@Walden : Ce n’est pas de ma faute si le terme « gauche libérale » s’est imposé et si le terme de libéral désigne le plus souvent les adeptes du libéralisme économique. Quand je parlais de confusion, c’est exactement ce que je voulais dire. CQFD !
"La confusion créée par les chantres du « libéralisme économique » (ou
néolibéralisme), promoteurs de cette idéologie destinée à justifier a
posteriori l’économie capitaliste, est largement entretenue par la
novlangue de ceux qui se veulent « anti-libéraux »« : Voila une affirmation gratuite.
»Or on sait bien ce qu’est la gauche « anti-libérale » : elle est tout
bonnement ce que cet épithète dévoile à l’insu de son plein gré,
l’héritière d’une idéologie totalitaire« : Voila une autre affirmation gratuite.
Il n’y a pas une gauche non-libérale (je remarque qu’après le l’avoir reproché, vous reprennez sans hésiter ce terme pour désigner les adeptes du libéralisme économique se prétendant de gauche), mais plusieurs. Par exemple, les keynésiens. Ou les marxistes. Ou les anarchistes. Et encore, je vais éviter d’entrer dans les différentes subdivisions...
@Péripate : alors vous avez fini par trouver quelqu’un pour affirmer que laisser les riches exploiter les pauvres était une pensée de gauche ! J’attends encore un véritable penseur qui finira enfin par dire que le mot libéral est une véritable pute mise à toutes les sauces. Ce ne sont pas les Etasuniens qui diront le contraire, eux chez qui libéral se dit »neo-conservative« et chez qui »liberal« est pratiquement une insulte.
Désolé, pour moi, les libéraux sont des criminels qui justifient l’exploitation des plus faibles par les plus forts à l’aide d’arguties philosophiques en glissant le mot »liberté" à intervalle régulier dans leur discours. La loi de la jungle ne sera jamais une idéologie valable à mes yeux, et j’estime que l’élan même de la civilisation, qui consiste à chercher à quitter notre état de bête sauvage, me donne raison. C’est pourquoi je maintiens totalement mon terme de complice.
Si mon choix de mots vous déplaît, je saurais vivre avec cette idée...