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Commentaire de Emile Mourey

sur Réflexions sur la bataille d'Alésia (suite 5).


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Emile Mourey Emile Mourey 8 juillet 2009 09:17

@ Antenor

Moi aussi, j’ai pensé que Vercingétorix aurait peut-être dû attaquer tout de suite, non pas le mont Rhéa, mais le front de Bussy, de son côté. Difficile de juger après coup. Il faut aussi reconnaître qu’en attaquant côté « plaine des Laumes », il a mis en très grande difficulté les Romains qui se trouvaient ainsi pris entre deux feux. Notez qu’il avait bien préparé son opération en prévoyant tout un attirail de franchissement.

N’ayant pu ouvrir une brèche dans la plaine des Laumes, pourquoi s’est-il porté contre le mont Rhéa et non sur le front de Bussy ? Je pense qu’il a estimé que c’était une question de temps. Il fallait faire vite. Comme César le dit, il lui fallait, en outre, déplacer tout son attirail. Et comme le déroulement de la bataille le prouve, il serait, de toute façon, arrivé trop tard.

Bien que César, évidemment, ne veuille pas le reconnaître, je pense que les assiégés ont réussi à ouvrir une brèche, côté plaine de Grésigny, et qu’un certain nombre d’entre eux ont pu s’enfuir. Ainsi s’expliquerait la continuation du combat d’Uxellodunum par Luctérius qui avait souffert de la disette durant le siège.

De même, César est bien obligé de reconnaître que ces camps de la plaine ont été pris. Il l’écrit et on ne peut pas lui reprocher de ne pas l’avoir dit, mais il le dit seulement au moment où les Gaulois les abandonnent pour, selon ses termes, s’enfuir. Cela signifie pourtant que tout son train des équipages a, peut-être, été détruit. Mais il est vrai que, compte tenu de l’ampleur de la victoire, c’était un détail.


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