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Accueil du site > Tribune Libre > Daniel Cohn-Bendit est-il de droite ?

Daniel Cohn-Bendit est-il de droite ?

Lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale, mercredi 8 juillet, la députée Verte de la première circonscription de Paris, Martine Billard, a affirmé qu’elle ne se reconnaissait plus dans le parti écologiste auquel elle avait adhéré seize ans plus tôt, et a annoncé « [sa démission] des Verts ». Selon celle qui a rejoint par la même occasion le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, les orientations actuelles du parti écologiste s’éloignent chaque jour d’un programme social et clairement ancré à gauche, et ce sous l’impulsion d’un homme : Daniel Cohn-Bendit.

 

Ce qu’est l’écologie pour Martine Billard

 Si la députée se félicite des résultats des Verts aux élections européennes de juin dernier ("une bonne nouvelle pour l’écologie"), elle prétend ainsi "[ne pouvoir se] retrouver dans un rassemblement qui entretient la confusion quant au clivage droite-gauche, au point, pour certains, de prôner un élargissement du rassemblement jusqu’à des environnementalistes membres du gouvernement UMP ou participant à des exécutifs municipaux de droite".

En effet, pour celle qui prône, avec Paul Ariès, la décroissance économique, une pensée véritablement écologique ne peut être que de gauche, combattant contre les excès du libéralisme et du capitalisme à l’échelle mondiale, largement responsables, du fait de la course aux rendements et à la compétition économique, de la pollution de l’environnement.

C’est en ce sens que l’on doit comprendre l’insistance de Martine Billard sur le facteur social et pas seulement environnementaliste. Selon elle, "les Verts [NDLR : la tendance Cohn-Bendit] se préoccupent peu des questions sociales et encore moins du travail, en dehors de déclarations généralistes". L’écologie ne doit pas simplement se résumer à la préservation de l’environnement, mais d’abord à la permanence et au renforcement du modèle social français, mis à mal par le gouvernement de Jacques Chirac et surtout par la politique ultralibérale de Nicolas Sarkozy. "Parce que l’urgence est de plus en plus grande, je ne peux me résoudre à une simple gestion environnementale du système", allègue-t-elle.

De cette façon, qui voudrait organiser autour des valeurs écologiques un grand rassemblement qui comprendrait aussi bien la gauche et la droite se fourvoierait nécessairement. Or c’est bien souvent ce qui est reproché au leader charismatique du mouvement, porté aux nues après les élections européennes, Daniel Cohn-Bendit. 

 

Ce que Daniel Cohn-Bendit est pour l’écologie

 S’il est une chose qu’on ne peut reprocher à Daniel Cohn-Bendit, c’est la talent qu’il a pour faire s’épanouir les idées qu’il défend. Tour à tour agitateur et meneur, souvent les deux à la fois, il se sera enfin révélé fin tacticien lors des élections européennes de juin, entre sa passe d’armes très médiatique avec François Bayrou, ses tutoiements aussi étonnants que crispants, ou le clip de campagne d’Europe Ecologie aux accents démagogiques et désinvoltes ("un jour, la croissance viendra, un jour, mon patron m’dira : Allez j’vous augmente aussi mais aujourd’hui j’vous licencie "), mais aussi populistes ("Merci aux banques sans foi ni loi"), voire ségolénistes (Moi j’dis qu’ensemble tout est possible"...).

Toutefois, la grande messe médiatique orchestrée auour de "Dany le Vert" ne s’est pas accompagnée d’un programme clairement défini pendant la campagne. Les citoyens les plus assidus n’ont guère pu retenir plus d’éléments que la volonté de ne pas reconduire Barroso à la tête de la commission européenne (ce qui s’avérera d’ailleurs être un échec cuisant), ou encore l’acharnement à "faire de la politique autrement", ce qui signifie entre autres : organiser des débats politiques moins pompeux, au risque de faire apparaître une certaine connivence avec les partis opposés (ce qui lui sera reproché par François Bayrou), et oublier les clivages traditionnels, synonymes de concurrence vide de sens, tout cela dans l’amour et le respect de la nature -un dogme bien aidé, il est vrai, par la diffusion du film "Home" à deux jours du scrutin, mêlant comme d’habitude avec Arthus-Bertrand spectacle, émotion, sentimentalisme et... contradiction quand on sait que les images ont été prises à partir d’hélicoptères, l’un des moyens de transport les plus polluants. 

C’est la non-existence de tout programme qui conduit aujourd’hui de nombreux militants écologistes de gauche à s’interroger sur les véritables intentions de Daniel Cohn-Bendit. Si sa complicité avec Nicolas Sarkozy en l’absence de caméras a été mise en évidence durant la campagne, tant et si bien que l’un des candidats de l’Alliance écologique indépendante, parti rival d’Europe Ecologie, Francis Lalanne, déclarera que Cohn-Bendit "a été piloté par l’Elysée pour affaiblir la vraie opposition, la vraie liste écologie que nous [NDLR : l’Alliance écologique indépendante] représentons" (Le Parisien, 2 juin 2009), son engagement à gauche est mis en question par ses récentes déclarations au sujet du Parti Socialiste. Alors que de nombreux responsables du PS s’inquiètent, à juste titre, des récents progrès des Verts, Daniel Cohn-Bendit a déclaré jeudi 9 juillet sur LCI qu’il « y en [avait] assez de ce Parti socialiste qui devrait s’occuper de lui » plutôt que « mettre en garde toujours les autres ». Si l’ancien leader de Mai 68 refuse pour le moment de faire alliance avec le parti qui l’a devancé de quelques dizaines de milliers de voix aux élections européennes, il a également affirmé, lors de l’"Ecology day", le 4 juillet, qu’il n’avait "ausune animosité contre le MoDem et François Bayrou". "Demain, peut-être, nous nous retrouverons ensemble", a-t-il conclu.

Ainsi, à l’inverse de Martine Billard, écologiste clairement engagée à gauche, Daniel Cohn-Bendit se veut plutôt rassembleur, symbole de ces Verts qui privilégient pour Martine Billard le nombre d’élus au projet proprement dit. "Tout débat véritable est étouffé au profit d’un seul objectif, obtenir le plus d’élus possibles", constate amèrement la démissionnaire Martine Billard, ajoutant que le dessein de Cohn-Bendit "est d’occuper le centre à la place de Bayrou". 

 

Ce qu’est l’Europe pour Cohn-Bendit

 En tous les cas, pour Cohn-Bendit, l’écologie et la politique en général ne peuvent être pensées qu’au sein de l’Europe. Pourfendeur du nationalisme et des valeurs patriotiques, ce qu’il déteste par-dessus tout, c’est la notion de frontière, une analyse partagée par Marianne , qui consacrait récemment dix pages au leader vert ("Le Vrai Cohn-Bendit"), et par Eric Zemmour qui, dans le Figaro, ne voit en lui qu’ "une seule constante idéologique" : "cette hostilité sourde à l’Etat-nation, le français surtout". La vision qu’a Daniel Cohn-Bendit de l’Europe ne semble donc a priori guère éloignée de celle que propose le traité simplifié de Lisbonne : une vaste aire où personnes, biens et services circuleraient librement. Cette conception libérale de la vie, au sens moral, intellectuel et économique (qui rejoint de façon évidente son premier penchant pour l’anarchie en mai 1968) correspond entièrement à celle de Nicolas Sarkozy, d’autant plus que Cohn-Bendit ne s’est jamais prononcé par une limitation de la croissance, proposition pourtant emblématique des écologistes de gauche.

Plus généralement, "Dany le Vert" a cette lucidité caractéristique de tout politicien qui se respecte, qui fait qu’il a parfaitement conscience du monde dans lequel il vit : il a ainsi compris ce qui mine la gauche française actuelle ("J’aurais voulu être socialiste si j’écoutais mes rêves d’enfant") qui n’a pas encore pris le virage européen de la social-démocratie, qui soutient inconditionnellement l’économie sociale de marché. Car ce qui intéresse Cohn-Bendit au plus haut point n’est pas la défense d’un certain modèle social français mais la célébration de tout ce qui touche à la liberté : contre les jeux olympiques de Pékin parce que le gouvernement chinois opprime les Tibétains, pour l’immigration et le multiculturalisme (d’où l’aversion de l’allemand pour le franco-français et son usage immodéré de locutions anglaises : "Ecology day", "Welcome in the club !", formule utilisée pour inaugurer la célébration du succès des listes d’Europe Ecologie le 4 juillet...), la libéralisation de la société (on connaît ses liens assumés avec les enfants...), surtout la mise en avant d’une politique des droits de l’homme, fustigée par le sociologue Marcel Gauchet, qui prétend que "les droits de l’homme sont le fondement et le but, pas le moyen. Ils ne nous dispensent pas, comme l’illusion du moment le fait croire, de réfléchir sur l’ordre politique et sur le fonctionnement de la société en tant que tels."

Ainsi, cette soif de liberté, qui caractérise depuis ses jeunes années Daniel Cohn-Bendit, ne sa’ccompagne guère d’une réflexion purement de gauche sur l’égalité entre les citoyens (Cohn-Bendit a toujours été profondément anticommuniste). Peut-on dès lors considérer le leader charisamtique comme un homme de gauche ? Rien n’est moins sûr. Devant celui qui chantait dans son clip de campagne "Alors pour toute l’hypocrisie, un grand merci à Sarkozy", nous ne pouvons nous empêcher de rester dubitatif. Au vu de ses déclarations, Cohn-Bendit est resté anarchiste, il est devenu libéral et, tout en clamant haut et fort son européisme, il semble avoir oublié qu’il était de gauche, si on admet qu’il l’a un jour été.

florentingastard.blogspot.com/


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89 réactions à cet article    


  • Walden Walden 10 juillet 2009 11:55

    Hum... C’est peut-être aussi votre conception de la gauche qui est dépassée ?

    Car finalement, les seuls arguments avancés pour suggérer que c’est un homme de droite, sont qu’il ne s’inscrit pas dans la vision que VOUS avez de ce que doit être la gauche : égalitaire plutôt que libertaire, nationaliste plutôt qu’européiste, chauvine plutôt que multiculturaliste, sécuritaire plutôt que droitdel’hommiste, en bref, fermée plutôt qu’ouverte... au fond, tous comptes faits, c’est peut-être l’auteur qui est de droite ? (qui en en référe d’ailleurs à Marcel Gauchet, lequel malgré son nom, n’est pas spécialement à gauche).

    Enfin, que sous l’intelligente influence de Cohn-Bendit, le parti des Verts élargi devienne autre chose qu’un énième groupuscule gauchiste tel qu’il devenait dernièrement, et que ceux qui placent leur extrêmisme avant l’écologie s’en aillent, c’est plutôt une bonne nouvelle ! D’ailleurs ce n’est sans doute pas un hasard si Europe Ecologie a fait jeu égal avec le PS : on commence à voir qu’il y a dans l’écologie une véritable alternative à gauche, que le socialisme corrompu à la française ne représente plus.


    • Traroth Traroth 10 juillet 2009 13:48

      Encore un chantre de la gauche de droite « sécuritaire plutôt que droits de l’hommiste », donc « fermée plutôt qu’ouverte », fallait oser !

      Si la gauche peut être libérale, qu’est-ce que ça veut dire, la gauche, alors ?


    • Walden Walden 10 juillet 2009 16:13

      Peut-être parce que vous ignorez en fait ce que signifie exactement être libéral ?

      En gros c’est la philosophie héritée des Lumières, une pensée humaniste attachée ayux libertés individuelles.

      C’est pourquoi je vous retourne la question : Qu’est-ce qu’une gauche non libérale ?


    • bobbygre bobbygre 10 juillet 2009 18:41

      Peut-être parce que vous ignorez en fait ce que signifie exactement être libéral ?

      C’est peut-être toi qui l’ignore. Tu récites betement ce qu’il y a sur l’emballage mais as-tu regardé à l’intérieur ? Pour savoir ce qu’est le libéralisme, rien de tel que d’aller voir les pays où des dirigeants libéraux ont triomphé : l’angleterre de Blair, les US de Bush, l’Espagne d’Aznar, l’Italie de Berlu, la France de Sarkozy...
      Non, franchement, ça n’a pas grand chose à voir avec la gauche, le libéralisme économique.


    • appoline appoline 10 juillet 2009 19:17

      @ Walden,

      Je pense qu’il serait même bon d’ouvrir des horizons différents. L’écologie ne concerne pas uniquement la gauche, faire preuve d’une certaine largesse d’esprit ne peut amener que du plus à ce parti, qui sans cela, est voué à l’étouffement.


    • SebdeRennes SebdeRennes 11 juillet 2009 07:24

      "D’ailleurs ce n’est sans doute pas un hasard si Europe Ecologie a fait jeu égal avec le PS : on commence à voir qu’il y a dans l’écologie une véritable alternative à gauche, que le socialisme corrompu à la française ne représente plus."

      L’écologie n’a pas fait une poussée lors des élections européennes : ce sont les électeurs qui ne se sont pas déplacés. L’écologie ne fait que 5% des inscrits et il est fort probable que les Verts retourneront à leur petits scores habituels lors des prochaines élections.


    • Traroth Traroth 13 juillet 2009 11:38

      @Walden : Désolé, à mes yeux, il n’y a RIEN en commun entre Jean-Jacques Rousseau et Milton Friedman. Les libéraux jouent constamment sur les mots, en mélangeant libéralisme et libéralisme économique, alors qu’ils sont profondément antithétiques. Brouiller les cartes et leur fond de commerce. J’ai eu souvent l’occasion de le dire au Péripate, un de vos complices : il n’y a pas de libéral, en économie. Il n’y a que des conservateurs qui avancent masqués.


    • Le péripate Le péripate 13 juillet 2009 11:46

      Ce n’est pas l’avis de JC Michéa : libéralisme politique et économique sont liés.

      Et je ne suis pas de connivence avec Walden, pas plus que nous n’avons commis de crimes ensemble. Vous seriez donc bien aimable de ne pas utiliser le terme complice.


    • Walden Walden 13 juillet 2009 14:02

      « Désolé, à mes yeux, il n’y a RIEN en commun entre Jean-Jacques Rousseau et Milton Friedman »

      Pas grand-chose à mes yeux non plus, voyez-vous : mais c’est vous qui entretenez la confusion, car plus haut, vous ne parlez pas de « libéralisme économique », vous demandez ce que peut être la gauche libérale : je vous réponds en substance que la gauche qui m’intéresse ne saurait être QUE libérale au sens philosophique (c’est à dire authentique) du terme, à savoir favorable au respect des libertés individuelles.

      Puis ce n’est bien sûr pas anodin qu’il n’y ait pas de réponse à ma question « qu’est-ce qu’une gauche non libérale ? »


      NB : La confusion créée par les chantres du « libéralisme économique » (ou néolibéralisme), promoteurs de cette idéologie destinée à justifier a posteriori l’économie capitaliste, est largement entretenue par la novlangue de ceux qui se veulent « anti-libéraux ».

      Or on sait bien ce qu’est la gauche « anti-libérale » : elle est tout bonnement ce que cet épithète dévoile à l’insu de son plein gré, l’héritière d’une idéologie totalitaire...




    • Traroth Traroth 16 juillet 2009 01:58

      @Walden : Ce n’est pas de ma faute si le terme « gauche libérale » s’est imposé et si le terme de libéral désigne le plus souvent les adeptes du libéralisme économique. Quand je parlais de confusion, c’est exactement ce que je voulais dire. CQFD !

      "La confusion créée par les chantres du « libéralisme économique » (ou néolibéralisme), promoteurs de cette idéologie destinée à justifier a posteriori l’économie capitaliste, est largement entretenue par la novlangue de ceux qui se veulent « anti-libéraux »«  : Voila une affirmation gratuite.
       »Or on sait bien ce qu’est la gauche « anti-libérale » : elle est tout bonnement ce que cet épithète dévoile à l’insu de son plein gré, l’héritière d’une idéologie totalitaire«  : Voila une autre affirmation gratuite.

      Il n’y a pas une gauche non-libérale (je remarque qu’après le l’avoir reproché, vous reprennez sans hésiter ce terme pour désigner les adeptes du libéralisme économique se prétendant de gauche), mais plusieurs. Par exemple, les keynésiens. Ou les marxistes. Ou les anarchistes. Et encore, je vais éviter d’entrer dans les différentes subdivisions...

      @Péripate : alors vous avez fini par trouver quelqu’un pour affirmer que laisser les riches exploiter les pauvres était une pensée de gauche ! J’attends encore un véritable penseur qui finira enfin par dire que le mot libéral est une véritable pute mise à toutes les sauces. Ce ne sont pas les Etasuniens qui diront le contraire, eux chez qui libéral se dit »neo-conservative« et chez qui »liberal« est pratiquement une insulte.

      Désolé, pour moi, les libéraux sont des criminels qui justifient l’exploitation des plus faibles par les plus forts à l’aide d’arguties philosophiques en glissant le mot »liberté" à intervalle régulier dans leur discours. La loi de la jungle ne sera jamais une idéologie valable à mes yeux, et j’estime que l’élan même de la civilisation, qui consiste à chercher à quitter notre état de bête sauvage, me donne raison. C’est pourquoi je maintiens totalement mon terme de complice.
      Si mon choix de mots vous déplaît, je saurais vivre avec cette idée...


    • Plum’ 10 juillet 2009 11:57

      Je comprends tout à fait le choix de Martine Billard. Son choix d’aller vers le Parti de gauche à cause du volet social est cohérent.

      Comme le dit bien l’article, trois positionnements amènent à se positionner contre Daniel Cohn Bendit. 1) La faiblesse du social 2) L’effacement des frontières (qui m’apparaît secondaire pour la France, mais important pour l’Europe, qui à mon sens a besoin de se différencier) 3) le soutien (surtout par non-dit) à la croissance (alias développement durable).

      Ce dernier point est pour pour moi essentiel (notamment en cas de conflit avec le point 1 ; par exemple il faudrait utiliser et donc construire moins de voitures). En cela le ralliement au Parti de gauche n’est pas une évidence. La priorité n’est pas de sauver des emplois, même si une priorité doit être de partager le travail afin de soutenir les plus faibles.

      Ceci étant dit, le Parti de Gauche peut évoluer (et en cela s’écarter du PC et du PS) et Mélenchon n’y semble d’ailleurs pas opposé...


      • Proto Proto 10 juillet 2009 12:00

        DCB represente une culture boboisante, une passion pour un mirage ecologiste et libertaire parfaitement inadequat aux problemes du monde d aujourdhui.
        Tout ce qu il dit est a prendre avec des pincettes, et il n a au fond, aucune idee, aucune originalite.
        Un businessman de la politique, comme tous les autres.
        Merci pour cet article !


        • Céline Ertalif Céline Ertalif 10 juillet 2009 16:32

          Suffit-il de créer une catégorie, en l’occurrence les « bobos », pour disqualifier l’expression de ceux qui font partie de la classe moyenne supérieure, qui se caractérisent concrètement par des revenus supérieurs à la moyenne et une formation souvent très supérieur à la moyenne ? Voilà une sorte d’ostracisme catégoriel affiché comme une calomnie à la mode. Il n’est pas mauvais de critiquer les puissants et même de charrier un peu les catégories avantagées. Mais enfin, l’ostracisme est à la base de tout populisme qui se fonde toujours sur la négation de l’autre : « à prendre avec des pincettes, et il n’a au fond, aucune idée, aucune originalité ». Et sans le moindre argument.

          Malheureusement, il est toujours très facile de se faire applaudir sur un discours sectaire. Pourtant, quiconque réfléchira deux secondes aux lignes ci-dessus devra s’en remettre à mon constat : l’invective est creuse, sans argumentation.


        • Proto Proto 10 juillet 2009 18:04

          On voit que vous n avez pas beaucoup suivi ses discours durant les dernieres elections Lara Croft, de la vacuite au carre.
          Desole que vous vous soyez sentie visee, mais effectivement les gens qui ne pensent qu a leur petit confort, je les conspue haut et fort.
          L oiseau a su garder son petit creneau depuis 68, mais dans son regard je lis : « arriverez vous a demontrer que je suis aussi un parfait salaud ? », c est l impression qu il m a donne dans son echange avec Bayrou.
          Sans rancune Lara Croft.


        • Céline Ertalif Céline Ertalif 10 juillet 2009 18:28

          On voit que vous n avez pas beaucoup suivi (...) de la vacuite au carré.

          Et : Desole que vous vous soyez sentie visée.

          Mais qu’importe que je sois personnellement visée. Je dis que l’incrimination des autres, l’invective sans argumentation, ne fait pas preuve du minimum de respect de l’interlocuteur indispensable au débat démocratique. Je répète, vous êtes dans l’insulte gratuite. Si vous préférez une réponse niveau maternelle, à propos de vacuité : c’est celui qui dit qui est !

          Aucune idée, aucune originalité ? Mais qui d’autre que les Verts, DCB en tête, a porté ce genre de discours aux dernières Européennes :

          http://www.europeecologie.fr/manifeste

          C’est nul ? Argumentez donc un peu contre, Proto, on verra après.


        • Proto Proto 10 juillet 2009 19:56

          OK Celine (desole je suis en vacances et je n ai pas de clavier correct), je lis ca a tete reposee ce soir et je vous donnerai une argumentation « correcte », bien que je ne donnais ici que mon sentiment sur le personnage, pas sur l ideologie ecologiste et son dernier manifeste.

          PS>< vous savez aux europeennes, j ai vote vert, car c etait vraiment la seule chose a faire, comme quoi...


        • Julius Julius 10 juillet 2009 12:34

          1) L’écologie (comme la protection de la nature) est une idéologie conservatrice (en opposition à l’idéologie libérale). En tant que tel, elle peut être considérée comme la droite. En réalité, les gouvernements conservateurs ont de meilleurs résultats que d’autres en ce qui concerne l’écologie. Les pires résultats ont les communistes (Russie, Chine ,...).

          2) Lorsque Danny C-B ne parle pas de sujets non-écologique, il est en mesure d’attirer davantage d’électeurs. C’est mieux pour l’écologie.


          • Walden Walden 10 juillet 2009 13:18

            L’écologie, qui vise à transformer profondément la société, n’est évidemment pas conservatrice...

            L’écologie, qui souhaite le développement de l’être humain en cohérence avec son environnement, n’est intrinsèquement a priori ni de droite, ni de gauche. D’ailleurs, cette grille de lecture gauche/droite n’est pas nécessairement pertinente, elle est même parfois réductrice. 

            L’écologie telle qu’elle est aujourd’hui politiquement promue et représentée en Europe est certainement de gauche, dans la mesure où elle ne détache pas la question environnementale du champ des préoccupations sociales.

            D’autre part, le conservatisme n’est pas spécifiquement de droite. Il consiste à ne pas vouloir évoluer. Ainsi un régime rivée sur l’idéologie communiste peut être qualifié de conservateur. En ce sens, l’URSS l’était certainement. La Chine l’est sur le plan politique, beaucoup moins sur le plan économique.

            En outre, la logique de croissance productiviste qui a ammené de graves déprédations de l’environnement, partagée aussi bien par le capitalisme néo-libéral de l’Ouest que par le capitalisme d’état de l’Est, s’est révélé autant de gauche que de droite.
             
            D’ailleurs la croissance demeure le credo d’à peu près tous les partis actuels, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite. Il n’y a guère qu’au sein du mouvement écologiste que des petites voix portant un discours différent commencent à se faire entendre.


          • malqp 10 juillet 2009 18:18

            L’ecologisme et le Naturalisme consistent à considérer l’Homme et son activité comme les principaux ennemis d’une Nature idéalisée et déifiée.
            Selon cette conception fondamentaliste antinationale , la Terre n’appartient pas à l’Homme, c’est l’Homme qui appartient à la Terre, la france n’appatient pas aux francais mais les francais appartiennent a la france, il doit se soumettre à la Nature conçue comme entité globalisante et abstraite, finalité ultime fermée à toute transcendance. Si comme le pensait Hobbes, “L’Homme est un loup pour l’Homme”, il est aussi selon les écologistes radicaux un prédateur et une nuisance pour une Nature divinisée.C’est le biocentrisme. L’homme est nature, l’homme est animal humain, il n’y a pas de hiérarchie de valeurs, l’homme ne vaut pas mieux qu’une limace.
            c’est un Facsisme vert qui se résume à une volonté de ramener les individus vers une conception païenne de la nature, où c’est la nature qui est la divinité. Ce qui est ainsi clairement recherché est une modification explicite de la conception de l’homme, de Dieu, de la nature, du monde … donc une modification des conceptions culturelles de fond de notre civilisation.

            La seule véritable alternative écologique est la rupture globale (sociale, morale, idéologique, esthétique, spirituelle…) avec la modernité et ses fondements intellectuels.
            Aujourd’hui, chacun de nous pourrait récupérer l’énergie solaire ou éolienne à son profit ; c’est abordable (le prix d’une voiture, environ), c’est rentable et le retour sur investissement est assez rapide (grâce au crédit d’impôt) et pourtant on compte trop peu d’installations domestiques de panneaux solaires ou d’éoliennes.
            Par contre les prédateurs construisent des champs d’éoliennes ... et nous factureront bientôt l’énergie verte !
            Rien ne change, c’est toujours la loi du plus fort et la mondialisation a plutôt renforcé ce désespérant travers des hommes.
            Ce n’est que par la relocalisation, le retour à des valeurs traditionnelles et non-matérialistes, à la démocratie directe, l’acceptation du fait que peuples et civilisations ne sont ni identiques, ni interchangeables, ni « mélangeables » et donc nullement voués à se fondre dans un modèle unique, quel qu’il soit, que l’on parviendra à modifier la superstructure psychologique qui entraînera la transformation ECOLOGIQUE radicale de l’infrastructure économique et sociale. Non pas faire toujours moins d’enfants en espérant que ceux-ci aient le même « niveau de vie » et les mêmes « modes de consommation » que leurs parents mais en faire davantage pour leur apprendre à vivre et penser différemment
            leur inculquer la valeur du don et du partage (inhérents au fonctionnement de toute famille nombreuse.à et leur donner le goût de la simplicité et des richesses non-marchandes (le temps, la réflexion, la beauté, l’art, la littérature, la solidarité, le sport, le dépassement de soi, la chant, la danse, les veillées…) Non pas culpabiliser l’homme en déifiant la nature mais le responsabiliser, même si cette responsabilisation passe sans doute par une phase d’autoritarisme encadrant de sanctions et d’amendes la nécesaire transition. Phase qui ne peut être supportable et acceptée que si elle provient d’institutions proches, identifiées, reconnues et légitimes et non de « golems » mondiaux à sièges sociaux new-yorkais.


          • logan 10 juillet 2009 12:45

            Le plus gros problème d’Europe Ecologie il est dans la réalité des choses. Ce mouvement n’a que pour but d’obtenir des élus, il ne se donne pas dutout les moyens pour pouvoir mettre en oeuvre les propositions qu’il fait à l’image de son soutien au Traité de Lisbonne, traité qui comporte des règles qui rendent impossible la mise en place de 90% du programme d’Europe Ecologie.


            • TSS 10 juillet 2009 13:47

              la reponse est :OUI !! il l’est devenu... !!


              • alexnder 10 juillet 2009 13:50

                « Ce qu’il y a de fascinant chez [Nicolas Sarkozy], c’est son énergie, sa capacité d’avancer. Mon fils me dit souvent : “Arrête d’attaquer Sarko, il est comme toi !” » Daniel Cohn-Bendit, Le Monde, 18-4-2009. « Dis à ton fils qu’il a raison. On se ressemble beaucoup. » Nicolas Sarkozy, Libération, 19-6-2009 « Sarkozy fait Dany-ami »

                 

                Pour en savoir plus sur Cohn Bendit :

                 

                 

                Derrière le masque médiatique
                Le vrai visage de Daniel Cohn-Bendit

                 

                 

                Article paru dans La Décroissance n°56-février 2009 (reproduit avec l’aimable autorisation de l’auteur)

                Sous des dehors de garçon rebelle à la mèche folle, les options politiques de Daniel Cohn-Bendit, telles qu’il les a exposées dans un livre paru en 1998, sont dans la droite ligne du néo-libéralisme financier. L’ex-leader de Mai 68 milite au Parlement européen pour l’entrée des entreprises dans les écoles, la privatisation des services publics et le travail le dimanche. Cohn-Bendit dans le texte.

                Alors que Daniel Cohn-Bendit lance avec José Bové la liste Europe Écologie, que la tête de liste des Vert en Ile-de-France se pique d’employer de temps en temps le terme de « décroissance », il est bon de se replonger dans les écrits de l’ex-leader de Mai 68, et plus particulièrement dans un livre paru en 1998 : Une envie de politique (La Découverte). Ce livre d’entretiens servira de profession de foi pour le candidat lors de sa campagne pour les élections européennes de 1999. À l’époque, il était déjà élu au Parlement à Bruxelles par le biais des Grünen (Verts) allemands.

                Une envie de politique (1998) est le cri de ralliement de l’enfant de Mai 68 à l’économie de croissance néo-libérale. « Je suis pour le capitalisme et l’économie de marché », confesse Daniel Cohn-Bendit. La société est à ses yeux « inévitablement de marché ».

                 

                Privatiser la Poste

                 

                Ce credo économique se décline dans tous les domaines. Daniel Cohn-Bendit défend la course au moins-disant social : « Si Renault peut produire moins cher en Espagne, ce n’est pas scandaleux que Renault choisisse de créer des emplois plutôt en Espagne, où, ne l’oublions pas, il y a plus de 20 % de chômage. » Sur la culture, Daniel Cohn-Bendit défend la vision selon laquelle « l’artiste doit trouver lui-même son propre marché », sans subventions. « Eurodisney, avoue-t-il, je m’en fiche. Cela relève de la politique des loisirs. Je suis allé à Eurodisney avec mon fils, je ne vais pas en faire une maladie. Eurodisney, c’est un faux problème. »
                L’ex-étudiant de Nanterre n’a rien contre le fait que les jeunes soient payés moins que le SMIC
                « si en échange d’un salaire réduit pendant trois ou quatre ans, on leur donne la garantie d’accéder ensuite à un emploi ordinaire ». Daniel Cohn-Bendit se déclare pour l’autonomie des établissements scolaires, pour qu’ils fassent sans l’État leurs propres choix de professeurs et d’enseignements. Il n’est pas opposé à l’appel aux fonds privés pour ces établissements afin de créer de « véritables joint-ventures avec les entreprises » et ajoute que « naturellement, l’industrie participerait aussi à la définition des contenus de l’enseignement, contrairement à ce que nous disions en 1968 ». « Mieux qu’Allègre !, résume l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur (26-11-1998). Avec Cohn-Bendit le mammouth n’aurait plus que la peau sur les os. »

                Daniel Cohn-Bendit ne conçoit pas l’économie autrement que l’économie des multinationales, de la pub, de la globalisation et des TGV. Il le dit lui-même avec franchise : « Je suis persuadé que si on dit non à l’économie planifiée socialiste, on dit oui à l’économie de marché. Il n’y a rien entre les deux » (Libération, 6-1-1999). Il reprend à son compte la litanie des ultra-libéraux contre la dépense publique : « Je suis très ferme sur le déficit public. Par principe, tout écologiste conséquent doit être pour une limitation des dépenses publiques. » Les marchés publics doivent être ouverts à la concurrence. « Des services comme le téléphone, la poste, l’électricité n’ont pas de raison de rester dans les mains de l’État. » Il insiste : « Il n’y a pas de raison qu’il existe un service public de télévision. »

                 

                Travail le dimanche

                 

                Alors que Sarkozy a dû lui-même reculer sur cette question fin 2008, dix ans plus tôt, Daniel Cohn-Bendit se déclare pour le travail le dimanche. « Il faut admettre que les machines travaillent sept jours sur sept, donc admettre le travail du week-end. » La légalisation du travail le dimanche est avant tout profitable aux multinationales contre les entreprises de type familial. Mais l’eurodéputé met sur le même plan ces deux économies différentes, argument connu et honteux pour faire avaler cette destruction du droit au repos : « J’ai toujours été hostile aux horaires obligatoires d’ouverture des magasins (…) Tout le monde est scandalisé par le travail le dimanche, mais un Français serait aussi scandalisé de ne pouvoir faire son marché ou acheter son pain le dimanche. » Au travers de son argumentation sur le travail le dimanche, on comprend mieux la logique « libérale-libertaire » de Cohn-Bendit et l’immense danger qu’elle comporte sous couvert de modernité et de rébellion. Dans l’extrait suivant, le côté « libertaire » prend appui sur la critique de la famille traditionnelle et le désir du « jeune » de s’amuser pour mieux avancer ses pions ultra-libéraux : « Les parents ont besoin d’être avec leurs enfants, mais il ne faut pas réduire les besoins des gens à ceux de la famille traditionnelle, parents avec enfants (…). Bien des jeunes, qui n’ont pas de contraintes ou de besoins familiaux sont prêts à travailler en VSD (vendredi-samedi-dimanche) comme on dit, pour être libres à un autre moment, voire travailler sept jours d’affilée s’ils ont ensuite une semaine de congés pour aller faire de la marche, de l’escalade ou toute autre chose dont ils ont envie. »

                 

                • alexnder 10 juillet 2009 14:00

                  Cohn Bendit est évidemment de droite comme il le démontre dans toutes ses prises de position. C’est un usurpateur qui ne fait que galvauder le combat écologique et depuis les dernières européennes, l’idée de décroissance.

                  Pour en savoir plus :

                  http://www.ladecroissance.net/?chemin=textes/daniel-cohn-bendit

                  Un texte complet sur le bonhomme.


                  • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 11 juillet 2009 15:43

                    Il vaut mieux lire ce fil que d’être aveugle, est-ce que l’écologie est à gauche, à droite, au milieu, au dessus, en dessous, ou dans je ne sais quelle dimension ? A l’image de ce papier très nul, bourré d’affirmations gratuites, d’approximations hasardeuses, d’interprétations tendancieuses, mal écrit par un lycéen (certainement jeune pop UMP Sarkosiste) qui croit que c’est arrivé et se la pète un peu trop, et basta !

                     


                  • helios999 helios999 10 juillet 2009 14:12

                    DCB est aussi intelligent qu’un tournesol , il se tourne vers ce qui lui semble brillant , bref aucune prise de conscience de passé , present ,futur d’experience quoi , il n’y a rien qu’un desir de plaire et de paraitre intelligent
                    bref c’est un con , il vient de servir les neocons , çà lui permet de parader
                    c’est du vide sideral comme BHL et cie


                    • Walden Walden 10 juillet 2009 16:20

                      C’est au contraire quelqu’un qui semble avoir une claire conscience du passé, incluant les errances totalitaires de la gauche au 20ème siècle, et des enjeux urgents d’ordre environnemental pour aujourd’hui et demain. Puis qui considère que les problèmes peuvent se traiter dans le cdre d’un débat démocratique, et non sous la férule, telle une certaine gauche archaïque dont on ne veut plus. Une gauche qui manie l’injure aussi facilement que l’extrême opposé - faute d’argument plus audible ?


                    • malqp 10 juillet 2009 18:10

                      Mais tu crois en ce que tu veux mon gars... Je me demande comment des gens peuvent avoir de la sympathie pour ce bobo démagogue. Ce type se dit de gauche mais se comporte comme un bourgeois décadent toujours prêt à se rendre dans les soirée huppées ou entre deux lignes de coc on discute de la dernière partouze chez madame la marquise.
                      Il serait amusant, que qu’on ait un descriptif de son patrimoine, et surtout qu’il nous explique d’où il provient... Loin d’être un « Che Guevara », il n’est qu’une posture, un pur produit médiatique, moulé par les entrailles du système qu’il prétend combattre.
                      cherchant à justifier une existence absurde dans un militantisme de surface…
                      Hier Bruno Julliard, avant-hier Daniel Cohn-Bendit et aujourd’hui Charlotte Allegret. Chaque génération de bourgeois à eut ses faux rebels, ses faux subversifs, toujours là pour « dénoncer les inégalités » et se posant comme étant les représentants du « malaise de la jeunesse ».
                      La vérité sur ces gens là c’est qu’historiquement ils ont toujours été du coté du système et défendus leurs intérets de classe. ce fut egalement le cas avec « combat antiraciste » qui n’est rien d’autre qu’une imposture, un prétexte pour instaurer dans la société le politiquement correct et montrer le Français de Souche blanc et pauvre comme étant le diable, le satan.

                      Mais je comprend pour quoi vous avez une faiblesse pour les Cohn bendit & Co. je vois pourquoi il vous plaît. C’est parce qu’il s’agit d’un faux gauchiste, en fait une sorte de mendèsiste capable de s’entendre avec l’establishment du business anglo-américain. Comme vous êtes favorable à celà, vous vous en accomoder tres bien , Je vous suis. Il est en effet un réaliste si le réalisme c’est de prendre acte de la vassalité envers les puissants malgrés des protestations socialisante de pure forme en fait conforme aux désidératas du patronat.
                      D’ailleurs, de quelle gauche parlez vous ?? Celle de DSK ?? Dans ce cas, laissez moi vous rappeler que le socialisme à la dsk cela fait longtemps qu’il n’est plus digne du mot « gauche » ! Ils sont plutôt au centre ; ils ne combattent plus le système, ils ont accepté la mondialisation à bras ouverts.
                      Une homme de gauche digne de ce nom ne se vendrait pas pour un siège de directeur du FMI !, La notion droite / gauche s’est institutionnalisée dans les premiers temps de la République en France , puis les partisans du modèle au pouvoir ; la bourgeoisie capitaliste, ont représenté la partie « conservatrice », la Droite et les partisans d’un système qui abolit la domination de la classe bourgeoise sur le prolétariat ont représenté la partie « progressiste », la Gauche. Comme c’est principalement Marx qui a été le coeur de la critique du système bourgeois capitaliste, la gauche est rapidement devenue marxiste . Puis la gauche s’est divisée entre réformateurs sociaux-démocrates (partisans de la première guerre mondiale) et révolutionnaires communistes (anti-guerre, dont Jaurès). En 59, le congrès du parti social-démocrate allemand (SPD) abandonne la référence au marxisme pour un capitalisme régulé par l’Etat.Donc à la base, tu as la droite, bourgeoise et capitaliste, et la gauche, marxiste. Puis, une partie de la gauche se rallie aux thèses de la droite en prétendant « réguler » le capitalisme mais continue à se prétendre la gauche, alors qu’elle ne l’est plus vraiment, ou relativement par rapport à la droite traditionnelle. La social-démocratie n’est même pas une espèce de centre, c’est une espèce de consensus improbable entre deux concepts contradictoires(pour moi fondamentalent capitaliste, donc de droite !)

                      Bref danny n’est q’un faux opposant de plus pour faire croire aux eco-tartuffes que la position internationaliste de régulation mondiale du marché à tendance gauche trotsko libertaire est un rempart contre le hold up général de l’économie planétaire libérale.
                      Le libéralisme libertaire de cohen bandit ne s’oppose aucunement à l’idée d’internationalisme ou d’utopie marxiste, or il n’y a que très peu de différence entre le mondialisme d’extrême gauche (communisme de marché) anticapitaliste et altermondialiste et le mondialisme néolibérale qui veut nous être imposé en ce moment.
                      Ils sont tous deux pour l’ouverture des marchés, la suppression des barrières douanières, la liberté du commerce et de circulation des personnes, la fin des idéologie, et surtout sont profondément anationales.il propose une vision différente du mondialisme actuel en s’opposant à lui sans vouloir pour autant le détruire.il désir simplement le modifier pour en faire un model tout aussi contraignant et nocif en instaurant un monde totalement contrôlé (ça ne vous rappel rien ?)

                      ,en verité l’ultra-libéral et le citoyen du monde altermondialistetrotskobobo, c’est kif-kif. Ce sont des gens de partout et de nulle part, en route vers un monde sans frontiere , sans attache, sans racines, irréel, inhumain. comment ces gogos pourrait il défendre l’autonomie des pays, étant donné qu’il rejette l’existence des pays, des nations, des frontières comment définir un pays et même un peuple si les frontières sont abolies ? incohérence fatale à tout ce mouvement, qui veut plus de contrôles et de régulations, mais rejette l’autorité et les espaces de la régulation.En vérité, l’Empire c’est la guerre, la nation c’est la paix. l’Empire capitaliste sans frontières culturelles (ni limites morales) a fait des Etats-nations sa cible fondamentale Parce qu’un contrat social, c’est d’abord un pacte national (la Révolution française). La nation, si peu que républicaine, est aujourd’hui le principal bouclier des peuples contre la violence impériale du Marché et de sa sous-culture Macdo. Et la haine des élites occidentales envers l’idée de nation n’a pas d’autre cause.


                    • octavien octavien 10 juillet 2009 18:41

                      @ Walden

                      Désolé DCB n’a au contraire conscience de rien du tout. Il se contente d’ânonner les mêmes poncifs bien-pensants des européistes avec dans le désordre :
                      l’Etat c’est mal
                      l’Europe c’est la paix
                      les français sont des vilains nationalistes arrogant et égoïstes
                      et ceux qui ne pensent pas comme ça sont de vilains extrémiste mangeurs d’enfants

                      alors oui Cohn-Bendit est un libéral, mais ce n’est surement pas un adepte de la démocratie


                    • joelim joelim 11 juillet 2009 01:27

                      « une certaine gauche archaïque dont on ne veut plus »


                      Celle qui conspue tous ceux qui ne sont pas clairement plus à gauche qu’eux dans leur petite vision du monde ?

                      D’accord que DCB n’est pas de gauche. Il est écologiste. Et l’écologie n’est ni de droite ni de gauche. Ses positions transnationales me gênent également, mais il est nettement mieux que la droite actuelle. Et aussi que la gauche. En particulier la gauche gauche, qui ne promet que de détruire l’économie avant tout, sans penser une seconde à la manière de la remplacer de façon satisfaisante.

                      Alors que l’on pourrait la changer progressivement cette économie, si seulement les anti-libéraux étaient un minimum pragmatiques (çà n’arrivera jamais), et évitaient de conspuer la moindre possibilité d’alternative à la droite, dès qu’un candidat présente de l’intérêt pour les électeurs. On a déjà vu çà avec Royal.

                      Mais les opinions des électeurs ne sont pas le problème de la gauche gauche, seuls ceux qu’ils appellent les bobos les intéressent. D’ailleurs un certain nombre en sont. Ce qui les intéresse aussi est de tenter de persuader l’électeur qu’il n’y a qu’une alternative : eux ou la méchante droite. Bizarrement l’électeur ne se laisse pas embobiner par ce manichéisme, peut-être parce que son bon sens lui dit que l’enfer est pavé de bonnes intentions.

                    • Walden Walden 13 juillet 2009 14:11

                      Oui, c’est exactement ça : merci d’avoir su le formuler aussi clairement (sourire)


                    • 6 toi yen 45 10 juillet 2009 15:00



                      Qu’on nous change tous ces politiciens par une nouvelle génération pas celle des moutons comme DATI AMARA et Rama yade.

                      Je pense qu’il n’est ni de droite ni de gauche... De l’extrème gauche il a viré comme beaucoup dans un autre camp... Dany le rouge est bien ancré à droite ! Ce n’est pas une tare mais cela embrouille un peu plus les esprit comme DSK , KOUCHNER et autre pseudo philosophes...


                      • ASINUS 10 juillet 2009 15:14

                        liberal libertarien comme tous les revolutionnaire a la mie de pain de 68 qui ne voulaient
                        changer de la societé que les culs sur les fauteuils , yep belle transistion intellectuelle que celle de ces donneurs de leçons devenus mondialistes humanistes et tout et tout vus que dans leurs quartiers la seule misere mondiale qu ils croisent c est leurs femmes de menage.Outre que ce triste sire à oser comparer le vote noniste au vote allemand d adhésion a hitler il est peu de gens a se souvenir que nos gauchos passés au cigare et a la jet set televisuelle on soutenus mordicus les kmers rouges sans parler de leur interdiction d interdits et de brise tabous y compris en direction des plus faibles .


                        • malqp 10 juillet 2009 18:43

                          68… Bien sûr, 9 millions de grévistes, mais aussi des petits bourgeois qui voulaient tuer “le père”. Total mépris pour ces petits cons égoïstes qui n’ont pas eu de scrupules vis à vis des générations qui ont suivi, même avec leurs propres enfants (pourtant des trentenaires égoîstes, carriéristes, obséquieux avec la hiérarchie, individualistes, matérialistes, enfin de bon p’tits cons- sommateurs).
                          Il est beau l’héritage !! Elle est belle la démocratie qu’ils nous laissent… Elle est belle la situation économique et sociale !!
                          Just “NO FUTUR” ? or “KILL THE POOR” Comme disait les Dead Kennedys (groupe de Punk).
                          Interressante la vie politique française !
                          Des fachos à l’extrême droite, une droite qui pense à ses poches, une gauche qui en voudrait aussi et des cocos plus crédibles. Le problème ? Plus de projets ! Plus de rêve ! Plus de contestation de projets ! Une obsession, le pognon ! Pauvre France ! Pauvre Europe ! Pauvres occidentaux ! Viva la muerte !

                          Mai 68 c’est un mouvement social dirigé par les petits étudiants bourgeois impreignés de théorie de la lutte des classes. Mais comme le monde ouvrier c’est remis au travail une fois obtenu satisfaction à leurs revendications aux accords de Grenelles les élites d’extrême gauche on dit : "Puisque le peuple ne veut pas faire la révolution : on va changer le peuple". Les élites ont donc traîté les prolétaires français de réactionnaire petit bourgeois et raciste. Et pour élargir leur base électorale ils ont ouvert les porte à l’immigration des pays du Tiers Monde parce que eux pourront faire la Révolution. Sur le plan culturel en dehors de la théorie marxiste les idéologues de Mai 68 ont fait table rase du patrimoine historique et culturel de la France en enfermant ce patrimoine dans le tryptique : nazisme, colonialisme et exploitation capitaliste. Notre vraie culture c’est la Mythologie greco romaine, le christiannisme et l’histoire de France de Clovis à nos jours.

                          A cause de Mai 68 on a cessé de transmettre le patrimoine histoirique et culturel qui pendant des milliers d’années qui se transmettait de génération en génération et qui faisait le ciment intergénérationel de tout le pays. Ce patrimoine historique et culturel était fondé sur le mythe du Roman National (Nos ancêtres les gaulois, Charlemagne, la Mythologie greco romaine). Ils ont remplacé le modèle assimilationniste de l’immigration par celui de l’intégration. On a remplacé l’Idéal transcendant de la civilisation française élevé haut dans le ciel comme les flèches des cathédrales, par le pseudo mythe des origines de chacun renvoyant tout le monde à ras de lui même au sol de ses origines. Par conséquent c’est le communautarisme qui prend le dessus. Chacun se réfugiant dans son groupe sa tribue ou sa communauté. C.Q.F.D ce qu’il fallait démontré ce sont les bobos de Mai 68 qui sont responsable des émeutes de banlieue et de la guerre civile.


                        • Marianne Marianne 10 juillet 2009 15:23

                          Avant de faire un tel constat, il faudrait redéfinir les termes, ou plutôt leur contenu, de gauche et de droite ...
                          En tout cas il est vrai que Dany le pseudo vert n’a jamais défendu le modèle social et notamment les services publics, comme le rappelle le dernier numéro de Marianne du 27 juin 2009.
                          De plus, Dany, de même que Eva Joly n’ont jamais montré spécialement leur fibre écologiste avant de se présenter aux élections des Verts, plus par opportunisme et pour défendre d’autres idées que vertes (les libertés pour l’un, la lutte contre la corruption pour l’autre).
                          Ensuite notons que le succès de Europe Ecologie a été dû essentiellement à la com, surtout la dernière semaine où soudain les votes ont décalé en faveur des verts et au détriment à la fois des socialistes et du modem (-5 points chacun en une semaine !), avec c’est sûr un énorme coup de pouce du fim Home. La base militante a été contente des scores mais certains néanmoins mécontents de la tournure « com » et déconnectée de la base. Je connais personnellement une ancienne militante verte qui vient de démissionner pour entrer au MoDem, qui a vécu cette déception et reconnait qu’aujourd’hui seul Bayrou a des « tripes » et des « c....... » pour dénoncer les abus de pouvoir ainsi que les problèmes de fonctionnement de la société et a un projet gobal et cohérent, y compris écologiste.

                          Cela dit, il faut dépasser les personnalités des leaders, leur égo et leur querelles, et recentrer le débat de société sur les sujets de fonds. C’est là-dessus qu’on pourra déterminer les lignes de clivage et peut-être sortir de la bipolarité gauche-droite et s’accorder éventuellement sur des alliances de second tour entre les partis.


                          • Stalker 10 juillet 2009 15:27

                            Sur le fond de ma pensée, je suis proche de ce que dit helios (j’aime bien l’image du tournesol). Le problème de Cohn Bendit est que, si sa seule idéologie est celle d’un monde informe où tout se mélangerait faute de différences réelles, son idéologie rejoint alors facilement celle du libéralisme, où toutes les valeurs humaines se réduisent à des techniques comerciales et productivistes.

                            En réalité, les valeurs de DCB me semblent incompatibles avec toute forme d’idéalisme politique, car celui-ci suppose à un moment où un autre des ruptures, des impossibilités de consensus. Toute idée d’excellence suppose le fait de suivre une voie propre et originale, ce qui suppose de mener sa barque de manière indépendante, ceci est valable au niveau individuel ou collectif. A partir de ce moment, il y a toujours quelque chose qui séparera des autres.

                            DCB est hostile à tout cela, sa seule constante idéologique depuis quarante ans réside dans ces idées dominantes et molles qui douvent rassembler tout le monde, autrement dit, il porte structurellement la nullité intellectuelle avec lui.

                            On ne peut guère se rassembler collectivement sur autre chose que des émotions ou un faible socle de valeurs communes faciles. Le modèle appliqué à la politique du supporter de l’équipe de France de 1998 ou de la boîte de nuit (une masse pas méchante et sans substance, décérébrée), voilà tout ce que DCB a à dire.


                            • Reinette Reinette 10 juillet 2009 15:32

                              Martine Billard
                              Paris, le 8 juillet 2009


                              J’ai décidé de démissionner aujourd’hui d’une organisation dont le projet n’a plus que de lointains rapports avec celui auquel j’avais adhéré il y a 16 ans. A cela, il y a 3 raisons majeures :

                              1/ l’incompréhension des réalités du monde du travail

                              Du fait de leur composition sociale (très peu de salariés du secteur privé en dehors des secteurs de la communication et de l’informatique) et de leur vision restreinte de l’écologie, les Verts se préoccupent peu des questions sociales et encore moins du travail, en dehors de déclarations généralistes. A l’exception du champ environnemental, ce sont toujours les mêmes militants, ceux qu’on appelle la « gauche des Verts », qui sont présents depuis des années sans réel soutien du parti Verts et souvent même en opposition avec d’autres militants pour qui il est incongru de perdre son temps avec le social lorsqu’on est écologiste. Les Verts apposent leur signature sur beaucoup d’appels à mobilisations ou de déclarations de soutien mais, concrètement, sont très peu impliqués dans les collectifs et réseaux associatifs non-environnementaux et encore moins syndicaux.

                              2/ un parti de plus en plus institutionnel

                              J’ai rejoint les Verts en 1993 pour l’écologie, le féminisme et la politique autrement. C’était un parti bouillonnant, parfois imprévisible mais toujours vivant. Ce n’est plus le cas aujourd’hui où tout débat véritable est étouffé au profit d’un seul objectif, obtenir le plus d’élus possibles. Certains appellent cela du pragmatisme, malheureusement cela tourne souvent à l’opportunisme.

                              La politique autrement a aussi été rejetée au rang des vieilleries à jeter au rebut : le cumul des mandats s’étend et se revendique (la moitié des parlementaires nationaux, bon nombre de conseillers régionaux). La course aux postes est constante et manifestement déjà relancée par le récent succès d’Europe Ecologie. La démocratie interne s’est réduite à une peau de chagrin et le fonctionnement clanique imprègne beaucoup de décisions : la transparence est en net recul et nombre de demandes d’éclaircissements y compris au sein des instances de délibération des Verts (Conseil national interrégional) restent lettre morte.

                              3/ l’effacement du clivage droite/gauche

                              J’ai toujours été une femme de gauche et je le reste. Je sais que certains considèrent cela comme dépassé, archaïque, ringard. C’est vrai que les partis de gauche sont souvent désespérants et incapables de comprendre les enjeux du 21ème siècle. Mais, à droite, Nicolas Sarkzy est porteur d’un projet libéral-autoritaire pleinement assumé et il faudrait avoir honte d’être de gauche ? Lorsque la gauche se délite, comme dernièrement en Italie, c’est la droite dure et populiste qui occupe l’espace politique, et non le centre ou l’écologie.

                              J’ai été élue députée en 2002 sur la base d’une candidature écologiste soutenue par le Parti socialiste au premier tour et par l’ensemble des forces de gauche au second tour. J’ai été réélue en 2007 dans une configuration similaire (Verts-PS-PRG, au premier tour et toute la gauche au second).

                              Je ne peux donc me réjouir de la crise de la gauche alors qu’aucune force de gauche n’est encore prête à prendre le relais pour proposer un nouveau projet politique de transformation sociale, écologique et démocratique à la hauteur des réponses à apporter à la crise globale du système à l’échelle de la planète.

                              Mes convictions écologistes n’ont pas changé, elles se sont même renforcées. Mais justement, parce que l’urgence est de plus en plus grande, je ne peux me résoudre à une simple gestion environnementale du système, toute positive qu’elle soit, sans que cela ne s’articule à un projet global clair. Pour affronter la crise actuelle - économique, sociale, démocratique et écologique -, il faut apporter des réponses qui ne se contentent pas de changements à la marge. Les Verts n’ont plus cette audace : d’un parti pour la transformation de la société, ils sont devenus un parti d’accompagnement.

                              Les résultats des européennes constituent certes une bonne nouvelle pour l’écologie mais je suis en désaccord avec le projet politique d’Europe-Ecologie, tel que confirmé ces derniers jours par ses animateurs. En effet, je ne peux me retrouver dans un rassemblement qui entretient la confusion quant au clivage droite/gauche, au point, pour certains, de prôner un élargissement du rassemblement jusqu’à des environnementalistes membres du gouvernement UMP ou participant à des exécutifs municipaux de droite.

                              J’ai donc décidé de faire le pari de construire ailleurs la synthèse entre le social et l’écologie pour laquelle je me suis battue pendant 16 ans chez les Verts. C’est pourquoi, avec Paul Ariès, objecteur de croissance et directeur du journal Le Sarkophage, nous lançons un appel aux écologistes de gauche afin d’oeuvrer à l’évolution du Parti de Gauche en ce sens, en participant à la préparation de son congrès programmatique de fin d’année.

                              Face à l’hégémonie de la droite en Europe, c’est une force de gauche et écologiste qui est nécessaire, et non une force centriste.


                              http://www.martinebillard-blog.org/

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                              • Céline Ertalif Céline Ertalif 10 juillet 2009 17:37

                                Je regrette que Martine Billard quitte les Verts, mais je lui garde mon estime. Elle n’est pas très charismatique, mais c’est quelqu’un qui travaille beaucoup, qui a des convictions et qui les défend. On l’a vu dans un cadre un peu plus public que d’habitude dans le combat contre hadopi.

                                Nous avons vu de vrais écolos, je veux dire des écolos qui ne datent pas de la semaine dernière et qui ont une action tangible derrière eux, partir il y a quelques temps au Modem et aujourd’hui MB dans le Parti de gauche.

                                Il y a une stratégie de rassemblement aujourd’hui chez les Verts qui peut être contestée, malgré le succès électoral (on ne peut pas en tous cas reprocher à Martine Billard son opportunisme à cet égard !).

                                Je suis persuadée qu’un jour ou l’autre on retrouvera les JL Benhamias et les M Billard dans les combats à venir. Pourvu qu’ils arrivent à faire évoluer à l’intérieur leurs nouveaux partis (franchement, dans le Parti de Gauche, il va y avoir du boulot...). Ce qui compte, c’est le résultat de ce qu’on arrive à faire bien plus que de se réchauffer dans une même maison.

                                Mais à quoi cela sert-il de militer dans un parti politique ? Malgré des intonations très différentes, je constate que M Billard et D Cohn-Bendit se posent au fond un peu les mêmes questions. Et j’avoue que moi aussi.


                              • Jordi Grau J. GRAU 10 juillet 2009 15:34

                                Il me semble qu’il y a un moyen « simple » de distinguer la droite de la gauche : la droite est inégalitaire alors que la gauche est égalitaire. Ce qui complique les choses, c’est que l’on peut être égalitaire à certains égards (pour l’égalité entre hommes et femmes par exemple) et inégalitaire à d’autres égards (contre l’égalité des richesses). Il est clair que Cohn-Bendit, du point de vue économique au moins, est à droite. J’ajouterai que ce n’est pas à cause de son esprit libertaire. Les vrais libertaires sont pour une abolition des hiérarchies sociales et économiques, alors que les libéraux comme Cohn-Bendit sont pour la soumission des salariés aux patrons et aux actionnaires. Contrairement à ce qu’on dit souvent (chez les libéraux, en tout cas), il n’y a pas à choisir entre la liberté et l’égalité : les deux vont ensemble. Dès qu’il y a de fortes inégalités, des rapports de domination s’installent entre les groupes humains.

                                J’aimerais maintenant faire une petite remarque à Julius sur le conservatisme. Malgré les apparences, être conservateur n’est pas forcément une mauvaise chose : vouloir conserver ce qui est beau et utile à la vie (ressources naturelles, oeuvres d’art, beauté des paysages....) n’a rien de déshonorant. C’est un beau métier que d’être conservateur de musée ou conservateur du littoral. C’est en ce sens qu’il faut dire que les vrais écologistes sont conservateurs : ils sont contre la destruction de ce qu’il y a de beau et d’indispensable. Une fois qu’on a compris cela, on peut comprendre qu’il n’y a pas nécessairement d’opposition entre conservation (et non conservatisme !) et progrès. Comment peut-il y avoir un progrès durable et réel si on gaspille et qu’on détruit les conditions matérielles et culturelles du progrès ? Peut-on dire, par exemple, que l’agriculture « conventionnelle » est un progrès, si elle pollue à outrance les sols, l’air et les nappes phréatiques ? La question mérite débat, me semble-t-il.


                                • Julius Julius 10 juillet 2009 16:11

                                  > Malgré les apparences, être conservateur n’est pas forcément une mauvaise chose

                                  Je suis d’accord. Quand j’ai associé le conservatisme avec l’écologie, j’ai les pensé comme une bonne chose (dans une certaine mesure). Je pense que je suis d’accord avec vous sur ce point.

                                  Les différences sur la gauche / droite en politique sont très dépendants du contexte et des traditions locales. Juste deux exemples :
                                  1) En Pologne, la grande différence est entre « libéraux » et « conservateurs ». La gauche dans le sens français est très marginal.
                                  2) En République Tchèque, la gauche (social-démocratie) est associé à des personnes plus âgées et de conservatisme, des villages et le « prolétariat ». Le droit est plus associé avec les plus jeunes, le libéralisme (libertarism), les grandes villes et les intellectuels. Les Verts sont plus à droite. Exactement le contraire comme en France.

                                  Dans les discussions en France, je vois très souvent une attitude étrange :
                                  1) Tout d’abord un axiome : gauche = bien, à droite = mauvais.
                                  2) Puis, plus tard, nous verrons ce que cela signifie dans la pratique.
                                  Donc, ils savent qu’ils sont « à gauche », mais ils ne sont pas tout à fait sûr de ce que cela signifie. Je pense que c’est le fond de la « décalage sémantique » dans le spectre politique français.


                                • Walden Walden 10 juillet 2009 16:33

                                  Autant je suis d’accord pour affirmer avec vous qu’il n’y a pas nécessité de choisir entre « libertés » et « égalité », ni de les opposer.

                                  Autant quand vous affirmez que « les libéraux comme Cohn-Bendit sont pour la soumission des salariés aux patrons et aux actionnaires », j’aimerais bien que vous étayiez un tant soit peu ce propos par quelque source, si toutefois vous en avez... sans quoi ce ne serai que pure calomnie.


                                • Céline Ertalif Céline Ertalif 10 juillet 2009 17:43

                                  Mais, Walden, c’est de la calomnie ! (tu as raison de le souligner).


                                • Traroth Traroth 16 juillet 2009 02:02

                                  "En Pologne, la grande différence est entre « libéraux » et « conservateurs ». La gauche dans le sens français est très marginal" : Ah bon ? Solidarnosc ne propose plus de créer des coopératives, alors ?


                                • Bois-Guisbert 10 juillet 2009 15:40

                                  Pour me prononcer, j’attendrai de l’entendre dire « L’Allemagne aux Allemands » et « La France aux Français »...

                                  il n’y a pas à choisir entre la liberté et l’égalité : les deux vont ensemble.

                                  Non, ils sont antinomiques : au nom de l’égalité étendue aux médiocres, la liberté des meilleurs est considérablement entravée.


                                  • bobbygre bobbygre 10 juillet 2009 18:57

                                    Non, ils sont antinomiques : au nom de l’égalité étendue aux médiocres, la liberté des meilleurs est considérablement entravée.

                                    Elle n’est pas considérablement entravée, elle est entravée de manière à ce qu’elle n’entrave pas la liberté des autres. C’est le principe de la liberté quand on vit en société, elle ne peut etre totale.

                                    Parce qu’en ce moment, au nom de la liberté des riches, on supprime et le semblant d’égalité et le semblant de liberté qui restait aux autres (ceux que vous appelez les médiocres, j’espère que vous vous rendez compte de la totale subjectivité de votre terme).
                                    Bien sur, vous avez le droit de dire que cela vous convient.


                                  • Traroth Traroth 16 juillet 2009 02:05

                                    « au nom de l’égalité étendue aux médiocres, la liberté des meilleurs est considérablement entravée » : on est aux limites du fascisme. Qui décide qui fait partie des meilleurs et qui est médiocre, au fait ? Selon quel critère ? On est pas très loin de s’arroger le droit de choisir qui a le droit de vivre et qui pas, là !


                                  • Internaute Internaute 10 juillet 2009 16:12

                                    L’ écologie n’est pas une politique autosuffisante, pas plus qu’un parti qui défendrait les fumeurs. Pour cette raison elle n’est ni de gauche ni de droite. La réaction de Martine Brillard montre qu’elle n’a pas tout compris.

                                    Daniel Cohen Bendit roule avant tout pour lui et pour les lobbies cosmopolites. La description que vous en faite est trés juste. N’oublions pas qu’il est cul et chemise avec Joshka Fisher (ancien instructeur d’Action Directe), ancien ministre des affaires étrangères allemand qui allait tous les 3 mois prendre ses ordres à Tel-Aviv. Il est la principale courroie de transmission de la politique israélienne à l’UE et défendra l’entrée de la Turquie parceque c’est la politique israélienne.

                                    Qu’y a-t-il d’écologique dans l’entrée de la Turquie en Europe ? Rien, mais c’est maintenant le cheval de bataille des écolos.

                                    Vous avez raison de dire qu’il est contre les nations. C’est en fait sa seule constance en politique. Il a essayé de les détruire avec son ami Joshka à son époque maoïste, il essaye de nouveau en se faisant passer pour un écologiste. Ses velleités immigrationistes n’ont pas d’autre finalité que notre disparition en tant qu’entité nationale, sociale et culturelle. Vous pensez bien qu’il se fiche complètement du sort des maliens.

                                    Par contre, je ne vois pas où se trouve la défense des libertés que vous mettez en avant. Favoriser l’immigration n’apporte aucune liberté supplémentaire aux autochtones. Ils en perdent au contraire un peu plus tous les jours, comme par exemple celle de parler, de penser, de circuler librement en toute tranquilité, de sortir le soir, d’envoyer leurs enfants recevoir notre culture à l’école, ou celle de commercer entre eux.

                                    La liberté est beaucoup mieux défendue au sein de sa nation que dans un conglomérat cosmopolite, apatride et incontrôlable par les citoyens.


                                    • Walden Walden 10 juillet 2009 16:37

                                      « La liberté est beaucoup mieux défendue au sein de sa nation que dans un conglomérat cosmopolite, apatride... » : Là c’est carrément le retour du discours national-socialiste !!! On croirait lire « Je suis partout », revue antisémite de sinistre mémoire...


                                    • Céline Ertalif Céline Ertalif 10 juillet 2009 16:44

                                      L’intégralité de votre discours front national est à vomir. In extenso. C’est presque rassurant.

                                      Pourtant, il finit toujours par transparaître quelques vérités : le rêve du Bosphore, comme dit DCB : il est très difficile à mettre dans les têtes de droite ! Cela devrait calmer un peu ceux qui disent que pour DCB la droite et la gauche, c’est pareil. (ce que n’a jamais dit d’ailleurs DCB...)


                                    • Walden Walden 10 juillet 2009 16:51

                                      Excusez mon inculture, mais SVP, c’est quoi, le « rêve du Bosphore » ?

                                      Au fait, a posteriori, bravo pour cet article sur les Droits d’Auteur que j’avais loupé à l’époque, et lu grâce au lien hypertexte avec votre exposé d’hier (sourire)


                                    • Céline Ertalif Céline Ertalif 10 juillet 2009 17:18

                                      Dans ses interventions de campagne d’Europe Ecologie, DCB a expliqué que l’Union Européenne était le résultat de deux rêves : la réconciliation franco-allemande par-dessus le Rhin, la réconciliation est-ouest par-dessus l’Oder, et qu’il restait un troisième rêve à accomplir en passant par-dessus le Bosphore.


                                    • malqp 10 juillet 2009 18:48

                                      DCB est l’archétype du rebellocrate gauche caviar inculte de surcroit qui n’a d’autre réponse que la violence et les arguments ad hominem. Il est à l’image des soutiens de segolene et de la gauche, un enfant gaté replié sur ses pulsions idéologiques dogmatiques et sectaires. L’emploi de la phraséologie de la resistance est grotesque : on n’envoie pas les immigrés dans des camps de concentration. Parler de rafles, c’est faire injure au peuple français en le traitant de nazi, (puisque la loi est l’émanation du parlement, élu au suffrage universel). Cet abruti de gauchiste ultra conformiste mièvre et adipeux ne vaut pas mieux que notre président bling bling impuissant face à l’économie de marché. Ca n’aura plus aucun intérêt de voir défiler cette gauche caviar bienpensante, cette pensée unique qui nous offre des combats d’arrière garde (lutte contre les méchants nazis, youpi on est les gentils) manichéens et stupides. Ou sont passées les émissions des années 70 ou la critique était libre ? Aujourd’hui tous ces mandarins gauchistes qui ne tolèrent pas qu’on pense differemment d’eux et font des lecons de tolérance à longueur d’année ont tué la gauche en refusant de la réformer. Pretendre etre un résistant au fascisme en étant au PS ou je ne sais quel parti trotskyste est de la vanité. Il serait temps d’entrer dans le 21eme siècle, « camarades » car vos idées ringardes n’interessent plus que les bobos !


                                    • JFCAMPION JFCAMPION 10 juillet 2009 16:48

                                      Europe-écologie à travers son leader DCB est clairement un acteur libéral de la social démocratie qui a integré l’importance de l’écologie. L’écologie n’est pas de gauche avec sa doctrine étatique ni malheureusement avec une partie de la droite trop proche d’un MEDEF vieillissant. J’ai voté pour la liste UMP-NC sans état d’âme car quand on voit le grenelle de l’environnement on peut être fier mais j’avoue que cette liste avait de la gueule, de l’éthique et surtout de la crédibilité. On peut être de droite et être militant pour l’environnement.
                                      Il est évident que DCB n’a pas rejoint ces bourgeois socialistes sclérosés. Mais le choix de la député se respecte car la vrai gauche dont je ne partage pas les idées mais qui est respectable n’est pas au PS


                                      • Walden Walden 10 juillet 2009 16:55

                                        « ... quand on voit le grenelle de l’environnement on peut être fier » : oui, fier d’un indéniable talent de passe-passe pour faire prendre des vessies pour des lanternes !


                                      • toto1701 10 juillet 2009 17:29

                                        Qu’on benne dix agitateurs ou meneurs dans le trou d’ozone sociale du sarkozysme ne changera rien a la situation de la majorité des gens qui souffrent du désordre institutionnel et societal généré par notre présidenteigne !Dany le rouge est a l’écologie ce que Sarkozy est à la « france profonde »...Intrus ? vous avez bien lu intrus.

                                        Et que fait on des intrus quand ils sont démasqués ? Destination poubelle de l’histoire.Quoiqu’il en soit ils ne grandiront plus dans l’estime des français ces deux là.


                                        • Yohan Yohan 10 juillet 2009 17:39

                                          Quel intérêt à cataloguer les gens : droite/gauche, qu’est-ce que ça veut dire en 2009 ?
                                          Il me semble que ce qui compte, c’est de faire bouger la France dans un sens utile au pays. Alors moi, je me fiche bien des étiquettes. Ce qui m’interesse c’est de savoir où ils vont et ce qu’ils vont faire concrètement avec le mandat qui leur a été donné. Après, on jugera sur le résultat...


                                          • Stalker 10 juillet 2009 18:03

                                            http://www.ladecroissance.net/?chemin=textes/daniel-cohn-bendit

                                            @ Walden

                                            Voilà qui est le vrai Cohn Bendit.


                                            • Stalker 10 juillet 2009 18:06

                                              Un vrai éologiste respecable ? Yves Cochet, pas ce bouffon qui revient en France quand ça l’arrange.

                                              Qu’il aille continuer à faire l’apologie des Turcs d’Allemagne, de leurs mariages forcés et crimes sur les femmes.


                                            • armand armand 10 juillet 2009 18:19

                                              Stalker,

                                              En matière de crimes contre les femmes en Allemagne, je crois que le plus inquiétant c’est plutôt ceci :
                                              http://www.liberation.fr/monde/0101578941-a-dresde-meurtre-raciste-en-pleine-cour


                                            • kitamissa kitamissa 10 juillet 2009 18:11

                                              je vois surtout Cohn -Bendit comme un agitateur « agité » interessé surtout par le clientélisme ,qui bouffe à tous les rateliers pour exister et qui s’illusionne encore sur l’impact qu’il peut avoir sur les ex -soixante huitards,soit dit en passant qui ont pris et du bide,et plus intéressés par le fric et le confort que par une « révolution verte »


                                              • delamothe delamothe 10 juillet 2009 18:48

                                                Cohn Bandit : anarchiste de droite , employé de Sarokozy pour dégommer le modem , affaiblir le ps et éliminer toute autre parti vert. Anticommuniste, pro américain et occidental , veut l’établissement d’un marché unique , d’un gouvernement mondial unique. Soutient ardemment l’économie de marché , la croissance et la bourgeoisie. Amateur de petits gosses. Voila et 16pour cent des votants ont voté pour lui. SUUUPPEERRR


                                                • tvargentine.com lerma 10 juillet 2009 18:53

                                                  La vrai question est la suivante : C’est quoi la gauche en 2009 ?

                                                  A partir de cette question,vous pouvez lancer une reflexion.

                                                  Pourquoi vouloir désigner un homme ou une femme qui ne partage pas vos valeurs (lesquelles ?) d’être de droite ?

                                                  « Dany le rouge » ,à l’image de Tapie à utilisé un espace vide de tout à gauche pour s’engouffrer et faire une bonne affaire.

                                                  Ensuite viendra le temps des grandes idées généralistes

                                                  Ne pas focaliser non plus sur son score ,alors que très peu de gens ont été voté à cette éléction européenne,car le rejet du « PS » par les masses populaires à incité des citoyens
                                                  à se reconnaitre dans la liste que proposé Dany.

                                                  Je ne suis pas écolo mais entre eux et le PS en 2010 aux régionales mon choix sera simple,il sera entre le parti de dany et l’UMP

                                                  Et je crois qu’il peut exister des passerelles entre ces 2 partis pour faire évoluer la société

                                                  http///www.tvargentine.com



                                                  • helios999 helios999 10 juillet 2009 20:12

                                                    Si bien , il suffit de comprendre qu’il puisse traiter Bayrou de minable ( cela arrange qui ? ) et qu’il se fasse enssencé par la presse , pour comprendre pour qui il roule , il n’est qu’un minable sioniste , et que l’on ne dise pas que cela ne fut pas un coup monté


                                                    • Proudhon Proudhon 10 juillet 2009 20:14
                                                      Daniel Cohn-Bendit est-il de droiteRéponse : oui !

                                                      • Frabri 10 juillet 2009 20:19

                                                        DCB est un vrai centriste donc un peu a droite et un peu a gauche, comme la majorité des militant-te-s écolo qui se recrutent majoritairement dans les classes moyennes aisées de droite et de gauche. lls ont le même mode de vie et le même système de valeurs, donc forcément pour l’europe libérale.


                                                        • Céline Ertalif Céline Ertalif 10 juillet 2009 21:16

                                                          DCB un vrai centriste ? C’est faux. Il est anti-communiste, oui, mais il n’a jamais méprisé les trotskystes. Il considère qu’il faut parler avec tout le monde, ou presque, et surtout qu’il faut admettre la situation telle qu’elle est : parce qu’il y a des urgences, notamment écologiques, et c’est bien plus important que de savoir où on est positionné sur l’axe droite/gauche, voilà ce qu’il dit et répète. J’ai parfaitement retenu le message parce que je pense à peu près la même chose : il faut du dialogue et des compromis, parce que les positionnements radicaux c’est très beau, mais ça montre tout de même une faible préoccupation du résultat. Ce n’est pas parce qu’on fait tout pour être au centre des débats qu’on est porteur d’une pensée tiède « un peu à gauche un peu à droite ».

                                                          Déjà en 68, il a privilégié le dialogue sur les affrontements.


                                                        • Imhotep Imhotep 10 juillet 2009 22:10

                                                          Etre anticommuniste et être pro-troskyste cela donnerait un peu comme avoir deux qualités alors ?

                                                          Le communisme qui a entraîné en tout temps et en tout lieu, quel que soit le continent, quel que soit le peuple, quelle que soit l’origine, quelle que soit l’époque : torture, emprisonnement, procès d’intention, délit de sale gueule politique, procès, terreur, dictature de la pensée, dénonciation et délation, pauvreté et prison, mort et blessure, en d’autres mots le cauchemar quotidien pour des centaines de millions de personnes avait pour dirigeant Trotski, avait comme théoricien Trostki, avec comme thuriféraire Trotski, avait comme moteur et complice Trostski, avait comme bras intérieur et extérieur l’armée rouge inventée par Trotski, avait à l’intérieur à la suite de la police du Tsar l’ancêtre du KGBcette tchéka dont un des inconditionnel de l’époque était un certain par Troski, tchéka summum de l’horreur, de l’injustice, de l’arbitraire, de l’assassinat et de la torture, un des pires organismes que le monde ait jamais enfanté. Mais c’est vrai que d’être trotskiste cela fait intellectuel engagé et pourquoi pas noble et héroïque. Trotski est un des grands fossoyeurs de l’humanité. Ce complice et ordonnateur des pires injustices devient un héros parce que Staline l’a fait zigouillé. Sa mort le ;lave de tout et en fait un saint laïc. La mort de ses victimes lui font un linceul de sang et de larmes.

                                                        • Céline Ertalif Céline Ertalif 10 juillet 2009 23:59

                                                          Mon propos était juste de dire que DCB n’a jamais rompu le dialogue avec Krivine, la LCR ou maintenant le NPA. C’est tout. D’ailleurs, Bayrou l’a finalement imité sur ce point !


                                                        • Imhotep Imhotep 11 juillet 2009 08:32

                                                          Que vient faire Bayrou là-dedans. Je ne pense pas au travers de son cerveau et ne suis pas son intime porte-parole.


                                                        • Céline Ertalif Céline Ertalif 11 juillet 2009 10:41

                                                          Bayrou a fortement médiatisé en 2007 le fait qu’il entretenait des contacts avec toutes sortes de sensibilités politiques, et qu’il avait notamment, à ce titre, entrepris de rencontrer Besancenot. Voilà, c’est tout.


                                                        • moebius2 10 juillet 2009 20:43

                                                           ben dit donc ! c’est pas un pur comme toi face de connard de putain de bordel de vérole chancreuse de pur...


                                                          • moebius2 10 juillet 2009 20:51

                                                            et gnin gnin j’suis plus pur que toi et toi t’es un traitre... et MERDE.... Je suis le plus pur ça veut dire espéce de connard de chancreux (je m’énerve là , il y’a de quoi)... ça veut dire dans la dialectique complétement dépassé de la gauche, ; je suis moi plus habilité a obtenir un mandat parce que je sis plus proche du mythe de la classe ouvriére et du DOGME


                                                            • monbula 10 juillet 2009 20:55

                                                              Europe écologie, la nouvelle auberge espagnole très pratique pour Sarkosy.

                                                              Et puis ce monsieur qui n’a pas la nationalité française se permet de s’immiscer dans les élections régionales. Jusqu’à nouvel ordre, je ne mêle pas des élections en Allemagne.


                                                              • moebius2 10 juillet 2009 22:09

                                                                 Notez qu’ a droite on ne se pose pas ces genres de question ; Truc muche est ’il de droite, Machin chose est ’il plus a droite que Tartempion ? et haro sur le traitre et...si la gauche se pose ce genre de question c’est qu’elle est en train de perdre..et c’est aussi simple que ça....elle perd ses plumes


                                                                • Jordi Grau J. GRAU 10 juillet 2009 22:51

                                                                  Deux personnes m’ont accusé ou soupçonné de calomnie, parce que je disais que Cohn-Bendit est favorable à la soumission des salariés aux actionnaires et aux patrons. Naturellement, je ne prétends pas que Danny l’ex-rouge ait jamais dit : « Braves salariés, courbez l’échine ! » Mais je suis convaincu que ses principales orientations politiques reviennent à cautionner l’exploitation économique des salariés : acceptation du capitalisme, et en particulier du néo-libéralisme, promotion du traité constitutionnel de 2005, discours en faveur de la flexibilité des travailleurs, du travail dominical, etc. On pourra consulter cet article déjà relativement ancien :

                                                                  http://www.humanite.fr/1999-01-07_Politique_Cohn-Bendit-Je-suis-un-liberal-libertaire


                                                                  et celui que Stalker a eu l’amabilité de nous faire connaître :

                                                                  http://www.ladecroissance.net/?chemin=textes/daniel-cohn-bendit

                                                                   


                                                                  • Céline Ertalif Céline Ertalif 11 juillet 2009 00:09

                                                                    Vous tenez un discours sectaire. Je suis hostile au sectarisme, et c’est aussi la position de DCB me semble-t-il. Parce qu’il faut faire, et que la pureté déclamatoire n’est pas mon truc.


                                                                  • Jordi Grau J. GRAU 10 juillet 2009 22:59

                                                                    A ceux qui pensent qu’on peut être écologiste et de droite :


                                                                    A la limite, peu importe les étiquettes. En tordant un peu le sens des mots, on pourra sans doute définir « écologiste » et « droite » de manière à ce que ces termes s’ajustent l’un à l’autre. En revanche, je ne pense pas qu’on puisse être réellement écologiste et accepter le système économique dans lequel nous vivons actuellement. La course au profit a conduit à la catastrophe financière et économique que nous savons. Mais elle est également cause d’une pollution et d’une destruction des ressources naturelles sans précédent. Le grand principe du capitalisme - surtout sur sa forme néolibérale - c’est l’externalisation des coûts (financiers, sociaux et environnementaux). Qu’importe qu’une entreprise pollue ou saccage la nature, du moment qu’elle n’en paie pas (ou si peu) les conséquences à court terme. Etre vraiment écologiste, c’est s’opposer à cette logique-là, donc s’opposer aux acteurs économiques dominants : multinationales, banques, fonds de placements, Etats complices... S’il y a des gens de droite qui sont prêts à ce combat-là, alors je veux bien admettre qu’on puisse être véritablement écologiste et de droite.

                                                                    Pour terminer, j’ajouterai qu’être de gauche n’est évidemment pas une condition suffisante pour être écologiste, même si c’en est une condition nécessaire...


                                                                    • Céline Ertalif Céline Ertalif 11 juillet 2009 00:11

                                                                      Là, en revanche, je suis d’accord avec vous. A 100%.


                                                                    • Christoff_M Christoff_M 11 juillet 2009 00:24

                                                                      s’il n’est ^pas de droite en tous les cas, il sert beaucoup la droite de Sarkozy !!

                                                                      en Allemagne, il n’hésite pas dans ce pays de grands bourgeois, à s’afficher avec le patronnat allemand, dans des réunions style Borloo l’ampoule, qui sont censées sauver la planète, mais qui permettent avec l’étiquette vert ou bio, de renflouer toujours les mèmes, les nantis et les bourgeois de l’« élite croupissante européenne » qui fait mine de se réunir au G8 après la vraie réunion qui avait lieu en Juin au Bilderberg, ou nos marionnettes de politiques ont pris leurs consignes des grands financiers de la planète !!

                                                                      L’écologie est une bonne idée utile, mais récupérée par certains innocents aux mains pleines, plus proche du patronnat européen, qu’il n’y parait, elle devient vite un PS européen !
                                                                      l’enfer est pavé de bonnes intentions de façade !!

                                                                      Berlusconi et les US n’ont jamais autant pollué, tout ce qui est pourri on l’exporte à l’est, en Afrique ou en Inde, en prenant bien soin de montrer à la télé les parcs financés par ces enfants de choeur, pollueurs ailleurs, loin des caméras !! tout va bien dans le meilleur des mondes !! brave new world, nous y sommes !!

                                                                      mr Besson nous montrent de beaux endroits inaccessibles aux pauvres à qui on projette un joli film sur la planète, tout en les laissant s’agglutiner aux memes endroits, banlieues, bidonvilles, etc, et en leur faisant miroiter des rèves tellement loin de leur vie et de leur moyens... pour etre un vrai écolo, il faut faire partie des nantis qui choisissent leur mode de vie... et ça c’est de moins en moins donné à tout le monde !!


                                                                      • Christoff_M Christoff_M 11 juillet 2009 00:28

                                                                        aller parler de gauche et de droite dans l’écologie, c’est bien le problème de la France, l’écologie n’a pas de parti, pas de pays, pas de frontière, c’est bien tout le problème d’en faire un parti réaliste !!

                                                                        tant que ce sera une chasse gardée de bobos et de doux réveurs, on ne dépassera pas les quelques pourcent de voix en France !! mais y a t il une réelle volonté de développer de l’écologie dans un pays régi par des grands groupes style Total, c’est bien cela le problème, plus que de savoir si l’écologie est de droite ou de gauche, faux débat stérile qui n’amène rien !!


                                                                      • logan 11 juillet 2009 00:56

                                                                        On voit ce que représente l’écologie pour la droite, avez vous entendu parlé de capitalisme vert ???

                                                                        Pour la droite il ne s’agit pas d’adapter notre système économique à nos besoins et à ceux de notre planète, non ... Il s’agit de nous adapter nous ainsi que la planète aux besoins de l’économie ...

                                                                        Il est évident que vous ne réagissez que par des préjugés et n’avez pas vraiment compris les enjeux de ce débat ...
                                                                        L’écologie ne peut pas être de droite, l’écologie et le capitalisme, l’écologie et le productiviste, l’écologie et la mondialisation libérale, tout cela c’est profondément incompatible. Aucune solution ne proviendra de la droite, ces solutions il faudra les imposer comme nos ancètres ont jadis imposé les solutions sociales à cette droite qui s’est toujours opposée à toute remise en cause du système capitaliste et qui a toujours défendu les intérêts particuliers des industriels, des financiers, des rentiers et des riches, contre l’intérêt général ...
                                                                        Alors pourquoi cela changerait aujourd’hui ?


                                                                      • Christoff_M Christoff_M 11 juillet 2009 01:21

                                                                        merci monsieur je sais tout bobo naif !!

                                                                        qui promeut le label bio et le terme vert, l’industrie et les financiers pour en fiare du fric et ça marche, tout est bon pour faire vendre !!

                                                                        vous croyez que dans un pays ou Total, Peugeot diesel, Areva sont les meneurs, l’écologie va etre développée !! bizarrement en Espagne et en Allemagne, les panneaux solaires sont développés depuis bien plus longtemps que chez nous...

                                                                        je suis désolé de me répèter les naifs face aux industriels, combat inégal !! le réalisme n’a jamais été à gauche, ou depuis Mitterrand visiblement, il y a un grand vide, quand à l’écologie en France réveillez vous elle n’existe pas !! certains sont la pour faire croire que...

                                                                        les japonais ont des voitures hybrides depuis des années !! il ne suffit pas d’avoir des idées comme le boooo grenelle et les booo films d’Arthus Bertrand !! les neuneus sont contents et émus ! dans la réalité on attend toujours du concret, et le parti des verts en France localisé aux grandes villes ne se manifeste pas par son réalisme et son prgmatisme !!

                                                                        faut il vous rappeler qui vote avec Delanoe, d’un coté on nous sort des vélos et de l’autre on finance la construction de nouvelles tours délirantes gouffres à fric et à gaspillage... est ce qu’il est plus important de développer des vélos dans les centres villes ou de moderniser l’accès à ces villes qui centralisent l’emploi pour de nombreuses personnes qui n’ont d’autres choix que de prendre leur voiture...

                                                                        l’écologie c’est un changement de société !! quand un parti vert est représenté par des bobos citadins, il ne peut contenter que des bobos avec les limites que cela implique !! pour gérer ou etre au pouvoir, il faut etre réaliste, ce n’est pas une question de droite ou de gauche, c’est etre capable de mettre en oeuvre des idées et d’en faire des projets et des emplois, vu l’état du solaire ou nous importons la plupart des panneaux, et ou de nombreuses personnes remplacent leurs champs par des panneaux pour toucher les aides de l’état toujours aussi flou dans ses lois....


                                                                      • Christoff_M Christoff_M 11 juillet 2009 01:39

                                                                        franchement soyez sérieux, vous n’avez pas compris qui gère la France sous lUMPS de Sarkozy Aubry, les industriels et les lobbys pro européens avec la sale gueule de Lefebvre et ses mensonges comme porte parole... Royal écartée, Bayrou écarté, manœuvré par Cohn Bendit, on peut avoir des doutes sur les réelles intentions de monsieur vert qui permet à une droite européenne d’avoir une majorité confortable !! Cohn Bendit bete et naif, j’ai des doutes.... tres conscient de ce qu’il fait, il est venu au bon moment pour éliminer certains en France, alors qu’il est élu allemand !!

                                                                        pourquoi pas Cohn Bendit candidat présidentiel vert en 2012, pour laisser un grand tapis rouge à Sarkozy !!


                                                                      • delamothe delamothe 11 juillet 2009 02:15

                                                                        Vous inquietez pas pour 2012 , le nabot ne passera pas une deuxième fois meme avec l’aide de l’autre amateur de gosse ou de ces amis traitres du ps.


                                                                      • logan 11 juillet 2009 08:54

                                                                        C’est pas à vous que s’adressait mon message mais à la personne plus haut qui expliquait que l’écologie n’était ni de gauche ni de droite, je sais pas pourquoi ça à mis mon message à cet endroit, cliqué au mauvais endroit surement


                                                                      • laelia laelia 11 juillet 2009 08:22

                                                                        Si Martine Billard était chez les Verts car il representaient pour elle un parti écolo-extrème- gauche, elle fait bien d’aller voir plus à gauche en effet. Ils sont en train de se fondre dans.. ? ?

                                                                        Dans notre département les rèunions de Europe-Ecologie pour les européennes ont été principalement « anti-Bayrou ». Moi non plus je n’ai pas vu leur programme. Ceux de mes amis qui sont socialistes et qui ont voté Europe-Ecologie l’ont fait pour donner un message au PS. Maintenant vont-ils rester avec Dany .. le (couleur ? ).

                                                                        Il me semble aussi que l’écologie doit être « une partie » de réflexions d’un parti politique mais ne pas être que cela. Il reste le programme social si important à définir pour notre pays. La crise commence « maintenant. » On a une France à deux vitesse et il temps que l’on se préoccupe de la question sociale et humaniste. ( c’est pourquoi je suis plus que jamais au MoDem )

                                                                        Souvenez-vous, les écologistes de droite, gauche, centre, ont essayé de former ensemble un groupe pour les législatives de 1993. L’image qui en est ressortie de l’écologie a été un désastre pour ces partis. « Ne sommes-nous plus identifiables » disaient-ils ensuite. On recommence : les Verts ne sont plus identifiables avec Daniel CB. Martine Billard a vu certainement juste.


                                                                        • logan 11 juillet 2009 09:08

                                                                          Vous ètes à côté de la plaque en étant au modem, c’est un parti conservateur qui ne veut strictement rien changer au niveau de l’économie, alors pour une révolution écologique on repassera !

                                                                          De plus tout le monde a bien compris qu’il s’agissait d’une écurie présidentielle pour François Bayrou, le modem ne sert que ses ambitions présidentielles et tout le reste autour tout ce qui est raconté n’est qu’un attrappe gogo ...

                                                                          Remplacer le socialisme par l’humanisme est bien le genre de construction rhétorique qui vise de manière évidente à épargner le système économique de réels changements en profondeurs. Le modem ne veut surtout pas brusquer son électorat de droite ump-compatible il est donc le cul entre deux chaises condamné inexorablement au conservatisme comme en témoigne le programme de Bayrou aux présidentielles qui était un programme de gestion emprisonné par les dogmes de l’idéologie libérale à l’image de ses mesures « phares » sur l’endettement et sur les emplois sans charges pour les entreprises, et non pas un programme de révolution ni écologique ni social ...
                                                                          De plus l’aspect démocratique du modem, fortement contestable au regard de sa démocratie interne, l’est encore plus quand on se rend compte que Bayrou défend la démocratie telle qu’elle est maintenant et est est loin sauf rare exception de proposer des avancées démocratiques, il se bat contre les reculs qui sont organisés par la droite, mais il ne se bat pas pour une démocratie nouvelle il ne remet pas en cause les lacunes de la Vème république car ce qu’il veut c’est justement exercer le pouvoir de cette Vème république ...

                                                                          Avec le modem vous choisissez donc l’immobilisme ... Si réellement vous voulez mettre l’être humain et la planète au coeur des décisions politiques alors c’est à gauche qu’il faut voter, pas à droite ni au centre ...


                                                                        • chmoll chmoll 11 juillet 2009 09:21

                                                                          franch’ment, j’en ai rien à foutre


                                                                          • vinvin 11 juillet 2009 13:19

                                                                            D’ abord on ne devrait plus écrire COHN BENDIT, mais CON-BANDIT, cela serait plus en rapport avec le personnage !



                                                                            Cordialement.



                                                                            VINVIN.

                                                                            • rebel36400 12 juillet 2009 13:09

                                                                              CBD ce n’est Besancenot. A tiens quel scoop. Il est un européen convaincu, car il pense que les états ne fond pas le poids face aux monstres industriels que nous devons arriver à réguler. L’Europe est probablement trop faible pour le faire, mais c’est mieux que rien face aux américains et aux chinois pour ne citer qu’eux. Pourtant, l’avenir de TOUS passe par le régulation du marché capitaliste et de ces différents intervenants afin d’en éviter les dérives suicidaires.

                                                                              Vous pensez vraiment que Renault ou autres sont concerné par l’avenir de la France et que la France (son gouvernement) peut avoir du poids contre ces montres ? Soyons un peu réalistes, le monde a changé, il est multi-polaire aujourd’hui et les Brésiliens, les Chinois, les Indiens, etc, veulent aussi leur part du gâteau.

                                                                              Il faudra partager. Mais pour ce faire, il nous faudra des instances puissantes pour faire valoir notre point de vue. Ça se fera pour nous au niveau de l’Europe ou ça ne se fera pas.

                                                                              Çà passera aussi par une politique volontaire au niveau écologique sans quoi à court terme, il n’y aura plus d’avenir pour personne. Tout l’enjeu est là. Alors que CBD soit ou ne soit pas celui qu’on voudrait voir, n’a aucune sorte d’importance. Le bateau coule et certains pensent que c’est la marine à voile qui nous sauvera !

                                                                              Il en faudra beaucoup plus, à commencer par une réelle écologie (économie) de citoyen. Des moyens pour endiguer nos propre actes, pour les changer autant que faire ce peu, pratiquement et pas seulement dans les rêves. Il nous faudra convaincre une grande partie de l’humanité, cela se passe en dehors de l’Europe. Aujourd’hui un seul pays ne peut rien.

                                                                              Vive l’écologie qui en France devrait devenir le premier sport national. On en est loin.

                                                                              A+

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