Qualifié de Langue de sionistes et de cosmopolites sous Staline, de Langue de juifs et de communistes sous Hitler, l’espéranto a été l’objet d’une multitude de qualificatifs qui visaient à susciter un réflexe de répulsion et de mépris à son égard, à détourner l’attention de la solution qu’il proposait à des problèmes eux-mêmes passés sous silence. C’est finalement une superbe référence que d’avoir été ainsi traité par ce que l’humanité a connu de plus vil. Des quantités phénoménales de propos injurieux, calomnieux, diffamatoires ou dévalorisants ont été déversées sur lui et ses usagers, et il est bon que le public puisse s’en rendre compte ici. Il n’y a rien de Masson, aucune propagande, en tout ça : il suffit de faire usage de son cerveau et de juger sur pièce. Les références sont nombreuses dans mes articles, totalement absentes dans le discours des contradicteurs. Même sans démontration scientifique, toute personne qui dispose d’un cerveau et sait en faire usage en arrive à la conclusion que l’on peut faire beaucoup mieux avec l’espéranto, et en moins de temps, qu’avec l’anglais. Son seul désavantage est d’être encore beaucoup moins utilisé, mais l’information circule et ne dépend plus totalement des médias, comme c’était le cas auparavant, et ce désavantage peut être contrebalancé. ce n’est pas insulter que de dire de quelqu’un ce qu’il est : répugnant, cradingue, plus que minable, crevure (synonyme : personne abjecte) qui veut se donner plus d’importance qu’il n’en a, quand ça correspondant tout à fait à l’image qu’il se donne lui-même. Il est parfaitement visible qu’il a toujours été totalement incapable d’apporter quelque chose de constructif. Souiller, toujours souiller, s’accrocher religieusement à ses préjugés. , La réponse a déjà été donnée plusieurs fois. Elle se trouve en particulier dans l’Atlas des langues du monde (éd. Autrement, 2003, p. 21) du prof. Roland Breton. Le prof. Joshua A. Fishman, qui a lui-même préfacé cet ouvrage, connaît très bien l’espéranto. Il est écrit : Pour l’espéranto, les chiffres vont de 500 000 pratiquants actifs à une audience de près de 8.000.000 de par le monde. Donc le nombre souvent avancé de 3 millions est dans la moyenne de cette fourchette. On pourrait tout aussi bien poser la question Combien de personnes à peu près parlent l’anglais couramment ?, et il y aurait lieu de douter du nombre souvent avancé. Le nombre de locuteurs natifs de l’anglais est inférieur à 5% (statistique de la CIA). Or, l’anglais a pris son départ bien plus tôt, de par la colonisation, et il a disposé de moyens humains, matériels et financiers d’une tout autre importance. Et même de moyens militaires : L’espéranto ? Combien de divisions ?. Donc la situation de l’espéranto est tout à fait honorable pour une langue qui s’est ainsi hissée à la force du poignet. Car s’il a eu des soutiens, ils avaient bien peu de poids à côté des entraves opposées par certains régimes, pas seulement totalitaires. Il faut se souvenir de l’opposition farouche du gouvernement français de 1921 à 1923 à la SDN et de l’interdiction d’utiliser les locaux scolaires pour les cours d’espéranto décidée par un futur Vychiste : Léon Bérard ; des dispositions semblables furent prises la décennie suivante sous le IIIème Reich. Il faut vraiment être bouché à l’émeri et à court d’arguments contre l’espéranto pour poser des questions pareilles à propos de ce que rapportait le pétrole de la Mer du Nord au RU. L’espéranto est peut-être la seule langue au monde pour laquelle il soit possible d’indiquer une date et un lieu de naissance. Le premier manuel de cette langue a en effet vu le jour à Varsovie le 26 juillet 1887, d‘abord en langue russe, puis, la même année, en polonais, allemand et français. Il aura donc 119 ans cet été et il fait partie des langues jeunes telles que le néo-norvégien ou nynorsk, officialisé deux ans plus tôt en Norvège, et l’indonésien, officialisé en 1945 en Indonésie. Il y a un trait commun entre l’espéranto et ces deux langues créées à partir d’une sélection de mots et de formes grammaticales issus de divers dialectes. C’est d’ailleurs ainsi que Dante avait procédé, beaucoup plus tôt, pour l’italien. Dante avait en effet rédigé, en 1303 et 1304, un traité intitulé De l’éloquence en langue vulgaire. Il y avait exposé sa vision d’une synthèse des meilleurs éléments des dialectes italiens et il l’avait réalisée. Dans l’ordre chronologique d’apparition, l’italien, le néo-norvégien, l’espéranto et l’indonésien sont donc nés d’une démarche comparable et ont connu un même processus d’évolution, à la différence près que les éléments de base de l’espéranto, souvent d’origine grecque et surtout latine, ont été sélectionnés non point dans des dialectes, mais en fonction de leur internationalité, de leur diffusion dans d’autres langues telles que le français, l’allemand, l’anglais, le russe… solutions Henri Masson..
15/07 16:09 - Jovitourtiste
Pour répondre à la fois à Dwuth et Hermes... Je ne sais pas ce qui motive les autres aspiens (...)
15/07 12:50 - Ahriman
Mais oui, skirlet, vous avez toujours raison, c’est bien, allez.... Vous souffrez (...)
15/07 11:32 - skirlet
Vous avez vu, cher confrère ? ;¤) Mon diagnostic se confirme une fois de plus (...)
15/07 09:46 - Ahriman
Et vous appliquez cette saine philosophie sans problème, sauf peut-être une certaine (...)
15/07 00:34 - skirlet
Cher confrère, je pense que le patient montre une propension à déformer la réalité, en (...)
14/07 18:37 - Hermes
Ha chère consoeur,vous marquez un point. De toute façon je ne vois toujours pas le fanatisme (...)
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