@ MCM,
ha voilà une bonne question, j’y répond en partie dans la suite, les années 80 a aujourd’hui,
mais si mon passage sur la position de l’ouvrier ne vous suffit pas, disons pour faire court, que si l’important dans une société en guerre économique internationale est de maintenir un fort taux d’instinct de prédation et de le dérégulée vers la consommation,
c’est parce que cela oblige la société a chercher la sécurité et l’assouvissement matériel en se plaçant sous « l’autorité » qui a un droit d’usage de la violence d’autant plus grand que la société elle même ne se régule plus. L’effet Leviathan de Hobbes.
Et cela permet de rythmer le marché des échanges boursiers avec celui des innovations mises sur le marché et ainsi de le rendre plus lisible et prévisible, qu’on soit « sur » d’avoir un volume de vente minima dans une société qui « dévore de tout ».
Ensuite, le tissu économique qui a un rapport avec la banlieue est vaste, mais il n’est pas exclue du circuit économique tout court,
l’argent dépensé par le contribuable en banlieue et dans le fonctionnement des services spécifique est de l’argent qui repart directement dans la consommation, les grandes surfaces, l’essence, l’electricité/ gaz ( edf/gdf), France telecom et son abonnement pour précaire, les loyers hlm dont l’état est quasi propriétaire, etc..
bref, ce sont des clients captifs a bien des égards dont l’essentiel de l’argent donné repart dans les caisses de l’état et des entreprises autrefois d’état.
le précaire Français n’a peut etre pas de boulot, mais il en donne aux autres, et le policier recruté en plus suite à la hausse de l’insécurité en fait partie.
amicalement, barbouse.