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Commentaire de Lucien Denfer

sur Critique de la pensée de droite dans l'umps (3)


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Lucien Denfer Lucien Denfer 16 juillet 2009 00:08

@ moristovari,



Me sentant concerné par le fait de vivre en banlieue, et de prendre au sérieux les articles de barbouse, je souhaite donner mon point de vue (morice se défendra seul). 

Rien ne me dérange (ne peuvent prendre vos articles au sérieux que les « esprits infantiles »)

Je prends les articles de Barbouse très au sérieux en tant qu’ils constituent une grille d’interprétation différente mais complémentaire de la mienne et par là donc un enrichissement. Pour ce qui est de l’infantilisme, je doute qu’une personne telle que vous, aussi sure des « vérités » qu’elle assène puisse avoir une once de maturité. Selon moi une personne sure est une personne morte, statique comme un rocher. 

Involontairement, vous vous êtes fourvoyé : en essayant de comprendre l’histoire, la réalité, vous avez commencé à construire une réalité de plus en plus divergente de la »vraie". 

Vous êtes donc un dépositaire officiel de la réalité et de la vérité. Toute vues ou reflets divergeants ne sauraient être que fantasmes et paranoïa. 

Vous vivez probablement en banlieue : la banlieue n’est pas le monde. 

La banlieue fait partie du monde et le lieu de vie ne peut servir de critère pour juger de la justesse et de la pertinence d’une réflexion. 

Les ghettos se sont formés et se sont maintenus tout seul.

Les travailleurs auxquels la France à fait appel pour la reconstruction sont donc venus et ont construits eux-mêmes leur ghettos afin d’avoir un toit sur la tête, et dans la foulée ils ont décidés qu’ils construiraient leurs ghettos le plus loin possible des centre de vie. 

Là où la police n’exerce plus l’ordre, la mafia et les caïds de quartier les remplacent. 

Pourquoi la police aurai-t-elle décidé de ne plus exercer l’ordre sur certains territoires de la république, à l’échelle de la France entière ? 

Voilà une question des plus interessantes. A l’époque du désengagement des autorités dans les cités dortoirs, on ne pouvait prétexter la violence des bandes organisées car elles n’existaient pas. 

Quelle est la raison alors ? 

Pourquoi la drogue a-t-elle pu se frayer un chemin auprès des jeunes de certains territoires tandis que d’autres jeunes ont pu en être préservés, surement un coup du harsard ou les conséquences de la paranoïa !

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