Chère Circé
Loin de moi l’idée de vous empêcher d’écrire où vous voulez, quand bien même j’en aurais le pouvoir, et pourquoi pas sur Agoravox. J’ai toujours plaisir à vous lire quoi que vous disiez puisque vous le dites si bien.
Je relevais juste que Agoravox est un support largement surdimensionné pour nos petites querelles orléanaises, et je m’étonnais que vous l’ayez choisi pour de telles futilités locales. Vous auriez le talent d’écrire ici sur d’autres thèmes, tous aussi politiques sans doute, mais plus génériques ou intéressant une plus large population. C’est tout ce que je disais.
Outre les petites taquineries que m’inspire votre pseudo — et je vous remercie des indications supplémentaires que vous me donnez qui me permettront d’enrichir mon ironie future — vous savez bien que je suis un démocrate invétéré, contrairement à certains nostalgiques du Stalinisme que vous fréquentez, et que je prends tout autant plaisir à contrer vos arguties qu’à vous lire, lorsque celles-ci sont par trop partisanes, ce qui est généralement le cas.
Quand on veut critiquer, on peut toujours, on le « doit » même si vraiment des choses sont injustes, et vous n’ignorez pas qu’il m’est arrivé d’être d’accord avec vous sur certains sujets. Mais on doit aussi le faire de manière équitable, en considérant ce qui reste à faire mais aussi ce qui l’a déjà été. Autrement ça s’appelle de la désinformation, et ça, je ne laisse pas passer sans réagir quel que soit le style ou le talent du scripteur.
L’ennui pour vous c’est qu’à Orléans les choses vont plutôt bien dans d’assez nombreux domaines, et que vous n’avez apparemment trouvé que cette histoire de vélo pour faire votre péronnelle. Dommage. C’est du talent gâché au service d’une cause dérisoire.