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Accueil du site > Tribune Libre > Critique de la pensée de droite dans l’umps (3)

Critique de la pensée de droite dans l’umps (3)

 

Bonjour, je poursuis la critique des précédents articles en focalisant sur les années 80. On y passe du chômage des « fainéants qui cherchent pas de boulot » à la crise du chômage, de la banlieue à la culture ghetto, et on y installe la base du nouveau moteur de la prédation, la nouvelle hiérarchie sociale : la célébrité.

 

Avec la gauche de l’UMPS au pouvoir, le moteur de la prédation presque neuf qu’est l’idéologie du chômage ne s’arrête plus à la simple peur qu’elle engendre, il rentre en coalition objective avec une autre idéologie, celle de la solidarité et de l’estime de soi que cette valeur offre au travailleur.

Aussi, grâce a un panel d’opinions allant « d’être fier de payer ses impôts pour les écoles et les hôpitaux », en passant par acheter solidaire ( avec au passage la banalisation de la « moralisation » des pulsions d’achat qui en découle), faire des dons (qui finissent par devenir des achats), jusqu’à « se battre pour faire gagner son entreprise, faire tourner l’économie et voir baisser le chômage »,

la pensée de droite UMPS a atteint son objectif par la solidarité, faire confondre aux salariés et petits entrepreneurs son intérêt et son estime de soi au bien de son entreprise et de la finance, ce qui induit à la fois sa soumission et aussi son volontarisme.

La prédation est alors libérée de la contrainte morale et par voie de conséquence, la culture consumériste peu imposer ses repères sur les esprits. Avec le standard VHS et les K7 (surtout vierges), la société prédatrice installe simultanément les bases marchandes de la vente location et celle de la copie illégale et du divx pirate dans les habitudes de consommation.

Et oui, déjà on constate que même si on n’achète pas le film ou le disque, on achète les produits dérivés, et que l’important pour l’exportation des produits américains, c’est d’exister dans le désir, en découle forcément une pulsion d’achat bonne pour les affaires et le « dream business ».

Le cinéma américain s’installe au quotidien dans les familles et surtout devant l’enfance avec Walt Disney. Des nouveaux repères de prédation émergent dans le paysage culturel. Le « prédateur compulsif » sérial killer rentre dans le paysage narratif et la « proie à fantasmes porno » se fait star sur Canal. Gordon Gecko, le requin de la Finance de Wall Street montre ses dents dans un espace médiatique où tous les trafiquants de drogues deviennent internationaux, millionnaires et entouré de bikinis à Miami.

Ainsi tous les leviers psychologiques sont utilisés pour faire confondre chez l’homme une exclusive mesure à sa virilité : gagner de l’argent.

La fortune rapidement créée quand on en a, avec pour icône Bernard Tapie, attise les rêves du citoyen vers les soins palliatifs de la Française des Jeux, Berlusconi fait flamber les salaires de la télévision avec la Cinq, et nombreux sont ceux qui se tournent vers la nouvelle fée faiseuse de fortune rapide, la publicité. Une bonne pub et on vend n’importe quoi. Les Nuls ont une formule : « c’est inutile donc indispensable. »

La télévision et la radio explosent d’une liberté proportionnelle à vouloir rendre l’attention du citoyen captive, et sont suivis du boum de la com qui s’impose aux consciences. Partout des offres coup de coeur (qui sont de l’incitation continue à l’achat impulsif), à la promotion en fanfare du moindre solde, l’offre médiatique affiche champagne, luxe, stupre et fornication ajouteront certains...

On promeut les bases du porno qui se voudra chic et les premières modes adolescentes de s’habiller en noir et de se prendre pour une créature de la nuit aux pouvoirs obscurs, avec ses business corollaire, le new age, la voyance, les médiums et les histoires de vampires.

La com, le mass média, le capital image de marque font passer la pensée unique de l’umps du « tout est politique » à tout est symbole et désir. LE constat est simple : si on peut vendre un paquet de cigarette a quelqu’un qui sait que cela va le tuer mais qu’il est pris dans la sensation d’être trop faible pour arrêter mais pourtant assez fort pour faire des choses insensées pour trouver une clope.

On peu lui vendre n’importe quelle politique, il continuera de faire perdurer le système s’il croit qu’il ne peut plus rien y changer individuellement, qu’il en dépend, et que les autres offres sont ou des mauvais palliatifs, ou des trucs déjà essayés qui « marchent pas », comme le communisme.

Au niveau boursier la violence de la prédation s’emballe souvent, le mot OPA rentre dans le vocabulaire courant avec la mise en lumière du métier de Trader. Les US commencent à racheter des entreprises détenant des brevets européens, les entreprises se rachètent et se liquident, on casse la concurrence, on récupère les savoir-faire.

La règle c’est que les gros mangent les petits, et la seule façon de survivre c’est de devenir gros. L’ensemble des décisions qui ont été prises par la suite pour devenir gros, de la création de la zone euro à la logique des grands groupes, sont subséquentes à cette période de face désormais visible de la prédation en période de guerre économique permanente. S’installe aussi la notion de croissance qui rentre dans la même logique d’augmentation de poids économique obligatoire.

On constate la première hausse significative de cas d’obésité aux US en même temps que son modèle de prédation bascule pour partie et pour la première fois vers la quête d’obésité comme objectif d’appétit minimal pour survivre. La seule peur américaine c’est l’implosion et son niveau de violence est en hausse. La satiété devient en matière d’affaire signe de faiblesse et de mort prochaine. La violence de la prédation américaine doit s’accroître encore et le rêve est d’autant plus obligatoire pour continuer de la canaliser.

Pendant ce temps la France UMPS admet que ses moteurs de prédation fonctionnent mais pas encore assez bien quand elle se compare au miracle Japonais et n’a de cesse que de chercher à grossir. Il ne faut pas toucher au moteur de la prédation, aussi le business modèle de ce qui est appelé aujourd’hui l’assistanat est mis en place avec la main sur le cœur.

On crée un ensemble de métiers de régulateurs sociaux subventionnés dans une logistique dépendante et fractionnée dont l’intérêt économique objectif est à la fois de faire perdurer le pouvoir employeur, si possible de gauche, et de l’autre de ne pas casser les moteurs de la prédation.

Exemple, un « travailleur social » qui emprunte sur 20 ans pour se payer sa maison n’a pas objectivement intérêt à ce qu’entre temps les problèmes sociaux disparaissent, objectif aboutie de son travail réussi, mais besoin d’un pouvoir avec une sensibilité social ou peur de la violence. On sort complètement de la logique de résultats, et même d’urgence social.

Le précaire devient un client captif dont l’essentiel de « l’aide » retourne vers les caisses directes de l’état via la TVA, vers des entreprises pas encore ou bientôt privatisées (EDF, France Telecom), le parc HLM (qui permet de gérer la prédation immobilière) et les grandes surfaces ( de groupes Français) ou les petits commerce. C’est du trajet financier bon pour les banques, de l’aller retour dans les caisses de l’état, du financement indirect et de la part de marché garantie.

Sa situation justifie le travail de régulateurs sociaux, qui sont autant d’argent pour partie issue d’une prédation mondiale vers l’économie nationale et vers le maintien d’un niveau de consommation pour tous les citoyens sauf pour le précaire bien sûr, dont la fonction sociale est d’inciter les autres à travailler sans rechigner, d’être moteur de la prédation des autres, sous peine de devenir comme lui.

Apparaît la première star planétaire, Mickael Jackson, au talent époustouflant, et le business rayonnant de la chanson, de la célébrité et des produits dérivés. Chaque semaine dans le top 50 le meilleur vendeur de disque est glorifié, rite assez semblable au meilleur VRP de la semaine. Chaque semaine des produit à l’effigie d’une star, des vêtements comme eux, des coupes de cheveux et des accessoires de mode sont proposés et vendus.

Le Hip hop et les débuts du rap commencent leur mode eux aussi, et la culture du ghetto Bronx commence à transformer la vision de la banlieue, autant d’elle même, que du système. Les bandes se pensent gangs et les skin head unifient contre eux. Ces derniers se font finalement chasser des rues sans aucun soutien de la population qui y voit des pro nazis. Le territoire est conquis. La notion de ghetto est le premier pas vers celle de la zone de non droit, le moment où l’on passe d’une banlieue partie intégrante normée du territoire à une partie au droit différencié, se vivant comme extérieur a la France dont les symboles du nationalisme sont laissé au Front National.

La célébrité rend riche et en impose à tous, partout il y a un écran, une affiche, une revue, voilà le message constamment envoyé, et devient, dans ces fondations d’un village monde de consommateur de lui même, un but en soi de la prédation. Auparavant, la célébrité était une conséquence presque indirecte et chanceuse du talent. Pendant toutes les années 80 on va en faire un nouveau moteur de prédation, un but de la volonté.

Mais vu que le temps d’antenne et de disponibilité des cerveaux n’est pas extensible à l’infini, les gardiens du temple de la célébrité gagnent en pouvoir et en influence, tout comme le niveau de rémunération moyen des journalistes commence à leur permettre de sortir des lieux de vie populaire, et une nouvelle caste de gagnants émerge et s’organise pour couvrir à la fois les cases, les quotas et les temps d’antenne, mais aussi l’ensemble du spectre du marché de la demande des sensibilités, notamment politiques.

Le moteur de prédation qu’est la célébrité à le mérite de laisser croire qu’il donne sa chance d’exister « à tout le monde », mais génère rapidement, et plus significativement après l’arrivée du SIDA, ( le point de départ de la nécessité de se former en lobby pour survivre des gays), les bases de la concurrence victimaire et du recours communautaire.

C’est une logique de proportionnalité entre l’intensité de la situation de victime, l’attention médiatique qui en découle et le gain de l’aide, des acquis, des passe-droits et de l’accès à la tolérance accordés.

Fondamentalement, dans une société de pensée chrétienne, la célébrité repère est celle de Jésus Christ, dont un des attributs est l’intensité de la souffrance, le principal comme le souligne si brillamment René Girard, étant l’innocence. Il y a collusion des symboles, aussi la notion de « plus on est victime plus on est innocent » devient une base acquise dans tout discours.

S’installe alors naturellement dans le moteur de la prédation que devient la célébrité et son étape obligatoire, la quête de la visibilité médiatique, le recours à la rhétorique victimaire sur base d’intensité et d’évènementielles de visibilité de la douleur, ensuite sélectionnés par « ceux qui décident » de ce qui passe à l’antenne ou pas.

Mais on constate simultanément dans les moteurs de prédation installé en 70 un premier signe de dératé. Suite à l’initiative de Coluche, les resto du coeur, et de l’ensemble du tissu sociale adjacent, comme le secours catholique, on peut survivre sans travailler à partir d’un certain niveau d’intensité dans sa situation précaire.

Le précaire est alors considérable comme une classe sociale à part entière que l’histoire du système et des révolutions nous apprend qu’il faut diviser pour régner. Sa place dans le moteur de prédation doit rester inchangée et sans perspectives de changement qui ne vient pas d’en haut, il faut infantiliser l’individu, diviser les solidarités et ne pas permettre que cela devienne un mode de vie,un habitus transmissible par la famille normé.

On installe avec la lutte contre le racisme qui divise les précaires en donnant à chacun l’impression que c’est la faute de l’autre la baisse de la solidarité d’une classe sociale soumise aux mêmes moteurs qui s’ignore comme tel, et par la politique de la Famille on casse le droit à la paternité officielle du précaire,

après avoir modifié le statut de chef de famille vers la mère pour les allocations familiales et rendu plus rentable le statut de mère isolée que jeunes parents précaires. Les conséquences de cette ensemble de décisions sont légions.

Mais dans la conscience masculine, la plus classique est que le droit au statut de père affirmé légalement ne s’acquiert pas sans le gain d’argent adéquate. Les précaires rentrent dans la paternité clandestine et le moteur de prédation vers l’argent comme unique mesure de la virilité s’impose avec plus de violence à tous. Le droit d’aimer officiellement ses enfants devient un coût pour les uns, impossible si on veut les nourrir pour d’autres.

On génère ainsi dans les familles précaires l’habitude d’être dans la paternité hors la loi vis-à-vis des déclarations et des « allocs ». On motive ainsi plus d’une paternité ainsi mise en souffrance à quitter femme et enfants. On parlera par la suite de démission des pères comme seule explication à l’ampleur du phénomène.

En 1983 un jeune avocat RPR devient maire de Neuilly, ville du quartier général du groupe HAVAS depuis 1972, QG qui voit chaque jour défiler les entrepreneurs, les patrons du CAC 40, les patrons de presse, de radios, de télé, les communicants et tous ceux qui veulent communiquer. Il s’y fera des amis, dont brièvement Jacques Martin, alors présentateur vedette du dimanche. Son nom deviendra extrêmement médiatisé.

Et pendant ce temps la jeunesse goûte aux jeux de rôle, à la SF, aux jeux vidéo, aux super héros, aux mangas, à l’Héroic/ Dark Fantasy, et aux premiers ordinateurs avec lesquels ils rêvent déjà de futur, sans se douter de ce que toutes leurs passions, parfois underground, méconnues et ultra minoritaires, deviendront.

Arrivent les années 90, et la suite dans le prochain article.

Amicalement, barbouse.


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28 réactions à cet article    


  • Lucien Denfer Lucien Denfer 13 juillet 2009 17:20

    Bonjour,

    En lisant votre texte me sont revenues en tête les paroles d’une chanson de Daniel Balavoine, et en effet il y a pas mal de choses qui coïncident, c’était dans l’air du temps dès le début des années 80 :

    Je m’présente, je m’appelle Henri
    J’voudrais bien réusir ma vie, être aimé
    Etre beau gagner de l’argent
    Puis surtout être intelligent
    Mais pour tout ça il faudrait que j’bosse à plein temps

    J’suis chanteur, je chante pour mes copains
    J’veux faire des tubes et que ça tourne bien, tourne bien
    J’veux écrire une chanson dans le vent
    Un air gai, chic et entraînant
    Pour faire danser dans les soirées de Monsieur Durand

    Et partout dans la rue
    J’veux qu’on parle de moi
    Que les filles soient nues
    Qu’elles se jettent sur moi
    Qu’elles m’admirent, qu’elles me tuent
    Qu’elles s’arrachent ma vertu

    Pour les anciennes de l’école
    Devenir une idole
    J’veux que toutes les nuits
    Essoufflées dans leurs lits
    Elles trompent leurs maris
    Dans leurs rêves maudits

    Puis après je f’rai des galas
    Mon public se prosternera devant moi
    Des concerts de cent mille personnes
    Où même le tout-Paris s’étonne
    Et se lève pour prolonger le combat

    Et partout dans la rue
    J’veux qu’on parle de moi
    Que les filles soient nues
    Qu’elles se jettent sur moi
    Qu’elles m’admirent, qu’elles me tuent
    Qu’elles s’arrachent ma vertu

    Puis quand j’en aurai assez
    De rester leur idole
    Je remont’rai sur scène
    Comme dans les années folles
    Je f’rai pleurer mes yeux
    Je ferai mes adieux

    Et puis l’année d’après
    Je recommencerai
    Et puis l’année d’après
    Je recommencerai
    Je me prostituerai
    Pour la postérité

    Les nouvelles de l’école
    Diront que j’suis pédé
    Que mes yeux puent l’alcool
    Que j’fais bien d’arrêter
    Brûleront mon auréole
    Saliront mon passé

    Alors je serai vieux
    Et je pourrai crever
    Je me cherch’rai un Dieu
    Pour tout me pardonner
    J’veux mourir malheureux
    Pour ne rien regretter
    J’veux mourir malheureux


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 13 juillet 2009 19:32

      bonjour,

      et voilà à cause de vous lucien j’ai l’air en tête pendant toute la soirée :))

      merci :))


    • Proto Proto 14 juillet 2009 21:50

      Barbouse tes 4 articles sur l’UMPS étaient vraiment très intéressants !
      Merci BEAUCOUP.


      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 15 juillet 2009 13:00

        merci proto pour ce message d’encouragement, j’espère que vous apprécierez les suites :))

        amicalement, barbouse


      • Moristovari Moristovari 15 juillet 2009 12:46

        La série continue sur la même base. Comme d’habitude, le titre n’a que peu de rapport avec le contenu : on attend une réflexion spéculative sur l’influence d’une certaine idéologie politique dans l’histoire récente, on se retrouve avec un article mi-brouillon mi-pense-bête où des événements nébuleux se mélangent aux réflexions douteuses dans un salmigondis incohérent.

        Cet article ne dit rien sur l’histoire mais en dit long sur vous. Avez-vous noté l’importance du champ lexical de la peur et du malsain dans vos écrits ? « prédation » « peur » « pulsions » « soumission » « vampires » « violence » « gros mangent les petits » « survivre » « mort prochaine »... « Prédation » : ce mot revient si souvent qu’on croirait lire un article zoologique. Bref, on a comprit : vous aimez beaucoup la simplicité du manichéisme et pour vous « la pensée de droite dans l’umps » (quoi que ce terme signifie) c’est le mal. Parano, disais-je ?

        Vouloir comprendre est un noble but, un but qui nécessite travail et humilité : s’instruire et réfléchir, développer sa culture et son esprit critique, ne jamais avoir de certitudes. Pour l’instant, vous n’écrivez que des bêtises et en instruisez les autres. Tout le monde est perdant.


        • barbouse, KECK Mickaël barbouse 15 juillet 2009 14:41

          @ moristovari

          je vois que vous êtes en forme un lendemain de 14 juillet :))

          Alors j’ai un peu temps, allons au fond de votre réaction :

          votre tendance a être obligé d’affirmer des émotions, sentiments et des dérives pathologiques chez l’autre sans rentrer dans le détail d’aucun argument a quelque chose d’enfantin, qui si vous ne prétendiez a la raison serai presque amusante, voir touchante de naïveté tant il est possible, derrière un pseudo et un peu d’habitude de plume d’écrire aux travers de personnages et de se faire « passer pour »,

          j’ai adoré votre référence a Lacan de l’article précédent, vous n’etes pas sans savoir qu’a sa mort, les lacaniens parties dans leurs délires interprétatifs ont été obligés de se réunir de nombreuse fois tant il n’était pas capable de se mettre d’accord sur le sens des mots qu’ils utilisaient « d’autorité médicale » a l’efficacité empirique ridiculement faible comparé aux thérapies cognitives. Avec Lacan un TOC se soigne en 20 ans de rdv et des rechutes, avec une thérapie cognitive, c’est 3 séances...
           
          Aussi faire de lacan une référence puis s’enticher de décoder l’autre a partir d’un champs lexical choisi pour être explicite a quelque chose qui en dit pour partie sur votre construction référentielle,et peut être meme votre sexe réel tant préter des sentiments a l’autre pour le comprendre est une démarche plus communément féminine que masculine, avec toute la latitude d’erreurs de que nombreuses femmes constatent tant le coeur a ses raisons qui trompent...

          Et la démarche réthorique qui tend a cataloguer l’autre dans un ensemble de préjugés dont la constante est le manque de lucidité, de véracité, de fiabilité, de stabilité émotive, etc, bref, dénier a l’autre la possibilité d’etre en capacité d’avoir une bribe de vérité a dire, ne fait que montrer qu’il y a quelque chose dans mes articles qui vous dérange, et que vous ne voulez pas que « d’autres esprits infantiles » croient,

          Le reste n’est qu’enrobage, en tentant de cibler et d’isoler l’émetteur d’une pensée « anti systeme, » forcément paranoïaque par principe tant ce dernier est bon, efficace, porteur de sincérité. Il n’est forcément criticable honnètement et pertinemment uniquement avec des référentielles dont vous seul et ceux dont la critique ne vous dérange pas, êtes garant de la marge d’appréciation et de justesse.

          Au demeurant si vous n’avez pas compris que la cohérence de l’article c’’est les années 80 et les changements des moteurs de la prédations ( on peu avoir faim d’audimat figurez vous...) qui s’y opèrent, et que depuis il y a plus de de vos compatriotes qui veulent devenir célèbre comme issue a leur situation de vie, que la Française des jeux augmente ses bénéfices et qu’un jeune bourgois de neuilly est devenu président via une campagne médiatique sans précédent,

          je ne peu rien pour vous, si ce n’est vous précisez qu’il n’est pas illégitime de se poser la question du pourquoi.

          Tout comme le boum des allocations pour mamans isolée dans les endroits a fort taux de précarité, c’est sans doute uniquement lié a un drole de hasard qui veut d’en moins de 2 ans, tous les nouveaux père pauvre se sont dit « tiens on ne va plus reconnaitre nos enfants », 

          a non pardon, il n’y a pas de pourquoi, c’est de la paranoïa, en fait les gens sont coupables des lois qu’on leur a imposer pendant qu’il regardaient le match de foot, ils ont choisie ce qu’on leur a montrer comme exemple a suivre de réussite, ce sont eux qui choississent ce qu’on leur met a acheter dans le rayon,eux qui décide quel livre on met en vente, et quel émission passe en prime time, et nous sommes tous des montagnes de stoïcisme inébranlable, ininfluençable et dépourvue de désirs organisés par la société pour nous séduire et obtenir de nous.

          moralité, si vous disiez plus simplement ce que vous ne voulez pas que les gens crois, et que vous avez lu dans mon article, plutot que de chercher a pinailler, cela irai plus vite,

          amicalement, barbouse.


        • Moristovari Moristovari 15 juillet 2009 20:48

          Sans être esclave de la psychologie - pseudo-science encore jeune, trop centrée sur l’enfant et la famille au dépend d’autres facteurs formateurs du psychisme -, j’avoue croire, comme Sainte-Beuve et contre Proust, que l’homme fait l’oeuvre. Votre article n’étant pas objectivement scientifique, il est donc pour moi soumis à votre personnalité, facteur d’erreur fondamental.

          En citant une phrase de Lacan, vous croyez que je prend Lacan comme référence ? Pensée simpliste, sans nuance : le besoin de l’étiquette. Un homme, ce n’est pas qu’un sujet, une unité : c’est toute une vie et une évolution de pensée, parfois contradictoire. J’ai cité cette phrase de Lacan parce qu’elle me paraît juste ; mais l’homme a aussi dit des bêtises, telles ses comparaisons entre concepts psychologiques et concepts mathématiques (comparaisons rendus nécessaires à la fin de sa carrière : atteint de troubles cérébraux, Lacan perdait la parole durant ses séminaires. Il dut donc avoir recours au tableau noir et aux schémas).

          Qu’est-ce que la paranoïa ? Un concept vague qu’on utilise par défaut, par raccourci (comme je disais : « Quand une argumentation portant sur des concepts compliqués et au sens indéfini comme libéralisme et capitalisme ne fait que quelques dizaines de lignes, ce ne peut être une vulgarisation, juste une caricature. Mon article n’y échappe pas »). Je dis « Vous êtes un peu parano » car vous en avez certaines caractéristiques, peu développées. Morice, contributeur assez connu, est un exemple plus sûr de trouble de la personnalité paranoïaque. Ses articles ne doivent pas être rejetés pour autant : cet état n’empêche pas la découverte et l’expression de vérités.

          Qu’est ce qui me dérange dans vos articles ? Rien ne me dérange (ne peuvent prendre vos articles au sérieux que les « esprits infantiles »), un trait m’intéresse : leur logique propre incompatible avec celle de la réalité (paranoïa). De loin, vos articles peuvent paraître vrai, de près on remarque ici et là le bricolage de la réalité. Pas d’orgueil superflu : nombreux font comme vous. L’explication de cet état général, de cette difficulté à cerner la réalité, me paraît trouvé par Deleuze : ainsi, selon lui, le capitalisme produit des schizophrènes.

          Vous semblez avoir besoin d’une victime, d’un bouc émissaire pour expliquer le désordre du monde : c’est la « prédation », concept si creux que vous y faites rentrer tout ce qui vous semble « mal » ou « complotiste ». Et il y en a.

          Parlons d’un exemple : pour vous, le sérial-killer au cinéma est un repère de prédation. Je traduis ainsi : la multiplication des films utilisant ce personnage-type est une conséquence culturelle de la multiplication de « prédateurs compulsif » au niveau social. Ce genre de films seraient donc enfants et reflets de leur époque.

          Passons à la critique : les films de sérial-killers se sont démocratisé en même temps que la violence au cinéma. Cette démocratisation eut lieu avec le nouvel Hollywood (qui eut lieu entre la fin des 60’ et la fin des 70’). Avant le nouvel Hollywood, ce type de personnage est marginal : les films d’horreurs existent mais sont peu réalistes (Frankenstein, Dracula). Ceci dû à la censure et aux majors, qui préfèrent les films commerciaux. Les années 60 laissent entrevoir les changements qui bouleversent la société américaine (jeunesse, Viet-Nam) mais c’est la fin de cette décennie qui marque l’arrivée du nouvel Hollywood : Bonnie & Clyde, Le lauréat, Easy rider, La nuit des morts-vivants... La société américaine, rajeunie par le baby-boom, ne se retrouve plus dans le « cinéma de papa », il faut des films qui lui parlent. La réussite commerciale de ces films indépendants à faible budgets bien dans l’air du temps allèchent les majors : ils confient leur rênes et leur argent à de jeunes réalisateurs talentueux (ou pas). La série B, Z, la blaxploitation vont connaître leur âge d’or durant les 70 grâce à ce nouvel hollywood. Le sérial-killer devient un personnage « bancable » (comme on dit aujourd’hui) : L’inspecteur Harry et Massacre à la tronçonneuse représente les sommets de ces séries B violentes. Pourquoi le sérial-killer intéresse-t-il le spectateur : car il représente notamment la contestation ou la folie de la jeunesse (réact’ ou pas réac’), jeunesse alors assez libérée et en colère.

          Arrive les années 80. Le Viet-Nam étant passé, la jeunesse ayant trouvé des emplois de bureau, la société américaine ne se retrouve plus dans la contestation. Elle préfère la tranquilité du bling-bling assurée par l’envolée économique, elle préfère la magie des effets spéciaux naissants. Le sérial-killer aurait pû disparaître mais il réussit à survivre en perdant son statut contestataire au profit du seul statut horrifique, lucratif : le spectateur a prit goût à ce sang dévoilé par le nouvel hollywood. Maniac et vendredi 13 découvrent le filon, Freddy & cie s’y ruent. Si Scream relancera la mode des films d’horreurs dans les 90« , c’est les 80 qui voient se multiplier les jeunes filles en robe de nuit poursuivies par des sadiques ricanant.

          Voilà un petit résumé sur sérial-killer, cinéma et société. Donc je ne crois pas que les films de sérial-killers soient simples fruits de leur époques : la littérature du XIXème utilise souvent ce personnage. En fait, simplement, l’Homme est naturellement attiré par le morbide et la peur. Monstres, extraterrestres, sérials-killers ou robots fous : qu’importe le moyen, seul la peur qu’ils procurent compte.

          Involontairement, vous vous êtes fourvoyé : en essayant de comprendre l’histoire, la réalité, vous avez commencé à construire une réalité de plus en plus divergente de la »vraie". Le sérial-killer eut des sous-entendus sociaux-politiques durant les 70’, durant les 80 il ne fut qu’un pantin pour faire peur. Qu’importe que ayez confondu 70’ et 80’ ou imaginé votre idée : l’erreur est là et cet exemple vaut pour d’autres, plus porteur de conséquences (en économie et politique).

          Vous vivez probablement en banlieue : la banlieue n’est pas le monde. La culture ghetto n’est pas une culture dominante de la fin du XXème, elle n’est qu’une sous-culture digne de la culture gay ou hippie. Les ghettos se sont formés et se sont maintenus tout seul. Là où la police n’exerce plus l’ordre, la mafia et les caïds de quartier les remplacent. Il y a toujours quelqu’un pour prendre le pouvoir, il n’y a aucun plan gouvernemental dans l’histoire et le mode de vie des banlieues. Contre votre concept de prédation, creux, je vous encourage à découvrir celui de dominance chez Laborit (la nouvelle grille, éloge de la fuite), ses idées et sa vision du monde centré sur la biologie - instincts - pouvant vous intéresser.


        • barbouse, KECK Mickaël barbouse 15 juillet 2009 23:45

          @ alors si je vous comprend bien, votre intérêt est d’aller chercher le « profil » de l’homme derrière son article et son pseudo avec une batterie de certitudes qui se veulent d’autorité et des phrases du genre « vous êtes » , sans pour autant allez souvent jusqu’au « donc », mais si je suis votre raisonnement, un article soumis a une personalité sans objectivité scientifique est facteur d’erreur fondamentale.

          Et vous avez raison, seulement ici nous ne sommes pas en train de chicaner une publi scientifique qui s’affirme comme vrai, je ne fais que prétendre donner un point de vue critique dans un espace citoyen, avec des concepts creux et mon esprit de banlieusard sous culturé mais bien gazé parce que le shit rend parano c’est bien connu.

          pour chicaner le bout de gras sur le serial killer, je vous rappel que son succès en tant que personage littéraire, et non son existence, date des années 80 ( dragon rouge 81,le silence des agneaux 88), et que tout bonne historien de la littérature vous expliquera mieux quemoi qu’il y a une adéquation temporelle entre l’esprit d’un peuple ou d’une civilisation et les « personas » qu’elle promeut ou relègue au second plan de sa littérature, culture, etc.. Le premier film « interdit » a faire entrer ce persona dans la presse cinéma/ K7 vidéo avec un succès « d’estime » étant « Henry, portrait of a serial killer », accessible à la location fin 80 en France, 
           
          munie de ces quelques précisions, et si je remet en perspective ma phrase :

          « Des nouveaux repères de prédation émergent dans le paysage culturel. Le « prédateur compulsif » sérial killer rentre dans le paysage narratif et la « proie à fantasmes porno » se fait star sur Canal. »

          on constate que je ne fais que souligner, finalement, la hausse de l’entensité de la promotion de l’instinct de prédation, à coup d’exemples environnementaux, pendant cette décénnie.

          Ensuite, au cas où vous ne l’auriez jamais remarqué, il y a autour de vous, depuis votre plus tendre enfance, des gens dont les décisions ont eut une influence sur le cour de votre vie, et d’une certaine manière, bien que ce soit de moins en moins à la mode, on peut, du moins il parait en théorie, et de façon circonstancié, estimer les décideurs responsables.

          Un autre aspect étonnant des gens qui vous entourent c’est qu’il est rare qu’une personne consciente décide contre son intérêt, ou du moins sa perception de son intérêt, et il en parfois de même pour les groupes, structures, organisations humaines et autres personnes morales.

          mais si par malheur vous considérez mes 2 dernières assertions comme vrais, alors vous tomberez forcément un jour sur quelqu’un qui vous expliquera que pensez, dire ou écrire comme vous, c’est de la paranoîa.

          Aussi, si vous chercher un paranoiaque, je suis votre homme finalement, et passons a autres choses :)) comme les années 90 de mon prochain article.

          amicalement, barbouse














        • Lucien Denfer Lucien Denfer 16 juillet 2009 00:08

          @ moristovari,



          Me sentant concerné par le fait de vivre en banlieue, et de prendre au sérieux les articles de barbouse, je souhaite donner mon point de vue (morice se défendra seul). 

          Rien ne me dérange (ne peuvent prendre vos articles au sérieux que les « esprits infantiles »)

          Je prends les articles de Barbouse très au sérieux en tant qu’ils constituent une grille d’interprétation différente mais complémentaire de la mienne et par là donc un enrichissement. Pour ce qui est de l’infantilisme, je doute qu’une personne telle que vous, aussi sure des « vérités » qu’elle assène puisse avoir une once de maturité. Selon moi une personne sure est une personne morte, statique comme un rocher. 

          Involontairement, vous vous êtes fourvoyé : en essayant de comprendre l’histoire, la réalité, vous avez commencé à construire une réalité de plus en plus divergente de la »vraie". 

          Vous êtes donc un dépositaire officiel de la réalité et de la vérité. Toute vues ou reflets divergeants ne sauraient être que fantasmes et paranoïa. 

          Vous vivez probablement en banlieue : la banlieue n’est pas le monde. 

          La banlieue fait partie du monde et le lieu de vie ne peut servir de critère pour juger de la justesse et de la pertinence d’une réflexion. 

          Les ghettos se sont formés et se sont maintenus tout seul.

          Les travailleurs auxquels la France à fait appel pour la reconstruction sont donc venus et ont construits eux-mêmes leur ghettos afin d’avoir un toit sur la tête, et dans la foulée ils ont décidés qu’ils construiraient leurs ghettos le plus loin possible des centre de vie. 

          Là où la police n’exerce plus l’ordre, la mafia et les caïds de quartier les remplacent. 

          Pourquoi la police aurai-t-elle décidé de ne plus exercer l’ordre sur certains territoires de la république, à l’échelle de la France entière ? 

          Voilà une question des plus interessantes. A l’époque du désengagement des autorités dans les cités dortoirs, on ne pouvait prétexter la violence des bandes organisées car elles n’existaient pas. 

          Quelle est la raison alors ? 

          Pourquoi la drogue a-t-elle pu se frayer un chemin auprès des jeunes de certains territoires tandis que d’autres jeunes ont pu en être préservés, surement un coup du harsard ou les conséquences de la paranoïa !

        • Moristovari Moristovari 16 juillet 2009 13:54

          @ barbouse

          Chercher l’homme derrière le pseudo : c’est un peu ça, sans les certitudes ni le fanatisme catégorisateur bureaucratique. Je répète souvent ce mot de Nietzsche : « les convictions sont des prisons ». Que vous soyez banlieusard ne fait pas de vous un sous-cultivé, par contre cela peut expliquer l’importance que vous consacrez au « ghetto » dans vos articles. Importance surréaliste car vos articles parlent du monde occidental dans son ensemble : or, dans ce monde, la plupart des gens ne vivent ni en banlieue ni dans des banlieues « ghetto » difficiles. Mais la banlieue est devenue médiatique contrairement au petit village du terroir qui ne l’est plus.

          Nous arrivons au pouvoir des médias et à la culture ghetto. La culture ghetto, je la caractérise par les rappeurs : les rappeurs ont eu une influence certaine sur la jeunesse et les banlieues. Les rappeurs furent au départ un phénomène local, des artistes-contestataires sincères dans lequel se retrouvaient les jeunes. Mais leur réussite intéressa les managers avides d’argent et cette culture fut détournée au profit de la société de consommation : vendu comme produit de masse, nouvelles idoles des jeunes, les rappeurs devinrent des modèles à suivre. Et ce modèle eut un succès fulgurant, planétaire, notamment dans les banlieues dont ils parlaient. Les jeunes imitèrent leur allure, leur parler, leur mode de vie. Bien des banlieues ne connaissaient aucun gang avant que les rappeurs n’en parlent à la télé.

          Creusons : au delà du mode de vie apparent des rappeurs, quelles sont les valeurs morales qu’ils promulguent comme raisons de vivre et qui eut tant de succès ? Et bien : égoïsme, égocentrisme, absence de morale classique et de spiritualité, paraître avant l’être... Cependant, ces valeurs ne sont pas typique des seuls rappeurs : ces valeurs sont aussi celles des stars, des millionnaires, des bourgeois. Ces valeurs, ce sont celles du nihilisme.

          Si ces valeurs ont essaimé avec succès dans le monde, cela n’est pas dû au hasard : ces valeurs s’accordent merveilleusement avec le système capitaliste. Dans ce système la réussite, le pouvoir, est proportionnel à l’argent possédé. Or le meilleur moyen d’obtenir rapidement un emploi hautement rémunéré est de suivre ces valeurs. Dans le contexte d’une banlieue, celui qui gagne le plus est le dealer, un nihiliste, dans le contexte culturel c’est la star, aussi nihiliste. Social, politique, économie : la majorité de ceux qui réussissent sont nihilistes et l’argent est leur seul dieu.

          Remâchons le bout de gras sur le sérial killer. Concrètement : il y eut tout le temps des sérials killers, a toute époque, et le succès culturel de ce personnage dans les 80’ n’a comme correspondance avec la société de l’époque que la perpétuation d’une tradition horrifique catharsique. L’Homme a besoin de monstres pour se faire peur et chaque génération a ses monstres fétiches. Il y a les monstres imaginaires qui font toujours recettes (Dracula, Frankenstein) et il y a les monstres humains caractéristiques de la culture dominante : aujourd’hui c’est le terroriste, hier ce fut le sérial-killer, avant le communiste, auparavant le nazi, auparavant le juif, auparavant la sorcière...

          Tout homme à son fond de paranoïa, un goût pour la peur : on parle du marketing de la peur comme si cela était un complot gouvernemental récent alors que l’explication est si simple (et c’est généralement le cas : cf le rasoir d’Occam) : avoir peur est un instinct humain et chercher un bouc émissaire comme catharsis l’est aussi. Tout groupe, et c’est surtout visible chez les enfants, finit par trouver sa ou ses victimes qui permet(ent) à la majorité de défouler sa peur et sa violence. Le sacrifice rituel est propre à toutes les communautés humaines car c’est une résultante naturelle de ce contexte. Ce processus victimaire a notamment été étudié par René girard.

          Donc la peur et la violence sont naturels. Donc chercher des boucs émissaires est naturel. Donc la plupart des boucs émissaires n’ont aucune raison de l’être. Mais certains boucs-émissaires le méritent : si la plupart des théories du complot sont l’oeuvre de paranoïaques, l’assassinat de Kennedy et l’attentat du 11 septembre sont effectivement douteux. Trier le bon grain de l’ivraie, c’est le travail de l’esprit critique.

          Je peux répondre, si vous voulez, à vos deux assertions mais ce commentaire est déjà long. En l’état, je peux juste dire que vous m’apprenez que deux et deux font quatre et vous donner la réponse de Sartre : « L’homme est condamné à être libre ».

          @ Lucien Denfer

          Je n’assène pas des vérités : je dis ce que je crois vrai. Et n’utilise pas constamment le conditionnel par simple paresse et élégance littéraire. Personne ne peut connaître la réalité mais on peut juger si l’on en est proche ou loin. Personne dans l’antiquité ne pouvait faire le tour de la terre et pourtant Eratosthène en calcula la circonférence. Donner trop d’importance à la réalité locale que l’on connaît pour expliquer la réalité du monde est une erreur de jeunesse que j’ai aussi commise.

          Les banlieues ne sont pas éloignés des centres de vie : elles entourent la ville. La ville, c’est là où tout les services et divertissement se trouvent, donc le prix de l’immobilier est élevé : tout le monde veut y habiter et ce qui est rare est cher. Donc les plus riches habitent en ville. Où vont les pauvres ? A coté, en banlieue, pas trop loin du travail. Les hlm ont été construits pour eux. C’est moche mais ça contient beaucoup de pauvres.

          Je ne pas de réponse sur la police. Peut-être car la police et les banlieues, c’est chien et chat : ne jamais trop s’approcher sous cause de tension ? Vous dites que pas seulement : peut-être par manque d’effectifs, et que surveiller un quartier bourgeois est plus facile : les bourgeois aiment la police, symbole d’une autorité qui veillent sur leur (nombreux) biens. Le pauvre n’aime pas la police car elle représente un pouvoir sur lequel elle concentre sa haine d’être pauvre.

          La drogue est parfaitement démocratique. Riche, pauvre, elle n’a aucun préjugé. Évidemment, la drogue est moins présente en Auvergne car l’y acheminer est plus difficile et la demande moins élevé, le trafic moins rentable. La ville et la banlieue sont les centres du trafic de drogues pour la simple raison que c’est là que ce concentre la population, la demande. Les jeunes qui y échappent ont juste la chance de ne pas avoir un dealer implanté près de chez eux, ce qui est plus courant en campagne.


        • barbouse, KECK Mickaël barbouse 16 juillet 2009 22:49

          @ lucien

          la votre m’est tout autant complémentaire et je vous en remercie, mais l’honnèteté c’est quand même d’admettre que par rapport aux critères d’exigence d’une publi avalisable scientifiquement, mes articles sont trés en deçà. Ils sont à la rigueur une boite a outils pour esprit critique de mon faible niveau d’autodidacte.

          Seulement la vérité aussi, c’est que la sociologie pour ne parler que d’elle est une science du trop tard contemporain et que le temps qu’elle remarque un phénomène social, le distingue, face une grille, un questionnaire avalisé pertinent par le terrain, un retour de matière, un tri, une analyse, un comparatif des analyses, etc... le temps de la réalité suit son cours et le phénomène a déja muté, amplifié, engendré, etc... L’emprise des sociologues sur la pensée du PS fait une jolie démonstration de ce décalage entre la vision des « experts » et la réalité empiriquement vécue.

          MAis de surcroit, explorer officiellement et sereinement un domaine de critique comme l’UMPS est tout simplement suicidaire professionnellement, pour ne pas dire impossible,

          vous avez toutes les forces de latences des idéologies vieillissantes qui ne peuvent avaliser le fait que « leur » opposition qui fait la fierté de leur combat de jeunesse,qui a structurer leurs pensées parfois jusqu’a une confusion d’eux même, le « je suis DE gauche ou droite... »,

          est devenu un besoin « absolu ». Quiconque tend a montrer qu’elle n’est devenu que façade depuis longtemps et n’a jamais servi à autre chose qu’a garder une unité de majorité duopolistique au service d un même ensemble de classe social au pouvoir est vite estimé comme un nuisible qui n’a rien compris au mieux, un dangereux « mot en iste ou isme » a condamner au silence, au pire.

          Aussi, c’est mission impossible au jour d’aujourdh’ui, de faire la démonstration rigoureuse de la nocivité du modèle duopolisitique quand il est noyauté et fait concensus sur d’autre lignes de comptes et d’intérêts que le souverain de la nation.

           Et personnellement Je n’ai pas envie d’aller écrire, comme d’autres, quelques bribes de vrais dans un fatras de délire sur les ET, les rotchilds et autres grand complot. L’absence de crédibilité ostensible permettant de se « couvrir »...

          @ moristovari

          la culture banlieue va bien au delà de la culture rap, qui est bien plus devenu son fond de commerce que son lieu d’expression véritable, le rap c’est « variétisé » depuis longtemps, depuis que pour passé en radio il faut acheter des campagnes de pubs, entre autres.

          Ensuite, le sujet de la banlieue méritant un article en lui même, au moins, je ne vais pas m’étendre ici sur ce sujet qui m’importe, disons simplement que j’espère remettre ce débat avec vous a plus tard, dans un espace plus approprié.

          Et enfin, si décidément c’est ma petite personne qui vous intéresse derrière le clavier, et que Me cataloguer vous permet d’admirer votre perspicacité, je tiens a vous dire que ce que je suis et qui je suis importe peu, et que sous bien des angles, on en a rien a foutre, irl et ivl, je suis rmiste sans diplomessuite a l’impossibilité de continuer mes études en conséquences d’une NDE. 

          Je vis hors systeme depuis plus de 10 ans, n’ai jamais travaillé, n’a pas de permis de conduire, je souffre de modifications de champs de consciences, de troubles de la perception( j’entend des voix dans ma tête, entre autres) et tout un autre ensemble de facteur qui fait de moi quelqu’unde méditant sans une once de possibilité de crédibilité,

          mais je peu vous garantir pour vous rassuré que si j’avais une tendance paranoiaque averée, n’existant nulle endroit ou se cacher d’une voix hostile que l’on entend dans sa tête, je serai au jour d’aujourdh’ui bavant au fond d’un asile, ou simplement mort.

          mais il n’empeche que si j’écris 1+1=2, cela reste vrai, et c’est bien pour cela que votre démarche est en elle même tronquée, elle est plus approprié pour un site comme meetic :))

          amicalement, barbouse.


        • Moristovari Moristovari 17 juillet 2009 11:38

          Curieux post. Mais je comprend désormais mieux pourquoi ce mot que j’ai plusieurs fois prononcé vous irrite : « parano ».

          Souvenez-vous du premier commentaire de votre précédent article, celui de Gül : l’essentiel était là.


        • Lucien Denfer Lucien Denfer 17 juillet 2009 14:37


          @barbouse,

          Dans une démarche de compréhension du réel, je ne m’embarrasse guère de critères de forme ou de protocole et seule l’information brute m’importe. L’objectivité des interprétations et tentatives d’explications qui peuvent en découler est forcément compensée par de multiples facteurs de distorsion liés au vécu de l’individu qui les émet, au lieu, à l’époque, à l’environnement social, etc. Toutefois ces « distorsions » ne sauraient remettre en question la validité et la logique d’une réflexion bien menée et étayée par des faits. 

          Cette maladie des penseurs dont vous faîtes état pour la sociologie touche malheureusement de nombreux autres domaines, dont l’économie. L’analyse par instantanés photographiques statiques (même les plus rigoureux) d’une dynamique évolutive ne peut rendre compte de la réalité du phénomène observé. Sans aller jusqu’à faire une analogie avec le principe d’incertitude d’Heisenberg des débuts de la mécanique quantique, il serait pertinent de se poser une question : « Dans quelle mesure peut-on questionner les sciences humaines pour trouver une réponse aux défis de la vie en société ? »

          La politique c’est les tentatives des hommes d’organiser la cité selon des plans, des schémas de pensée, des idéologies diverses mais surtout nombreuses, en parfaite illustration du principe universel d’entropie. Cependant, certains aspects de ces organisations humaines, pas les plus reluisants, sont en parfait accord et suscitent un plébiscite spontané, par delà toutes les différences qui opposent leurs membres le reste du temps.

          Le machiavélisme de certaines politiques consiste à exploiter ces constantes grégaires. Comme pour les sociétés animales, les rapports sociaux suivent la « stratégie du bourgeois » : Les comportements malveillants entre membres de société distinctes sont systématiques. On se bat sur son territoire et on fuit sur le territoire adverse, les signaux déclencheurs de l’attaque correspondent aux carences en ressources. Le coté avancé des sociétés humaines c’est la mise à contribution du concept bien pratique de bouc émissaire ainsi que la justification idéologique et/ou religieuse de comportements indignes de l’humain.

          La clé de voûte de l’édifice, c’est de maintenir l’illusion que tous sont soumis aux mêmes lois, bénéficient des mêmes droits et sont redevables des mêmes devoirs, quand on peut constater l’existence de sociétés distinctes sur des territoires bien délimités, dont les individus sont soumis à des interprétations différentes des lois, droits et devoirs.

          La paranoïa n’a strictement rien à voir avec cela, sinon cela reviendrait à décréter paranoïaque toute personne faisant ce constat de manière empirique.


          • Moristovari Moristovari 17 juillet 2009 18:02

            Permettez... S’il elle flatte l’orgueil de son auteur, cette rhétorique estudiantine consistant à dire d’une manière compliqué des choses simples possède le grand défaut de perdre généralement son sens premier et même souvent tout sens, ne pouvant alors berner que ceux qui ignorent le sens des mots que vous employez. Par ex, cette phrase :

            « L’analyse par instantanés photographiques statiques (même les plus rigoureux) d’une dynamique évolutive ne peut rendre compte de la réalité du phénomène observé. »

            Une dynamique évolutive étant rarement prise en photo, photographiques devrait être retiré ou mit entre guillemet... tout instantané est statique, le mouvement c’est le temps et l’instantané c’est l’absence de temps, vous faites un pléonasme... seule l’analyse peut être rigoureuse, un instantané se passant de ce genre d’adjectif.

            En simplifiant plutôt qu’en compliquant, le lecteur y gagne ainsi que l’auteur, du moins si le but de celui-ci est de se faire comprendre.


          • Lucien Denfer Lucien Denfer 17 juillet 2009 20:11

            "Dans une démarche de compréhension du réel, je ne m’embarrasse guère de critères de forme ou de protocole et seule l’information brute m’importe"

            Je suis très flatté de votre propension à titiller la forme pour éviter de parler du fond. S’il y a quelque chose que vous n’avez pas saisi, il n’y a aucune honte à demander des explications...


          • barbouse, KECK Mickaël barbouse 17 juillet 2009 22:44

            @lucien,

            l’inconvénient pour les sciences humaines, c’est qu’elles ont prétendues être capable d’être questionné pour comprendre et gérer le réel par les décideurs.

            De la dimension religieuse de la main du marché qui régule tout à ces psychologues qui signes des avis favorables de sortie a des récidivistes sans craindre de perdre leur statut d’expert, en passant par les psychotropes prescrits aux adolescents qui génèrent des doubles addictions, l’inconséquence de ces idéologues et les dégats sur la société sont nombreux.

            Et ce coté dérive sectaire de « sciences officielles » au service d’idéologie politiques a quelque chose de malsain dans son fonctionnement même. Quand ségolène royal a dénoncé la parole des experts en faisant la promotion de ces débats participatifs avec un certain succès, tout en étant elle même assise sur une construction psycho socio politique comme le féminisme et les sondages d’opinions, il y a de quoi sourire...

            Je me fais l’avocat du diable mais l’exploitation de la constante grégaire des hommes par le politique est une forme de pragmatisme du métier, a l’état naturelle, une partie conséquente de citoyen n’a pas le temps matériel ni la disponibilité d’esprit, requise par d’autres contraintes, pour faire évoluer ses schémas de compréhension. La latence des courants d’opinions facilite grandement la logique des partis parce que ça fidélise le votant.

            Le votant le plus volatile étant des gens aux profils d’agoravoxiens, des gens qui pensent, cherchent, constatent, s’informent, pèse le pour et le contre, sont partisan mais toujours amené a ce rendre compte de la fois où ils ont été dupe, etc...

            Ce n’est pas par hasard si ce site est lu par la structure qui s’occupe de la prospective a l’élysée et autres story teller amateurs, que sa tendance centriste modem y a trouver un bon accueil, tout comme les « conspirationistes » et les impliqués intéressé a des démarches comme celle de dieudonné/ soral, le point commun de tous c’est la propension a ne pas s’arréter à la version bétifiante et officielle, ce qui a pour effet de tous nous rassurer quelque part :))

            @ moristovari,

            C’est amusant de constaté que vous livrer froidement ma réalité autant professionnel que mental vous laisse finalement avec la gentillesse de me donner un conseil dont j’avais tout de suite admis la qualité, celui de grul, Et si votre deuxième pole de critique, aprés celui de la personne, c’est celui de la manière de bien écrire un article, je vous invite a lire le prochain que je devrai avoir fini pour tenter de le poster lundi, vous y trouverez comment je tente de rendre ma critique encore plus explicite et précise, en sortant de l’effet travelling temporelle.

            amicalement, barbouse.


          • Moristovari Moristovari 18 juillet 2009 09:29

            @ Barbouse & Lucien

            On sait depuis Hegel que le fond, c’est la forme. Le fond, c’est la pensée, l’écriture, c’est la pensée : on écrit comme on pense. Tricher est possible mais je vous crois sincère. Remarquez que je ne critique pas la grammaire ou l’orthographe de vos écrits, juste le sens. Vous ne maîtrisez pas encore le sens car vous il vous manque des connaissances : vous raisonnez au delà des limites de votre savoir.

            Vos articles et commentaires sont hermétiques, abscons, et ne le méritent pas. Cachés sous ces buissons d’épines se trouvent des idées simples, soit fausses, soit évidentes : c’est pourquoi je critique peu le fond. Le développement intellectuel personnel passe par redécouvrir l’eau tiède, aucune faute là-dessous. Permettez-moi de ne pas m’en extasier comme vous et de préférer poursuivre mes intérêts présents, tel capitalisme & schizophrénie, d’où découle paranoïa, théories du complots et marketing de la peur - j’avoue que la prolongation de mon entretien n’avait d’autre raison d’être. Bien à vous et sans rancune.

            PS @ Barbouse

            Pourquoi une vingtaine de lecteurs ont répondus à votre précédent article et seulement trois pour celui-ci ? Peut-être car vous êtes resté sourd aux critiques formelles, de Gül entre autres, critiques adressées non au français mais au sens, à la logique, à la clarté.

            Mes doutes sur vos confidences - car j’en avais, nous sommes sur internet - s’envolent. N’ayant pas votre sincérité, j’en aurais plus dit en privé, ici juste que réfléchir trop ne sert à rien si on ne se détend pas autant. C’est ce que j’ai retenu d’une correspondance par mail avec un petit candidat à la présidence de 2007 qui, bien que scientifique qualifié et petit génie ayant redécouvert la relativité générale à 16 ans, déniait sa schizophrénie certifiée et avait construit un programme scientiste aberrant. Le lièvre avait prit un bon départ mais s’était trompé de route ; en allant plus lentement on risque moins de se perdre. Pour moi vous allez à bonne allure mais croyez prendre des raccourcis qui vous allongent. Demander votre chemin, par exemple à Dostoïevski : ses livres possèdent un sens contagieux.


          • Lucien Denfer Lucien Denfer 18 juillet 2009 10:32

            @moristovari


            Je ne connais pas Hegel et je m’en passe très bien. Le fond n’est pas la forme et ne le sera jamais et c’est très facile à démontrer. 

            La pensée n’est qu’une facette de votre égo sur dimensionné. 

            On peut écrire de mille manière différentes sans pour autant tricher, il suffit de suivre tour à tour chacun des fragments de ce que vous pensez être le moi. Même la sincérité peut être feinte sans aucun risque de ne jamais être débusquée, vous devriez le savoir vous qui écrivez sur la schizophrénie, à moins que là aussi ce ne soit que du vent. 

            Vous critiquez la grammaire et laissez de coté l’orthographe. 

            Le sens ne se maîtrise pas il se fabrique à chaque échange, s’incruste dans chaque mot, s’imprègne de connotations nouvelles à chaque relecture. 

            Je ne suis pas à la recherche de connaissances et d’ailleurs je ne saurais qu’en faire puisque je ne m’attache qu’à la réalité et que le mot n’est pas la chose. Ne possédant aucun savoir, je ne saurais raisonner au delà des limites de ce que je n’ai pas. 

            Vous me rappeller ces gourous qui font croire à leur disciples que le chemin vers la vérité est long et tortueux, une manière détournée de justifier leur place, leur position dans la société. Au fond, les disciples sont dépendants du gourou tout autant que le gourou est dépendant de ses disciples. 

            Moi au contraire, il m’est plus agréable d’envisager et d’appréhender le réel directement, sans aucun intermédiaire qui ne ferait qu’ajouter de la confusion à ce qui est déjà confus. 

            Bien à vous,

            • barbouse, KECK Mickaël barbouse 18 juillet 2009 13:44

              @ lucien, nous serions voisins nous serions probablement amis.

              @ moristovari,

              si je cherchais a être lu, je ferais des articles people, suivrai l’évémentiel pour écrire ici des espaces de défouloirs, etc... la vérité c’est que je cherche a soulager ma conscience, j’ai passé le cap de vouloir alerter, sensibiliser, faire oeuvre de pédagogie, etc... je ne crois plus qu’écrire en ligne change quoi que ce soit à la réalité. 

              J’ai envoyé des centaines de mails, poster dans d’innombrables espaces pour prévenir de la gravité des dégats sur les enfants de la proximité du cannabis, et j’ai exactement le même sentiment de dégout dépit quand a 15 ans j’ai croisé ma voisine au corps meurtrie aprés avoir subie une « tournante », douleur qui a été médiatisé et pris en charge spécifiquement 13 ans aprés, années pendant lesquelles cette réalité empiriquement constaté a augmenter, fait d’autres victimes, mais n’existait pas dans la conscience collective du réel, 

              j’avais en voisine toutes les réactions de la détresse, de la douleur vécue et du mur de silence et d’incompréhension, tout comme ses blessures face au rejet de sa version, de sa vérité, parce qu’elle n’arrangeait personne.

              J’avais autour de moi des tonnes de gens qui se croyaient trés bien informé du moindre pépin dans le monde, capable de glauser sur l’humanité, et pas foutu ni de savoir ni d’admettre la cruelle réalité a coté des chez eux, voir même de la nier volontairement parce que cela veux dire qu’ils devrait non plus parler mais agir et que le grand méchant dans leur monde politique de pacotille c’est le FN...

              Aussi, c’est presque compulsivement que maintenant j’écris pour me soulager la conscience, je n’y met plus l’envie d’un trait d’esprit, d’une saillie réthorique, de faire réagir, je n’y met aucun effort pour être plus agréablement lu, ni véritablement compris au delà de ceux qui ont constaté empiriquement la part de véracité de tel ou tel arguments. 

               Faisons un petit test, j’ai changé le titre et mis une photo nazis sur mon prochain article, et regardons le nombre de commentaire. On aura peut etre, s’il passe la modération, une base pour discuter sur le comment écrire des articles pour être « lu » en ligne. Et nous pourrons alors peut etre aussi discuter sur la qualité des réactions et de l’honnèté de l’espace de dialogue virtuel qu’il ouvre avec une tel mise en avant.

              Personnellement je me pencherai plus volontier sur la dimension shizoïde ( la peur inconsciente d’être présent et d’avoir à s’investir dans le monde concret), que je considére plus importante en volume que le 1% de la population schizo selon les travaux. 

              Amicalement, barbouse, qui fera le cobaye une autre fois :))

               


               
               


              • Moristovari Moristovari 18 juillet 2009 14:48

                Lucien : continuez à tailler le silex et à redécouvrir le feu. Un jour peut-être aurez-vous l’humilité d’admettre qu’on a pensé avant vous. Si le mot n’est pas la chose et la connaissance ne vous intéresse pas, juste le réel : alors pourquoi écrivez-vous ? Idiot.

                Barbouse : j’ai bien compris que pour vous l’écriture est catharsique, un défouloir, et vous m’avez pris pour psychiatre. Pourquoi, vu que vous avez pour moi peu d’estime, continuez-vous à me racontez votre vie ? Amusant. Je n’aime pas la pitié - faux sentiment - et je ne vous considère pas dans le malheur - ce réserve ce mot à d’autre personnes. Vous avez un petit problème psychique, vous ne travaillez pas, vous allez prendre goût à cette vie et inonder internet des fruits de votre ennui. Faites donc, ce n’est pas ma lecture.


              • Lucien Denfer Lucien Denfer 18 juillet 2009 15:57

                moristovari,


                continuez à tailler le silex et à redécouvrir le feu. Un jour peut-être aurez-vous l’humilité d’admettre qu’on a pensé avant vous. Si le mot n’est pas la chose et la connaissance ne vous intéresse pas, juste le réel : alors pourquoi écrivez-vous ? Idiot.

                J’espère que vous n’avez pas la prétention de nous faire croire que vous avez oublié le point de départ de toute cette discussion, la politique, la sociologie, en un mot les sciences humaines. 

                Permettez que dans ce vaste domaine je remette en doute le formalisme que vous semblez rechercher dans ces sciences inexactes, sans pour autant en venir à une caricature d’arguments telle que ce que vous avez commis ci-haut. 

                Le mot n’est pas la chose, c’est ainsi et c’est incontournable, vous pouvez vous contorsionner, sauter au plafond, ameuter alentour, rien n’y fera car il y a quelque chose de radical et de définitif dans cette sentance. 

                Peut-être faites vous partie de ces personnes de seconde main qui se payent de mots ?

                Les connaissances en sciences humaines ne m’intéressent pas car c’est un domaine riche et vivant. De plus quand j’ai affaire à des humains, comme moi, la première des considérations qui me vient à l’esprit c’est de donner de ma personne, de me rendre compte par moi-même, d’échanger et de rencontrer les gens plutôt que de les enfermer dans des mots et des concepts, ou encore les circonscrire dans des abstractions fumeuses. 

                Enfin vous dites « pourquoi écrivez-vous ? », il vous aura encore échappé que je n’écris pas d’articles et me contente de commenter. Peu importe, pourquoi les femmes sont belles, pourquoi les oiseaux chantent-ils, pourquoi l’art, pourquoi la poésie ?

                Serait-ce pisser dans un violon que d’essayer de vous faire comprendre que votre fardeau de connaissances est précisément ce qui vous empêche de voir le réel, ne vous laissant comme alternative que de ressasser vos certitudes, d’étiquetter vos peurs, emprisonner l’inconnu dans des mots usés jusqu’à la corde. 

                Pour le dernier mot de votre commentaire, « idiot », je vous laisse mesurer par vous même l’étendue de votre souffrance...


              • Moristovari Moristovari 18 juillet 2009 17:59

                Oh le beau cas. « Nul ne ment autant qu’un homme indigné. » Touché dans votre orgueil, vous finiriez par douter du soleil si j’en admettait l’existence. Ainsi, les sciences humaines seraient inutiles : on comprendrait mieux l’Homme en tapant une bavette. Comme si connaître dix, cent hommes était connaître l’humanité, la société. Personne ne peut connaître l’humanité donc user de concepts, d’abstractions, est obligé : mais ceux-ci ne sortent pas du chapeau de l’imagination : « Un concept est une représentation générale et abstraite d’une réalité ». Si vous n’aimez pas les concepts, ne parlez plus, ne pensez plus : tout mot est un concept et sans eux nous serions encore à cet âge des cavernes qui, à votre insu, est votre utopie.

                Dans le but de comprendre le réel, la connaissance est un fardeau. Dois-je en déduire que vous parlez de ce que vous n’avez guère - la connaissance - et critiquez par préjugé ? Généralement, l’instruction permet de comprendre et cet effort récompensé pousse à s’instruire davantage. Évidemment, beaucoup se détournent de l’instruction en l’accusant d’inutilité, en vérité par simple habitude (satisfaction d’un état présent) ou paresse.

                L’étonnant, c’est que vous avez mauvaise image des concepts en science humaine mais votre vocabulaire en est plein comme des puces. « La politique c’est les tentatives des hommes d’organiser la cité selon des plans, des schémas de pensée, des idéologies diverses mais surtout nombreuses, en parfaite illustration du principe universel d’entropie. » Pêcheur à tes propres lois confesse-toi à ta conscience...

                Enfin, idiot n’est pas une insulte mais un constat que je fais peu souvent et qui critique moins l’ignorance que cette « science infuse ». S’il fallait d’autres preuves que ci-dessus : à ma question « pourquoi écrivez-vous ? » vous répondez « je n’écris pas d’articles et me contente de commenter ». Dois-je vous définir le mot écriture ? Ignorez-vous qu’un commentaire en fond gris indique facilement que vous n’êtes pas rédacteur ? Non, vous savez tout cela, mais il vous faut contester, avoir raison ... votre raison est soumise à vos pulsions : esclave de la contestation.


              • Lucien Denfer Lucien Denfer 18 juillet 2009 19:15

                moristovari,

                Finalement je vous aime bien. Vous me faites rire.

                Ne vous fachez pas, je ne voulais pas vous vexer. Telle n’était pas mon intention et je m’en excuse.

                Il vous aura quand même fallu quelques piques pour que vous daigner argumenter sur le fond. Surtout après avoir dévoilé les raisons de la prolongation de « votre entretien ».

                Je suis conscient de l’importance que vous accordez à l’instruction et je reconnais l’utilité de cette dernière dans les sciences formelles. Je regrette que vous n’ayez pu discerner la distinction pourtant évidente entre les domaines du tangible et la sphère psychologique qui est au centre des problématiques évaluées par les sciences humaines. D’autant plus qu’en lisant vos articles et commentaires sur Agoravox vous en faites mention abondamment en citant le facteur humain dans les biais du capitalisme et du libéralisme.

                Psychologiquement, dans le but de comprendre le réel la connaissance est un fardeau, oui je réitère cette assertion dans la mesure ou cette réalité est celle de l’instant présent et non un souvenir de ce qui a été. Comment voulez vous appréhender le réel, neuf par définition, si vous vous encombrez de choses du passé ?


                • Moristovari Moristovari 19 juillet 2009 13:53

                  Paradoxal : l’Homme n’est jamais plus stéréotypé qu’à l’âge où il affirme son indépendance et sa personnalité. L’ego, alors si important, ne souffre la moindre fêlure : la raison peut faillir, l’ego ne démord pas. Riez donc de ce rire creux, croyez avoir commis exprès vos erreurs, imaginez-moi une attitude excusable puisque cela vous est vital. Pauvre garçon.

                  J’ai votre caractère en poche, que ferais-je de vos idées ? J’ai déjà dit ailleurs : « On peut apprendre à tout âge mais pas avec tout le monde : certaines personnes n’ont rien à nous apprendre. » Certaines phrases compliquées ont leur raisons d’être (telle cette célèbre définition de la beauté par Kant : « La beauté est la forme de la finalité d’un objet, en tant qu’elle est perçue dans cet objet sans représentation d’une fin ») mais votre vocabulaire savant est le simple vernis de votre inculture et de votre désintérêt des autres. « Qui se sait profond s’efforce d’être clair ; qui aimerait passer pour profond aux yeux de la foule s’efforce d’être obscur. »


                • Lucien Denfer Lucien Denfer 19 juillet 2009 14:53

                  Tu vas pas nous chier un compas moristovari !!

                  Décidément vous ne savez penser par vous-même, c’est plus que fort que vous. Vous poursuivez vos délires et déblatérez des citations, pauvre moristovari, cela vous donne du courage et l’illusion d’avoir raison. Ce n’est que plus risible, même si pour vous c’est dramatique, mais comme vous disiez ailleurs « on est sur Internet », alors pour parler vulgairement je m’en bats les couilles de vos états d’âme. Vous êtes un comique qui s’ignore.

                  Mon caractère vous n’en savez rien, et votre cerveau malade ou quelques neurones s’entrechoquent à la recherche de synapses ne fait que s’épuiser inutilement. Pourquoi perdre votre temps si précieux selon vous, si ce n’est pour satisfaire votre égo et avoir le dernier mot ? Quand à cette citation de Kant vous pouvez vous la ranger bien profond ou vous savez. Faut-il que je vous rappelle ce que Morice pense de vous monsieur le professeur, donneur de leçon glosant à tout va pour faire reluire son vernis d’instruction ?

                  Vous présupposez mon age mais si vous étiez en face de moi vous n’adopteriez pas votre ton condescendant. Pauvre gamin.


                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 18 juillet 2009 23:54

                  @ moristovari

                  je rejoind lucien dans son « finalement je vous aime bien », et détrompez vous, je ne vous méprise pas, je vous trouve assez représentatif du besoin de certaines science confuse de s’affirmer comme bonne et vrai tout en obligeant ceux qui les épousent a considérer l’autre comme cobaye pour avaliser ou réfuter des présupposés conceptualisés.

                  D’une certaine manière, je vous considère jucher sur une montagne de vide réthorique tout autant que vous faites de même a mon égard, et c’est plutôt désolant.

                  « Ecrire c’est donner à penser » disait Montesquieu, et pour ce qui concerne nos échanges sur ce forum, ce que je constate surtout c’est que vous comparez la prose d’ici a des auteurs référents, capables avec peu de mots d’être explicite et de donner à penser, voir de donner a aimer penser, bien au delà du simple empillement de signifiants.

                  mais encore une fois, vous n’avez pas l’air de comprendre que si on utilise un langage trop technique, trop précieux ou trop abstrait, on sort des racines platoniciennes de l’esprit de l’agora pour exclure au nom de la hauteur de pensée et d’esprit, ceux qui déjà en ont marre de lire sur un écran un article trop long aux mots qui sortent trop du vocabulaire courant.

                  Ce n’est pas le lieu, ni l’intérêt intrasèque d’échange de point de vue sur ce forum quand la somme des pièges du langage dépasse le seuil d’effort de compréhension mutuel dans une journée où des efforts, on en a bien d’autres a faire prioritairement.

                  vous savez ma suite d’article peu presque se résumer a une seule opinion, une population à l’instinct de prédation dérégulée fini par s’entre dévorer au point de générer une dictature pour sa survie et une guerre pour s’assouvir.

                  Tout comme shizophrénie et capitalisme peut s’expliquer comme ça :

                  « l’attention liminale occluse majoritairement entre la conscience du besoin et du désir génère la perception exclusive d’un soi en quête d’innassouvie, refoulant l’ensemble des stimulis amenant à la conscience d’un soi sans avoir, et par la même la conscience d’être au delà de ce qui est perceptible par les 5 sens, ce qui fragilise et fracture l’accès à l’usage de la cognition sur les objets perceptibles uniquement par la pensée.

                  L’être pensant se confond cycliquement avec les sens et la sensation d’avoir donc d’exister et la sensation de manque donc d’inexister, rendant plus difficile la synthèse identitaire d’un soi admis et complet tout en augmentant la violence des tentatives d’affirmation d’une idée de soi fragmentée et souffrant d’incomplétude »

                  voilà comment on peut écrire en quelque lignes le lien entre capitalisme et shizophrénie. Cela n’a rien de bien neuf sous le soleil.

                  amicalement, barbouse.




                  • Moristovari Moristovari 19 juillet 2009 14:02

                    L’hémorragie de tes désirs s’est éclipsée sous l’azur bleu dérisoire du temps qui se passe...

                    Escusez-moi mais vos commentaires m’ont remis une chanson en tête...

                    Contre duquel on ne peut rien. Être ou ne pas être telle est la question sinusoïdale de l’anachorète...


                    Discutez avec Lucien, vous êtes vraiment fait pour vous entendre...

                    Et vice versa. Il faut que tu arriveras à laminer tes rancœurs dialectiques...

                    De toute manière votre commentaire lui semble adressé, vos critiques portant sur la clarté - à propos le plaidoyer pour la clarté qui commence par « ce n’est pas le lieu » est une perle...

                    Mais comme moi dis-toi qu’il est tellement plus mieux d’éradiquer les tentacules de la déréliction...

                    Tchao, ce fut intéressant mais il n’y a pas de bonne compagnie qui ne se quitte (et face à trop de bêtise, j’applique le principe de précaution)...

                    Et qu’il ne faut pas cautionner l’irréalité sous les aspérités absentes et désenchantées de nos pensées iconoclastes et...


                  • Lucien Denfer Lucien Denfer 19 juillet 2009 14:58

                    moristovarice, Préparation H est le meilleur remède pour ce que vous avez, je suis sur qu’il vous en reste un vieux tube au fond d’un tiroir. sans rancune.

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