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Commentaire de Jean-Pierre Llabrés

sur Le mythe des Schindlers turcs


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Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 14 juillet 2009 09:55

« le musée de l’Holocauste de Jérusalem »

Personnellement, j’abhorre les termes « shoah » et « holocauste » qui banalisent ce que fut réellement l’horreur nazie.

La Shoah :
 
Même avec une majuscule, le mot shoah (catastrophe, en Hébreu) ne rend pas compte de la spécificité de ce que l’on veut désigner.
Depuis l’origine de notre planète, il y a eu des quantités de « shoahs » : extinction des dinosaures, la Grande Peste, Hiroshima et Nagasaki, etc...
Banalisation de l’horreur !
 
L’Holocauste :
 
Étymologiquement, culturellement et cultuellement, utiliser ce mot revient à vouloir faire croire, nolens volens, que les nazis étaient de fervents croyants qui offraient des sacrifices humains à leur(s) dieu(x).
Stupidité du concept !
 
La Solution finale à la question juive :
 
Cette locution, froidement administrative et technique, créée par les nazis eux-mêmes, rend bien mieux compte de la spécificité et de l’horreur de ce qui fut imposé au peuple juif : l’extermination.
 
La Solution finale à la question juive ôte toute humanité à ceux qui l’imaginèrent.
 
Par ailleurs, elle rend parfaitement compte de la négation, par les bourreaux, de l’humanité des victimes. En effet, cette solution finale pourrait tout aussi bien concerner les poux, les cafards, etc.
 
Pour toutes ces raisons, je me refuse à désigner le génocide des Juifs par les mots de Shoah ou/et d’Holocauste et n’utilise que la locution « Solution finale à la question juive » ou, plus brièvement, « Solution finale » qui me paraît, et de très loin, rendre bien plus parfaitement l’horreur qui fut imposée à tout un peuple.

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