Dans tout pays démocratique, il existe d’une part un moyen légal de modifier la constitution, de l’autre une procédure légale pour destituer le chef de l’état.
Or, si on admet l’argument selon lequel le président à violé la constitution, ce n’est certainement pas à l’armée d’en juger, mais à un conseil de « sages » comme en disposent la plupart des Etats démocratiques (conseil constitutionnel en France, court suprême aux USA...). Deuxièmement, une fois tranchée l’accusation, ce même chef de l’État doit pouvoir retirer son projet s’il est anticonstitutionnel, et s’il est avéré qu’il n’en a pas l’intention, subir une procédure de destitution telle que définie par la loi...Or aucuns de ces deux éléments nécessaires n’a été respecté ici, et l’on ne peut que qualifier ce coup de force de coup d’État militaire...Justifier ce coup d’État par légalisme, c’est du grand foutage de gueule en somme...