Tout un artice pour répéter à l’envie qu’il est temps que le PS se débarrasse définitivement de quelques dinosaures marxistes (appellés pudiquement « gauche de transformation » ou « gauche anti libérale ») ; sans doute un peu trop voyants pour susciter l’enthousiame d’un certain électorat peu politisé (comprendre : centriste).
Contrairement à ce que l’auteur ose affirmer, les propositions du PS :
- acceptent sans ambiguïtés le principe de la « décentralisation »
- ne sont en rien contradictoires avec la notion de « confiance dans l’individu »
- ne rejettent en rien le « libéralisme à échelle humaine », encore moins les entrepreneurs
- intègrent pleinement la dimension « écologique »
- prônent une transformation de la gouvernance économique (maîtrise du dumping fiscal et social) à l’échelle « Européenne »
Dire que ce n’est pas ce que présente le PS, relève donc de la désinformation.
Ce procédé quelque peu douteux, vient sans doute d’un dilettante qui ne veut surtout pas être assimilé a ce qui ressemble de près ou de loin à de « l’anti-captaliste primaire ». Mais son problème, c’est qu’il ne s’est pas rendu compte qu’il n’en existe pas au PS.
Je me demande même pourquoi l’auteur (à peine discret sur ses intentions), ne nous dit pas carrément qu’il espère bien que l’électrochoc de ses rèves, sera provoqué par une homme providentiel nommé Bayrou ; vu ici comme potentiel successeur d’un François Mitterrand (qui était issu du même moule politique que le Béarnais).
Vous l’avez compris, cette propension à désigner les bon et les mauvais socialistes sur la base de critères aussi peu fiables que cette prétendue séparation entre 2 idéologies sois disant contreproductives : tout cela m’agace prodigieusement.
Plutôt que de se complaire dans des propos allusifs, que l’auteur nous dise explicitement :
- sur quels écrits (faits ou déclarations) il base son raisonnement
- qui représente sa fameuse « gauche de transformation » et sa fameuse « gauche d’accompagnement ».
- ce qui doit séparer le PS du Modem (ou ce qui le doit pas)
- comment sortir du « yakafokon »