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Commentaire de BA

sur Obama : les réalités, toujours les réalités


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BA 14 juillet 2009 23:03

«  La reprise, c’est pour quand ? Jamais ! » (Robert Reich, jeudi 9 juillet 2009)

« When Will The Recovery Begin ? Never. » Robert Reich est clair, une reprise, cela voudrait dire que tout redevient comme avant. Il n’en est aucunement question, le modèle est mort.

Le modèle, quel était-il ? Des personnes spécialisées dans la production : Chine, Japon, Allemagne, d’autres personnes spécialisées dans la consommation : Grande-Bretagne, Espagne, USA et à un moindre degré, France.


Or, consommer sans produire, c’est dur. Les emplois productifs étaient stables, demandent un long apprentissage, et ont un réel intérêt collectif. Les autres sont des emplois « Mac-Do », sans intérêt et vite appris.


Le consommateur s’est effondré, victime de la mondialisation qu’on nous vendait. Il s’est adapté à la maxime : on ne peut consommer plus que ce que l’on gagne. Mais ce n’est pas ce que nos hommes politiques voulaient dire. Eux, ils voulaient qu’il consomme autant, en gagnant moins, en étant plus flexible, plus précaire, et en payant plus pour tout, son électricité par exemple.


C’était, bien entendu, parfaitement idiot, mais au niveau de la bredinerie totale, on peut citer la banque Wells Fargo, qui se fait un procès. Comme ça, elle est sûre de gagner, bien entendu, avec les avocats qui se feront un plaisir de facturer un max.


«  Reich explique rapidement les conditions actuelles, qui font que le consommateur ne reçoit pas beaucoup d’argent, que le peu qu’il reçoit est sauvegardé plutôt que dépensé, que le chômage augmente, et que les entreprises ne sont pas prêtes d’embaucher puisque la consommation ne redémarre pas et que les perspectives d’exportation sont ce qu’elles sont, vu l’état du monde à cet égard.  »

Bref, cette crise est loin d’être un aléa, mais la phase terminale d’un système. Il n’est plus réformable, un autre doit le remplacer. Les possibilités, les attentes d’une « autre économie » ne manquent pas : la sobriété énergétique est un chantier gigantesque.

Mais les réflexes sont encore d’un autre âge, tellement lointain : harasser le salarié encore plus, augmenter les factures d’électricité... Les protagonistes ne s’aperçoivent pas qu’ils sont en dehors de la plaque, terriblement déphasés et hors du temps...

http://lachute.over-blog.com/article-33810473.html


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