Bel article qui parle d’un problème beaucoup plus grave qu’on pourrait le croire. Certaines municipalités ont en effet un très forte volonté d’aseptisation de l’espace public.
C’est le cas de la ville de Tours qui a « exécuté » un très bel arbre centenaire sous prétexte que ses fruits puaient et glissaient à côté d’un lieu pour touristes cf. http://pressibus.free.fr/blogcvl/a/2008-06-26a.html
Ce même site, en une page voisine http://pressibus.free.fr/blogcvl/arbres.html fait une démonstration accablante, avec de nombreux exemples, que la situation est en grave régression depuis des dizaines d’années, avec des abattages massifs et systématiques (notamment des peupliers et tilleuls).
J’y vois notamment écrit (rejoignant ainsi les propos ici tenus) dans un chapitre « Vivons avec nos vieux et avec nos malades » :
« Mais que l’on cesse de nous dire qu’il faut abattre tous les arbres malades. Certains peuvent vivre encore plusieurs siècles... Nous savons vivre avec nos personnes malades, sachons vivre avec nos arbres malades. Ils ne sont pas tous dangereux, loin de là... Il n’y a pas lieu de les éliminer sous prétexte qu’ils échappent à des normes de bienséance... Plus les arbres sont vieux et malades, plus l’écosystème est riche... »
Le chapitre « Propagande du On abat (des arbres) et on replante (des arbustes) » montre comment la population est endormie (la plupart des élus aussi) par un discours rassurant de replantage qui cache habilement que souvent on remplace des grands arbres par des arbres bien plus petits ou des arbustes (moins de 7 mètres).
Il nous faut être très attentifs à ces manières insidieuses qui détruisent notre cadre de vie.