@ lucien, nous serions voisins nous serions probablement amis.
@ moristovari,
si je cherchais a être lu, je ferais des articles people, suivrai l’évémentiel pour écrire ici des espaces de défouloirs, etc... la vérité c’est que je cherche a soulager ma conscience, j’ai passé le cap de vouloir alerter, sensibiliser, faire oeuvre de pédagogie, etc... je ne crois plus qu’écrire en ligne change quoi que ce soit à la réalité.
J’ai envoyé des centaines de mails, poster dans d’innombrables espaces pour prévenir de la gravité des dégats sur les enfants de la proximité du cannabis, et j’ai exactement le même sentiment de dégout dépit quand a 15 ans j’ai croisé ma voisine au corps meurtrie aprés avoir subie une « tournante », douleur qui a été médiatisé et pris en charge spécifiquement 13 ans aprés, années pendant lesquelles cette réalité empiriquement constaté a augmenter, fait d’autres victimes, mais n’existait pas dans la conscience collective du réel,
j’avais en voisine toutes les réactions de la détresse, de la douleur vécue et du mur de silence et d’incompréhension, tout comme ses blessures face au rejet de sa version, de sa vérité, parce qu’elle n’arrangeait personne.
J’avais autour de moi des tonnes de gens qui se croyaient trés bien informé du moindre pépin dans le monde, capable de glauser sur l’humanité, et pas foutu ni de savoir ni d’admettre la cruelle réalité a coté des chez eux, voir même de la nier volontairement parce que cela veux dire qu’ils devrait non plus parler mais agir et que le grand méchant dans leur monde politique de pacotille c’est le FN...
Aussi, c’est presque compulsivement que maintenant j’écris pour me soulager la conscience, je n’y met plus l’envie d’un trait d’esprit, d’une saillie réthorique, de faire réagir, je n’y met aucun effort pour être plus agréablement lu, ni véritablement compris au delà de ceux qui ont constaté empiriquement la part de véracité de tel ou tel arguments.
Faisons un petit test, j’ai changé le titre et mis une photo nazis sur mon prochain article, et regardons le nombre de commentaire. On aura peut etre, s’il passe la modération, une base pour discuter sur le comment écrire des articles pour être « lu » en ligne. Et nous pourrons alors peut etre aussi discuter sur la qualité des réactions et de l’honnèté de l’espace de dialogue virtuel qu’il ouvre avec une tel mise en avant.
Personnellement je me pencherai plus volontier sur la dimension shizoïde ( la peur inconsciente d’être présent et d’avoir à s’investir dans le monde concret), que je considére plus importante en volume que le 1% de la population schizo selon les travaux.
Amicalement, barbouse, qui fera le cobaye une autre fois :))