Le festival de Woodstock, dont c’est les quarante ans, était
beaucoup plus qu’un gigantesque concert pop& rock, c’est l’expression de
pas mal de choses (décrites dans ce papier) mais une des principales était l’opposition
ferme à guerre du Viet Nam.
Cette année là Nixon venait d’être élu, la conscription
existait, tout les jeunes (à part W Bush jr) étaient enrôlés et expédiés se
battre en Asie et ils en revenaient pas mal soit entre quatre planches ou estropiés
à vie. De plus, l’armée américaine (qui se croyait invincible) avait pris une
grande claque avec l’offensive du Têt en 68, l’assassinat de R Kennedy, du
pasteur King et la révélation dans la presse massacre de Mỹ Lai. Tous ces événements
ont fait que l’ambiance aux USA devenait
de plus en plus délétère.
Si bien que quand Country Joe Mac Donald arriva sur la scène
de Woodstock et épela les quatre lettres du mot FUCK, la nombreuse assistance
se leva et brandi le poing en criant FUCK à la guerre du Viet Nam. Cela eu un
énorme impact dans la population étasunienne et ce fut le point qui concrétisa
l’opposition d’une majorité d’américains à cette guerre.
Bon là je veux bien qu’on
me dise que les hippies étaient des rêveurs utopistes à côté de la plaque, mais
arriver à un tel résultat pour un festival de musique et une bande de fumeurs de joins c’est tout de même pas
mal, on a vu peu (aucun) exemple depuis.
Regardez le film (intitulé Woodstock, tourné en 16 mm) de ce festival (il y a
plusieurs montages), ce que je trouve étonnant c’est que ça n’a que peu vieilli
que ce soit le look ou la musique…