Pourquoi ne pas répondre à ceux qui contredisent le GIEC : une bonne raison de mon côté est de tenir pour sérieuses les conclusions de ce GIEC.
Je ne m’attarde donc pas à tenter de démonter la réputation de ceux qui le contredisent (m’en prendre à eux ne m’intéresse pas, contrairement à ce que fait cet article à l’encontre du GIEC) mais je prends connaissance de leurs arguments et en examine la validité puis fais mon choix.
Ce choix est jusqu’à maintenant favorable au GIEC.
Et il vous manque peut-être à vous également quelques infos sur ce qu’est réellement le réchauffement en cours. Vous en trouverez ici : ce que j’ajoute au jour le jour des infos qui me parviennent.
Il est à craindre qu’un certain nombre d’informations offrent petit à petit de plus en plus de preuves que ce réchauffement est une grave menace et, si tel est le cas, on en viendra à estimer que les gens qui s’opposent aux thèses du GIEC (ou s’y sont opposés) auront causés d’énormes torts.
Alors que le risque est largement décrit par une vaste part de la communauté scientifique et tandis qu’il est absolument impossible de prouver que les scénarios qu’ils proposent se réaliseront plus ou moins exactement ou non (et avec quelle ampleur) car il faudrait aller chercher des preuves dans 50 ou 100 ans et les ramener (cela me semble assez difficile...) il me semble de la plus élémentaires des prudences tenir compte de ces scénarios.
Car à bien y réfléchir nous ne pouvons peut-être pas vraiment considérer que nous nous trouvons dans une société réellement idéale : dans ce cas nous pouvons souhaiter qu’elle le devienne un peu plus.
En conséquence chacun de nous peut espérer qu’une petite part de la route vers ces « mieux » attendus se fasse aussitôt que possible, ce qui peut nécessiter des remaniements assez profonds.
Savez-vous, en cette période de vacances, que le tourisme compte au grand maximum 15% de l’humanité au titre de ceux qui le pratiquent ?
Peut-on considérer que la situation de 85% de l’humanité qui ne se livre pas au tourisme, par manque de possibilités de le faire, est satisfaisante ?
Et sur chaque sujet nous pourrions aboutir à des questions de ce genre : la faim dans le monde par exemple...
Si la situation n’a pas évolué depuis des décennies vis à vis d’un certain nombre de questions de ce genre (c’est bien le cas !), l’argument dune certaine prudence vis à vis des prévisions du GIEC pourrait nous fournir une motivation à faire évoleur des pans de nos sociétés vers ces « mieux » attendus en rééxaminant nombre de nos comportements.
Car tout est lié, de la situation des hommes à leur psychologie à un moment donné : il nous faut des moteurs pour agir, et des étincelles pour allumer ces moteurs.
Vous tentez d’éteindre une étincelle qui pourrait nous lancer vers d’autres formes de développement qui, si nous le voulions vraiment, pourraient s’avérer beaucoup plus équitables.
Vraiment dommage !
N’oubliez surtout pas que tout se tient, que tout est lié !
Une étude récente avance que la surmortalité mondiale des abeilles pourrait être en large partie imputable au réchauffement climatique.
Je ne sais si c’est ou non le cas mais si ce phénomène de disparition s’amplifiait nous prendrions un gigantesque coup de pied au... vu le services irremplaçables que nous rendent les insectes pollinisateurs.
Et si, demain, quelqu’un apportait non une hypothèse mais une preuve irréfutable que le réchauffement est dans ce cas réellement en cause et de façon majeure, je pense que vous pourriez vous sentir très mal...
Car en fait cette histoire de réchauffement nous propose de changer quelques éléments dans notre aventure humaine, aventure qui pourrait être bouleversée si nous ne faisons rien.
Examinez donc quels pourraient être la nature et l’ampleur du bouleversement : c’est cet examen de ce qui peut-être nous menace qui doit guider nos actes et non le fait que nous « croyons ou non » qu’elle se réalisera car si c’est un jour le cas il sera trop tard pour réagir !