@ Mohammed Pascal Hillout,
1 - Vous feignez d’ignorer ma phrase qui parle de mes coreligionnaires : « je leur ai proposé (et à eux de disposer) ».
Dès lors que vous n’hésitez pas à faire appel à la loi, comme c’est le
cas pour les universités ou à l’occasion de l’affaire Truchelut, il me
semble légitime d’ignorer une affirmation qui ne correspond pas à la
réalité de vos prétentions, lesquelles ne se limitent pas à d’aimables
invitations mais à un appel à la répression par la voie juridique.
2 - Le salafiste (intégriste) commence ses phrases par « Au nom d’Allah » et non pas par un JE.
Autrement dit, le salafiste à besoin d’une béquille pour justifier sa
volonté de puissance, tandis que l’égocentrisme suffit au musulman «
laïc » pour se croire légitime à imposer ses opinions.
3 – Le salafiste (intégriste) pense que ce que Allah prescrit s’impose à l’humanité toute entière.
Et le musulman « laïc » réclame la promulgation de lois qui
s’imposerait à tous ses coreligionnaires au nom de la supériorité de
son point de vue.
Vos analogies laissent à désirez. Vous semblez ne pas avoir encore compris ce que veut dire « comparaison n’est pas raison ».
Peut-être, mais vous n’avez pas précisé combien de fois je devrais
copier la formule et à quelle date je devrais vous rendre la punition
dûment signée par mes parents…
Il n’y a pas d’équivalence possible entre
A - Ceux qui veulent émanciper les musulmanes (donc plus de liberté, y compris celle d’épouser des non-musulmans) et
B - Ceux
qui veulent les maintenir sous voile, sous couvert de liberté de culte,
l’islam en l’occurrence, qui est, sans vergogne, ségrégationniste et
séparatiste des êtres
A et B sont très différents.
Sur la différence supposée entre ces deux démarches, je me permets de
vous renvoyer à ma précédente réponse, adressée à Georges Hussein. Mais
pour vous résumer mon point de vue, la logique me paraît la même dès
lors que l’on prétend d’imposer aux femmes, musulmanes ou non, la forme
que doit revêtir leur émancipation.
Mais dans le cas particulier des femmes musulmanes, le féminisme dit
républicain me paraît être un alibi commode pour le livrer à une sorte
de joute entre deux conceptions masculine de la féminité, lesquelles se
préoccupent généralement fort peu de la diversité des points de vue des
premières concernées.