vous dirais qui vous êtes...
Les aspirations des jeunes :
Ce n’est pas si désespérant que ça, finalement.
Se marier, avoir des enfants, s’adapter au monde qui les entoure, leur paraît suffisant pour « être heureux ». Effectivement ça paraît peu ambitieux : « d’ailleurs, nos jeunes ne font pas mystère de leur grande ambition : »fonder une famille« (12%), avant même d’être »heureux en amour« (11%). Il n’y a qu’une chose pire que le cynisme, c’est le cynisme bête et heureux ».
De même vous écrivez : "Car l’article fait figurer une autre statistique, et à bien y réfléchir il s’agit peut-être de la plus effrayante : sur nos trois cents jeunes, 89 % se sont déclarés « heureux » contre 10 % « plutôt malheureux » et 1 % "très malheureux". La question étant alors de savoir dans quelle mesure ce « bonheur » les conduit à l’acceptation de leur propre situation, pourtant inacceptable. La Bible n’avait pas tort : « Heureux les simples d’esprit ». «
Si je vous suis bien, souhaiter trouver un bonheur modeste mais réel au sein d’une famille heureuse, ça vous paraît effrayant, cynique, bête et simple d’esprit. Vous semblez donc mépriser ceux qui n’ont pas de grands idéaux, ne souhaitent pas changer le monde, se battre pour une »noble cause« , mais aspirent au contraire à une sérénité »domestique« . Mais n’est-ce pas au contraire l’indice d’un retour à une certaine »sagesse grecque« , après les égarements idéologiques et révolutionnaires d’une génération qui, en voulant changer le monde et accomplir de grands desseins, nous a donné Hitler, Staline, Pol Pot et Che Guevarra ? Le retour à une sagesse antique qui ne se méfiait jamais tant que de la »démesure« et des »passions« , après les excès mégalomaniaques d’une génération jouissive qui, en voulant s’enrichir et posséder toujours plus, nous a donné des J2M et des Bernard Maddof ?
Effectivement, le revers de la médaille, c’est un désinvestissement de la gestion de la Citée, une mise en retrait du système démocratique ( »qu’ils décident ce qu’ils veulent, je me démerde de toute façon« ), un affaiblissement certain de la solidarité. Mais ce bonheur domestique, à l’écart du bordel révolutionnaire et financier que la génération de nos parents nous ont laissé, auquel aspirent les »jeunes« aujourd’hui, me paraît un »retour de balancier« nécessaire pour, peut-être, que s’installe un nouveau climat »citoyen« , plus responsable, plus respectueux, plus durable ; en tout cas je me retrouve davantage dans ces aspirations que chez ces autres »jeunes« qui appellent à »l’insurrection« , ou qui sont prêts à tout pour »se faire de la tune" et s’acheter des vêtements de marque et rouler en BMW...
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Allez, un petit lien bien marrant qu’un de mes amis vient de m’envoyer.
http://www.youtube.com/watch?gl=FR&hl=fr&v=K6sYYKwQg6w
C’est tellement vrai.-
Bonjour,
Je n’aime pas trop le ton de cet article, parce que je le trouve, helas pour l’auteur, tres « sarkoziste » ! Sarkoziste, ça veut dire diviseur, ça veut dire monter les uns contre les autres etc...
Donc faire un article opposant les jeunes aux vieux est une tres mauvaise maniere de mettre en evidence un probleme d’exxclusion « technique »
Apres cette remarque, je voudrais preciser que si 25% des jeunes sont au chomage et 35% sont en emploi precaire, (reste 40% qui travaillent a plein temps et donc 65% qui ont une activitté) les vieux, c’est a dire a partir de 52,5 ans sont 38% qui travaillent et la dedans je n’ai pas les stats pour savoir ce qui est precaire ou pas.
les deux classes, jeunes et vieux sont donc des exclus d’une societe qui ne met plus sa population au centre. Normal si elle considere deja qu’avoir un systeme de santé efficace, un systeme de gestion du chomage est une intolerable assistance a des feneants.
Remarquons bien que tous ceux qui appuient cette approche sont eux dans la tranche des 30 / 45 ans et n’ont pas besoin justement de ces filets sociaux.
J’aimerai egalement faire remarquer a ceux, qui comme l’auteur, tapent encore une fois sur les soixant’huitard, que c’est par la reunions des jeunes ET des vieux, des pauvres (ouvriers) ET des riches (cadres) que les maniffestations ont eu lieu et que les gouvernants ont du reexaminer le systeme au point que le smic a augmenté de 35% en un jour, là ou quelques semaines avant une augmentation de moins d’1% etait « impossible » !
Allez, passez tous une bonne apres midi-
Bonjour Helios,
Là encore, je me demande où vous avez bien pu lire que j’opposais jeunes et moins jeunes. Mon introduction ne « tape » sur les vieux que pour expliciter le fossé entre la perception d’une société « jeuniste » et la réalité vécue par les jeunes. Je n’ai pas non plus tapé sur les soixante-huitards -quand bien même j’aurais pu le faire- parce que ce n’était pas vraiment le sujet. J’écris « pas vraiment » car la génération de Mai 68, qui a bénéficié de nombreux avantages (hausses des salaires, mobilité sociale, protection sociale, etc.) est précisément celle qui dénoyaute cet « énorme Léviathan » de l’Etat-Providence au nom du libéralisme et de l’efficacité économique.
Evitez de lire en diagonale : vous verrez que mon article aspira davantage à l’unité qu’au clivage.
Amicalement,
Frédéric Alexandroff
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