@ Lérian,
C’est en tout cas ce que pensait Robespierre qui n’est peut-être pas pour vous une référence mais pour moi si. Plus je le lis, plus je me rends compte de la grandeur d’âme de cet homme très érudit que nos livres d’histoire nous ont présenté comme un sanguinaire alors qu’il s’est opposé aux excès commis par certains révolutionnaires...
Pour en savoir plus sur ce point, voir l’article « Robespierre, brisons les idées reçues ! », ici : http://lyc-curie-chateauroux.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/journal/spip.php?article80
Concernant l’honneteté et la vertu (et leur contraire l’immoralité et la corruption), voici l’analyse des écrits de Robespierre sur le sujet par Dominique Rondelot, président de « l’Association Maximilien Robespierre pour l’Idéal Démocratique » :
La vertu selon Robespierre
Qui la possède naturellement ?
La réponse est sans équivoque, c’est le peuple, laborieux, souvent méprisé, en proie à des difficultés quotidiennes grandissantes (problèmes de ravi-taillement, dépréciation de l’assignat, détresse morale…). « Les vertus sont simples, modestes, pauvres et souvent ignorantes, quelquefois grossières ; elles sont l’apanage des malheureux et le patrimoine du peuple ».
La reconnaissance d’une vertu innée chez le peuple apparaît comme une revanche sur sa condition sociale et s’apparente alors à une sorte de titre honorifique. « Si je daignais répondre à des préjugés absurdes et barbares, j’observerais que ce sont le pouvoir et l’opulence qui enfantent l’orgueil et tous les vices ; que c’est (…) la pauvreté qui est la gardienne de la vertu ».
C’est en quelques mots, la réhabilitation du petit, du faible. D’ailleurs, Maximilien qui n’a jamais caché sa préférence pour les humbles, le proclame à maintes reprises au cours de ses interventions à l’assemblée. Toutes sont émaillées de formules qui sont autant d’éloges. « … Pour aimer la justice et l’égalité, le peuple n’a pas besoin d’une grande vertu ; il lui suffit de s’aimer lui-même », « Heureusement, la vertu est naturelle au peuple, en dépit des préjugés aristocratiques »,
Il (Robespierre) manifeste au peuple un respect et un attachement indéfectibles. Il lui fait confiance car lui seul est vertueux. « Posez d’abord cette maxime incontestable : que le peuple est bon, et que ses délégués sont corruptibles ; que c’est dans la vertu et dans la souveraineté du peuple qu’il faut chercher un préservatif contre les vices et le despotisme du gouvernement ». « Ce peuple sensible et fier est vraiment né pour la gloire et pour la vertu ».
Source et intégralité du texte, ici :
http://www.rondelot.com/spip.php?ar...
Enfin, voici encore un texte de Robespierre sur les riches et les puissants qui éclaire plus de deux siècles après la Révolution Française (récupérée par la bourgeoisie) la lutte des classes toujours d’actualité...
« Riches et égoïstes, vous n’arrêterez pas plus le cours de la raison humaine, que celui du soleil »
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article87196
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