Contrairement à ce que pensent certains, je trouve que l’article de B. Dugué ne se trompe pas de colère. Il ne crache pas sur la mémoire de M. Jackson, il s’insurge contre le « plat unique » ( Hamburger et Coca pour tout le monde) servit par la soupe médiatique.
Ce faisant, il s’interroge sur ce qui fait le plus mal :
=si ces « fast food » sont ouverts 24/24, c’est que « ça va le faire », comme disent les djeunes. Que c’est bien de cette soupe là que des millions de gens veulent, car, comme c’est écrit partout « il a fait réver et danser des millions de gens ».
C’est apparement exact, et c’est bien cela qui fait mal.
=Jackson, c’est le nouveau politiquement correct : l’indigence d ela pensée et de sparoles, des déhanchements, débrouilles-toi avec cela.
Cet homme (qui fut probablement malheureux toute sa vie), contenait ce qui plait, les nouvelles références de l’émotion populaire et médiatique :
un gamin tabassé par son père, un noir qui veut étre blanc, un homme qui semble mal dans sa peau d’homme et lorgne vers l’androgynie, prend des tranquilisants pour jouer au clown blanc, au Mickey à gants blancs.
=Dès lors, pourquoi interdire à Dugué (et à d’autres) le droit de regretter que ce que l’Amérique a produit de meilleur soit toujours oublié au profit des bouffoneries ?
Comment ne pas penser à « l’homme en noir’, dont la négritude était intérieure, le grand Jonnhy Cash, parti dans le quasi-silence. Comme le fera sans doute, le moment venu, Bruce Springsteen, ou l’écrivain Cormac Mc Carthy, qui, on en conviendra , »boxent « dans une autre catégorie, sans gants blancs...
Comme, en France, les »pleureuses de Jackson« reprendront deux fois du Coca le jour de la mort de G. Manset.( » Gérard qui ?« )
Comme certains sur ce site, qui sont venus cracher leur haine et l’indigence de leur mépris sous mon article hommage à Alain Bashung, ( » et alors, il avait qu’à pas fumer, et puis il en meure tous les jours, de smoins riches...« ) et qui n’ont pas assez de larmes pour l’homme au gants blancs...
La nouvelle vie, quoi. Les nouveaux cerveaux , pas »montés pareils", c’est tout.
Et ça, ce nouveau politiquement correct repris en coeur par les petits messieurs/ dames de la lucarne, M’sieur Dugué a bien le droit de le regretter.
Enfin, m’est avis.