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Accueil du site > Actualités > International > Obama : les réalités, toujours les réalités

Obama : les réalités, toujours les réalités

Barack Obama aura eu un printemps chargé en déplacements - alors que sa priorité est la réforme de la sécurité sociale. La principale leçon que l’on peut en tirer est que les réalités s’imposent, même à un personnage entouré d’une aura qui prolonge son état de grâce.
 
A Moscou, mis à part un engagement à réduire les armements nucléaires, axe central de la politique russe des Etats-Unis, et l’accord sur le transit militaire américain vers l’Afghanistan, le "reset" ou redémarrage des relations bilatérales, paraît très difficile. Les Russes sont plus méfiants que jamais et attendent des garanties que les USA ne sont pas près de leur donner sur leur zone d’influence. La refonte des relations russo-atlantiques patine. Pas de magie, et donc pas de main dans la main pour contenir le nucléaire en Corée du Nord et en Iran.
 
A Téhéran, la présentation de la situation par la presse occidentale est très surprenante car non seulement Ahmadinejad semble avoir été réélu confortablement, mais voir en Moussavi un libéral et dépeindre le clivage entre pro-démocrates et théocrates autoritaires semble tout à fait déconnecté des réalités locales. Premier ministre pendant la guerre Iran-Irak, de 1980 à 1988, années traumatiques pour un Iran isolé du monde (tout l’Occident et les Arabes soutenaient sans ambiguïté l’Irak de Saddam Hussein, auprès duquel Donald Rumsfeld fut en 1983 l’envoyé de Ronald Reagan...), Moussavi est un fils de la révolution khonmeiniste. Celle-ci a donné naissance à un régime singulier où mollahs et ayatollahs se disputent pouvoir et argent, et qui isole l’Iran, d’où un mécontentement, notamment au sien de la jeunesse urbaine, mais cela ne veut pas dire que les ressorts de la révolution de 1979 ne soient plus d’actualité. Les motivations des pro-Moussavi semblent ressembler pour partie à ceux des anti-chah des années 1970. En bref, l’Iran n’est pas près de nous ressembler, même si le président et le Guide devaient demain être renversés par la rue (avec quelque soutien extérieur ?).
 
Cela pose problème pour Obama, car les tensions nées des élections avivent l’antagonisme avec le monde extérieur, et particulièrement les USA. Le tohu-bohu autour des élections iraniennes complique l’ouverture américaine, déjà mise à mal par la reconduction d’Ahmadinejad.
 
Enfin la Chine, et l’obligation de doser sans cesse l’approche américaine pour ne pas compromettre des objectifs stratégiques (gestion des enjeux économiques mondiaux) au profit d’avancées de court terme (sur la concurrence déloyale), ou les sujets politiques (le soutien de la Chine face à Pyongyang) au profit des sujets économiques ("enforcement" ou respect rigoureux des règles commerciales). Les Etats-Unis cherchent toujours la voie entre rivalité et partenariat et cette oscillation semble devoir être la marque des relations sino-américaines pour de longues années.
 
Avec la Chine plus encore que sur tout autre sujet, Obama fait face aux réalités, toujours aux réalités...

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27 réactions à cet article    


  • Ahlen Ahlen 14 juillet 2009 11:26

    Oui M. Y.M., les réalités dérangent quand elles sont russes, chinoises, coréennes ou iraniennes. Ceux-là ne sont, heureusement, ni des arabes ni des africains. Or, les étasuniens veulent tout gober. Seuls leurs intérêts comptent, surtout quand ils prétendent le « respect rigoureux des règles commerciales » ou plus utopique encore quand vous dites que « l’Iran n’est pas prêt de nous ressembler » !!

    Ces étasuniens mettraient-ils en péril l’humanité entière...pour quelques dollars de plus ?


    • plancherDesVaches 14 juillet 2009 12:09

      Vous devez le savoir comme le monde entier : ils sont allés trop loin.
      Que ce soit de façon économique ou politique. Tout en tenant un discours des plus hypocrites.
      (quoique... coté hypocrisie, tous les pays ont fait de même, et, si on devez départager les ex-æquo....)

      La réalité d’Obama.... pourriez-vous être plus explicite là-dessus... ??


    • Lucien Denfer Lucien Denfer 14 juillet 2009 14:11

      1er juillet 2009 (Nouvelle Solidarité) – « Les politiques du président Obama ont conduit les Etats-Unis à la faillite », a déclaré hier Lyndon LaRouche au sujet de la crise budgétaire qui frappe 46 des 50 Etats américains. « Malgré son incompétence, il y a encore des gens qui veulent soutenir ses politiques ! Obama a eu de multiples occasions de changer de politique, il a reçu des conseils avisés de certains, mais il n’a rien fait. Conseillé depuis Londres, qui ne nous veut rien de bien, il est resté sur sa ligne. Il ferait mieux de trouver quelqu’un qui change sa politique pour lui pendant que c’est encore possible. »

      « Le Président est en faillite politique. Pendant des mois il aurait pu changer le cours des choses mais il a fait tout le contraire ; il a fait tout ce qu’il n’aurait pas dû faire ! Et maintenant, nous en sommes au point où nos Etats sont en faillite, où le niveau de vie de la population est menacé et où l’ensemble de notre économie est en danger. Ce bon à rien n’a fait que des erreurs ! Il va devoir abandonner ses politiques et reconnaître que les faits vont contre lui. C’est un idiot et ça fait déjà trop longtemps qu’il est là. Il doit changer immédiatement d’orientation. »

      Pour l’année fiscale qui débute aujourd’hui, 46 des 50 Etats américains cumulent un déficit budgétaire de 121 milliards de dollars, mais la loi leur interdit de voter un budget en déséquilibre. Il n’y a que l’Etat fédéral qui puisse être déficitaire et éventuellement se porter au secours des Etats. Mais l’administration Obama a préféré renflouer Wall Street et procéder à 950 milliards de coupes dans les dépenses de santé. L’économie est en chute libre, les emplois industriels disparaissent et les revenus fiscaux des Etats s’effondrent. Les Etats déficitaires procèdent donc à des coupes budgétaires massives sur l’ensemble des services publics les plus fondamentaux – éducation, police, pompiers, etc. – et procèdent également à des hausses de taxes. 5 Etats parmi les plus importants – Californie, Pennsylvanie, Mississipi, Indiana, Arizona – n’avaient toujours pas adopté de budget hier.

      En Californie, 6e économie mondiale, le gouverneur Schwarzenegger a d’ores et déjà refusé des rallonges budgétaires spéciales pour sauver les services vitaux, déclarant que ces échéances douloureuses ne sauraient être repoussées. Dans le même temps, il a secrètement autorisé l’impression de reconnaissances de dettes pour régler les dépenses de l’Etat californien. Autrement dit les fonctionnaires et les fournisseurs continueront de travailler pour l’Etat, avec des bouts de papier sans valeur en guise de salaires et de paiements.

      En Pennsylvanie, ancien Etat industriel de 12 millions d’habitants, l’Etat a prévu dès le 17 juillet des journées de travail non-payées pour les fonctionnaires et son gouverneur propose 500 millions de dollars de coupes supplémentaires. L’Association des hôpitaux de Pennsylvanie a annoncé que 13000 emplois hospitaliers étaient menacés par cette mesure.


      • plancherDesVaches 14 juillet 2009 14:54

        C’est quoi de mettre tout sur le dos d’Obama.... ????

        Il n’a fait que recevoir l’héritage du pays. Soit une pourriture généralisée :
        http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/07/14/demission-du-tsar-de-l-automobile-americaine_1218489_1101386.html
        "A la mi-avril, les noms de Steven Rattner et de Quadrangle ont été évoqués dans le cadre d’une enquête pour corruption menée par le procureur général de New York, Andrew Cuomo, sur des fonds de retraite. L’enquête porte sur des pots-de-vin qui auraient été versés à des lobbyistes du milieu politique par des sociétés de capital-investissement afin de récupérer des marchés auprès de fonds de pension publics, dont celui de New York."
        Yes, we can.....


      • Lucien Denfer Lucien Denfer 14 juillet 2009 15:36

        Au delà de la figure charismatique d’Oblabla qui ferait un super acteur de grosse production holywoodienne, la réalité est tenace et les américains se réveillent chaque matin en constatant qu’ils n’ont pas « cauchemardé », leur pays part en kouille et leur président ne fait que reconduire la politique désastreuse de ses prédécesseurs.

        Si votre propos est de nuancer la venimosité du poison présidentiel en procédant à des comparaisons avec le tétard qui vient de prendre la porte de sortie la queue entre les jambes, je vous concède qu’il y a plus d’espoir avec Oblabla, mais on attend toujours la rupture...

        Donc rendons à Obama ce qui est à Obama :

        Face à cette volonté de faire des économies sur les dépenses de santé, rappelons-nous qu’à Nuremberg, la « fourniture inadéquate de soins médicaux et chirurgicaux » a été désignée parmi les causes « des meurtres et mauvais traitements sur les populations civiles » ; et c’est exactement ce que s’apprêtent à faire les conseillers d’Obama, avec à leur tête Larry Summers, Tim Geithner et le directeur du Budget, Peter Orszag.

        Comme Lyndon LaRouche l’a déclaré sans équivoque : « Le programme d’Hitler a été ressuscité par l’Administration Obama. »

        « Ce n’est ni une digression ; ni une interprétation. Leur politique de santé est la copie conforme de la philosophie nazie. Vous ne pouvez pas l’ignorer. Nous le savons depuis Hermann Goering dans les années 1920, et leurs liens internationaux, notamment avec Wall Street. Nous étions prévenus et nous devons agir en conséquence. Ceux qui tolèrent ce genre de politiques sont des criminels, soit parce qu’ils savaient, soit parce qu’ils auraient dû savoir ce qu’ils faisaient. »


      • plancherDesVaches 14 juillet 2009 15:16

        Suite de l’article que je viens de citer ci-dessus :
        "Lorsque l’affaire a éclaté en avril, Barack Obama avait apporté son soutien à Steven Rattner en faisant valoir qu’il n’était accusé"

        Sinon, ça va, mage... ??


      • Bois-Guisbert 14 juillet 2009 18:35

        Je pense qu’il n’est guère possible d’avoir mieux qu’un type comme Barack Obama à la tête d’un pays

        Pourquoi ? Parce qu’il n’est pas Blanc et qu’il affiche, en permanence, le sourire imbécile du couillon qui n’en revient pas d’avoir gagner la bagnole au « Juste Prix » ?


      • Bois-Guisbert 14 juillet 2009 19:50

        Puissiez-vous jusqu’à votre dernier souffle demeurer ce piètre faire-valoir ayant au moins le mérite de permettre de façon très grossière à certains de s’estimer du bon côté de l’humanité.

        Si c’est vous qui vous estimez du bon côté de l’humanité, je vous souhaite d’ores et déjà, comme aurait dit De Gaulle, bien du plaisir.

        Votre bon côté de l’humanité, c’est celui des loosers, des lâches, des invertébrés, des vaincus de demain, en un seul mot, celui des tolérants.

        Celui aussi du sapeur de la Maison Blanche, l’ultime dirigeant d’une certaine envergure à croire qu’on peut faire de la bonne politique avec des bons sentiments.


      • BA 14 juillet 2009 14:55

        Regardez bien cette animation géniale.

        En vert, le revenu moyen des ménages aux Etats-Unis, de février 1987 à aujourd’hui.

        En orange, le prix des maisons dans 20 villes des Etats-Unis, de février 1987 à aujourd’hui.

        Le prix des maisons a augmenté d’une façon prodigieuse, alors que le revenu moyen des ménages augmentait très très peu.

        Mais, depuis octobre 2006, un changement historique a eu lieu.

        Le prix des maisons s’effondre.

        Hypothèse  : la paupérisation des Américains ne fait que commencer.

        http://www.youtube.com/watch?v=nSH9KEF8Rso&eurl=http%3A%2F%2Fblogduglobe%2Ewordpress%2Ecom%2F&feature=player_embedded

         


        • heliogabale boug14 14 juillet 2009 18:04

          Le mieux que l’on puisse espérer pour Obama ,c’est d’être le Gorbatchev américain c’est-à-dire celui qui mènera de façon pacifique (ou presque) ce pays à accepter son inévitable déclin...à la place de Grobatchev, il se peut que l’URSS aurait voulu emporter la planète toute entière dans sa chute et cette tâche qui incombe à Mr Obama n’est pas la plus aisée car les états-unis par sa puissance économique, militaire, monétaire et politique (et même démographique) a une capacité d’auto-destruction inimaginable.
          Il devra tout d’abord se débarrasser de ce qui reste des années Bush, ensuite faire en sorte que le dollar ne soit plus la monnaie de référence, démilitariser les états-unis (car c’est la principale cause de sa perte) etc. Bref, il a une chance sur cent de réussir...
          L’Europe (occidentale) devra, quant à elle, se réinventer à nouveau...elle a connu son premier déclin au 20ème siècle qu’elle avait su surmonter grâce à la décolonisation, l’aide américaine et son savoir technique...cette fois-ci, elle devra également surmonter son déclin démographique et prendre conscience que les pays émergeants ont rattrapé leur retard technique...
          Je crois bien que cette crise sonne non pas la fin du capitalisme mais celle de la mondialisation...on reviendra à des échelles locales pour les échanges économiques (et migratoires)...c’est le bon moment pour faire un grand bond en arrière...cette démondialisation facilitera une révolution écologique et la mise en place d’un monde moins consommateur en énergie...la Chine ne profitera que très peu de sa surpuissance mondiale...elle devra « se contenter » de l’Asie...quant à la France, elle pourra toujours profiter de sa position géographique entre l’Europe du Nord et du Sud pour rebondir et de sa démographie nettement plus dynamique que celle des autres pays...
          Ce sera un monde composé de plusieurs blocs qui ne commerceront que dans une certaine nécessité imposée par leurs besoins (qui devront être pondérés)


          • Bois-Guisbert 14 juillet 2009 18:50

            Le mieux que l’on puisse espérer pour Obama ,c’est d’être le Gorbatchev américain c’est-à-dire celui qui mènera de façon pacifique (ou presque) ce pays à accepter son inévitable déclin...

            Mais il est lui-même un produit de ce déclin. Les Etats-Unis sont en cours de tiers-mondisation. Ils subissent une immigration de substitution qui remplace les Européens d’autrefois.

            Largement battu dans l’électorat blanc, 40 % (28 millions) des voix recueillies par Obama émanaient d’électeurs issus du tiers monde. C’est la même strate de population à laquelle ont été consentis les prêts ayant débouché sur la crise des subprimes...

            La Californie qui est au bord de la faillite est peuplée à hauteur de 60 % par des Afroricains, des Hispaniques et des Asiatiques et la médiocrité intrinséque (sous réserve des Extrêmes-Orientaux) de ses populations n’est évidemment pas étrangère à la dégringolade de la « septième puissance économique mondiale »...

            Jugez vous-même...


          • Bois-Guisbert 14 juillet 2009 18:53

            J’ajoute qu’il ne sera vraiment pas facile de faire accepter, par des WASP et assimilés, un déclin qui n’est pas le leur !


          • Arcane 14 juillet 2009 19:13

            « Les Etats-Unis sont malgré eux devenus les tu(t)eurs du Monde ... »

             : - ) ) J’ai bien rigolé, merci ! A moins qu’il n’y ait un « t » en trop quelque part .


          • adeline 14 juillet 2009 19:24

            Mage : « malgré eux devenus le tuteur du monde »je ne sais pas si malgré eux ne peut
            être remplacé par « intrinséque »
            c’est un peuple de « conquérants »
            enfin leurs arrières pères ....
            Le monde leur appartient sauf que NON.....


          • Bois-Guisbert 14 juillet 2009 19:58

            c’est un peuple de « conquérants »
            enfin leurs arrières pères ....


            Vous vous souvenez peut-être de cette phrase, célèbre, de Kennedy (celui de Dallas, pas de Los Angeles) : - Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour lui.

            Or, l’électorat d’Obama le place exactement dans la situation inverse. Il a affaire à des gens qui attendent tout du pays, notamment en termes d’assistanat.

            Et, dorénavant, il ne sera plus possible de devenir président des Etats-Unis sans les votes de cette déterminante minorité. C’est donc vraiment, et définitivement, le crépuscule de l’empire américain.


          • heliogabale boug14 14 juillet 2009 20:43

            Bois-Guibert, Obama a fait mieux que Kerry parmi l’électorat WASP


          • heliogabale boug14 14 juillet 2009 20:57

            Peut-être que ces prêts immobiliers qui sont une cause de la crise ont été consentis à ces populations mais de plus en plus de ménages WASP sont insolvables et ceci risque de provoquer une nouvelle vague déferlante...
            Et puis, en vous répondant je me rappelle d’un article de contreinfo.info qui donnait les causes de la crise des subprimes et je vous le résume de mémoire en qques lignes :
            Dans les années 60, avec la montée de la violence criminelle et délinquante dans les villes, les ménages blancs ont voulu quitter ces quartiers où régnaient la délinquance et qui étaient due à la population afro-américaine alors pour pouvoir obtenir un prêt immobilier et s’installer dans des quartiers plus huppés, la femme se mit à travailler...je ne vous cache pas qu’il y avait une forte demande ce qui ne pouvait que faire augmenter le prix des maisons au fil des années alors ces familles ont dû avoir recours à des prêts de type subprime pour pouvoir s’offrir la maison de leur rêve alors que la criminalité est de plus en plus forte. Au début des années 2000, on est arrivé à la situation où ces familles étaient surendettés alors que de nouvelles dépenses apparaissaient (ordinateurs, internet, portables etc.). La hausse des taux d’intérêt vers 2006 précipita l’histoire...
            Fin mot de l’histoire : si les américains au lieu de persévérer dans leur mentalité de cow-bow, individualiste et partant au moindre souci, ils avaient su avoir une approche collective de leurs problèmes, l’histoire serait différente...

            P.S : les afro-américains n’ont pas choisi de s’installer aux USA (cf traite des noirs)
            ah oui, il faut savoir que les WASP ont tendance à éviter les quartiers à majorité afro-américain même s’ils sont embourgeoisés ce qui a pu alimenter le cercle vicieux.


          • Arcane 14 juillet 2009 20:59

            « Il existe naturellement nombre d’exceptions ... » :

            Très comique encore : - ) ) :

            * Le renversement du premier ministre Mohammad Mossadegh, en Iran en 1953 via l’opération Ajax. * En 1954, au Guatemala, renversement du président Jacobo Arbenz, et mise en place du dictateur Carlos Castillo Armas via l’opération PBSUCCESS. * En 1961, dans le cadre de l’opération menée contre Fidel Castro à Cuba, entraînement des exilés cubains anti-castristes pour le débarquement de la Baie des Cochons. * L’opération Mongoose de 1962 à 1975 (autre opération menée contre Fidel Castro). * Au Laos, de 1962 à 1975, organisation d’une armée laotienne, connue sous le nom d’armée secrète. * Programme Phoenix durant la guerre du Vietnam. * Coup d’état au Cambodge le 18 mars 1970, avec l’aide du Maréchal Lon Nol, renversement du roi Norodom Sihanouk. * Le soutien au coup d’État du 11 septembre 1973 au Chili contre Salvador Allende, puis la participation à l’opération Condor. * En 1974, la récupération d’un sous-marin soviétique qui avait coulé près d’Hawaii (Projet Jennifer). * La lutte contre l’Union soviétique en Afghanistan dans les années 1980, alliée à l’Inter-Services Intelligence (services secrets pakistanais) et aux services saoudiens, formant des moudjahiddins, entre autres Oussama Ben Laden et ce qui deviendra plus tard Al-Qaida. * Aide à l’Iraq durant la guerre Iran-Irak. * L’affaire Iran-Contra, touchant l’Iran et le Nicaragua. * Depuis les années 1990, la CIA est soupçonnée de pratiquer l’extraordinary rendition, pratique consistant à enlever une personne et à l’envoyer en secret dans un pays où la torture est pratiquée pour qu’elle y soit interrogée. L’Italie a pour la première fois engagé des poursuites en justice contre ces actions en 2005, [1], suite à l’enlèvement d’un Égyptien à Milan.

            Sans parler des guerres de : Corée, Vietnam, l’invasion de Grenade, Irak II, Afghanistan ...

            Vous avez raison Arthur « critiquer , c’est d’abord savoir » et encenser , c’est fermer les yeux...


          • heliogabale boug14 14 juillet 2009 21:10

            encore pour bois-guibert
            le vrai déclin des états-unis, c’est le pouvoir que peuvent avoir les financiers et surtout les avocats d’affaire : la valeur ajoutée que crée ces métiers est plus qu’artificielle tandis que les industries produisent moins de richesses et pour certaines ont disparus au profit des pays émergeants (les industries des nouvelles technologies compensent plus ou moins ce déclin) et la croissance économique de ces dernières années aux USA a été portée par la finance et le droit des affaires : Obama est un avocat d’affaire et est le produit de cette amérique qui ne produit que du vent ; la crise économique devrait voir ces activités (fondées uniquement sur la spéculation outrancière) revenir à leur niveau d’il y a 15 ans (il faut des traders mais pas autant)


          • Bois-Guisbert 14 juillet 2009 22:53

            Bois-Guibert, Obama a fait mieux que Kerry parmi l’électorat WASP

            Puisque nous sommes sur le web, et non pas au Café du Commerce, il vous produire

            1. vos chiffres

            2. leur source

            Pour 2008, les résultats ont été les suivants pour l’électorat blanc (source CNN) :

            Mc Cain 53,42 mios

            Obama 41,76 mios

            Electorats non blancs (y c. hispaniques) :

            McCain 6,5 mios

            Obama 27,7 mios

            et indépendamment des votes « wasp » obtenus en son temps par Kerry (59 mios de voix), ce sont ces 21 millions d’électeurs qui me permettent d’affirmer que les « issus du tiers monde » seront désormais, et de plus en plus, les arbitres de toutes les présidentielles.

            Et cela, évidemment, sonne le glas de la superpuissance américaine, pour les raisons que j’ai indiquées à 19:58. Les Etats-Unis financeront la sécurité sociale plutôt que d’aller sur la planète Mars. Mais c’est une régression qui ne nous concerne qu’assez peu du moment que la Guerre froide est terminée.


          • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 14 juillet 2009 19:01

            Juste après son élection et suite à l’engouement international injustifié, j’avais dit que Barack OBAMA changera les USA comme Sarkozy avait changé la France, le résultat est bien là !

            Barack OBAMA est là pour juste « normaliser » tous les dépassements antérieurs et essayer de faire oublier au Monde mais surtout aux « autres » ce que les USA leur avaient fait subir !

            Le Monde est presque homogène aujourd’hui, il est inutile de coller « les réalités » à une hiérarchie mondiale qui n’est plus !

            Comme le reste des valeurs humaines, il y’a applanissement de toutes choses et même une érosion de ce qui donnait jadis un sens à une hiérarchie internationale ! 

            Avec la mondialisation batarde de l’argent ce Monde est devenu complétement batard, rien ne semble enrôler les individus et les Nations...A part l’émulation à l’accumulation des milliards inutiles !

            La crise se développera encore plus dans les années à venir et OBAMA n’y peut rien !

            Mohammed.


            • BA 14 juillet 2009 23:03

              «  La reprise, c’est pour quand ? Jamais ! » (Robert Reich, jeudi 9 juillet 2009)

              « When Will The Recovery Begin ? Never. » Robert Reich est clair, une reprise, cela voudrait dire que tout redevient comme avant. Il n’en est aucunement question, le modèle est mort.

              Le modèle, quel était-il ? Des personnes spécialisées dans la production : Chine, Japon, Allemagne, d’autres personnes spécialisées dans la consommation : Grande-Bretagne, Espagne, USA et à un moindre degré, France.


              Or, consommer sans produire, c’est dur. Les emplois productifs étaient stables, demandent un long apprentissage, et ont un réel intérêt collectif. Les autres sont des emplois « Mac-Do », sans intérêt et vite appris.


              Le consommateur s’est effondré, victime de la mondialisation qu’on nous vendait. Il s’est adapté à la maxime : on ne peut consommer plus que ce que l’on gagne. Mais ce n’est pas ce que nos hommes politiques voulaient dire. Eux, ils voulaient qu’il consomme autant, en gagnant moins, en étant plus flexible, plus précaire, et en payant plus pour tout, son électricité par exemple.


              C’était, bien entendu, parfaitement idiot, mais au niveau de la bredinerie totale, on peut citer la banque Wells Fargo, qui se fait un procès. Comme ça, elle est sûre de gagner, bien entendu, avec les avocats qui se feront un plaisir de facturer un max.


              «  Reich explique rapidement les conditions actuelles, qui font que le consommateur ne reçoit pas beaucoup d’argent, que le peu qu’il reçoit est sauvegardé plutôt que dépensé, que le chômage augmente, et que les entreprises ne sont pas prêtes d’embaucher puisque la consommation ne redémarre pas et que les perspectives d’exportation sont ce qu’elles sont, vu l’état du monde à cet égard.  »

              Bref, cette crise est loin d’être un aléa, mais la phase terminale d’un système. Il n’est plus réformable, un autre doit le remplacer. Les possibilités, les attentes d’une « autre économie » ne manquent pas : la sobriété énergétique est un chantier gigantesque.

              Mais les réflexes sont encore d’un autre âge, tellement lointain : harasser le salarié encore plus, augmenter les factures d’électricité... Les protagonistes ne s’aperçoivent pas qu’ils sont en dehors de la plaque, terriblement déphasés et hors du temps...

              http://lachute.over-blog.com/article-33810473.html


              • Gollum Gollum 15 juillet 2009 08:50

                Bois-Guibert, vous êtes à côté de la plaque... Ce qui a tué l’Amérique, et nous avec parce que nous avons suivi, ce sont les mathématiques financières et cette propension à créer de l’argent facile à partir du vide. Le tournant fut 1971 quand Nixon n’adossa plus le $ US à l’or. À partir de là, la porte fut ouverte à l’expansion de la fausse monnaie. Endettement généralisé des citoyens (noirs ou blancs, ou hispaniques et même les petits hommes verts si vous voulez), endettement supposé être payé par une croissance future.. Seulement voilà, le moteur cale, et maintenant les Américains épargnent. Les subprimes, c’est l’arbre qui cache la forêt. Ce n’est pas seulement la Chute de l’Empire américain, c’est la Chute de l’Occident tout entier dont les conséquences sont à l’heure actuelle, difficilement discernables. La seule chose de sûre : le sang va couler.


                • Bois-Guisbert 15 juillet 2009 10:10

                   Endettement généralisé des citoyens (noirs ou blancs, ou hispaniques et même les petits hommes verts si vous voulez), endettement supposé être payé par une croissance future...

                  Croissance future qui n’est pas au rendez-vous, en grande partie, du fait d’une dramatique baisse de la qualité des ressources humaines. Tout était censé croître en parallèle, y compris le niveau intellectuel et « formationnel » du peuplement moyen.

                  Les théories à la mode interdisaient - et interdisent encore - de dire que quand une région est massivement peuplée par des gens issus du tiers monde, ça devient une région du tiers monde. La France est particulièrement bien placée pour observer le phénomène.

                  Par ailleurs, en comparant ce que sont devenus les Etats-Unis avec « L’Éthique protestante et l’esprit du capitalisme », je me demande si la déroute actuelle n’est pas également à mettre au compte d’une « tiers-mondisation » de la pratique bancaire, qui poursuit le fric pour le fric, sans cette éthique du travail qui caractérisait le puritanisme financier...

                  Le temps m’a toujours manqué pour creuser la question...


                  • Gollum Gollum 15 juillet 2009 11:18

                    Pour moi, il est clair que le protestantisme est un des grands coupables dans cette affaire.

                    En mettant l’argent comme compatible avec Dieu, ce fut un des premiers grands blasphèmes.

                    Dieu devint de plus en plus une façade et l’argent le fondement du pays.

                    Quant à la croissance, celle des années post-Viet-Nam, elle est en grande partie artificielle.
                    Encore une fois, cet argent n’existait pas. La crise actuelle n’est que la remise à zéro des compteurs qui ont été trafiqués.
                    Même si l’Amérique était restée blanche, cela n’aurait pas changé le fond du problème..

                    « Les théories à la mode interdisaient - et interdisent encore - de dire que quand une région est massivement peuplée par des gens issus du tiers monde, ça devient une région du tiers monde. La France est particulièrement bien placée pour observer le phénomène. »

                    Vous sous-estimez complètement le phénomène du racisme. Les noirs sont des descendants d’esclaves, longtemps regardés comme des sous-hommes par la majorité blanche. Comment voulez-vous dans ses conditions qu’ils puissent s’intégrer facilement et ne pas devenir des boulets ? Le fait qu’ils deviennent des boulets est le salaire parfaitement mérité de tout un comportement pendant des générations...

                    Idem chez nous. Le retour de l’islamisation n’est qu’une recherche d’identité, par des gens qui se sont sentis sans identité pendant des années. Les grands coupables sont les abrutis qui ont fait appel à une immigration massive, toujours pour le fric, au mépris des risques de confrontation que cela ne pouvait qu’entraîner.

                    Quant à Le Pen, même s’il a partiellement raison, là-dessus, c’est un guignol narcissique, imbu de lui-même, sûr d’avoir toujours raison contre tous. Suffit de le voir parader de façon grotesque, le sourire au lèvre. Faisant des calembours idiots et grotesques qui n’amusent que lui.

                    De toute façon, il est trop tard et la grande Dépression qui vient ne fera qu’amplifier ces flux migratoires. Il y aura du sang. Hélas. Mille fois.

                  • Farid DAOUDI 15 juillet 2009 10:21

                    Que fera Barack Obama de la nuisance d’Israël face au droit de résistance palestinien ?

                    Par Farid DAOUDI, journaliste    

                    En dépit d’un cessez-le-feu précaire vis à vis de la Résistance, Israël persiste, malgré l’échec de ses agressions sanguinaires, à espérer une capitulation des Palestiniens. Visant à saper leur résistance, Israël mobilise d’autres potentiels et fait appel à des appuis diplomatiques et militaires internationaux. Il continue de fermer les terminaux et de resserrer l’étau autour de la bande de Ghaza et il place la Cisjordanie sous une chape de plomb.

                    Les prétextes ne manquent pas pour persécuter les Palestiniens : Comment empêcher la contrebande d’armes ? En obtenant cette complémentarité internationale et plomber le blocus qui avait poussé, ne l’oublions pas, la résistance à tirer des roquettes.

                    La politique hostile israélienne motivée par des raisons électoralistes (et de survie) a préféré froidement le carnage au dialogue, faisant surgir une condamnation citoyenne mondiale. Les nations occidentales ont finalement découvert la face laide d’Israël qui n’a réussi qu’à s’attirer un mouvement de réprobation, de colère et un appel général aux sanctions et au châtiment.

                    Le refus obstiné d’Israël d’ouvrir les terminaux pour acheminer les aides humanitaires et médicales est un crime de guerre aussi bien qu’un génocide qui a commencé par des attaques avec des armes inappropriées et illégales (usage de bombes au phosphore blanc et autres armes prohibées) contre les civils (femmes, enfants, malades ou vieillards) dans la bande de Ghaza. Les organisations internationales sont interpellées pour s’impliquer plus directement, par une intervention réelle si elles souhaitent mettre un terme au génocide, aux regains de tensions, en vue de garantir l’instauration d’une véritable trêve.

                    L’Egypte fait dans l’absurde en fermant le terminal de Rafah à la circulation des personnes et des biens, alors que le contrôle sécuritaire est possible ; après ses entraves discriminatives à l’égard de la presse, à l’entrée de la bande de Ghaza, elle filtre sélectivement l’aide humanitaire internationale en direction d’une population en détresse extrême, refusant les cargaisons de l’Iran, affichant son obédience politique dans ce jeu trouble de la collaboration avec Israël. L’Egypte a de facto politisé l’aide humanitaire. A contre-courant de la solidarité populaire envers la population ghazaouie, l’Egypte s’associe servilement au blocus israélien de la bande de Ghaza.

                    Le monde respecte les valeurs et ceux qui se respectent, qu’il s’agisse d’humanité ou de légalité.

                    Israël décide arbitrairement de rouvrir à ses frontières les points de passage à Ghaza pour un acheminement au compte-goutte de l’aide humanitaire, de carburants et des produits alimentaires et médicaux de première nécessité pour la population toujours en état de choc. Tout Comme il décide de les refermer aussitôt alors que le gouvernement israélien a refusé l’appel du nouveau Président américain Barack Obama pour la levée du blocus imposé contre Ghaza et l’ouverture des terminaux pour des raisons humanitaires et médicales.

                    Autre façon d’attiser la tension, la France s’est empressée de dépêcher la frégate porte-hélicoptères Germinal au large de Ghaza pour contribuer à la lutte contre la contrebande d’armes, au lieu de jouer un rôle conciliant et pacificateur. Pour protéger l’agresseur israélien, lui emboîtant le pas, des pays européens ou autres s’associent à la France en participant à des opérations de surveillance de Ghaza par terre, mer et air. L’objectif est d’empêcher l’arrivée d’armes dans la bande côtière. Cette situation prend une tournure plus tragique. Le peuple palestinien est assiégé par l’occupation et se trouve en proie à davantage d’étouffement, sous prétexte de stopper le trafic d’armes. Le pourrissement de cette situation ne peut plus tolérer l’attente. Les dissensions palestiniennes avaient déjà fragilisé les droits de ce peuple. De surcroît, le Mouvement du Hamas, en regain de popularité au sein d’une résistance palestinienne réunifiée, n’est pas de nature à capituler, s’attachant à des positions sans concessions politiques. Il refuse de répondre aux appels du Président Abbas à former un gouvernement d’union nationale sans conditions négociées.

                    L’aide internationale pour la reconstruction urgente de Ghaza est aussi conditionnée par une réconciliation des factions rivales palestiniennes au sein d’un gouvernement d’union nationale. Le mouvement Hamas a la légalité pour lui, contrairement à Israël. Il n’est guère un mouvement terroriste comme le déclarent certains fieffés menteurs et falsificateurs de l’Histoire. Il ne fait que défendre son peuple opprimé et spolié. Il n’enfreint aucune loi, du fait qu’il est représentatif et élu démocratiquement pour revendiquer la justice et liberté pour son peuple. Sauf ingérences, les divisions interpalestiniennes sont surmontables, ce qui faciliterait les capacités du nouveau Président américain Obama d’adopter une vision positive de la cause palestinienne ; celui-ci est soumis à deux incitations fortes : d’une part, le droit du mouvement Hamas à défendre les intérêts nationaux palestiniens constitue une assurance stratégique et un atout capital pour une large frange de la population palestinienne, et d’autre part, l’influence du lobby sioniste en de nombreux centres de décision névralgiques, qui rend plus difficile l’implication d’une nouvelle Administration américaine sous la férule d’Obama, enclin à améliorer l’image des Etats-Unis dans le monde, et en particulier au Proche-Orient.

                    Celui-ci doit se rendre à l’évidence qu’Israël est une réelle menace contre la paix, incarnant le non respect des droits de l’homme. Depuis 1947, Israël a exercé une violence continuelle sur le peuple palestinien, le contraignant à force de tueries et de destructions à quitter les terres qui lui avaient été attribuées par un Plan de partage recommandé, non ordonné, non obligatoire (par l’Onu de l’époque) et donc jamais accepté puisqu’à aucun moment, le peuple palestinien n’a été consulté. Il n’a jamais pu exercer son droit inaliénable et internationalement reconnu de disposer de lui-même. Tout peuple a le droit de se défendre lorsqu’il est victime d’un oppresseur : ce qui confère une légitimité certaine à tout acte de résistance.

                    Malheureusement, aujourd’hui, on se concentre encore une fois sur un nouvel épisode, horrible, celui d’une immense tragédie à répétition, et l’on a tendance à oublier les soixante et un ans passés, avec son infinie série de massacres et de villages détruits, les spoliations et exactions multiples, l’occupation systématique et illégale des terres, la destruction systématique et continuelle des maisons palestiniennes, des oliveraies, des champs, du bétail, on oublie le Mur, les check-points, les assassinats, les attaques des colons, la convoitise des réserves gazières au large des côtes de Ghaza, les mille affronts journaliers que le peuple palestinien a subis et continue de subir depuis trois générations, et cela en toute impunité.

                    Bref, l’on verra bien si le changement d’Obama se rangera du côté de la légalité internationale, puisqu’il manifeste une volonté sincère d’instaurer une paix juste et durable prenant en compte les droits inaliénables du peuple palestinien.

                     


                    • dom y loulou dom 19 juillet 2009 15:07

                      Oblabla fait face ... à quoi ??

                      qu’est-ce que vous racontez...

                      Oblabla en vacances, Oblabla chez la reine des crapauds, Obama fait son barbecue, Obama a les dents blanches, Obama en string, Obama super-héros des temps modernes, Oblabla sauveur des déshérités, Oblabla raconte l’histoire turque aux généraux turcs... Oblabla dit à medvedev que le bouclier antimissile posé devant leur porte ne les concerne pas, Medvedev l’a accueilli comme il aurait accueilli Mickey Mouse en personne !!

                      Oblabla assèche autant l’économie americaine que la Californie, Oblabla a le vent en poupe de toutes les attentes posées sur lui... et comme solution au chômage il reprend les bonnes manières des nazis allemands qui eux aussi mettaient les jeunes en uniforme pour servir la nation... 

                      Oblabla tient de beaux discours déconnectés de la réalité, Oblabla refuse de poursuivre les criminels ayant officialisé la torture , Oblabla banalise la torture...

                      et pendant ce temps Rockefeller et ses sbires de wall street ont entamé leur programme de dépopulation et de vaccinations... excuses... de stérilisations obligatoires.

                      ...

                      Faites passer, le citron et l’huile d’olive sont tenants de la plus haute valeur énergétique qui soit, elle vous protège de la grippe.

                      Il ny’ aura pas de pandémie si ce remède s’ébruite
                      .

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