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Commentaire de malqp

sur Daniel Cohn-Bendit est-il de droite ?


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malqp 10 juillet 2009 18:18

L’ecologisme et le Naturalisme consistent à considérer l’Homme et son activité comme les principaux ennemis d’une Nature idéalisée et déifiée.
Selon cette conception fondamentaliste antinationale , la Terre n’appartient pas à l’Homme, c’est l’Homme qui appartient à la Terre, la france n’appatient pas aux francais mais les francais appartiennent a la france, il doit se soumettre à la Nature conçue comme entité globalisante et abstraite, finalité ultime fermée à toute transcendance. Si comme le pensait Hobbes, “L’Homme est un loup pour l’Homme”, il est aussi selon les écologistes radicaux un prédateur et une nuisance pour une Nature divinisée.C’est le biocentrisme. L’homme est nature, l’homme est animal humain, il n’y a pas de hiérarchie de valeurs, l’homme ne vaut pas mieux qu’une limace.
c’est un Facsisme vert qui se résume à une volonté de ramener les individus vers une conception païenne de la nature, où c’est la nature qui est la divinité. Ce qui est ainsi clairement recherché est une modification explicite de la conception de l’homme, de Dieu, de la nature, du monde … donc une modification des conceptions culturelles de fond de notre civilisation.

La seule véritable alternative écologique est la rupture globale (sociale, morale, idéologique, esthétique, spirituelle…) avec la modernité et ses fondements intellectuels.
Aujourd’hui, chacun de nous pourrait récupérer l’énergie solaire ou éolienne à son profit ; c’est abordable (le prix d’une voiture, environ), c’est rentable et le retour sur investissement est assez rapide (grâce au crédit d’impôt) et pourtant on compte trop peu d’installations domestiques de panneaux solaires ou d’éoliennes.
Par contre les prédateurs construisent des champs d’éoliennes ... et nous factureront bientôt l’énergie verte !
Rien ne change, c’est toujours la loi du plus fort et la mondialisation a plutôt renforcé ce désespérant travers des hommes.
Ce n’est que par la relocalisation, le retour à des valeurs traditionnelles et non-matérialistes, à la démocratie directe, l’acceptation du fait que peuples et civilisations ne sont ni identiques, ni interchangeables, ni « mélangeables » et donc nullement voués à se fondre dans un modèle unique, quel qu’il soit, que l’on parviendra à modifier la superstructure psychologique qui entraînera la transformation ECOLOGIQUE radicale de l’infrastructure économique et sociale. Non pas faire toujours moins d’enfants en espérant que ceux-ci aient le même « niveau de vie » et les mêmes « modes de consommation » que leurs parents mais en faire davantage pour leur apprendre à vivre et penser différemment
leur inculquer la valeur du don et du partage (inhérents au fonctionnement de toute famille nombreuse.à et leur donner le goût de la simplicité et des richesses non-marchandes (le temps, la réflexion, la beauté, l’art, la littérature, la solidarité, le sport, le dépassement de soi, la chant, la danse, les veillées…) Non pas culpabiliser l’homme en déifiant la nature mais le responsabiliser, même si cette responsabilisation passe sans doute par une phase d’autoritarisme encadrant de sanctions et d’amendes la nécesaire transition. Phase qui ne peut être supportable et acceptée que si elle provient d’institutions proches, identifiées, reconnues et légitimes et non de « golems » mondiaux à sièges sociaux new-yorkais.


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