Je ne suis pas d’accord sur le fait que l’article affirme que se doper ne regarde que les tricheurs. Je ne vois pas au nom de quoi une preofession serait de fait réservée à des personnes dopées et exclues de fait pour les autres.
Pour Armstrong, il y a une hypocrisisie fondamentale, ce qu’on lui reproche, mais sans savoir vraiement comment il s’y prend, de fausser une compétition où tous les dopés devraient se retrouver à égalité. Lui tire visiblement un avantage supplémentaire du dopage (liens avec les laboratoires américains, prescriptions médicamenteuses liées à son cancer ?)
Armstrong n’est même pas celui qui a développé le plus d’énergie (en watts) au cours d’un contre la montre ou d’une asension, mais Ullrich et Pantani étaient d’authentiques phénomènes physiologiques, alors que les tests pratiqués sur Armstrong sont bien moins impressionants. Ceci montre le caractère irrationnel de ce qu’on lui reproche. On lui reprocherait moins d’être dopé que d’avoir bafoué une sorte de « code d’honneur de la triche », en allant trouver une formule magique inconnue des autres.
Personne ne parle des ascensions de Pantani en 1994 à l’Alpe d’Huez, d’Ullrich à Arcalis et à La Croix de Chaubouret en 1997, de Riis à Hautacam en 1996, d’Indurain à La Plagne en 1995, voire de celles d’Ivan Basso en 2006 au Giro, toutes encore plus délirantes sur le plan physiologique que ce n’a jamais pu faire Armstrong.
@ Gruni
Je comprends votre argument, mais les footballeurs et les coureurs de 100 mètres sont dopés. En cylisme sur piste et chez les sprinteurs sur route (de brefs efforts sur du plat), il y a autant de dopage. Les dopés aux amphétamines (de la petite bière par rapport à l’EPO et ses successeurs) des années 1950 couraient des tours plus longs et aux étapes souvent plus difficiles.
@ L’auteur
Je ne suis absolument pas d’accord pour Marion Jones, les athlètes actuels passent aussi bien au travers des contrôles aujourd’hui, la preuve est qu’on n’en prend pas plus qu’avant et que des Nadal, des LeBron James, des Alain Bernard peuvent sévir impunément.