Ca y est, vous avez atteint le niveau zéro de l’argumentation, Péripate. Le fait est que je n’ai pas le choix entre ce monde et un autre, effectivement. Bravo pour l’avoir remarqué ! Et, je pense l’avoir déjà dit, la différence entre vous et moi, c’est que vous vous moquez du sort réservé à vos congénères du moment que ça roule pour vous, ce qui n’est pas mon cas. Auriez-vous eu l’impression que je me plaignais de mon propre sort dans un de mes messages ? On est encore quelques archaïques, comme ça, à penser que le cynisme et l’égoïsme sont des défauts et non des qualités. Vous ne pouvez pas comprendre, je sais.
Mais bon, je pense que tout ça à de moins en moins d’importance. Comme disait un type sur un forum anglo-saxon : « Mankind is doomed, so lean back and enjoy the ride ». Ou comme je l’ai exprimé moi-même : Nous sommes lancés à toute vitesse, il y a un gros mur en béton dans notre trajectoire, et pourtant, les gens comme vous chercherons de nouveaux moyens d’appuyer plus fort sur l’accélérateur jusqu’au bout. Il est minuit moins une, là.
Toutefois, je dois dire que les gens qui justifient comme vous l’attitude des exploiteurs qui assurent leur propre bonheur en volant la vie des autres presque autant que les profiteurs eux-mêmes. Au nom de grands mots comme « liberté », vous décrétez qu’il est bien de piller et de chercher à obtenir plus que son dû. La liberté du gamin qui coud des casquettes Nike à Manille 16 heures sur 24, 365 jours par an, et qui sait que c’est ce qu’il fera jusqu’à ce qu’il en crève, ELLE EST OU ? Mais ça, ça ne vous intéresse pas. Seule la liberté du propriétaire de son sweatshop vous intéresse. Étrange, non ?
Et si à cet endroit de mon commentaire, vous avez l’impression que je vous accuse de monstruosité, c’est que vous avez très exactement compris ce que je disais.