C’’est « marrant » cette réécriture de l’histoire...
À la Libération, la priorité est à la reconstruction du pays. L’ordonnance du 2 novembre 1945 sous-tend une politique d’immigration durable, notamment via le regroupement familial, et l’acquisition de nouveaux droits au fur et à mesure de l’allongement la durée du séjour de l’étranger, supposée signifier son intégration. L’ordonnance créé aussi l’Office national d’immigration (ONI)[16], ancêtre de l’Office des migrations internationales et de l’ANAEM (Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrants).
Ce n’est qu’à partir des années 70 que les choses changent :
Ayant favorisé l’immigration durant les Trente Glorieuses, afin de satisfaire aux besoins de l’économie française, la crise économique des années 1970, en partie provoquée par le choc pétrolier de 1973, pousse l’État à mettre en place un contrôle des flux migratoires. Ainsi les circulaires Marcellin – Fontanet, en 1972, lient l’attribution d’une carte de séjour à la possession d’un titre de travail et limitent les régularisations. Le Gisti (Groupe d’information et de soutien aux travailleurs immigrés), nouvellement créé, remporte alors sa première grande victoire juridique, en faisant annuler la circulaire par un arrêt du Conseil d’État.
Source
Les français traficants maghrébins de cannabis du reste pour la plupart ne se sont pas « invités » en France, ils y ont toujours grandi et sont français au même titre que toi ou moi.