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Critique de la pensée de droite dans l’umps (2)

 Bonjour, il est temps d’aborder le fond de l’évolution de la pensée de droite dans l’UMPS, ce qu’elle apporte en modifications dans la société, la politique qui en découle et la vision de l’homme qu’elle pratique sur les 50 dernières années. Dans cet article je vais de l’après-guerre aux années 80 pour mettre en évidence la cohérence qui se poursuit jusqu’à aujourd’hui.

 
Dans la vision de droite de la pyramide des besoins de ce cher Maslow, l’humain individualiste est mu par la prédation, des besoins à assouvir et la peur de manquer. Le reste n’est qu’une littérature qui n’a d’intérêt que si elle génère des pulsions d’achats ou une pédagogie comportementale à la fois prévisible et bonne pour les affaires.

Dans cette grille de lecture, dans cette vision de l’homme que l’on peut qualifier d’homo-consumériste, le bien de l’homme se confond avec le bien des affaires, et l’ensemble des rapports de l’homme aux autres idéologies organisées ( états, religions, entreprises, etc..) est considéré de façon binaire. 

Elles sont utiles ou inutiles à l’assouvissement de son instinct de prédation et de conservation de ses biens acquis. Utile et c’est à conserver le temps de son utilité ; ou inutile et à vendre à ses concurrents ou à maintenir dans leurs mauvaises pratiques afin d’éliminer de l’adversité. Les notions de bien et de mal, de sain et de malsain, de fort et de faible, de sécure et d’insécure, ne se limite au final qu’à un rapport de besoin/ offre ; frustration/ demande. 

Auparavant, quand les penseurs européens se posaient la question de savoir « pourquoi ils étaient le centre du monde qui compte  » en remerciant Dieu, ils finissaient en temps de paix par se dire que la peur d’être annexé par le voisin anglais, allemand, italien, portugais, espagnol, de perdre une guerre, comme toute notre histoire en était jalonnée, oblige chaque peuple à une émulation pour survivre, à se surveiller et se traduire mutuellement dans les domaines de la science, et finalement s’estimer mutuellement. La notion des bienfaits de la concurrence est née. 

Mais après-guerre l’Europe et la France pré UMPS se sont réveillées un matin littéralement époustouflées par la puissance américaine et son dynamisme économique, aussi après avoir disséqué en long en large et en travers le modèle américain, l’essentiel de la pensée de droite s’est résumé à comment installer en Europe et dans la France qui nous concerne les moteurs de la prédation afin d’arrimer l’évolution de la France aux mêmes moteurs, en espérant obtenir, toute proportion gardée, des mêmes causes, les mêmes résultats. Il est alors considéré que la paix civile est interdépendante de la guerre économique.

Mais on était encore dans une vision du management militarisée, où la vision de la grandeur de l’armée américaine se mesurait à la force de son patriotisme capable d’imposer à la fois une autorité unique et d’être moteur d’engagements sur des troupes au-delà des différences ethniques, religieuses, etc... Le fameux creuset américain comme on l’apprenait à l’école.

C’est de là que découle pour partie la première phase d’immigration, celle où la grandeur de la France se mesurait à faire de quiconque sur cette planète qui embrassait ces valeurs, encore plus sur son sol, un Français. On parlait alors de France pays des libertés, terre d’accueil des opprimées, de creuset citoyen, et par besoin de se reconstruire, une bonne partie des immigrés de cette époque étaient de réelles victimes de guerres ou de dictatures qui venaient chercher en France une vie et un avenir d’homme debout et libre.

En même temps les usa et leurs « dix ans d’avance » faisaient la même chose mais en ciblant les intellectuels, les chercheurs, médecins, penseurs divers, même nazis ou communistes si peu que leur travaux étaient considérés comme manquant au capital « research »des usa.

L’obstacle qu’ils ont rencontré alors pour faire venir les talents à eux a été le nationalisme, quantité de chercheurs étant enclin à vouloir aider leur pays en priorité. Ils ont mis en place l’américan way of life, son rêve, le dollar roi, et installé à grand renfort de science fiction l’idée que les pionniers de l’avenir, du moderne, c’est aux usa que ça se passe. Autant de façon de cibler et séduire, avec réussite, le jeune talent qui se caractérise par la quête d’avenir.

En France, la période de stabilisation/ reconstruction et dissuasion nucléaire faite, arrive mai 68, la première « révolution » d’idéologie consumériste issue de la première génération française à avoir grandi sous les méthodes américaines de la réclame, devenue publicité, importées sous l’élan de M. Bleustein Blanchet (A) dans son agence Publicis. La vie veut dorénavant être vécue sans entraves, jouir un objectif, s’ouvrir au monde l’occasion de tout tester, consommé est fait synonyme de liberté, et l’enfant devient un consommateur endoctriné.

Les idéologies hostiles où considérées comme les véritables ennemis du consumérisme, celui qui est bon pour les affaires et donc bon pour l’homme, sont celles qui contiennent une mise en valeur du contentement, de la satiété, de l’abstinence et de l’interdit qui oriente des choix privant d’une pulsion d’achat.

Mais cela ne suffit pas pour atteindre le niveau de prédation du modèle américain, les Français sont économes, pensent encore familles, le divorce n’en est qu’à ses débuts, l’assimilation par le cœur entre familles de blessés de guerres fonctionne et en plus ils aiment des plaisirs simples et peu coûteux. La libération de la femme des contraintes de la famille pour en faire des travailleuses peu rémunérées n’est pas suffisante, et le communisme maintient une conscience de classe sociale solidaire.

Il faut donc ajouter d’autres moteurs idéologique à la prédation pour rester dans la course, telle que l’idéologie du chômage, et remettre en état une deuxième vague d’immigration de jeunesse dynamique issue de pays pauvre donc motivée. Cela se fait dans les années 70 et pendant le premier choc pétrolier, tout en continuant les processus précédents.

L’idéologie du chômage est un moteur de la prédation dans la pensée de Droite de l’umps, et non de la droite toute seule. L’ennemi ouvrier de la bourgeoisie qui n’avait pas peur ni de perdre sa place dans sa famille, ni de perdre son emploi, et qui en plus se sentait solidaire des autres, avait gagné des combats contre le patronat, et en plus il avait appris la guerre.

Alors que l’ouvrier des aveux de difficultés rencontrées par M. Krazuki jusqu’à celui de 2009, celui qui a peur du divorce et d’être séparé de ses enfants consommateurs qui ne l’aiment qu’en fonction des cadeaux qu’il leur offre (PS), qui a peur de perdre son emploi grâce au chômage maintenu ( UMPS), et qui voit dans les autres ouvriers trop de différences pour se sentir solidaire (PS), tout en ayant perdu sa conscience de classe sociale (UMPS) et n’ayant plus accès à l’apprentissage des armes et de la guerre (UMP), lui, est beaucoup plus facile à rendre rentable, motivé par le gain, et docile. Si en plus il a peur d’être renvoyé dans son pays, là on tient le prêt à tout pour presque rien idéal.(UMP)

Avec la deuxième vague d’immigration arrive le business de la culture ghetto, et de nouveaux débouchés de ventes pour les produits américains adaptés, tout en étant accélérateur des échanges dans l’économie internationale sous le dollar roi, puisque chacun a une tendance à vouloir acheter près de chez lui ce qu’il a aimé dans sa culture d’origine ou à faire partager ce qu’il a amené du pays de ses parents et ainsi créer des envies et des besoins.

Le ghetto devient comme aux Etats-unis le moteur de la peur du chômage par les masses, une pression à la hausse dans la rivalité de l’accès à l’emploi mais ce modèle génère aussi une revue à la baisse des nationalismes. En France, la peur du chômage a engendré au-delà des négociations salariales, l’aspiration massive à devenir fonctionnaire, et la féminisation de ces métiers, réflexe organique d’une société de mettre les femmes et les enfants qui en dépendent « à l’abri ».

Suite aux émeutes des ghettos américains et les revendications politiques qui en découlent, il a été constaté que ce moteur de prédation puissant n’était pas sans dangers. Aussi au lieu du crack qui a brisé les blacks panthers, opportunément est arrivé la mise en place du business du shit, et l’huile de canna celle à mettre dans ce moteur. Principalement issue du Maroc fin 70, pays en étroite relation d’intérêt économique avec la France, il ne s’agissait pas juste de laisser se créer des « doux drogués », mais de ce garantir aussi qu’il ne fassent pas de crises de manque.

La promotion de bob Marley et de la rasta cool attitude, tendance baba amorphe, décérébré ( la culture du « ne pas se prendre la tête » et non violente, a permis l’avènement d’un nouveau métier, le dealer, vendeur de calme social, et de créer un nouveau moteur d’échange international, qui va du planteur agricole jusqu’à la barrette coupée vendue hors pharmacie.

La drogue et son idéologie positive tolérée est devenu rapidement un moyen de réguler la frustration et de promotion de l’auto destruction consumériste, étudiée par les industries du Tabac depuis longtemps. Rentre alors les nouveaux paradigmes dans la pensée consumériste : l’addiction et la compensation, le client/citoyen captif, suivie de prêt par la crainte du sevrage, de la « descente » et l’excuse d’avoir surconsommé.

Mais, pour que la compétition vers les postes à concours et les métiers du service de le France ne soit pas directement soumis à la pression des immigrés et afin qu’ils se dirigent massivement d’eux même vers les métiers peu qualifiés, il a fallu aussi générer de l’anti nationalisme symbolique dans le ghetto et commencé de saper les fondamentaux de l’éducation nationale. C’est là qu’arrive la médiatisation de Le PEN, le F.N, et les années 80.

et la suite dans mon prochain article, en vous remerciant pour votre lecture.

A) on trouve dans cette vidéo hommage au talent remarquable de M. Bleustein-blanchet ( a 2mn 36), ainsi que dans le moment critique de M. Finkielkraut qui suit, un passage sur l’enfant consommateur explicite et informatif sur la formation des esprits dont découle la situation Française présente.

PS : Si vous trouvez que le ton change entre les précédents articles et celui-ci, c’est que suite au judicieux conseil de Kinini, je tente de mettre en avant la cohérence idéologique et des référents. 

Amicalement, Barbouse.


 


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80 réactions à cet article    


  • Gül 8 juillet 2009 18:47

    Salut Barbouse,

    J’ai beaucoup, beaucoup plus de mal avec ce papier. J’ai comme la sensation que tu t’éparpille un peu ce qui nuit à la logique de la pensée conductrice. J’ai aussi un peu de mal avec cette idée d’immigration, de ghettoisation et des manipulations qu’elles subiraient.

    Ceci étant dit, j’attends la suite, pour un point de vue éclairé.

    Cordialement.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 8 juillet 2009 20:01

      bonjour gul,

      Il a été un temps où des gens ont pensés que la vitalité d’une société et sa capacité évolutrice sont proportionnelles à la vitalité de l’instinct de prédation des hommes qui la compose. En gros, l’homme est mue par ses besoins et passe à l’action par l’énergie de son instinct de prédation. Celui qui gère l’idée des besoins dans la tête des hommes et organise leur assouvissement gère les hommes.

      L’allemagne affamée de l’entre deux guerre a comme qui dirais donnée une démonstration de ce que la crise de manque d’une société aiguisant son instinct de prédation donne comme capacité de passage à l’action énergique dans sa soumission a l’ordre prédateur.
       
      Quand je parle de mise en place de moteurs de la prédations bons pour les affaires, je parle de là de mise en place délibérée depuis l’aprés guerre de l’équivalent de moteurs américains, afin de rester dans la même dynamique.

      Les banlieues sont une création, elles ne sont pas apparue du jour au lendemain, et sous bien des angles c’est une base du modèle de stimulation de la prédation américaine, vivre en banlieue où l’on concentre les manques, c’est devenir plus facilement un prédateur et cela oblige les autres a le rester et a dévelloper l’instinct de propriété.

      Et c’est bien là que l’on consomme depuis les années 70 le plus de produit culturel issue de la culture ghetto américaine, jusqu’au rap et le gangsta style d’aujourdh’ui. Tu penses que personne n’a prie une marge bénéficiaire dessus et que cela n’a pas amélioré les relations d’affaires entre les us et la France ? 

      aprés les émeutes des banlieues noirs américaines, personnellement je ne pense pas que personne en France ne s’est dit : merde, nos banlieues font déja toutes comme là haut, ça va nous péter à la gueule, il faut faire pareil que le gouvernement us pour calmer le jeu, ce qui reviens a l’époque a casser la conscience politique des ghettos et y laisser prospérer la consommation de produits « calmants », 

      avant on avait l’alcool pour obtenir le même résultat dans les banlieues ouvrières, mais certain ont pour coutume de ne pas boire. Tu constates comme moi quand on passé de la marche des beurs, mouvement digne de revendication a l’égalité de traitement entre Français, aux émeutes de « racailles » sans espoirs et au seuil de prédation complètement dérégulée,

      rien que ça devrai nous faire réfléchir sur la façon dont l’idéologie de la prédation consumériste, qui est issue de la pensée de droite, a une incidence sur le cour de l’évolution de la France.

      avec les années 80, es années fric à la Bernard Tapie, et la suite, beaucoup de choses deviennent plus clair, enfin j’espère :))

      amicalement, barbouse.






       


    • Walden Walden 9 juillet 2009 14:14

      Je partage l’avis précédent : j’ai bien aimé les articles antérieurs, et d’une manière générale j’apprécie beaucoup l’acuité du regard « hors-champ » que vous portez sur les choses, déjà remarqué tout au long de vos posts sur AV – quoique sans être toujours entièrement d’accord (évidemment). Mais là, j’ai carrément du mal à suivre votre analyse sur le fond, même si sur la forme rédactionnelle vous êtes en progression constante J


      Car vous développez un raisonnement de type inductif, qui part des effets pour remonter aux causes, ce qui sur un plan rationnel s’avère toujours sujet à caution. Ce l’est d’autant plus lorsque l’interprétation des causes, comme ici, demeure purement supputatoire, où donc le mode interrogatif serait sans doute plus approprié…

      … Cela sur des questions qui mériteraient pourtant mieux, comme l’urbanisme enfermant des banlieues (né, dans l’urgence sociale, de la recherche du profit immobilier ?), l’instrumentalisation de l’immigration (beaucoup plus politique qu’économique ?), et la banalisation des comportements addictifs (conséquence du réflexe conditionné de consommation devenu pathologique ?)…

      Amicalement J


    • Walden Walden 9 juillet 2009 14:19

      (Désolé, dans mon commentaire, les « J » correspondent à des icônes-sourire qui ne s’affichent pas correctement) J J J


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 9 juillet 2009 15:19

      @ walden,

      merci pour votre sympathique compliment, et sur la critique, vous avez raison, je suis passé d’une phase « je dis ce que je pense » a une volonté de proposer une interprétation et un aspect de cohérence au sein d’une suite d’évènement communément constaté.

       C’est forcément avec des failles et puisque c’est un travelling sur une durée, forcément avec des sujets abordés mais sans la profondeure adéquate a leur importance et leur gravité.
       
      l’ennuyeux c’est que je le fais sans envie de convaincre mais juste celui d’informé sur un point de vue, qui n’est pas spécifiquement « hors champ » mais souvent empiriquement constaté par d’autres autant que moi, dans la « vrai vie ».

      ce que j’essaye au final de démontrer c’est la mise en place des moteurs de prédations dérégulés inspirés du modèle américain, par l’umps, la déconscientisation du patriotisme subséquent, ainsi que la modification de la vision de l’homme qui en découle.

      pour la cohérence, j’en conviens volontié il y a des lacunes, parce que je suis partie un peu dans cette suite sur un coup de tête en me disant que cela ne passerai pas forcément, mais qu’au regard du comment je sens la tension monté dans mon environnement humain,

      je ne pouvais pas me sentir serein sans au moins tenté d’aborder ce sujet publiquement et quelque part remettre une grille des responsabilités en perspective pour le cas où on se réveille un jour en se disant « mais comment on est arrivé là ». 

      Et vu que petit a petit ça passe et que j’ai des réactions, je me motive a faire mieux.

      merci pour la bienveillance de votre réaction, amicalement, barbouse.


    • Reinette Reinette 9 juillet 2009 15:42

      ... l’évolution de la pensée de droite dans l’UMPS ... Une banlieue idéale !

      Levittown, une banlieue américaine idéale - Libération

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Ville_priv%C3%A9e


    • Lucien Denfer Lucien Denfer 8 juillet 2009 19:56

      Vous semblez réduire le rôle de l’industrie du cinéma US (science fiction) à un artifice pour attirer les cerveaux, ce qu’il est assurément mais pas seulement. Le cinéma au USA est une véritable institution « éducative » du pauvre, tant le gouffre est profond entre ceux qui parviennent à s’instruire dans les universités (parmi les meilleures au monde) et le reste de la masse qui essaie de s’approprier les miettes du rêve américain. Quand Hollywood s’empare d’un sujet, aussi sérieux soit-il, il est alors considéré comme parti intégrante du domaine du « mythe » et de la légende. C’est un redoutable outil politique de façonnage des consciences sous couvert de divertissement. Enfin c’est mon avis personnel et il n’engage que moi.

      L’idéologie du chômage fut un moteur de prédation des plus efficaces et il est vrai que cette génération d’immigrés était tenue par les bourses, dans tous les sens du terme, d’autant plus que le différentiel de valeur du salaire gagné en France permettait de faire vivre de nombreuses personnes au pays. En Afrique du nord par exemple, les villages s’organisaient et se concertaient pour envoyer des éléments de valeur (qui n’engloutiraient pas leur paye au bar du coin). Cette vague d’immigration comme les précédentes a été très mal perçue par les travailleurs Français syndiqués qui les assimilait à des briseurs de grèves.

      Pour la partie concernant le contrôle social par les drogues douces, principalement le cannabis, c’était surtout les fils d’immigrés qui étaient visés car à la différence de leur pères ils étaient soit venus très jeunes par le regroupement familial, soit étaient nés sur le sol Français. N’ayant pas intégrés le « contrat moral implicite » imposé à leur pères, et ayant bénéficié d’une scolarité en tout point identique à celle de leur camarades Français, ils ne pouvaient comprendre ni même imaginer devoir se satisfaire de places au rabais. C’est d’ailleurs le paradoxe d’une intégration que l’on posait comme préalable mais qui n’était pas réellement désirée. Plus généralement le phénomène de la rasta attitude / fumette à touché une cible bien plus large car c’était aussi une culture musicale et politique, un moyen de prendre conscience des inégalités, particulièrement pour les jeunes Africains qui étaient et sont encore loin d’être insensibles aux textes de Marley, Tosh, etc. Au niveau médical, avec le recul scientifique, on sait aujourd’hui que le cannabis non coupé avec des produits toxiques est bien moins dangereux qu’un Tranxen 50/100, certaines études lui découvre même des bienfaits, mais bon passons.

      Je vous rejoint totalement sur l’utilisation de la drogue comme outil de contrôle social en fonction des « territoires » ainsi que sur l’instrumentalisation du FN, principalement par la gauche. Vous remarquerez qu’en France on n’aura jamais vu l’utilisation de l’industrie du cinéma pour la création de mythes ex-nihilo, comme ce fut le cas aux USA.


      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 8 juillet 2009 20:28

        bonjour, merci pour votre réaction

        je ne réduis pas le role du cinéma us ni la force de propagande qui va avec, personnellement j’ai une préférence pour « indépendance Day » où c’est carrément le président US qui lance le de son avion de chasse le premier missile contre les méchants xtra terrestre« , mais disons que je fais déja long sur le sujet de la critique de la pensée de droite UMPS, et que je n’ai pas la place de tout y mettre, surtout que j’essaie de concentrer sur la Franco Française inspirée de.

        pour le cannabis, depuis les années 70 on sait que sur les enfants jamaïcains cela entraine des conséquences sur le dévellopement de la psyché, de la cognition et les difficultés scolaire qui en découle, que le THc passe dans le lait maternel, et autres éléments qui n’apparaissent jamais dans le débat sur le shit, comme son usage facilité dans la » dépression post natal" pour qui en a déja l’habitude de consommation. 
         
        On a fait semblant de vouloir légaliser ( besancenot, mamère ) pour le rendre encore plus tolérable en période de crise du chomage, étonnement les mêmes que les périodes de crainte d’explosion des banlieues, et cela en dit long sur la conscience politique et tout simplément humaine de l’intéret des banlieusards,

        avec le résultat que l’on voit aujourdh’ui dans l’étonnante similitude entre les endroits où on en consomme le plus et la chute des acquisitions du savoir, voir la hausse de l’illettrisme.

        je met ici le lien de http://pediatrics.aappublications.org/cgi/content/full/104/4/982

        et cette publication d’article traduit : 

        docteurs Joy JE, Watson SJ, Benson JA, eds. Marijuana and medicine : Assessing the science base. Institute of Medicine. Washington DC : National Academy Press, 1999. 

         

        Etude à partir d’une population de mères et d’enfants jamaïquains qui se conclue par :

         

        « On a pu mettre en évidence des déficits cognitifs modérés chez ces enfants lorsqu’ils étaient âgés de quatre jours et aussi à quatre ans ; mais ces déficits n’apparaissaient plus à cinq ans. De toutes façons, les expositions prénatales au cannabis ne restaient pas sans impact persistant. Mais, à titre de comparaison avec l’exposition prénatale à la fumée de tabac, on trouve dans la même étude pour les deux tranches d’âge de 5-6 ans et de 9-12 ans, une altération significative des tests évaluant le fonctionnement du langage, de l’habileté et de la cognition. » 

        amicalement, barbouse.



         


      • Lucien Denfer Lucien Denfer 8 juillet 2009 20:36

        Je savais que cela avait des effets sur les capacités cognitives, mais je ne pensais pas que cela était à ce point là. Cela doit être ma lâcheté de non concerné. Toujours est-il que je ferais mon possible pour tenir mes enfants éloignés de toute drogue, douce ou light.

        Merci pour le lien.


      • frédéric lyon 8 juillet 2009 20:36

        Quelle bouffonnerie que cet « article ».


        On y apprend que les traficants maghrébins de cannabis bossent en fait pour le patronat (? !) 

        Le vol, le trafic de drogues, la délinquance, sont les moyens de vivre qu’adoptent naturellement ceux qui n’ont pas leur place dans notre société, dans laquelle ils ont fait irruption sans crier gare et sans que nous ayons jamais songé à les inviter.

        Une économie comme la nôtre n’a jamais été conçue pour réceptionner des masses d’immigrants sans éducation ni formation, qui n’ont aucune chance de s’y insérer tant elle leur est étrangère.

        Ils ne répondent chez nous à aucun besoin et le patronat n’en veut pas, c’est la raison pour laquelle ils sont au chomage. D’ailleurs jamais nous n’aurions eu l’idée d’importer des analphabètes par centaines de mille. Pourquoi faire ?

        Et eux, que peuvent-ils faire, maintenant qu’ils se sont invités tout seuls ? Il faut bien qu’ils mangent, et donc ils vivent d’expédients. Pour résumer, ils ont importé avec eux tous leurs problèmes et ils ont recréé le Tiers Monde en Seine-Saint-Denis.

        Voilà qui ne les aidera pas et qui ne nous aidera pas non plus. Par conséquent il faut qu’ils retournent chez eux et que leurs problèmes soient traités sur place. 

        • barbouse, KECK Mickaël barbouse 8 juillet 2009 20:52

          bonjour,

          tiens c’est amusant je ne me souvenais pas que derrière votre pseudo se trouvaient des positions si tranchées,

          on fait dans le bla bla sur l’immigration ? oui mais la première génération, et meme la deuxième, on lui a demander de venir, et qui le lui a demander ? pas le patronat vous êtes sur ?

          mais si vous me permettez, mon article parle de la façon dont on a modifier le modèle de prédation français en l’amarrant au modèle américain, et donc en y créant des banlieues ghettos, il faut rendre à césar. s’énerver contre les dégats humains que cela engendre est légitime, mais si on ne va pas voir à la racine, parfois on se trompe de soins.

          Ce n’est que ça que je propose dans mes articles, allez voir à la racine du comment on en est arrivé là. pour mes opinions sur les soins et la prospective, c’est pour les suites que vous ne lirez pas vu que c’est du foutage de gueule.

          amicalement, barbouse.


        • frédéric lyon 8 juillet 2009 20:59

          Mais pourquoi perdez-vous votre temps à expliquer à des gens qui ne veulent pas de vous, qu’ils vous ont invité ?


          Ils vous ont invité à l’insu de leur plein gré ? C’est ça ? Cette façon de vouloir mettre le pied dans la porte vous attirera des ennuis supplémentaires.

          Dommage.

        • bobbygre bobbygre 8 juillet 2009 21:04

          C’’est « marrant » cette réécriture de l’histoire...

          À la Libération, la priorité est à la reconstruction du pays. L’ordonnance du 2 novembre 1945 sous-tend une politique d’immigration durable, notamment via le regroupement familial, et l’acquisition de nouveaux droits au fur et à mesure de l’allongement la durée du séjour de l’étranger, supposée signifier son intégration. L’ordonnance créé aussi l’Office national d’immigration (ONI)[16], ancêtre de l’Office des migrations internationales et de l’ANAEM (Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrants).

          Ce n’est qu’à partir des années 70 que les choses changent :

          Ayant favorisé l’immigration durant les Trente Glorieuses, afin de satisfaire aux besoins de l’économie française, la crise économique des années 1970, en partie provoquée par le choc pétrolier de 1973, pousse l’État à mettre en place un contrôle des flux migratoires. Ainsi les circulaires MarcellinFontanet, en 1972, lient l’attribution d’une carte de séjour à la possession d’un titre de travail et limitent les régularisations. Le Gisti (Groupe d’information et de soutien aux travailleurs immigrés), nouvellement créé, remporte alors sa première grande victoire juridique, en faisant annuler la circulaire par un arrêt du Conseil d’État.

          Source

          Les français traficants maghrébins de cannabis du reste pour la plupart ne se sont pas « invités » en France, ils y ont toujours grandi et sont français au même titre que toi ou moi.


        • barbouse, KECK Mickaël barbouse 8 juillet 2009 22:42

          @ bobby

          merci pour cette mise en perspective historique.

          amicalement, barbouse


        • Bois-Guisbert 9 juillet 2009 12:17

           ils y ont toujours grandi et sont français au même titre que toi ou moi.

          Ah non, quand même pas. N’ayant aucune racine en France, ils sont citoyens français, mais pas français tout court. Ils sont français à un titre purement administratif.

          L’histoire de France n’est pas leur histoire ; le patrimoine français n’est pas leur patrimoine ; l’identité française n’est pas leur identité ; la culture française au sens noble, n’est pas leur culture.


        • sisyphe sisyphe 9 juillet 2009 12:33

          Par Bois-Guisbert (xxx.xxx.xxx.63) 9 juillet 12:17

           ils y ont toujours grandi et sont français au même titre que toi ou moi.

          Ah non, quand même pas. N’ayant aucune racine en France, ils sont citoyens français, mais pas français tout court. Ils sont français à un titre purement administratif.


          Tiens !

          L’empoté Bois Guibert nous ressort ses racines !

          Et toi, Bois machin, tu es français à quel autre titre que celui administratif ?

          Tu as un gène bleu-blanc-rouge ? En plus, dans le chromosome 21 ?? 

          Et tu peux nous citer ton apport déterminant à la culture ?

          Je serais très curieux de le connaître...


        • Bois-Guisbert 9 juillet 2009 16:19

          « L’empoté Bois Guibert nous ressort ses racines ! »

          C’est très important, les racines. Et le pot joue un rôle vital pour fixer les racines. Mis à part les utopiques loufoques qui se la pètent à la citoyenneté du monde, tous les peuples revendiquent leurs racines avec fierté et dévotion

          « Un arbre sans racines est un arbre mort. L’Association Tine Hinane est là pour rappeler notre Histoire,notre civilisation.Mais aussi notre patrimoine culturel,social et familial. Faire vivre, promouvoir et défendre cette héritage millénaire, c’est notre devoir de berberes en général et d’Ichelhiyenne en particulier. », lit-on sur le site « ammado.com »

          « Un arbre sans racines est un arbre mort. », dit maître Saito, l’une des figures de proue de l’aïkido.

          « Un arbre sans racines est un arbre qui meurt. », dit Harry Constant, l’un des plus ardents défenseurs de l’identité antillaise.

          « Oublier ses ancêtres, C’est être un ruisseau sans source, un arbre sans racines ». Dit un proverbe chinois.

          « On ne peut donner que deux choses à un enfant, des ailes et des racines », dit un proverbe juif.

          «  Et toi, Bois machin, tu es français à quel autre titre que celui administratif ? »

          A titre « sanguin » et à titre historique. Cela signifie que je partage une histoire commune de plusieurs siècles avec ceux qui, comme moi, sont français à titre sanguin. C’est l’un des éléments qui est constitutif de notre appartenance à la Nation.

          Tandis que nos ancêtres bâtissaient la cité de Carcassonne, le Mont Saint-Michel, le Palais du Luxembourg ou la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, les ancêtres d’autres habitants de la France portaient un os dans le nez et bouffaient les viscères de leurs ennemis tués au combat. Nous ne leur reprochons pas, mais ça introduit quand même, entre nous, une sacrée putain de différence…

          «  Tu as un gène bleu-blanc-rouge ? En plus, dans le chromosome 21 ?? »

          T’as quelque chose contre les mongoliens ? Le racisme, c’est tellement naturel que même les antiracistes rabiques ne parviennent jamais à y échapper complètement. Tu réussis même à me divertir, sisyphe...

          « Et tu peux nous citer ton apport déterminant à la culture ? »

          Oh rien de déterminant. Mais quand même mieux que quelques dizaines de millions de personnes, qui ne peuvent pas en afficher autant : j’ai publié quatre bouquins, dont pas un seul à compte d’auteurs, et j’entends bien continuer.

          Pour le reste, je me bats pour conserver en mains françaises un patrimoine français dont la vulnérabilité est, hélas, infiniment plus grande que celle des Bouddhas de Bâmiyân.

          D’autres questions ? D’autres objections ?


        • bobbygre bobbygre 12 juillet 2009 13:45

          Les racines...
          Pour résumer :
          Pour vous, les racines de notre culture serait à chercher dans notre filation, une sorte de patrimoine génético-historique qu’on se léguerait génération après génération.
          Pour moi, les racines ce sont l’histoire de notre pays, les livres de nos auteurs, les traditions de nos régions, les monuments et les traces laissées par l’histoire dans nos villes. Tout cela n’importe quel français peut se l’approprier, qu’il vienne d’obtenir sa nationalité ou qu’il le soit depuis x générations.


        • barbouse, KECK Mickaël barbouse 8 juillet 2009 21:02

          bonjour :))

          en faite le précédent article c’est sur l’évidente baisse de rayonnement du modèle de pensée « gaullien » sur le temps, et j’ai voulu éviter de me répéter autant que faire ce peu. Celui ci est parallèle dans le temps, et porte sur le fond de l’installation des modèles de prédations américains en France, à la française. 

          effectivement je me demande si je ne vais pas finir par relier, une fois finie, cette suite d’article, dans un ensemble plus littéraire, plus étoffé et à la cohérence d’ensemble plus explicite. 

          Cela dépend encore d’un certain nombre de paramètres sur lesquelles je n’ai pas de contrôle, mais j’en ferai bien un petit essai gratuit, ou quelque chose dans ce gout là.

          je vais tenter de me procurer l’article du monde, merci pour l’info :))

          avec toute ma sympathie, barbouse.
           


        • Gül 8 juillet 2009 20:49

          Certes, cela ne me surprend pas du tout qu’il y ait (eu et encore et toujours) manipulation des masses, c’est une évidence. Mais le coup du cannabis, ou autre, me semble extrêmement réducteur.

          Il y a tout un tas d’autres fonctions manipulatrice, la première étant les médias divers et variés.

          Tu peux aussi regarder du côté de la consommation à outrance de psychotropes, la France est grande consommatrice d’anxiolytiques en particulier qui sont parfait pour te ramollir le cerveau !

          Et enfin, et surtout, ce qui me pose problème dans ton analyse c’est qu’elle ne me semble pas être uniquement liée à la droite. La gauche s’en sert tout autant. Bien entendu, a priori pas la gauche historique dont tu parlais dernièrement, mais...

          Bon, je pense qu’entre tes précisions et celles des différents commentateurs, je vais y voir plus clair. :- )

          Amicalement.


          • barbouse, KECK Mickaël barbouse 8 juillet 2009 21:08

            Je te rappel que j’écris « dans l’umps », et que j’en suis aux années 70, le boum des mass médias c’est années 80, et qu’evidemment la gauche politique n’est pas exclue d’une influence de la pensée de droite :))

            Mais pour le shit, il arrive année 70, et la france est aussi devenue depuis une championne de la consommation de la Cannabis, toute classe d’âge confondue. Bref, j’essaie de garder la ligne du temps et aujourdh’ui évidemment que tu as plus de recul et que d’autre facteurs manquent :))

            amicalement, barbouse.


          • Gül 8 juillet 2009 21:16

            Tu as raison, Barbouse, au temps pour moi et excuses-moi...

            Je suis d’une nature souvent bien trop exigeante au point de zapper l’essentiel ! smiley


          • Lucien Denfer Lucien Denfer 8 juillet 2009 21:09

            Je vous trouve vraiment injuste car on ne peut nier que dans chaque cité de France, chaque mois les lots de marchandises stupéfiantes sont guettés avec anxiété par les usagers en manque.

            La culture musicale autour de Bob Marley est une chose mais la facilité avec laquelle des millions de jeunes ont pu se procurer une substance illicite au regard de la loi en est une autre. Ne me faites pas croire que les autorités ne disposent pas des moyens de réduire très fortement un tel trafic.

            Avez-vous entendu parler de French Connection ?


          • barbouse, KECK Mickaël barbouse 8 juillet 2009 21:17

            bonjour :))

            cela faisait longtemps que l’on ne m’avais pas pris en flagrant délire de complotisme aigüe lié a mon mal intérieur que je transfert, etc..." voir même c’est la première fois :))

            alors vis à vis de bob marley, dont la musique et le talent méritait le succès qu’il a eut, et la n’est pas la question, la mode du rasta promue a partir de son oeuvre, par contre, est une organisation et nécessite des décisions,

            si bob marley avais été gangsta rappeur et avais chanté les paroles de public enemy, il aurait sans doute eut le meme écho médiatique qu’eux, et si le baba cool avait été une mode qui pronait la testostérone et pas le chichon cool qui rend innofensif, elle n’aurait pas eut le meme accueil dans la société Française.

            amicalement, et pas encore sous calmant mais selon vous bon pour un traitement, Barbouse :))


          • barbouse, KECK Mickaël barbouse 8 juillet 2009 21:43

            elvis presley bien sur... :))

            je vous cite un pote policier « au moins quand ils sont foncedé ils courent moins vite, et le cool rasta complètement teubé, lui, il balance vite, le shit c’est mon meilleur partenaire »

            amicalement, barbouse


          • barbouse, KECK Mickaël barbouse 8 juillet 2009 22:06

            D’accord, allons au fond du sujet,

            qui a intéret a ce que la mixité des banlieues se trouve un modèle d’assimilation et de tolérance, une place dans le programme TV de l’époque, qui soit complètement dénuée d’agressivité ? le cool rasta par exemple,

            mais l’ensemble des personnes qui ont a craindre que cet agressivité se tourne contre eux bien sur. Vous trouvez qu’un baba cool a une once de sérieux politique ou même de maturité capable d’imposer une quelconque forme d’autorité sur la société, ou c’est plutot le pigeon parfais, l’immigré idéal ?

            vous trouvez normal que la France qui a l’époque a encore des frontières et des douaniers laisse entrer des tonnes de cannabis ? Moi pas, on arrivait a arréter des porteurs de valises mais pas des camions de shit ? vous ne trouvez pas qu’avant et aprés la mode bob marley la consommation de ce produit, la demande, a été tout d’un coup bcp plus grande et a trouver rapidement une offre partout en France ?

            Je n’ai pas d’entité diabolique a vous donner en pature, mais je constate simplement que le crack est arrivé dans les banlieues américaines aprés les blacks panthères, et le shit dés les premiers trouble en banlieue, encore plus aprés la marche des beurs, c’est comme ça.

            amicalement, barbouse.


          • frédéric lyon 8 juillet 2009 21:19

            La société française n’a nullement besoin de centaines de milliers de chômeurs importés d’Afrique ou du Maghreb, de même qu’elle n’a nullement besoin d’émeutes ethniques dans ses banlieues, de traficants de drogues, de délinquants étrangers qui encombrent ses prisons, ou de femmes en burqa.


            Cette question est désormais au centre du débat public et elle ne risque pas d’en sortir de sitôt, à moins qu’on ne décide de croire aux miracles.

            Or, il n’y aura aucun miracle, bien sûr. Il n’y aura que des problèmes d’importation qui s’envenimeront avec le temps, des abcès qui s’infecteront et qu’il faudra crever tôt ou tard.





            • Lucien Denfer Lucien Denfer 8 juillet 2009 21:33

              Franchement je vous comprend, on est en pleine crise économique, financière, sanitaire aussi, et des milliers de chomeurs viennent s’entasser devant les guichets du pôle emploi, tandis que ceux qui bénéficient encore d’un emploi mais sont touchés par le phénomène par leurs proches, les médias et autres « téléphone arabe » s’inquiètent grandement pour leur avenir. Et crient tous en coeur : « Mais qu’est-ce qu’on va devenir ? »

              Seul problème, les Français qu’ils soient fils ou petit-fils (et filles) d’immigrés n’en reste pas moins Français au même titre que les autres, et ils sont donc chez eux autant que vous pouvez l’être.

              Qui disait qu’il serait bien de juger de la qualité des Français en remontant sur plusieurs générations s’il le fallait ?

              Préparez votre arbre généalogique !


            • barbouse, KECK Mickaël barbouse 8 juillet 2009 21:38

              Alors, la question de l’immigration est au centre du débat public depuis longtemps et chacun souvent se contente d’y hurler pour sa tribu ou son clan. Ce qui d’ailleurs est le signe que la division des Français malmenés par l’économie en les fragmentant et en cassant sa conscience d’être sur le même bateau via l’immigration et la vrai/ fausse lutte contre le racisme a fonctionnée.

              vous etes donc contre l’immigration, et sachez que de nombreux immigrés sont contre aussi ou ne voulais pas arriver en France mais en zone anglophone,

              tout comme des Français issue de l’immigration les plus récentes, vous n’etes pas seul, et même sous une burkha une femme peu penser comme vous, qu’il y a plus de place dans le bateau France pour de nouveaux immigrés, c’est déja assez dure et agressif comme ça.

              mais vous constaterez je l’espère qu’au lieu d’une petite vie pépère métro boulot dodo, vous vous sentez obligé d’etre agressé/agressif, et d’en vouloir, et d’etre en compétition pour réussir a gagner une vie pépère, de voter en conséquence, d’acheter en conséquence, de vous informer en conséquence, etc... Ce qui est le but rechercher dans l’installation des moteurs de la prédation et des ghettos, créer de la compétition identitaire obligatoire, c’est bon pour le business, pour nos vies sans doutes pas, mais le business par contre...

              amicalement, barbouse




            • barbouse, KECK Mickaël barbouse 8 juillet 2009 23:49

              @ MCM,

              ha voilà une bonne question, j’y répond en partie dans la suite, les années 80 a aujourd’hui,

              mais si mon passage sur la position de l’ouvrier ne vous suffit pas, disons pour faire court, que si l’important dans une société en guerre économique internationale est de maintenir un fort taux d’instinct de prédation et de le dérégulée vers la consommation,

              c’est parce que cela oblige la société a chercher la sécurité et l’assouvissement matériel en se plaçant sous « l’autorité » qui a un droit d’usage de la violence d’autant plus grand que la société elle même ne se régule plus. L’effet Leviathan de Hobbes.

               Et cela permet de rythmer le marché des échanges boursiers avec celui des innovations mises sur le marché et ainsi de le rendre plus lisible et prévisible, qu’on soit « sur » d’avoir un volume de vente minima dans une société qui « dévore de tout ».

              Ensuite, le tissu économique qui a un rapport avec la banlieue est vaste, mais il n’est pas exclue du circuit économique tout court,

              l’argent dépensé par le contribuable en banlieue et dans le fonctionnement des services spécifique est de l’argent qui repart directement dans la consommation, les grandes surfaces, l’essence, l’electricité/ gaz ( edf/gdf), France telecom et son abonnement pour précaire, les loyers hlm dont l’état est quasi propriétaire, etc..
               
              bref, ce sont des clients captifs a bien des égards dont l’essentiel de l’argent donné repart dans les caisses de l’état et des entreprises autrefois d’état.

              le précaire Français n’a peut etre pas de boulot, mais il en donne aux autres, et le policier recruté en plus suite à la hausse de l’insécurité en fait partie.

              amicalement, barbouse.


            • frédéric lyon 8 juillet 2009 21:32

              « Cette façon d’analyser est typique des esprits qui refusent de supposer que le mal soit en eux, qu’ils ne sont qu’un échantillon représentatif de l’imperfection humaine, et qui par transfert placent ce mal dans un cercle diabolique dont il ne font pas parti et qui serait responsable de tous les malheurs de la terre »


              ....................

              Cette façon d’analyser est surtout typique d’un esprit qui sait très bien que le trafic de drogues est l’un des principaux moyens d’existence de sa communauté et qui cherche donc à faire porter le chapeau par d’autres.

              C’est une sorte de remake de la théorie du complot, appliquée au trafic de cannabis. 

              Et pourquoi le patronat ou, mieux encore, les victimes elles-mêmes ne seraient-ils pas les instigateurs fantômes du trafic de drogue des maghrébins, qui seraient peut-être aussi les veritables victimes dans ce cas ?

              Toujours les mêmes chansons qu’un enfant de cinq ans ne pourrait pas gober. Je crois que ces gens sont un peu dérangés !


              • Lucien Denfer Lucien Denfer 8 juillet 2009 21:49

                Donc vous êtes pour la légalisation des drogues si on suit votre raisonnement....


              • Lucien Denfer Lucien Denfer 8 juillet 2009 21:56

                Vous êtes conscient que tous les jeunes ne sont pas égaux devant l’expérience de la drogue ? Il y a des jeunes plus fragiles que d’autres.


              • barbouse, KECK Mickaël barbouse 8 juillet 2009 22:19

                vous etes sur d’avoir rien pris frédéric lyon ? :))

                Votre posture du mature qui se prétend supérieur a l’enfant que je suis me fait sourire, mais au delà de votre petit délire devant un écran sur ma personne, et des poncifs de psychologue de comptoire qui voit des complots partout et dont la grandeur est de les pourfendre de son mépris les esprits dérangés qui en sont là, dont le mien sans doute :))

                où sont vos arguments a part des postures anti immigrés vue et revue depuis 20 ans et de l’exibition de chiffon rouge théorique qui ne font plus peur a des gamins de 5, comme « si on fait une qui loi qui dit que pour etre français il faut, alors, etc... » 
                 
                ah décidément le monde vous est hostile mon cher envahie, et des lois voter par l’umps vont vous sauvez, ayez confiance :))

                amicalement, barbouse.


              • Lucien Denfer Lucien Denfer 8 juillet 2009 22:30

                @mcm,

                J’en suis conscient mais cela ne résoudrait rien du problème de fond de la drogue qui n’est pas compatible avec les études.

                Nous savons tous les limites du modèle de permissivité contrôlée des Pays Bas, le pays de la tulipe et du THC à forte dose.

                Il est vrai aussi que l’interdiction génère la curiosité et le désir de braver les contraintes légales, phénomène particulièrement fort chez les adolescents.

                Puisque la politique Française est de rendre illicite ces substances les autorités se doivent de protéger leur jeunesse et de tout mettre en oeuvre pour la soustraire aux dangers supposés ou réels de ce fléau.

                Dans le modèle Hollandais c’est à la famille ou à la communauté de jouer ce rôle de police auprès des adolescents, rôle que ne peuvent jouer correctement que les familles disponibles et conscientes, sensibilisées aux dangers de la drogue.


              • barbouse, KECK Mickaël barbouse 8 juillet 2009 23:16

                vous remarquerez lucien que depuis le temps que les professeurs voient dans leurs classes des élèves aux yeux explosés ( je le sais j’y étais élève), et sont confrontés au problème de devoir enseigner a des esprits chimiquement modifié,

                aucune manifestation d’enseignant, aucune réaction organisé et forte pour protéger les enfants et leur potentielle d’apprentissage amoindrie par le shit n’a été faite, rien n’est sortie du devoir de réserve...

                pour beaucoup des anciennes générations, il avaient essayer en 68/ début 70, un shit des dizaines de fois moins inférieur en taux de THC, et dont leur conclusion était que c’était innofensif...


              • Lucien Denfer Lucien Denfer 8 juillet 2009 23:49

                J’ai eu la chance de faire parti d’une génération plus ou moins préservée des dangers de la drogue, que je n’ai vu apparaître dans les cités d’une petite ville de province qu’après le baccalauréat. Certains de mes amis d’enfance s’adonnaient à ce qu’ils considéraient comme une activité récréative et stimulante puis finiront par s’en détourner dès les premières responsabilités à assumer, femme, boulot, enfants...

                J’ai le souvenir de la qualité d’enseignement des instituteurs de primaire qui ne sortaient pas d’IUFM mais de l’école normale. Puis au collège et au lycée la qualité de l’enseignement s’est vite dégradée, malgré des effectifs par classes pas trop surchargés.

                Si l’on ajoute à cela des élèves qui arrivent en cours avec des yeux comme ceux des lapins touchés par la myxomatose, c’est vrai qu’il eut été judicieux de tirer la sonnette d’alarme. Probablement qu’ils s’en foutent royalement..

                Déjà à cette époque, la plupart des fils d’immigrés étaient dirigés vers l’enseignement technique indépendamment de leurs niveaux et de leurs résultats, une sorte de sélection avant la sélection, une vraie gare de triage de la machine à exclure..


              • frédéric lyon 8 juillet 2009 22:03

                De Denfer :


                « Seul problème, les Français qu’ils soient fils ou petit-fils (et filles) d’immigrés n’en reste pas moins Français au même titre que les autres, et ils sont donc chez eux autant que vous pouvez l’être »

                ................
                Permettez-moi de ne pas être d’accord avec vous sur le plan juridique :

                Il suffira de passer une loi interdisant la double nationalité, en sommant les ressortissants des pays du Maghreb de renoncer à leur nationalité d’origine, ou à la nationalité de leurs parents dont ils ont hérité par le droit du sang qui s’applique strictement dans tous les pays musulmans. 

                Car, de même qu’un musulman ne peut pas renoncer à sa religion, un ressortissant d’un pays musulman ne peut pas renoncer non plus à sa nationalité.

                Il perdra donc la nationalité française, qu’il a pu acquérir par droit du sol.

                Vous conviendrez qu’il n’est pas possible d’accorder le droit du sol en France à des ressortissant de pays qui n’appliquent que le droit du sang et qui interdisent à leurs ressortissants de renoncer à leur nationalité. 





                • Lucien Denfer Lucien Denfer 8 juillet 2009 22:11

                  En algérie par exemple les bi-nationaux sont fustigés, et on leur demande de choisir. Cela s’adresse bien entendu aux cadres et autres talents que l’on s’empresse de caresser dans le sens du poil avec tout un tas de mesures pour qu’ils apportent leurs compétences à leur pays d’origine. C’est une compétition pour les cerveaux uniquement qui s’engage entre « les pays d’origines et d’accueil ». Pour ce qui est des autres, moins qualifiés, la aussi les mêmes protagonistes s’accordent à les rejeter en bloc. Ce n’est plus des être humains mais de la marchandise...


                • frédéric lyon 8 juillet 2009 22:22

                  Ce n’est plus que de la marchandise ?


                  Vous avez peut-être raison, mais pour nous c’est de la marchandise d’importation, tandis que pour l’Algérie c’est de la marchandise d’origine, que nous allons la prier de reprendre.

                  C’est bien gentil de se débarrasser de ses marchandises inutiles, ou de ses bouches en surnombre, en nous les balançant sans nous demander notre avis, mais ça ressemble quand même à de l’exportation frauduleuse.

                • Lucien Denfer Lucien Denfer 8 juillet 2009 22:35

                  Comment expliquez-vous dans ce cas que la France demande aux pays d’Afrique du Nord de jouer le rôle de tampon pour stopper l’immigration en provenance d’Afrique noire. L’union pour la méditerranée (pas l’UMP mais presque) ça vous dit rien...


                • Lucien Denfer Lucien Denfer 8 juillet 2009 23:07

                  @frédéric lyon,

                  Comment vous allez vous chauffer cet hiver ?

                  La norvège, la russie et l’algérie fournissent le gaz. L’algérie est un fournisseur stable qui ne fait pas de chantage, pas comme la russie hein n’est-ce pas ? Si les russes se sentent un peu trop chatouillé en Abkhazie, écartés du jeu en Iran ou frustrés en Ukraine, il se peut que le tuyau s’encrasse et que le réchauffement soit-disant du au CO2 ne suffise plus à chauffer les chaumières....

                  Vous voulez jeter les algériens à la mer, refusez leur gaz, soyez logique avec vous-mêmes...


                • Le péripate Le péripate 8 juillet 2009 23:15

                  Heuuu.... Il y a une « petite » différence. Le gaz est une marchandise, qui ne voyage ni toute seule, ni au hasard. Il y a un expéditeur et un destinataire. Autrement dit, le voyage du gaz est désiré par le vendeur comme par le client. Désiré. Invité, quoi. Et tout le monde en profite (pas l’algérien de base car c’est une ressource nationalisée, mais c’est une autre question)


                • Lucien Denfer Lucien Denfer 8 juillet 2009 23:56

                  @ péripate,

                  C’est tout à votre honneur de faire la différence entre une marchandise et des êtres humains auxquels on fait appel et qui ne peuvent disparaître comme par magie dès lors que l’on n’a plus besoin de leurs services pour reconstruire la France d’après guerre.

                  La patrie des lumières et des droits de l’homme, grande moralisatrice devant les nations barbares et reine de l’humanitaire aurait-elle vendue son âme aux marchands du temple.

                  Il faut savoir montrer l’exemple, c’est plus humain que de montrer du doigt...


                • Le péripate Le péripate 9 juillet 2009 00:20

                  Hummm... l’époque des officines de recrutement est bien terminé. Et, bien sûr, venir avec un contrat de travail, ou encore acheter une propriété, un commerce, une industrie, ne poseront jamais aucun problème.
                  Ou alors, vous considérez qu’ils sont invités par des marchands de sommeil et de travail au noir, et vous pensez que c’est bien. Exploiteurs qui sont bien souvent des coreligionnaires déjà installés. Et en voulant par exemple donner des papiers (la sécu, le rmi ; le « droit au logement » et des pommes de terre frites) à ces gens là, vous vous rendez bien compte que les exploiteurs se frottent les mains, l’activité promettant d’être durable, le mot est à la mode.

                  C’est bizarre de vomir le capitalisme et de favoriser les crapules, non  ?

                  Sans compter le tort immense qui est fait aux pays d’origine. Les voyages clandestins coutent une fortune, le saviez vous ?

                  Il est hors de question de prôner un pays fermé. Nous avons besoin d’étrangers ne serait ce que parce que nos jeunes les plus entreprenants se tirent... pour les même raisons qui rendent notre pays moins attractif que d’autres à une immigration éduquée.


                • Lucien Denfer Lucien Denfer 9 juillet 2009 00:36

                  Nous sommes d’accord sur le fait que l’immigration clandestine est une vraie calamité.

                  Surtout pour les Français depuis deux ou trois générations qui se coltinent une concurrence supplémentaire par le bas en plus d’un plafond de verre qui correspond grosso merdo à la fameuse liste des emplois réservés aux étrangers.

                  Tout est dans le non dit et c’est ce qui provoque l’exaspération de tous.

                  Mais sincèrement, qui profite de cette main d’oeuvre taillable et corvéable à merci, surement pas les travailleurs, qui alors ?

                  Moi je ne vomis pas le capitalisme sauf quand les règles du jeu sont faussées par des critères raciaux, ethniques, religieux, claniques ou communautaires. Par contre je suis capable d’en accepter les limites et j’accorde la primauté à l’homme, l’être humain en tant que valeur centrale.


                • Le péripate Le péripate 9 juillet 2009 00:50

                  C’est sûrement vouloir demêler un écheveau inextricable que de chercher à savoir qui y gagne, qui y perd. Sauf pour les clandestins eux-mêmes, qui y gagnent, sinon il repartiraient. Puis les trafiquants.
                  Maintenant, je les comprends : la cantine est bonne.


                • Le péripate Le péripate 8 juillet 2009 22:15

                  Si ce que raconte cet article est vrai, ça veut dire que la pire chose qui soit arriveé à la France, c’est d’avoir été libéré par les Américains. Une question donc à l’auteur, question très sérieuse : Barbouse, auriez vous préféré être libéré par Staline, ou auriez vous préféré la victoire d’Hitler ?


                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 8 juillet 2009 22:37

                    je n’ai pas de préférence a avoir sur l’histoire tel qu’elle se passe avant ma naissance ni le minima pour me rendre compte qu’il y en a une et que je vie dedans.

                    mais sur l’arrière plan de la question, je crois surtout que la France a perdu en patriotisme, ce qui n’est pas du nationalisme politisé,

                    et ce que je regrette c’est que le France ne se soit pas libéré d’elle même, voir sur ce meme raisonnement, qu’elle ai eut besoin d’autres pour contenir l’invasion allemande, et pour rentrer encore un peu dans le détail, qu’elle n’ai pas attaqué en premier l’allemagne ou pour le moins tenu une position nettement plus hostile avec des démonstrations de force dissuassive dés Mein kampf.

                    L’histoire est faite de perdant qui imitent les vainqueurs, et penser que les caractéristiques des moteurs de prédations américains imiter par les libérés comme les perdants, n’étaient pas adapté a la spécificité Française et sont en partie non reproductible sous peine d’en arriver a l’explosion social et l’hypothèse d’une guerre civile probable.
                     
                    n’a rien d’une admiration pour d’autres leadership, mais plutôt l’expression d’un besoin de retour a un leadership de le France par et pour elle même. Le vainqueur de la guerre qui m’intéresse, c’est celui de la refonte de la France moderne à venir.

                    amicalement, barbouse.





                  • Le péripate Le péripate 9 juillet 2009 11:55

                    Non, bien sûr. La seule explication valable est que le capitalisme apatride a suscité le nazisme pour lutter contre la glorieuse révolution russe, et ensuite envahir l’Europe pour nous imposer le Coca-Cola.
                    Allez, bonne journée, et GoodBye Lenine.


                  • Pyrathome pyralene 9 juillet 2009 15:24

                    périréac de base.....pitoyable et affigeant de bêtise....


                  • Le péripate Le péripate 8 juillet 2009 22:48

                    Probablement c’est sans importance. De toute façon la différence est si ténue.

                    Et puis De Gaulle était anti-libéral, un étatiste qui n’a compris la véritable nature du communisme qu’à partir de 44. Et il avait passé un pacte avec Staline pour s’imposer en France, ce qui est peu connu. Résultat : les deux années d’alliance entre les nazis et les communistes furent passé à l’as.

                    Un voile pudique recouvre cette époque. Il n’est pas étonnant que la France soit si immature politiquement.


                    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 8 juillet 2009 23:02

                      Je rejoind votre conclusion malgré mon coté « j’aime bien De Gaulle », dont je parle plus dans la partie 1,

                      mais je crois qu’en meme temps tout est fait pour que le citoyen reste immature d’une part, ce qui est bon pour la pulsion d’achat dérégulée, et surchargé de tout sauf du temps pour réfléchir calmement, on sait jamais il pourrait se faire des idées, lire, sortir du caisson médiatique et rendre infructueux les investissements en publicité, etc...

                      amicalement, barbouse. complotiste amateur


                    • Le péripate Le péripate 8 juillet 2009 23:05

                      Non non, comme complotiste ce n’est pas mal. Il est vrai que la concurrence est rude sur ce segment de marché, et qu’il n’est pas facile d’être original.


                    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 8 juillet 2009 23:59

                      Donc mcm, quand un exploitant de grande surface met des bonbons a hauteur d’enfant en caisse, il le fait par hasard, c’est sans réflexion sur comment fonctionne l’humain, et cela n’a aucune incidence sur le nombre de bonbons qu’il vend ?

                      il n’y a pas de controle, l’enfant est libre de ne pas voir le bonbon, comme le Français est libre de ne jamais avoir vu le visage de Sarkozy, en théorie. comprenez bien que la majorité des gens ne gagne pas sa vie en étant obligé, comme un politique, un publicitaire ou un commercial, de plaire, de convaincre et de vendre pour exister.

                      amicalement, barbouse.


                    • Lucien Denfer Lucien Denfer 9 juillet 2009 00:07

                      L’innocence n’est jamais aussi belle que lorsque elle n’est pas feinte, mcm.

                      L’histoire de l’humanité est basée entièrement sur le contrôle depuis aussi loin que nos témoignage écrits ou mythiques se rappellent à nous.

                      Le premier code civil d’Hammurabi (1750 avnt JC) fixe déjà les règles contrôlant les rapports sociaux dans les groupes humains pour tout ce qui est relatif à la famille, l’armée, la vie religieuse et la vie économique.

                      A consulter sur place au Louvre ou la copie à Téhéran smiley


                    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 9 juillet 2009 00:30

                      ok jolie pirouette mcm, mais aprés on risque de tomber dans la mauvaise foi, et j’ai pas sortie mes bottes en caoutchouc,

                      comme le rappel si judicieusement julien, toute organisation humaine s’instaure sur des règles et leur tentative de controle avec un plus ou moins de fiabilité, d’intensité et d’autorité en fonction du lieu et du temps. 

                      les règles économiques n’échappent pas a ce genre de vérité.

                      amicalement, barbouse

                       


                    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 9 juillet 2009 09:11

                      @ mcm,

                      et constatant le chaos et ses désagréments, les peuples se disent qu’ils faut penser et appliquer de nouvelles règles... et puis quand les désagréments s’en vont, le peuple se dit ces règles c’est n’importe quoi, c’est ringard, on peut les transgresser et il faut les virer,

                      etc... etc.. etc... mais sur le fond nous sommes d’accord, il n’y a pas de complot, il y a conflit permanent d’intéret et prédation.


                    • Le péripate Le péripate 9 juillet 2009 11:39

                      Je ne suis pas amateur de politique fiction. Mais l’histoire peut aider à une meilleure compréhension.
                      Les Américains traitaient avec le général Giraud. Il avait dès mars 43 rejeté Vichy et abrogé en Afrique Française toutes les lois postérieures à 40, à commencer par le statut des juifs.Il était partisan, comme Churchill, d’un débarquement dans les Balkans, ventre mou de l’Europe nazie. Plan qui ne faisait pas l’affaire de Staline, bien sûr, on le comprend aisément. Les communistes français, à l’instiguation de Staline, menèrent donc une campagne de dénigrement de Giraud, le faisant passer pour vichyste, voire fasciste. De Gaulle, craignant d’être marginalisé, laissa faire.

                      Et De Gaulle resta seul en lice avec les communistes.


                    • Pyrathome pyralene 9 juillet 2009 15:16

                      "..Non non, comme complotiste ce n’est pas mal. Il est vrai que la concurrence est rude sur ce segment de marché, et qu’il n’est pas facile d’être original...."

                      TOI tu l’es pas du tout !
                       Le complotiste : qu’est-ce donc cet animal ??....CELUI QUI DÉNONCE LES COMPLOTS..
                       à ne pas confondre avec le comploteur , celui qui les organise,bougre de penseur mononeuronal....
                       
                      Dans quel camp te situe donc ??....


                    • Le péripate Le péripate 9 juillet 2009 15:22

                      Hummm... C’est Barbouze qui, avec humour (vous savez le truc qui vous manque), signait « complotiste amateur ». Vous verrez, en remontant les lignes, qu’il ne s’agissait que d’un échange courtois entre gens d’esprit ( vous savez l’autre truc qui vous manque).

                      GoodBye Lenine.


                    • TELQUEL 9 juillet 2009 05:47

                      Bonjour a tous, cet article n’a aucun interet ,sinon celui de presenter une Xieme version d’une vision je dirais romanesque ou fictive de ce qui est ! au moins les pieds nickeles sont plus rigolos.


                      • frédéric lyon 9 juillet 2009 08:09

                        Vous avez raison, l’article est sans intérêt ce n’est qu’un fatras de divagations sans queue ni tête. 


                        Mais la thèse qu’il défend si mal n’est pas sans intérêt. Elle consiste à tenter de faire croire que les principaux maux dont souffre notre pays aujourd’hui NE SONT PAS des maux d’importation.

                        C’est une entreprise sans espoir, bien sûr. Et qui n’a aucun mérite, sinon celui de réveler à quel point nos amis sont inquiets de la tournure que prennent les évènements.

                      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 9 juillet 2009 09:25

                        @ Telquel, merci pour la sincérité de votre réaction.

                        @ Frédéric lyon,

                        je n’ai pas vocation a vous convaincre, et réciproquement, mais si vous partez du principe, communément admis, que celui qui décide est responsable, alors regardez qui a décider de placer les ghettos là, de faire des cages à lapin entassant les familles, et tout ce que des rapports aujourhdui considère comme des facteurs criminogènes ? 

                        Le type qui débarquais du bout du monde envoyé par le grand complot « estranger » ou l’administration Française ?
                         
                        une barre HLM qui sont les architectes ? Regarder bien qui a décider de quoi, et découvrez par vous meme que la part de responsabilité de la France sur ses maux est importante, et qu’en bloquant vos certitudes a l’exclusive faute des estrangers, vous ne voyez pas que n’importe qui, de n’importe quel ethnie, de n’importe où, placé dans les conditions de vie d’une barre HLM deviens agressif. 

                        On vous met moins de cent gamines sur tout un pays qui veulent faire les maline et porter du voile, et on vous passe sous silence le nombre d’immigrés qui se sont convertie au chritianisme, mais vous êtes « envahie ».

                        Ces jeunes, ces racailles ne respectent rien, et vous, dans la gratuité insultante de vos propos
                        quel exemple vous donnez ?

                        amicalement, barbouse.


                      • Gazi BORAT 9 juillet 2009 09:10

                        Ces discussions sur la « double nationalité » si elles offrent à certains d’excellents défouloirs et permettent à d’autres de rêver aux « déchéances de nationalités françaises fraîchement acquises » auxquelles a recourru le régime du Maréchal Pétain, elles relèvent de l’absurde.

                        Car qu’est-ce qu’une « double nationalité » ?

                        On ne peut avoir, sur un territoire donné, qu’une seule nationalité, celle qui a été déclarée à son dernier franchissement de frontière, en entrant dans un pays.

                        On peut posséder plusieurs passeports.. mais seul celui qui aura été présenté sera valide.

                        Je connais une libanaise, naturalisée française depuis vingt ans, et qui, se rendant au Liban, avait cru bon de présenter son ancien passeport libanais à la douane à Beyrouth, pensant rendre certaines formalités plus aisées.

                        Revenant à Orly, elle montre au fonctionnaire français son passeport français, le même qu’elle avait déjà produit lors de sa sortie.

                        Le fonctionnaire l’examine et lui dit : « Vous n’êtes allé nulle part : aucun tampon ou visa d’entrée d’un pays étranger n’a été apposé sur votre passeport depuis votre sortie. Vous avez fait un aller-retour en restant en l’air ? ».

                        S’agit-il, dans son cas, d’une double nationalité, telle que décrite précédemment ?

                        On comprend toute l’absurdité des propos tenus plus haut si l’on se rend compte qu’un individu peut bien renoncer à toutes les nationalités du monde en devenant français.. un pays tiers pourra toujours le considérér comme l’un de ses ressortissant s’il ne valide pas la « renonciation » exprimée par cette personne.

                        Quant aux sifflets durant les hymnes nationaux : la c... des supporters de football entassés dans un stade est un phénomène universel !

                        Quant au culte des drapeaux et emblèmes nationaux, réécouter Georges Brassens dans ce qu’il chantait à ce sujet..

                        gAZi bORAt


                      • Philou017 Philou017 9 juillet 2009 13:40

                        L’immigration massive, et ce qui en découle, le racisme, le communautarisme et la fragilisation de la société, sont des instruments utilisé par les pouvoirs pour mieux dominer et régner.

                        Qui a institué l’espace de Schengen, qui facilite toutes les circulations de personnes ?
                        Les mêmes qui aujourd’hui traitent de racailles les petits immigrés révoltés de banlieue.


                      • frédéric lyon 9 juillet 2009 09:47

                        Monsieur Barbouse,

                        Je suis assez vieux pour avoir connu la faculté de Nanterre à son ouverture, en 1967. 

                        A l’époque nous débarquions à la Gare de La Folie qui jouxte les bâtiments de l’Université et pour parvenir jusqu’au campus nous devions traverser un chantier et un gigantesque BIDONVILLE.

                        Des tas de baraques en planches, avec des toits de tôle, où il n’y avait ni eau courante, ni électricité. Et qui étaient peuplées de MILLIERS de travailleurs Portugais.

                        Et il y avait beaucoup de bidonvilles identiques dans toute la ceinture autour de Paris

                        Ces gens se sont intégrés.

                        Et vos gens, ceux dont vous nous rebatez les oreilles, ne s’intègrent pas, alors qu’ils vivent dans des HLM qui sont des palais si on les compare aux gourbis dont -ils sortent ?

                        Et ils se plaignent et foutent le bordel chez nous ?

                        Ces gens nous insultent chez nous et ils insultent ceux qui tentaient de vivre dignement dans les bidonvilles des années soixante, qui ont travaillé, serré les dents et qui se sont fait une place.

                        Et ce sont leurs bagnoles que vos voyous, qui sortent d’on ne sait quel bled, brûlent aujourd’hui, je ne sâche pas que ce soit les voitures des bourgeois. D’ailleurs si c’était le cas ils prendraient la porte avec pertes et fracats, plus vite qu’on ne le penserait aujourd’hui.

                        Nous n’avons rien pour eux et nous ne leur devons rien. Les choses ne pourront pas continuer dans cette voie, il faudra qu’ils partent.

                        • Gazi BORAT 9 juillet 2009 10:20

                          Un cas d’école typique de ce que Mr Villard appellerait une « mise hors contexte ».

                          En 1967, époque où l’économie était « dirigée » et où règnait le « plein emploi »..

                          1967, époque où la production ne nécessitant que le recours à une main d’oeuvre peu qualifiée n’avait pas été délocalisée..

                          1967 : les occupants des bidonvilles de la ceinture parisienne étaient salariés dans des industries qui ont été démantelées..

                          gAZi bORAt


                        • barbouse, KECK Mickaël barbouse 9 juillet 2009 11:39

                          @ frederic,

                          je dis sensiblement la meme chose que vous sur la première vague d’immigration dans mon premier article, et si vous ne comprenez pas qu’entre ces générations et celle qui vous pose problème aujourdh’ui, il y a des conditionnements et des incitations différentes, et donc des réactions différentes,

                          et qu’entre un homme persuadé qu’il a un avenir en France et un autre persuadé que commes ces prédécesseurs il va être enfermé dans une non vie de délinquance quoi qu’il fasse, il y a comme qui dirais entre les 2 toutes les fautes et les erreurs collectives de votre génération.

                          amicalement, barbouse.


                        • CAMBRONNE CAMBRONNE 9 juillet 2009 12:03

                          SALUT à l’AUTEUR

                          Magistral cours de branlette ! Il ne vous manque plus qu’ à apprendre les bases de l’orthographe française !

                          Bon ! Vous critiquez la pensée dite de droite mais que proposez vous à la place de cette caricature de pensée libérale ?

                          La seule vraie alternative a été essayée pendant plus de soixante dix ans et chacun connait les résultats , alors................. ;; ;

                          Vive la république quand même !


                          • Pyrathome pyralene 9 juillet 2009 13:25

                            70 ANS de communisme mais 200 ans de capitalisme,on voit ce que ça a donné,ni l’un ni l’autre !.....merde !


                          • barbouse, KECK Mickaël barbouse 9 juillet 2009 15:31

                            Salutations Cambronne,

                            comme tout bon geek éjaculateur précoce, mes doigts cours trop vite,
                            c’est bon pour clic gaming mais pour la prose c’est un sacerdoce...

                            j’ai critiqué la pensée de gauche dans un précédent article, mais ne vous inquiétez pas, a la fin de mon feuilleton critique, je vais tenter l’exploit de finir sur une note positive... :)

                            Amicalement, barbouse


                          • Pyrathome pyralene 9 juillet 2009 13:23

                            Aux chiottes la couille droite et la couille gauche du zizi UMPS.....


                            • Philou017 Philou017 9 juillet 2009 13:35

                              "Aussi au lieu du crack qui a brisé les blacks panthers, opportunément est arrivé la mise en place du business du shit,

                              La promotion de bob Marley et de la rasta cool attitude, tendance baba amorphe, décérébré ( la culture du « ne pas se prendre la tête » et non violente, a permis l’avènement d’un nouveau métier, le dealer, vendeur de calme social, et de créer un nouveau moteur d’échange international, qui va du planteur agricole jusqu’à la barrette coupée vendue hors pharmacie."

                              Bien vu. le trafic de drogue est mis en place avec l’aval des gouvernements. Si on voulait vraiment l’empêcher, on le ferait. Or le trafic de drogue prospère. Une sorte de soupape de sécurité bien pratique

                              Il n’y a qu’à voir la Colombie, pays allié des USA où ils sont très implantés, qui est le 1er producteur mondial de cocaine.

                              Il n’y a qu’à voir l’Afghanistan, pays occupé par les USA, redevenu très vite le 1er producteur mondial d’heroine. 

                              Noter qu’entre autres avantages, l’Afghanistan inonde le marché Iranien, pays honni des services US.

                              Il n’y à qu’à voir des avions habituellement utilisés par la CIA qu’on retrouve avec des dizaines de sacs de drogue à bord.

                              Bien sur, il y a une répréssion, pour sauver les apparences. Cela permet en outre de culpabiliser et de criminaliser les consommateurs, ce qui permet de les tenir en laisse.

                              La drogue, un des instruments préférés de nos élites pour le controle des masses, avec le crédit et le chomage.


                              • Gazi BORAT 9 juillet 2009 14:42

                                @ Philou017

                                Petit anachronisme : c’est l’héroïne qui a permis (entre autres) de briser l’action du Black Panther Party..

                                Le crack est arrivé plus tard..

                                gAZi bORAt


                              • Moristovari Moristovari 9 juillet 2009 18:15

                                Je le redis ici : quand quelqu’un se réclame « Libre penseur », « conscient » ou « Dissident », voir « esprit libre », on peut être sûr qu’il est adolescent, physiquement ou intellectuellement.

                                Le problème de l’adolescent est qu’il dévore les informations mais qu’il ne prend guère le temps de les digérer. Son avidité de savoir n’a pour origine que l’orgueil procuré par la connaissance, si bien que dans sa hâte il prend souvent pour des vessies pour des lanternes, l’hypothèse pour la vérité, l’effet pour la cause. De plus, son esprit étant confus, sa plume l’est aussi. Cet article fournit un bel exemple du résultat : il boite des deux jambes, tant du fond que de la forme.

                                Quand on ne comprend pas le monde, on en fait une pièce de théâtre simpliste. Les idées générales entretiennent entre elles des relations confuses mais posées comme des postulats, on passe du coq à l’âne sans s’intéresser au lecteur, ce pauvre lecteur qui ne demande qu’un peu de pédagogie.

                                Et voilà ce que ça donne : la féminisation des emplois du service public fut le réflexe organique d’une société de mettre les femmes et les enfants qui en dépendent « à l’abri » (ne serait-ce plutôt le fait que les femmes, plus studieuses, doués pour les mathématiques et les services à la personne, répondent davantage aux critères de ce genre d’emplois ?), la drogue est une idéologie positive tolérée (alors que la plupart des états combattent tout marché noir entrainant la disparition de capitaux imposables et laissent la médecine se charger des tensions sociales, notamment avec les antidépresseurs), comme si « l’anti-nationnalisme des ghettos » fut quelque chose de réfléchi, un complot, et non une réaction sociale naturelle dans la rencontre entre des cultures différentes...

                                Le monde n’est pas une pièce de théâtre, la plupart des théories du complots sont de simples bêtises créé par la peur pour la peur, car la peur est un plaisir coupable, une friandise contre l’ennui...


                                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 9 juillet 2009 21:12

                                  @ moristovari

                                  bonjour, il parait qu’il n’est rien de plus pédant qu’un vieillard emplie de certitudes qui confond son emphase poussive d’un méprisant allourdie avec un trait d’esprit, vous en savez quelque chose ? 

                                  alors sur la féminisation des emplois de services public, aucune famille n’a poussé aucune femme dans sa scolarité et ses choix d’orientations, ni aucune femme n’a fait ce raisonnement d’elle même, en entendant parler de chômage tous les jours, 

                                  que de s’orienter vers le service public était une solution probablement plus sécure et plus stable en terme de revenu que d’autres secteurs d’activité ?

                                  Et personne ne s’est dit, tiens cette femme, probablement maman un jour, ces enfants bénéficierons de cette stabilité dans une France en crise du chomage ? l’aider ou la faire passé elle, c’est ce rendre utile aussi a ses enfants présent ou à venir ? C’est un raisonnement caduque, infantile, et que personne n’a eut sans doute...

                                  Si vous ne vous souvenez plus de la façon positive et sympathique avec laquelle était représenté le baba cool et le rasta, je vous invite a vous souvenir d’émission comme celle de stéphane collaro, et de l’expression « dur dur » issue d’un personnage baba fréquemment mis en scène.

                                  Et pour ce qui est du combat de l’état, je vous invite a vous renseigner sur ce que l’on appel les zones de non droit, et cette curieuse opinion qui circule sur le traffic de cannabis et qui prétend que non seulement si on leur enlève, ça pète, mais si en plus on casse le traffic, ça pète, tant c’est une source de revenue devenue indispensable a l’éco systeme économique, autant de l’endroit que du reste du circuit. Etonnement l’argent de la drogue sert aussi a acheter des biens légaux.

                                  Quand a l’anti nationalisme du ghetto, c’est connu depuis plus longtemps que la mise en place des ghettos Français, aussi a défaut d’être générer et maintenu en l’état ( hypothèse dont la probabilité vous échappe encore), cet anti nationalisme a pour le moins aucunement été combattu, d’aucune manière que ce soit, et depuis suffisamment longtemps pour qu’on en mesure avec émotion l’amplitude. 

                                  Maintenant je vous laisse réfléchir sur ce constat de fait, lorsque l’état propose 100 places, si nous étions dans une logique d’égalité des chances scolaire et d’aspiration a servir le pays commune, entre 1/6 et 1/7 de ces places seraient détenue par des personnes d’affinité musulmane.

                                  Constater que tel n’est pas le cas, et que la conccurence pour l’accès a ces poste est de plusieurs nature, notamment dissuadé de s’investir pour la France en entretenant de l’anti nationalisme. 

                                  aussi, en matière de naïveté adolescente, je pense que c’est votre notion de maturité qui est a revoir avant d’envisager d’estimer l’âge des autres, 

                                  amicalement barbouse, faussement remonté :))





                                   


                                • Moristovari Moristovari 10 juillet 2009 12:37

                                  Vos pensées virevoltent comme des mouches, il est difficile de les attraper. « Et personne ne s’est dit » « on leur enlève », de qui parlez-vous : la famille, l’état ? Mais restons sur un seul exemple, ce sera mieux :

                                  Quand vous parlez de « la drogue et son idéologie positive tolérée », vous parlez, si je ne m’abuse, d’une propagande nationaliste destinée à calmer les tensions sociales. Mais comme fondement de cette hypothèse, vous indiquez un seul ex, un personnage des shows de Collaro. Donc pour vous la culture populaire est grandement influencé par les autorités politiques et économiques.

                                  Mais comment peut-on influencer la culture populaire ? Des hommes des services secrets ont-ils obligé Collaro à présenter un personnage baba sympathique ? Et si, simplement, Collaro avait créé ce personnage pour se moquer des tabous moraux tel qu’ils subsistaient encore à cette époque dans certaines classes de la population, celles dites « petits-bourgeois » ou « vieille france » ?

                                  Je disais que vous mélangez l’effet et la cause. C’est le cas ici : la culture populaire, surtout française, se moque de l’autorité par principe. L’état interdit les drogues ? Et bien Collaro fait son métier d’humoriste, provoque et dit le contraire de l’autorité.

                                  Mais si aujourd’hui la drogue est moins tabou qu’autrefois, consommée plus souvent, c’est moins grâce aux efforts d’un lobying quelconque qu’une réaction sociale naturelle : ceux qui voulurent l’accès aux drogues, ce fut la génération qui aujourd’hui détient l’autorité.

                                  Cette idée que les drogues illégales sont utilisés sciemment pour calmer les tensions sociales ne repose sur rien. Le tabac et les antidépresseurs sont plus faciles à se procurer, mieux régulés par l’état. Les drogues sont interdites par les états car ceux-ci ont peur d’une surconsommation, car les drogues ne permettent guère de bons rapports sociaux : elles individualisent, coupent de la réalité et provoquent un manque qui peut conduire à des accidents.

                                  L’état à de bonnes raisons d’interdire les drogues et la culture populaire de bonnes raisons d’avoir un avis moins tranché. Il n’y a pas de complot machiévélique, l’état n’utilise pas les drogues pour calmer des tensions, notamment celle des ghettos. L’explication est telle qu’elle est en réalité : simple et, pour celui qui s’attend à une révélation, chiante.

                                  Amicalement de même, Barbouse. Certainement un peu parano, mais la paranoïa étant pour Lacan la structure même de notre quête de la connaissance, au fond sympathique.


                                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 11 juillet 2009 22:00

                                  @ moristovari

                                  je répond un peu tard et par soucis technique peu, mais j’espère avoir la possibilité a un moment d’approndir un peu cette suite de poste avec vous,

                                  néanmoins, pour faire court, et s’il est possible d’être ou d’apparaitre sincère derrière un pseudo et aprés une critique d’etre parano, je tiens a vous préciser que le faisceau de présomption qui permet de considérer qu’il y a une intention de laisser le canabis s’installer ou du moins de ne pas se battre vraiment contre son installation dans la société Française est soi vrai, soi nous sommes gouverné par des abrutis ignorant des sujets qu’ils traitent,

                                  et je vous rappel que la période ou on a proposer publiquement de le légaliser, dans aucun débat, sur aucune télévision, on a mentionné les études des pédiatre comme vous trouverez les liens plus haut,

                                  en ce qui me concerne, j’ai rencontré en 2002 un bébé aux yeux rougis par la Cannabis, et depuis je suis en lutte, aussi paranoiaque que je puisse avoir l’air, etc.. le Vrai scandale pour moi c’est ça, et je vous conseil, si vous voulez ne pas finir conspirationiste, de ne pas tenter d’alerter autant que faire ce peu sur ce sujet, notamment les autorités compétentes,

                                  car vous vous rendriez compte par vous même qu’il y a une réelle Omerta, un réel rejet de ce type de constat du réel, et bien des lachetés en ce bas monde, surtout si l’enfant est « de banlieue »,

                                  je ne peu poursuivre mais j’espère un moment ou un autre avoir l’opportunité de le faire,

                                  amicalement, barbouse.


                                • Moristovari Moristovari 12 juillet 2009 18:10

                                  Chacun possède son grain de folie, l’homme parfaitement rationnel n’est qu’un idéal. La colère, par ex, est irrationnelle : elle ne mène qu’à la destruction, ne permet aucune réflexion aboutie. Et vous êtes en colère.

                                  Votre colère est sincère et juste. C’est sûrement la même que Coluche lorsqu’il créa les restos du coeur. Mais l’enfer est pavé de bonnes intentions. Pour moi les associations caritatives calment la douleur mais ne guérissent pas la plaie, la cause du problème. Elles ne remplacent pas l’infirmier, l’état, mais lui permettent de s’absenter. A long terme, elle font plus de mal que de bien : l’état oublie son malade.

                                  Nous sommes gouvernés par des incompétents, c’est vrai. Face à ce constat, faut-il accuser quelqu’un, quelque chose, trouver un bouc-émissaire ? Je ne crois pas. Notre société est la simple résultante d’une longue suite d’erreurs, de laisser-aller, de petites lâchetés, une longue série de chutes dans l’escalier de la réalité. Nulle omerta, juste l’habitude prise de préférer au réel un imaginaire plus agréable. Et souvent de mélanger les deux.

                                  De même, au plaisir de vous relire

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