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Accueil du site > Tribune Libre > Que je suis con‭… je ne comprends rien au budget

Que je suis con‭… je ne comprends rien au budget

Pardonnez-moi de faire ici mon mea culpa. J’avoue humblement ne rien comprendre au budget de la France.

Pour avoir, depuis ma jeunesse, considéré que l’on ne peut pas dépenser plus que l’on ne gagne, effectivement je dois être con.
Pour n’avoir rien compris du langage politique, sûrement que con, je suis.
Pour ne pas comprendre, que l’on peut vendre un avion moins chers que son coût de revient ; ce n’est plus de la bêtise, c’est de la démence.
 
Vous pensez, c’est bon. Le papy vient de péter un câble. Non, je viens d’apprendre que la dette publique, à franchi un record historique au 1er trimestre 2009.
 
Avec 87 milliards d’augmentation, c’est « la plus forte croissance de l’endettement en temps de paix » a commenté sobrement Gilles Carrez, rapporteur (U.M.P) de la commission des Finances de l’Assemblée. (Le volatil du 15/07/09).
 
Cet endettement va coûter 3 milliards par an (je vérifie à nouveau, oui c’est bien trois milliards.) aux contribuables. Donc au con que je suis.
 
Et l’autre pomme qui proposait « Faire payer nos dépenses par nos enfants est irresponsable et criminel. François Bayrou propose de résorber le déficit de fonctionnement en trois ans, et, hors les années de récession, de l’interdire à l’avenir. »
 
Il ajouté même : Depuis vingt-cinq ans, tous les gouvernements ont été coupables de ce laisser-aller. Tous les jours, l’État dépense 20 % de plus que ce qui rentre dans ses caisses. Malgré ce constat, que tout le monde fait, les candidats du PS et de l’UMP promettent plus de soixante milliards d’euros de dépenses nouvelles. Cette attitude est irresponsable.
C’est pourquoi je ne prendrai aucun engagement qui ne soit financé par une économie correspondante. Notre projet représente 21 milliards d’euros de dépenses nouvelles avec, en face, 21 milliards d’euros d’économies.
 
Pour vous distraire, voyez donc ce chef d’œuvre de bêtise : http://www.bayrou.fr/opencms/opencms/propositions/dette.html
Et, il parait de 18,57% des suffrages, au soir du 10 mai 2007, étaient d’accord avec lui !
 
Non, il faut dépenser, consommer, emprunter…Nos enfants seront si heureux de leur héritage.
 
Au château, le roi, du haut de ses talonnettes nous prépare : Contribuables, des siècles de remboursement vous attendent.
 Mais, pour nous pas pour ses potes.
 
Avouons que c’est mieux que des phrases ridicules :
Soldats, du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent. Ces paroles ont été adressées par le général Napoléon Bonaparte à ses officiers de l’armée française au début de la bataille des Pyramides, le 21 juillet 1798, au pied des pyramides de Gizeh.
 
 
Pour nous aider, M. Éric Woerth, ministre du Budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’État à une solution : Sur les boîtes de préservatifs, sur les boîtes de pilules ; une nouvelle étiquette pour la rentrée :
La contraception tue les futurs contribuables de vos retraites !
En voila un qui n’est pas con !
 

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109 réactions à cet article    


  • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 10:57

    J’adore la fraîcheur tout juvénile avec laquelle vous abordez quelques tabous.

    Comme je trouve que votre article manque un peu de liens (ce n’est pas un reproche), voici le site de Contribuables Associés, parfait pour comprendre le budget de la France.
    Aussi le très libertarien « Quitter la sécu ».
    Et qui dit budget dit aussi performance, L’Ifrap s’est donc donné pour but d’analyser les performances de l’Etat.

    Bonne journée.


    • Papybom Papybom 16 juillet 2009 11:32

      Bonjour Le Péripate,

      Merci pour les liens.

      L’avantage de ne pas être un intellectuel, me permet d’appeler un chat, un chat  !

      Si en acceptant ce qualificatif de con, je pouvais obliger les gens à penser  : mais oui, moi aussi, je suis con d’accepter cela  ! Belle victoire et beau réveille de la démocratie.

      Cordialement.


    • plancherDesVaches 16 juillet 2009 11:56

      Ce que le péripate évite surtout de dire, est que l’endettement de la France profite à ses copains du CAC40....

      Et, de plus, il insiste LOURDEMENT sur le fait qu’il ne faut surtout pas payer d’impôt......
      C’est du réflexe de petit « riche ». Gripsou serait plus judicieux.
      Alors que lorsqu’on regarde bien, détruire son pays est se détruire aussi.

      Individualisme et égoïsme ont provoqué la crise, ne l’oublions surtout pas.


    • Traroth Traroth 16 juillet 2009 12:16

      Le Péripate, comme tous les « libéraux » (le nom que se donnent actuellement les conservateurs), pense que tout lui est dû. Il veut pouvoir rouler sur des routes, envoyer ses gamins à l’école, se faire soigner à l’hôpital, avoir des flics qui surveillent sa maison, etc. Mais sans rien payer.


    • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 12:19

      Non, Planchers des Vaches. Je suis dans la catégorie des idiots, car n’étant pas riche et n’ayant pas le moindre copain au Cac 40, vous n’avez dans votre cosmogonie pas d’autres cases où me ranger.

      GoodBye Lenin.


    • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 12:23

      Traroth, comme tous les neocommunistes, vous n’avez que deux alternatives en tête : la soumission totale à l’Etat Nounou ou le chaos.

      De dire par exemple que de payer un peu moins pour un service meilleur est hors de votre entendement.


    • Traroth Traroth 16 juillet 2009 12:43

      Vos spéculations concernant mes opinions me font sourire. Surtout la partie « vous n’avez que deux alternatives en tête : la soumission totale à l’Etat Nounou ou le chaos », un paragraphe en-dessous votre petit discours contre l’impôt. La privatisation des services publics a cette désagréable habitude de ne pas résister à l’épreuve des faits, c’est d’un chiant, hein ! « Chaos » est un terme effectivement assez adapté pour décrire le résultat obtenu !

      Les libéraux comme vous ne peuvent voir en l’Etat qu’un espèce de monstre se nourrissant de chair humaine. En conséquence, vous voulez le supprimer, permettant ainsi à des entreprises de se nourrir de chair humaine. Personnellement, si je vois un cannibale déguster un steak de petit gamin, mon premier réflexe ne sera pas forcément d’interdire la fabrication des fourchettes, si vous voyez où je veux en venir.

      L’Etat se doit d’être l’instrument de l’exercice du pouvoir au service de la collectivité. S’il cesse de servir la collectivité au profit d’intérêts privés, je ne suis pas certain que la solution soit de remettre directement le pouvoir entre des mains privées. C’est pourtant ce que cherchent à faire les libéraux.

      Mais peut-être que comme certains ici, vous pensez qu’il est sain de privilégier la liberté de certains au détriment de celle des autres ?


    • ZEN ZEN 16 juillet 2009 12:47

      @ Traroth

      Mais Le Péripate ne veut rien ,il ne pense pas...
      Il répète inlassablement les dogmes de la secte friedmanienne, qui a brillamment mis ses thèses en application au Chili de Pinochet notamment
      La thèse a le mérite d’être simple et démagogogique
      Elle correspond bien aux intérêts des transnationales pour qui les Etats et leurs services publics sont des obstacles


    • ZEN ZEN 16 juillet 2009 12:53

      De plus, comme on peut le constater, tous ceux qui émettent la moindre critique du dogme sont relégués dans l’enfer du stalinisme...
      Même Stiglitz et bien d’autres économistes US
      Ne parlons pas de Passet, de Sapir...
      Si c’est pas une pensée manichéenne, ça ?
      Vraiment ,si Péripate n’existait pas, il faudrait l’inventer..
      Heureusement qu’il est là pour nous faire un peu rire


    • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 13:01

      Hayek, pas Friedman, Zen ! Vous ne retenez donc plus rien ? La mémoire immédiate est moins efficace ?

      C’est donc « détruire l’Etat » que de noter que la France est le pays le plus dépensier, et de souhaiter simplement de faire au moins aussi bien que nos voisins, qui ne vivent pas dans un enfer libéral me semble-t-il. J’en prends note.


    • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 13:04

      Ah oui, Friedman, c’était pour placer Pinochet. Vous êtes un vicieux, Zen.


    • ZEN ZEN 16 juillet 2009 13:13

      @ Péripate
      Pas du tout !
      Vicieux, non, factuel !
      Vous ne saviez pas que Friedman et ses Chicago Boys se sont déplacés à Santiago ?
      Demandez à Kissinger
      Rappel des faits ?...


    • ZEN ZEN 16 juillet 2009 13:15

      Friedman est le digne disciple de Hayek
      Ne saviez-vous pas ?
      Il faut tout vous rappeler.. ;


    • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 13:23

      Ne dites pas de bêtises.


    • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 13:26

      Ils ont visités de nombreux pays (dont des pays communistes). Friedman a fait un bref séjour au Chili. Mais bon, comme à l’accoutumée, on parle de ce que vous voulez, et pas du sujet.

      GoodBye Lenin.


    • sisyphe sisyphe 16 juillet 2009 13:31

      Bah oui : pour le péripate, comme pour tous les libéraux-libertariano-ultra-banksters, le méchant nétat ne l’est plus (méchant) lorsqu’il renfloue les caisses des voyous qui ont provoqué une crise économique et financière mondiale sans précédent, en jouant et spéculant sur la vie des citoyens, et en créant une économie totalement fictive.

      Or doncques, les états avaient rendance à abuser de la planche à billets (et il nous cite le Zimbabwe comme exemple, lol de lol !!) ; du coup, depuis que ce ne sont plus eux, mais les banques et autres organismes financiers, y a qu’à voir comment les choses vont beaucoup mieux partout.

      Un progrès indiscutable, n’est-ce pas, péripate ?


    • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 13:45

      Un progrès indiscutable, merci de le reconnaître, Général Alcazar.
      Cependant, je me cite : Les états ne savent pas résister à la tentation d’imprimer du billet. Alors, comme des alcooliques vaguement repentants, ils ont enfermé la bouteille dans un placard, jurant qu’ils n’y toucheraient plus. Enfin, c’est ce qu’ils disent...


    • sisyphe sisyphe 16 juillet 2009 13:58

      Par Le péripate (xxx.xxx.xxx.157) 16 juillet 13:45

      Un progrès indiscutable, merci de le reconnaître,

      Quand le cynisme s’ajoute au mensonge et au déni de réalité ; plus de doute : on reconnait là le vrai libertarien !

      On disait donc ; indigne, nuisible, et à mettre hors d’état de nuire ; belle confirmation.


    • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 14:07

      Ca y est, Général Alcazar est reparti dans son délire de dératiseur.

      C’est quand même un peu gênant cette violence quand on se prétend humaniste


    • Traroth Traroth 16 juillet 2009 14:34

      « Friedman a fait un bref séjour au Chili » : Voila l’endroit où on passe de l’euphémisme au bobard pur et simple...


    • Traroth Traroth 16 juillet 2009 14:37

      « C’est quand même un peu gênant cette violence quand on se prétend humaniste » : Où voyez-vous de la violence dans ce qu’a dit Sisyphe ? Puisque vous jouez comme d’habitude les mal-comprenants, je vous l’explique : il ne parlait pas de s’attaquer à une personne ou même à un être vivant...


    • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 14:40

      J’ai bien compris qu’un libertarien n’est pas une personne, et encore moins un être vivant. Cette rhétorique est bien connue, votre maladroite explication de texte était inutile.


    • sisyphe sisyphe 16 juillet 2009 15:38

      Pas la peine de répondre au péripate ; il est, constamment, dans le mensonge, et le déni de la réalité, comme tout bon membre d’une secte.

      La réalité lui met, sous le nez, tous les jours, les preuves de l’inanité, de la terrible nuisance, des dégâts irréfutables de ses funestes théories ; il n’a que le cynisme pour s’en détourner, et continuer à se prosterner devant ses gourous sanglants.

      A mettre, donc, hors d’état de nuire ; c’est à dire, sans aucune violence, leur enlever leur capacité de nuisance  : par exemple, leur confier un domaine où ils pourront continuer, entre eux, à jouer à leur monopoly meurtrier ; à se dépecer l’un l’autre, jusqu’à extermination réciproque, sans dégât pour les honnêtes gens...
      Après tout, c’est ce qu’ils ne cessent de glorifier : la loi de la jungle...

      Pour mémoire, petit extrait de leur livre sacré : le « Manifeste de l’institut Hayek » :


      L’émergence d’une force authentiquement libérale doit passer par une révolution des esprits. F.A. Hayek affirmait que notre langage est empoisonné : le simple fait d’adosser le mot « social » à des notions aussi fondamentales que la politique, la justice, l’économie, le libéralisme conduit instantanément à vider ces dernières de toute substance, les renvoyant à une sorte de magma grisâtre et insignifiant. Il faut cesser de s’exprimer (et donc de penser) avec le vocabulaire et les concepts de l’adversaire.

      Théorie largement appliqué dans les faits : un peu d’histoire....

      Le courant néo-libéral fait de l’Université de Chicago un de ses bastions (outre Friedman qui y réalisa toute sa carrière, il faut signaler que Hayek y a enseigné de 1950 à 1961), au point que l’on parlera plus tard de l’Ecole de Chicago et des Chicago Boys de Friedman. Celui-ci déclare, à partir de 1970, avoir fait triompher la “contre-révolution dans la théorie monétaire” qu’il caractérise par “l’accent renouvelé mis sur le rôle de la quantité de monnaie”[1]. Friedman affirme que toute variation de la masse monétaire est suivie d’une variation dans le même sens des prix, de la production et des revenus. Il ajoute qu’il s’agit d’une loi observée depuis des siècles et qu’elle est assimilable aux lois dégagées par les sciences naturelles. Il en déduit que l’Etat ne peut relancer la demande en émettant de la monnaie sous peine d’augmenter dans les mêmes proportions le taux d’inflation. Il propose dès lors un amendement à la Constitution impliquant que la masse monétaire doit varier à taux constant, égal au taux de croissance à long terme de la production nationale[2].


      Pour Friedman (comme pour J. B. Say), le fonctionnement libre du marché suffit pour assurer une allocation optimale des ressources et le plein emploi des capacités de production. Cette vision est contredite par la réalité, mais cela n’empêche pas qu’elle soit diffusée systématiquement et acceptée comme une évidence.

       

      Friedman s’est engagé clairement sur le plan politique : il s’est placé du côté réactionnaire. En 1964, il a été conseiller économique du candidat républicain à la présidence, Barry Goldwater. Il occupa la même fonction pour Richard Nixon en 1968 et pour Ronald Reagan en 1980.


      Après le renversement du gouvernement de Salvador Allende par le général Pinochet, il a prodigué ses conseils à ce dernier. Friedman appuya la répression et poussa à des mesures antisociales extrêmes. Michel Beaud et Gilles Dostaler ajoutent : « En 1977, Milton Friedman publie un ouvrage intitulé Contre Galbraith, issu de conférences prononcées en Grande-Bretagne. Dans l’une de celles-ci, il propose à la Grande-Bretagne, pour sortir de ses maux, une thérapie de choc s’inspirant en partie de celle qui a été mise en œuvre au Chili »[3]. De son côté, Hayek indiqua également sa préférence pour les méthodes dictatoriales sanglantes du général Pinochet. “Un dictateur peut gouverner de manière libérale, comme il est possible à une démocratie de gouverner sans le moindre libéralisme. Ma préférence personnelle va à une dictature libérale et non à un gouvernement démocratique d’où tout libéralisme est absent”, répondit-il à un journaliste chilien en 1981[4]. Après dix ans d’application de ses recettes économiques, le Chili passa par une récession qui fit chuter le PIB de 15% en 1982-1983 à un moment où le taux de chômage atteignait 30%[5]. D’ailleurs, si le Chili a connu dans les années 1990, un certain succès économique, c’est en rompant clairement avec les recettes des Chicago Boys.


      La messe est dite, n’est-ce pas ?

      .


    • sisyphe sisyphe 16 juillet 2009 15:53

      Par ailleurs, pour éclairer un peu la « naiveté » de papybom ; il suffit de comprendre que, depuis que ce ne sont plus les états qui ont le pouvoir de créer la monnaie, mais que celui-ci a été confié aux banquiers, et autres organismes financiers, SANS CONTROLE ; comme la crise actuelle (après tant d’autres, mais de pire en pire), vient de nous le démontrer, eh bien.... les états sont donc obligés, pour faire face à leurs frais courants, et qui PROFITENT A TOUS LES CITOYENS : à savoir ; infrastructures, sécurité, justice, éducation gratuite, équipements divers, santé, etc, etc.... de ..... s’endetter, auprès des usuriers qui créent l’argent, et en exigent, évidemment, des intérêts.

      D’où l’endettement des états, et des déséquilibres de leurs budgets ; d’autant quand ils sont obligés, comme pour la crise actuelle, entièrement provoquée par la spéculation et les manoeuvres de gansters des banques et autres voyous privés, ...... de venir les renflouer, les « recaver », avec, donc, l’argent des citoyens (impôts, TVA, etc...), , pour leur permettre de continuer leur poker menteur, sur le dos de l’économie réelle, et des salariés, pris comme variable d’ajustement des nécessaires bénéfices à 2 chiffres d’actionnaires, de hedge funds, et autres usuriers, dans une économie..... qui est en récession....

      Ca y est, Papybom ; ça s’éclaire un peu ?


    • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 16:07

      Bon, et bien voila de la matière qui permettra de voir qui est le menteur, pour qui voudra vérifier quelques assertions piochées dans un quelconque et médiocre « stratégie du chocolat ».

      Le libéralisme est avant tout une question de la limitation du pouvoir, quelqu’il soit. Démocratie s’oppose à dictature, et libéralisme à totalitarisme. Ce qui fait que l’on peut avoir les couples suivants : dictature (ou royauté) libérale et dictature totalitaire d’une part, et démocratie libérale et démocratie totalitaire (ou populaire) d’autre part. Ce que dit Hayek, c’est qu’il vaut mieux une dictature libérale qu’une démocratie totalitaire. Mais comme le général Alcazar est partisan de la dernière, ça n’a pas l’heur de lui plaire.
      Autre mensonge, celui sur le monde à feu et à sang, monde qui meurt de faim, blabla.... Ce discours a toujours été celui des véritables réactionnaires, depuis Platon et sa « République ». Si on mettait bout à bout tous ces discours, nous devrions accepter que nous vivons moins bien aujourd’hui qu’avant la révolution néolithique, ce qui est une absurdité.

      Je note avec intérêt que la Sibérie qui m’est promise est un véritable paradis socialiste. Merci.

      GoodBye Lenin.

      PS. Vous paniquez, Général Alcazar, cet appel à ce que personne ne me réponde est un véritable aveu d’impuissance. Frustré ?



    • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 16:15

      Tiens, attiré par l’odeur de la curée, le servile Furtif vient donner son lâche coup de croc.

      Les valets sont ceux qui servent l’exploitation d’une classe sur une autre : la classe des privilégiés de l’Etat sur la classe des producteurs.


    • Gazi BORAT 16 juillet 2009 16:20

      Au fait, que produit un rentier actionnaire, se prélassant en attendant ses dividendes..

      Sachant que celles-ci sont toujours plus substantielles lorsqu’est annoncé un plan social, votre logique m’interpelle.

      PS : Je ne participe à la curée que pour vous faire plaisir et contribuer ainsi à l’une de vos postures préférées, celle de victime vilipendées par les « Gardes Rouges ».. Un fantasme datant de la Révolution culturelle ?

      gAZi bORAt


    • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 16:24

      C’est incroyable cette incapacité à rester dans le sujet : il est question du budget, et non de la création monétaire. Des difficultés à se concentrer ?

      D’ailleurs il y a un énorme mensonge dans cette article : Je crois que des institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos privilèges que des armées institutionnelles. Déjà ils ont élevé au sommet une riche aristocratie qui a défié le gouvernement. Le pouvoir d’émission devrait être pris aux banques et redonné au peuple à qui il appartient.

      Si les Américains permettent un jour aux banques de contrôler l’émission de leur monnaie, d’abord par l’inflation et ensuite par la déflation, les banques et les sociétés qui grandiront autour d’eux priveront le peuple de toute propriété jusqu’à ce que leurs enfants se réveillent sans abri sur le continent de leurs pères.”Par Jefferson.

      Jefferson parlait des banquiers de son époque, qui avait tenté de créer une des premières banques centrales. C’est contre justement la création d’une banque centrale que Jefferson s’élevait. Car à l’époque la création monétaire était basée sur l’or et comme toute marchandise, le privé s’en occupait. C’est donc par une mise volontaire hors contexte que cette phrase se trouve complètement renversé.

      Jefferson était partisan de la liberté.




    • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 16:28

      Un investisseur rend un grand service à la société. A l’époque précapitaliste, celui qui n’avait ni position et qui n’héritait pas d’outils était conduit droit à la misère. Le service que rend l’investisseur est de permettre le travail à tous, sans outils. Ce n’est peut-être pas assez ?


    • Gazi BORAT 16 juillet 2009 16:37

      Surtout quand l’investisseur gagne encore plus d’argent en se débarrassant de son personnel surnuméraire..

      Charge à l’Etat de subvenir à ses besoins et de mettre ses policiers en rempart lorsque les inégalités entre investisseurs richissimes et surnuméraires affamés deviennent trop insoutenables..

      Mais en ce cas, le modèle de la « dictature libérale » est parfaitement adapté..

      gAZi bORAt


    • Gazi BORAT 16 juillet 2009 16:44

      « Jefferson était partisan de la liberté »

      Excellent !!!

      Jefferson était un propriétaire de plantation et à la tête d’un « cheptel » conséquent d’esclaves..

      gAZio bORAt


    • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 16:50

      C’est rigolo : quant il s’agit de détourner les propos de Jefferson, ras, et quand la vérité est rétablie, il devient un esclavagiste. Dans un cas comme dans l’autre, quel rapport avec la choucroute ?
       GoodBye Lenin.


    • sisyphe sisyphe 16 juillet 2009 17:02

      Un de mes posts a été supprimé, alors qu’il n’avait rien d’un abus, et ne faisait que répondre aux mensonges du péripate ; je me permets donc de le reproduire :

      Ce que dit Hayek, c’est qu’il vaut mieux une dictature libérale qu’une démocratie totalitaire

      Et d’une, c’est FAUX. Ce que dit précisément Hayek, c’est qu’il préfère « une dictature libérale à une démocratie non-libérale » ; l’assimilation ; non-libéral - totalitaire, n’est qu’un mensonge de plus, un abus de sens, proféré par le péripate

      Et de deux ; Le concept de « démocratie totalitaire » est, évidemment, également, un contre-sens total. Dans une démocratie, ce sont les citoyens qui élisent leurs représentants ; c’est donc le contraire du totalitarisme ou de la dictature

      Et de trois ; en revanche, le concept de « dictature libérale » est, lui, tout à fait approprié (cf le Chili de Pinochet)  : on remercie le péripate de nous le rappeler

      Et de quatre ; reconnaître qu’on « préfère une dictature » ; quel que soit le terme qu’on y adjoigne, pour abuser la galerie, est l’aveu définitif d’une apologie de la forfaiture.

      Et de cinq ; quels que soient les mensonges, dénis de réalité, oxymores, circonlocutions, abus de sens, amalgames, confusions entretenus par la secte des libéraux, ils ne peuvent masquer la tendance lourde, profonde, et essentielle de cette idéologie pour l’exploitation, l’oppression, la privation des libertés, la dictature : ite missa est.

      p.s. : avis aux censeurs ; pas la peine d’essayer de faire supprimer ce post ; je le reposterai autant de fois qu’il est nécessaire


    • Papybom Papybom 16 juillet 2009 17:02

      Bien le bonjour, Sisyphe.

      Effectivement c’est un éclairage que je ne conteste pas.

      Voulez vous également braquer votre projecteur, sur les idées de grandeur du château et de son locataire. Certes, un certain décorum est nécessaire. Mais point trop n’en faut, en cette période.

      J’ai hâte de baigner dans votre lumière. Mais pas dans les artifices de langage.

      Etre con, n’empêche pas de constater ma munificence du règne.

      Cordialement.


    • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 17:06

      Toujours aussi menteur Sisyphe. Il y manque les habituelles menaces dont tes posts sont truffés. Tu as très bien compris, a tel enseigne que tu ne les a pas répétés. Je demanderai la suppression de tes posts à chaque fois que tu inciteras à la haine.

      Compris ?


    • armand armand 16 juillet 2009 17:09

      Gazi,

      Certes, mais comme tous les ’Founding Fathers’ U.S. de l’époque. De reste, le sentiment général à l’époque était que l’esclavage était honteux et n’allait pas tarder à disparaître. C’est avec l’invention du ’Cotton gin’ que les Etats esclavagistes se sont mis à trouver toutes sortes de justifications philosophico-religieuses à l’esclavage.
      Le plus cocasse dans l’affaire c’est qu’il a eu des descendants... avec l’une de ses esclaves.

      Il n’en reste pas moins que Jefferson, comme Jackson plus tard, s’opposait à toute banque centrale et ne croyai qu’en une république de petits fermiers ayant recours, pour leurs (rares) transactions monétaires qu’aux espèces métalliques précieuses. Le courant jeffersonien a perduré jusqu’au début du XXe siècle, chez les partisans de Bryan.

      De même, c’est Jefferson qui a insisté sur le nécessité d’un Bill of Rights - son soucie étant que le peuple devait pouvoir se défendre contre les tentations autoritaires de tout gouvernement.


    • sisyphe sisyphe 16 juillet 2009 17:15

      Par Le péripate (xxx.xxx.xxx.157) 16 juillet 17:06

      Toujours aussi menteur Sisyphe. Il y manque les habituelles menaces dont tes posts sont truffés. Tu as très bien compris, a tel enseigne que tu ne les a pas répétés. Je demanderai la suppression de tes posts à chaque fois que tu inciteras à la haine.

      Compris ?

      Dictature libérale, hein ?

      Lol !!!


    • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 17:29

      Merci Armand, de ce soutien. Je commençais à me sentir un peu seul ! Lol.


    • sisyphe sisyphe 16 juillet 2009 17:34

      @ Papybom :

      Entièrement d’accord avec vous, sur le DEVOIEMENT de la démocratie entrepris par l’habituel locataire de l’Elysée, avec ses fastes, et la part belle faite aux copains et aux coquins de la République..

      C’est que, justement, on est en train de passer d’une démocratie à un régime autocratique ; sans contre-pouvoir au fait du Prince.

      Mais ceci relève également de la dérive libérale, entretenue par ce gouvernement...


    • sisyphe sisyphe 16 juillet 2009 17:46

      Papybom, il faut bien comprendre que la démocratie est l’ENNEMI JURE du libéralisme ; toutes ces lois, qui entravent le libre dépouillement de la planète, ces processus d’élection par les -beurk- citoyens de base, qui empêchent le triomphe et le règne du privé, de la loi de la jungle, tous ces pays, états, nations, qui sont autant de freins à la libre domination mondiale, sans frontières, du marché, et du fric tout-puissant.

      Chaque fois qu’un libéral prononce le mot « libre » (comme dans libre-échange, par exemple), il faut comprendre la liberté du plus fort d’écraser les autres, pour asseoir sa domination ; la liberté, on l’a déjà tellement dit, du renard libre dans le poulailler pas libre.

      En fait, comme le dit Emmanuel Todd, l’exemple-type du libéralisme accompli c’est, actuellement, la Chine : un régime dictatorial qui permet le « libre épanouissement » des lois du commerce, au profit dune caste de riches, et au détriment de la masse des travailleurs.

      Pas de problème de « budget » en Chine ; on ne paie les travailleurs que le strict minimum (et parfois moins), sans aucun système social, pour pouvoir écouler des produits hyper compétitifs ; le parfait libéralisme.


    • Gazi BORAT 16 juillet 2009 18:09

      @ ARMAND

      La boutade sur Jefferson et la liberté était une illustration de la géométrie variable accordée à ce concept par les partisans de l’économie en roue libre.

      Il est à noter qu’avec Jefferson et ses « espèces monétaires précieuses », on est encore loin des « produits financiers » de l’économie déréalisée et spéculative, fruit de la pensée des ultra libéraux.

      gAZi bORAt


    • Traroth Traroth 16 juillet 2009 18:21

      "J’ai bien compris qu’un libertarien n’est pas une personne, et encore moins un être vivant. Cette rhétorique est bien connue, votre maladroite explication de texte était inutile" : Excusez-moi de cette réponse directe, mais là, vous êtes surtout très con  ! Je n’ai rien d’autre à dire sur le sujet.


    • Papybom Papybom 16 juillet 2009 18:30

      Sisyphe,

      Je vous rejoins sur l’absence de contre-pouvoir. Cette situation ouvre un boulevard à tous humain. Imaginons nous les routes sans panneaux, sans code et sans restrictions  ?

      En toute chose, il faut un organe régulateur. Comme Agoravox avec ses modérateurs (souvent bien gentils à mon gout. Je n’aime pas les insultes) .

      Pour la démocratie, je regrette les dérives. L’idée est tellement agréable sur le papier. Les hommes redeviennent des loups pour l’homme.

      Cordialement.


    • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 18:50

      Il n’y a aucun doute chez aucune école libérale : la démocratie libérale est le meilleur système politique, à part quelques utopistes libertariens comme David Friedman (le fils) qui prônent l’anarchie capitaliste. Ceci est une chose, mais constater qu’il existe des dictatures libérales n’est pas une découverte : les royautés d’Europe en sont les témoins historiques.
      Les révolutionnaires de 1993 pèsent toujours lourdement sur notre histoire.


    • stephanie stephanie 16 juillet 2009 20:43

      l’ifrap, c’est un think-tank !!, ils veulent démolir le service public  :(((
      merci pour les références, mais il y a mieux.


    • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 21:37

      Vous pouvez aussi aller chercher vos informations sur rouge.


    • mouton-garou mouton-garou 17 juillet 2009 13:00

      @ peripate

      « il est question du budget, et non de la création monétaire. Des difficultés à se concentrer ? »

      Aucune difficulté de concentration pour moi, juste une furieuse envie d’aller au coeur du probleme. Mais peut être réussirez vous à me démontrer que le mécanisme de la création monétaire (donc la dynamique de la masse monétaire dans le temps) n’a aucune incidence sur l’endettement des budgets. Je vous rappelle que l’usure pratiquée sur la création monétaire, lorsqu’un établissement de crédits (banque) endette les agents économiques, implique une masse monétaire en croissance exponentielle.

      Comment peut on parler d’economie stable et durable lorsque la masse monetaire de la monnaie mondiale est comme ceci
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Components_of_the_United_States_money_supply2.svg

      Des liens pour papybom
      http://www.fauxmonnayeurs.org/
      http://www.bankster.tv/ (juste les 30 premieres minutes de l’argent dette)
      http://liberonslamonnaie.blogspot.com/

      La creation monetaire est le coeur de notre economie et le systeme actuel est une impasse mathématique.
      L’etat doit pouvoir créer la monnaie (ca leur est interdit), le peuple doit absolument surveiller la creation monetaire. Point barre.

      Cordialement


    • Le péripate Le péripate 17 juillet 2009 13:30

      Pas de problèmes, du moment que on me parle gentiment (je suis assez susceptible lol).

      Mais laissez moi vous dire que la situation d’origine n’est pas la monnaie privilège étatique. On peut même dire que les problèmes ont commencé avec la création de la Banque Centrale (la FED), un peu avant 1929, comme c’est curieux.

      On peut lire avec profit Etat qu’as tu fais de notre monnaie de Rothbart, disponible en ligne. On remarquera quelques convergences avec les analyses gauchistes de la monnaie, hormis le fait que ces dernières dissimulent de larges pans de l’histoire monétaire. En effet, le but poursuivi est celui que vous préconisez : la zimbabwenisation de la monnaie.


    • mouton-garou mouton-garou 17 juillet 2009 15:59

      @ peripate

      waouhh ! La zimbabwenisation de la monnaie, ca fait peur ! vous m’avez convaincu vite fait bien fait smiley
      Je vois dans vos autres commentaires que vous n’êtes pas inapte en histoire de la monnaie etatique : vous citez aussi weimar et les assignats mais pas le systeme de law (un oubli ? pourtant c’etait bien un systeme de creation monetaire etatique il me semble)

      N’auriez vous pas des exemple de systemes monetaires privés qui ont connu un effondrement de celle ci. Ca ne doit pas exister, même pas de nos jours ! La crise mondiale d’aujourd’hui n’a certainement aucun rapport avec les banques privées, c’est surement encore un coup des etats alcooliques qui empechent les gentils actionnaires des banques privés de mettre au point leur systeme parfaitement stable pour des siecles et des siecles.

      Vous dites
      « Les problemes ont commence avec la creation de la FED avant 1929 »
      Les problemes ont commencé bien avant, Les crises monétaire ont toujours existée (même la sesterce romaine) et sont toujours dues à l’application iraisonnée de l’usure sur la création monétaire.

      « Les états ne savent pas résister à la tentation d’imprimer du billet. »
      Vous confondez encore impression des billets et creation monetaire ? c’est tres grave !
      Vous me laissez l’inpression de quelqu’un qui s’y connait trop en monnaie pour en rester à des confusions aussi crédules ! Vous avez des arguments qui sont très orientés contre un controle de l’etat sur la creation monetaire et je ne comprends pas pourquoi.

      Vous terminez par des analyses gauchistes qui nous dissimuleraient des informations sur l’histoire monetaire. Mais ce sont les gentils gauchistes un peu neuneux qui veulent aider les pauvres (alors que c’est tres dangereux pour l’economie de preter de la monnaie à des pauvres) ou les mechants gauchistes ultra autonomes qui souhaitent le retour au moyen age ? Et puis surtout : quels sont donc ces pans cachés de l’histoire ?
      De toute facon je me suis toujours méfié de ces gens qui ont une tendance naturelle pour écrire de droite à gauche.

      Bon la j’arrête de reprendre vos phrases, j’ai du dépasser la limite de votre susceptibilité.

      Je n’ai pas lu tout votre lien mais je citerai juste un passage :

      De nombreux manuels expliquent que la monnaie remplit plusieurs fonctions : c’est un moyen d’échange, une unité de compte ou de « mesure de la valeur », une « réserve de valeur » etc. Mais il est clair que ces fonctions sont de simples conséquences de sa fonction principale : moyen d’échange.

      Je rajouterai personnellement que la monnaie sont des numeros dans des bilans comptables ayant cours legal et forcé (des numeros troc). ils n’ont de valeur que par le fait que tous les agents economiques l’acceptent comme unite d’echange donc unite de valeur. Ces numeros n’ont de valeur que parcequ’il représentent la plus grande convention sociale existante, j’ajouterai que tout agent economique acceptant des numeros trocs en echange de son travail ou d’une richesse est socialiste (mais pas dans le sens politique comme vous semblez l’utiliser, d’où ma réplique un peu sèche plus haut)

      En tout cas ce livre doit receller quelques bonnes idées (comme tous les livres a priori) mêmes si elle viennent du côté socialo-gauchiste de la politique. Merci pour le lien.

      Cordialement


    • Le péripate Le péripate 17 juillet 2009 16:21

      Hé bien ! Si vous arrivez à dire tout ça sans presque rien avoir lu, ça promet !


    • Internaute Internaute 16 juillet 2009 11:06

      Quand vous écrivez « Pour vous distraire, voyez donc ce chef-d’oeuvre de bêtise », je suppose que de votre part, c’est du second degré. Bien que n’aimant pas Béru pour un tas de raison je trouve que sur ce coup il voit juste.

      Si vous y réfléchissez bien vous verrez que le problème de fond est le système démocratique, un homme=une voix. Comme il y a beaucoup plus de pauvres que de riches, celui qui propose aux pauvres des avantages a toutes les chances d’être élu même s’il fait peur aux riches. Retournez le problème dans tous les sens et vous verrez que j’ai raison.

      Imaginez le programme politique suivant : baisse de 20% des retraites des mineurs, ticket modérateur à 200 euros, développement de l’école libre (et payante) avec la mise à pied d’un fonctionnaire sur 3 dans l’Education-Nationale, arrêt du logement gratuit en hôtel pour tous les immigrés clandestins et autres squatters. Croyez-vous qu’il ait une seule chance d’être élu ?

      Le véritable problème est que chacun croit que le riche c’est l’autre. Combien ne pensent-il pas qu’il suffit de faire payer des impôts à Jhonny ou à Pinault pour résorber le déficit ?

      Si déjà le public prenait conscience que le mondialisme nous ruine et votait pour autre chose que les défenseurs de l’OMC et du pouvoir mondial on se porterait mieux. Mais les mêmes qui se rendent compte du drame financier dans lequel nous sommes tombés votent pour plus de mondialisme, comme s’ils appelaient au secours les petits chinois. Pourquoi croit-on que les chinois vont travailler à 100 euros par mois pour nous payer une retaite à 1.000 euros ? Il y a quelque-chose que je comprends pas.


      • Papybom Papybom 16 juillet 2009 11:22

        Bonjour Internaute.

        Effectivement, je préfère le second degré. Ce mode d’expression me semble plus lisible. Je fais parti des 18.57%.

        C’est pourquoi je lance ce cri  : Cons Français Unissons-nous  ! Contre les cons.

        Que nos très très représentants baissent leurs trains de vie. Que l’état soit plus humble. En cette période de grise, avons-nous besoin de tout ce faste  ?

        Cordialement.


      • Dudule 16 juillet 2009 17:58

        Je ne suis pas d’accord, internaute.

        La personne qui occupe l’Élysée à bien été élu avec beaucoup de voix de personnes modestes qui ont manifestement votés contre leurs intérêts, et ce en connaissance de cause.

        Il y a eu des candidats dont les programmes étaient très favorables au bien-être des gens modestes dont les résultats aux élections ont été pour le moins assez médiocre (Laroutourou et sa semaine des 4 jours, par exemple... il n’est pas question ici de discuter du bien-fondé de cette mesure, Laroutourou n’étant pas du tout un démagogue, et son programme était très argumenté... c’est juste un exemple).

        En fait, je n’ai à l’esprit aucun candidat ou un parti promettant véritablement monts et merveilles dans un programme complètement démagogique, faire un score conséquent à une élection. Il semble que l’électeur est plutôt averti sur ce point.

        Quant à faire payer des impôts à Jauni et Pinault, c’est quand même la moindre des choses ! L’un a réussi sa carrière grâce à l’argent des français, et l’autre a fondé sa fortune grâce à l’argent public.

        De façon plus général, une augmentation des impôts des riches (il suffit pour cela d’abroger pas mal de niches fiscales et la loi TEPA) aurait un double effet bénéfique :
        _ Elle réduirait significativement le déficit public, ne vous en déplaise. Mais vous avez raison sur un point : ceci n’est possible qu’en sécartant des dogmes mondialistes, notamment la libre circulation des capitaux.
        _ Elle limiterait de fait les scandaleuses rémunératuions injustifiées. Les minoderies du MEDEF qui jette en ce moment force poudre aux yeux, en prétendant s’’« autorégulé » par des « chartes de bonne conduite » montre bien qu’il entend gagner du temps et qu’il perçoit bien le danger : un plafonnement des revenus par l’impôt est une solution qui vient naturellement à l’esprit lorsque on se pose le problème des fantastiques rémunérations pharaonique de cette engeance. N’attendons rien de l’Elysée sur ce point...


      • Papybom Papybom 16 juillet 2009 19:09

        Monsieur Dudule,

        Que quel milieu venez vous  ?

        Les personnes modestes n’ont qu’une faible information. Pensez-vous que sur ce site, vous trouvez beaucoup d’ouvriers. (Bon j’en suis un, mais à la retraite)

        Non, Dudule, les personnes modestes sont faciles à manipuler. Je ne vais pas reprendre la Bible «  Pardonnez leurs, ils se savent pas ce qu’ils font.  »

        Un ouvrier se laisse influencer par les syndicats, par les Maires et par les beaux discours politique….

        Souvenez-vous de l’Allemagne. Un homme avec une com bien rodé peut faire des ravages.

        Cordialement


      • Internaute Internaute 16 juillet 2009 20:10

        @Wesson

        Ce n’est pas l’Euro qui est responsable de notre endettement mais l’incapacité des politiciens à présenter un budget équilibré. Tant qu’ils avaient le contrôle de la monnaie ils en imprimaient de la fausse. Maintenant qu’ils ne peuvent plus le faire ils ont recours à l’endettement.

        L’Euro eut été une bonne idée si les gouvernements avaient joué le jeu. Certains l’ont fait comme l’Allemgane et d’autre non, à divers degrés. Quand Sarko nous présente d’emblée 30% de déficit, on ne peut pas accuser la BCE.


      • Dudule 16 juillet 2009 23:14

        @ l’auteur :

        Il est possible que les personnes modestes soient faciles à manipuler (encore que....), mais il ne me semble pas que les syndicats jouent un grand rôle en cette matière...

        Malheureusement, je serai tenté de dire.


      • wesson wesson 17 juillet 2009 00:55

        @internaute,

        bonsoir Internaute,

        « L’Euro eut été une bonne idée si les gouvernements avaient joué le jeu. »

        La vous nous servez un argument type de la secte néolibérale : Si ça n’a pas fonctionné, c’est que on en as pas assez fait. Alors allons-y encore plus, et là ça va marcher ...

        Une variante qui risque d’être bien en cours prochainement : Si ça a raté, c’est à cause des ennemis de l’intérieur qui se sont sournoisement introduit chez nous pour saboter notre si bel idéal monétaire ...

        Allez, on va le répêter encore une fois de plus, vu qu’il y en a qui n’ont pas encore tout à fait compris : Et bien non, l’Euro c’était pas du tout une bonne idée. ça nous a couté au bas mot 1.5 millions de chômeurs, et ça amplifie la violence du choc que nous subissons suite à la crise tout en nous laissant démunis pour y faire face.

        L’histoire se chargera de faire la critique de cette construction là, et d’en délimiter l’effroyable coût social.


      • mouton-garou mouton-garou 17 juillet 2009 14:15

        @ dudule

        « Ce n’est pas l’Euro qui est responsable de notre endettement mais l’incapacité des politiciens à présenter un budget équilibré. Tant qu’ils avaient le contrôle de la monnaie ils en imprimaient de la fausse. Maintenant qu’ils ne peuvent plus le faire ils ont recours à l’endettement. »

        Je ne comprend rien à votre commentaire !
        Les politiciens ne peuvent présenté un budget en équilibre sinon cela réduirait la capacité des agents économiques à rembourser leurs crédits aux banques privées.

        « Tant qu’ils avaient le contrôle de la monnaie ils en imprimaient de la fausse »
        Y’a de tout dans cette phrase :
        - confusion entre impression des billets et création monétaire (c’est grave)
        - de la fausse monnaie : c’est quoi ? Si c’est l’état qui la crée elle a forcément cours légal et forcé vu que les lois sont régies par l’état.
        - insinuation que l’etat n’est pas apte à créer la monnaie car elle n’aurait plus de valeur (vu qu’elle est fausse ?).
        -donc la création monétaire doit rester exclusivement entre des mains privées pour être vraie ?

        Conclusion : votre remarque est profondément choquante. Comment peut on avoir peur de l’etat alors que les banques privées sont au zenith de l’avarice et de la cupidité.


      • Internaute Internaute 18 juillet 2009 11:18

        Tout d’abord je ne m’appelle pas Dudule mais Internaute.

        Vous jouez sur les mots ou bien faites semblant de ne rien comprendre.

        « Les politiciens ne peuvent présenter un budget en équilibre sinon ... banques privées ». Ah oui ? Et comment on fait les gouvernements sous de Gaulle ? Présenter un budget en équilibre signifie qu’on adapte les dépenses aux recettes et vice-versa. Un tas de pays ont des budgets équilibrés. Le budget de Putin est même excédentaire.

        Une bonne gestion consiste pour l’Etat à ne pas engager plus de dépenses que ce qu’il prévoit de collecter et s’il s’endette ce doit être pour des biens durables, pas pour payer les fonctionnaires. Si les français souhaitent que l’Etat leur paye tout, mettons l’impôt sur le revenu à 90% pour tout le monde au lieu de se voiler la face et de contracter des emprunts que devront payer les générations suivantes.

        Fausse monnaie.
        L’accroissement de la masse monétaire peut correspondre à l’accroissement estimé des biens et services disponibles en face. Le terme « imprimer » est générique bien évidemment. De nos jours on se contente d’appuyer sur un bouton pur créditer des milliards sortis de nulle part sur un compte en banque. Par exemple la Fed achète les bons du Trésor ce qui correspond à de la création monétaire pure et simple, comme le ferait une imprimerie souterraine à Chicago. Le terme « fausse monnaie » indique simplement que l’impression est faite pour payer des contrats avec quelque-chose qui ne coûte rien en laissant croire à celui qui reçoit ces billets qu’ils valent quelque-chose. Le Zimbawe produit tout à fait légalement de la monnaie mais vaut-elle plus que de la monnaie fabriquée par la maffia ? Aprés tout un faux billet de 20 a de la valeur tant qu’il circule. La première semaine elle fait illusion puis l’accroissement de la masse monétaire fait qu’elle ne vaut trés vite que la moitié.

        Quand les politiciens ne peuvent plus jouer au faux monnayeurs ils demandent un prêt à la banque privée.


      • mouton-garou mouton-garou 20 juillet 2009 10:48

        bonjour internaute,

        Ce n’est pas jouer sur les mots que de rappeller que les expressions « imprimer des billets » ou « planche à billet » ne veulent pas dire grand chose quand on parle economie. Par contre le terme creation monetaire est plus serieux.

        Sous de Gaulle, le Trésor public pouvait demander un crédit à la banque de france sans probleme. Il me semble que le gouvernement sous de Gaulle à financer tous les grand projets publics de cette manière. C’était la bonne époque : on remboursait pas toujours les interets (donc pas trop d’inflation due à cette création monétaire), il suffisait d’eviter de distribuer trop de credit (ce que vous avez appeller « planche a billets ») dans des projets non createur de richesse.

        Il me semble qu’en 1973 « le tresor public ne peut presenter de ses effets à l’escomte de la banque de france ». Et ca change tout !! L’etat est obligé de payer des interets sur la creation monetaire, la dette ne peut qu’augmenter.

        http://www.fauxmonnayeurs.org/


      • Nobody knows me Nobody knows me 20 juillet 2009 11:30

        Le budget de Putin est même excédentaire.

        Hey Internaute, vu l’état actuel de la Russie, Poutine il peut se le garder son budget excédentaire !!


      • wesson wesson 16 juillet 2009 11:08

        Bonjour l’auteur,

        a partir du moment ou la France a renoncé à la maitrise de sa création monétaire, elle n’a cessé de s’endetter et le poids de cette dette en devenant de plus en plus insupportable.

        Je vais le dire en mots plus simple : La cause de notre dette, c’est l’Euro. Et il en va de même pour l’ensemble des pays qui ont une monnaie à vocation internationale : (principalement les pays Européens et les Etats Unis). ça cause immanquablement et invariablement des déficits abyssaux.

        A ce jour notre seule solution pour éviter l’étranglement par la dette : Sortie de l’Euro et dévaluation massive. Certes les investisseurs auront très très mal au cul, mais finalement, qu’est-ce qu’on s’en fout ?

        J’ai pleinement conscience que ce que j’écris me vaudra les foudres immédiates des libéraux acharnés tel que l’ineffable péripate, mais vu ce qui se prépare pour dans quelques mois, je pense que cette idée qui parait totalement farfelue risque bien de s’imposer d’elle même.


        • wesson wesson 16 juillet 2009 11:12

          je précise, quand je dit que la cause de notre déficit c’est l’Euro, en fait cela a commencé bien avant l’arrivée de cette monnaie. En fait, les conneries ont commencé dans les années 1980, le moment le plus important ayant en fait été en 1986, lorsque la dérégulation financière a été introduite dans la loi Française (à l’époque, cette loi avait été présenté comme une loi purement technique censée remettre de l’ordre chez les agents de change, et est passée totalement inaperçue.)


        • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 11:39

          Wesson n’a pas complètement tort : en renonçant à imprimer à volonté la monnaie, les états se sont mis une lourde contrainte sur le dos. Pour comprendre pourquoi les états se sont résolus à agir ainsi, quoiqu’ils leur en coutaient, ainsi, quelques rappels historiques et contemporains sont utiles :
          Les assignats.
          L’hyper- inflation du mark sous Weimar
          Le Zimbabwé.
          Les états ne savent pas résister à la tentation d’imprimer du billet. Alors, comme des alcooliques vaguement repentants, ils ont enfermé la bouteille dans un placard, jurant qu’ils n’y toucheraient plus. Enfin, c’est ce qu’ils disent...


        • plancherDesVaches 16 juillet 2009 12:06

          Wesson..

          Il y a un léger malaise, là....

          Vous pourriez m’expliquer pourquoi l’Allemagne a un déficit bien moindre... ????
          Et je crois même que nous battons l’Italie, n’est-ce pas.... ????
          (malgré des similitudes flagrantes entre les politiques des chefs d’état)

          L’Euro est-il VRAIMENT responsable... ????

          Maintenant, laisser se dévaluer sa monnaie pour essayer de rester compétitif, nous voyons déjà ce que ça donne en Angleterre...


        • wesson wesson 16 juillet 2009 13:30

          @plancherdesvaches


          Bonjour,

          Et bien l’Allemagne s’est dotée d’une législation follement progressiste en cela qu’elle permet des emplois payés à 1€ de l’heure, et sans aucune couverture sociale. C’est les fameux emplois Kharz ...

          C’est à peine moins osé que la politique passée de ce même pays envers sa population sémite : le salaire était à peu près aussi élevé et la protection sociale tout aussi inexistante, à la seule différence que en 39-45, c’est directement le gouvernement qui touchait les salaires des juifs ... Il est à noter que cette politique fut économiquement extraordinairement bénéfique à l’Allemagne et lui a permis d’effacer tout son déficit, jusqu’à ce qu’elle ne décide bêtement de faire la guerre à tout le monde.

          Mais revenons au principal. pour le dire plus clairement, la « meilleure santé » économique de l’Allemagne provient directement de cette politique de quasi gratuité salariale. ça fonctionne tand qu’il y a assez d’exportation et que il existe encore une bonne partie de la population capable de consommer. En tout cas, ça se termine souvent très mal !

          Et pour l’Italie, c’est un pays quasi maffieux qui tourne depuis très longtemps à l’économie grise. Dedans ou dehors l’Euro pour eux, ça ne change finalement pas grand chose.



        • plancherDesVaches 16 juillet 2009 14:05

          Wesson.
          Je suis au courant pour les emplois à 1 Euro. Notes, j’aurais du mal à ne pas être au courant de ce qui se passe en Allemagne.

          Mais cela ne peut tout expliquer. Non. Regardez la volonté d’un gouvernement malgré la chute (comme ailleurs) des exportations.
          Les Allemands ont une chance incroyable d’avoir des dirigeants (et politiques) qui pensent A LEUR PAYS.
          Ca vaut de l’or, ça, non ?


        • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 16 juillet 2009 11:26

          Il y a quelque chose de très déplaisant chez F. Bayrou : c’est le décalage entre ce qu’il dit défendre et ses actes.

          Lorsque le Nouveau Centre a présenté à l’Assemblée Nationale un amendement sur la « règle d’or budgétaire » (c’est-à-dire ce dont vous parlez), François Bayrou A VOTE CONTRE.

          On ne peut pas d’un côté dire à qui veut l’entendre qu’on veut réellement combattre les déficits publics, et VOTER CONTRE des amendements qui vont dans ce sens.

          De la même manière, il prétendait vouloir faire un gouvernement avec toutes les sensibilités, du moment qu’elles s’unissent pour réformer la France.

          Sauf que lorsqu’il s’est vu « non qualifié » pour le second tour de la présidentielle, il a refusé de faire partie des gens avec qui Nicolas Sarkozy voulait réformer la France, et a gaspillé tout le potentiel d’influence qu’aurait pu avoir une UDF unie sur les orientations politiques du quinquennat.

          Tant que vous n’aurez pas compris que Bayrou n’accepte pas que ses idées soient mises en oeuvre par d’autres, et qu’il ne fait semblant de les défendre que pour « draguer » une certaine frange de l’électorat, vous continuerez à vous faire berner par cet illusionniste d’une prétendue nouvelle manière de faire de la politique...


          • Papybom Papybom 16 juillet 2009 11:56

            Bonjour Monsieur Vincent Perrier-Trudov,

            Je ne crois pas que M Bayrou soit le sauveur, le chevalier blanc. Il a commis des erreurs et il devrait en commettre bien d’autres. Je vous le concède volontiers.

            Mais la démesure de notre roi m’indispose. Rappel  :

            L’étiquette participe au culte monarchique (surtout sous Louis XIV). Elle permet au roi de manifester sa distinction, sa satisfaction ou son mécontentement vis-à-vis des courtisans à qui il procure ou retire l’honneur de le servir de près. Elle permet aussi aux courtisans de s’affirmer, de marquer leur place (quelquefois provisoire) face à la concurrence des autres membres de la cour.

            Nous y somme, il me semble bien  !

            Cordialement.


          • ZEN ZEN 16 juillet 2009 11:37

            Bonjour Papybom

            On ne peut absolument rien comprendre au budget de l’Etat si on le compare au budget des ménages
            Le problème a déjà été traité maintes fois sur ce site
            Je n’ai pas le temps de chercher des liens, j’ai à faire
            Peut-être ce soir
            Cordialement
            Bonne journée !


            • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 11:43

              Effectivement. Car aucun ménage n’a la possibilité légale de braquer ses voisins.


            • Papybom Papybom 16 juillet 2009 12:20

              Bonjour à vous, Zen.

              Bien sûre, j’extrapole en assimilant le budget de la France et celui d’une famille.

              Mais toutes ces gabegies de l’état m’indisposent.

              Il me semble qu’à la suite des résultats des dernières élections législatives, notre roi aurait eu cette phrase «  Nous avons la majorité, plus de raison de se faire C….  »

              Encore un, qui n’est pas con  !

              Cordialement.


            • Traroth Traroth 16 juillet 2009 12:28

              Les ménages effectivement non. Les entreprises par contre...


            • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 12:32

              Bien sûr. Les entreprises vous ont mis un révolver sur la tempe pour vous faire acheter le PC avec lequel vous conchiez régulièrement le monde où vous vivez.


            • Traroth Traroth 16 juillet 2009 15:05

              Ca y est, vous avez atteint le niveau zéro de l’argumentation, Péripate. Le fait est que je n’ai pas le choix entre ce monde et un autre, effectivement. Bravo pour l’avoir remarqué ! Et, je pense l’avoir déjà dit, la différence entre vous et moi, c’est que vous vous moquez du sort réservé à vos congénères du moment que ça roule pour vous, ce qui n’est pas mon cas. Auriez-vous eu l’impression que je me plaignais de mon propre sort dans un de mes messages ? On est encore quelques archaïques, comme ça, à penser que le cynisme et l’égoïsme sont des défauts et non des qualités. Vous ne pouvez pas comprendre, je sais.

              Mais bon, je pense que tout ça à de moins en moins d’importance. Comme disait un type sur un forum anglo-saxon : « Mankind is doomed, so lean back and enjoy the ride ». Ou comme je l’ai exprimé moi-même : Nous sommes lancés à toute vitesse, il y a un gros mur en béton dans notre trajectoire, et pourtant, les gens comme vous chercherons de nouveaux moyens d’appuyer plus fort sur l’accélérateur jusqu’au bout. Il est minuit moins une, là.

              Toutefois, je dois dire que les gens qui justifient comme vous l’attitude des exploiteurs qui assurent leur propre bonheur en volant la vie des autres presque autant que les profiteurs eux-mêmes. Au nom de grands mots comme « liberté », vous décrétez qu’il est bien de piller et de chercher à obtenir plus que son dû. La liberté du gamin qui coud des casquettes Nike à Manille 16 heures sur 24, 365 jours par an, et qui sait que c’est ce qu’il fera jusqu’à ce qu’il en crève, ELLE EST OU ? Mais ça, ça ne vous intéresse pas. Seule la liberté du propriétaire de son sweatshop vous intéresse. Étrange, non ?

              Et si à cet endroit de mon commentaire, vous avez l’impression que je vous accuse de monstruosité, c’est que vous avez très exactement compris ce que je disais.


            • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 15:13

              Il n’était pas utile de vous enfoncer encore d’avantage : j’ai bien compris que je suis un monstre, un nuisible, dont il faut se débarrasser. Cela ne renouvelle guère le discours fasciste.

              Je suis soucieux de mes semblables, c’est pourquoi je m’inquiète de l’inflation budgétaire de la France. Et si tout va bien pour moi, c’est surtout parce que je n’attends pas trop de la vie et que j’ai appris à vivre modestement.

              Autre chose ?


            • donino30 donino30 16 juillet 2009 16:59

              « On ne peut absolument rien comprendre au budget de l’Etat si on le compare au budget des ménages »

              C’est tellement facile. Nous pauvres petites gens ne pouvons pas comparer le budget d’un état à celui d’un ménage, donc rassurons nous un état ça peut s’endetter y a pas de problème. C’est que voyez vous un état ça ne meurt pas, ça peut lever des impôts, ça peut vendre sa tour eiffel et ses hopitaux et blalblablablabla.... Effectivement comme vous dites les même inepties ont été maintes fois évoquées sur ce forum. Il y en a même qui vont jusqu’à rapprocher l’endettement de l’état avec l’épargne des français... C’est plus facile de s’abriter derrière de telles stupidités plutôt que de regarder la vérité en face : aucune entité ne devrait dépenser plus que ce qu’elle perçoit, sur un cycle temporel donné. Toute démarche inverse est de la fuite en avant, qui comme chacun le sait est toujours très durement sanctionnée. La seule vraie différence entre le budget d’un ménage et celui d’un état c’est que l’inertie est beaucoup plus grande, on attend plus que d’avoir dépassé les bornes avant de constater la faillite. Et evidemment elle est d’autant plus lourde de conséquences. Et vous serez tous surpris de constater le moment venu la rapidité avec laquelle nos bien pensants de ce forum retourneront leur veste sur le sujet.


            • Traroth Traroth 16 juillet 2009 18:27

              « Cela ne renouvelle guère le discours fasciste » : C’est çui qui dit qui est, d’abord. Ridicule...

              « Je suis soucieux de mes semblables » : C’est faux. C’est antithétique avec l’idée même de libéralisme économique.

              « c’est pourquoi je m’inquiète de l’inflation budgétaire de la France » : Ce n’est pas propre aux libéraux. Et il ne faudrait quand même pas oublié d’où il vient, le déficit. Étrangement, ceux qui creusent la dette en privatisant les pertes tenaient les mêmes propos que vous hier encore. Et vous, qu’en pensez-vous, du renflouement généralisé des entreprises au détriment du contibuable commencé en 2008 et qui ne s’est en fait toujours pas arrêté ? Ca doit vous révolter, non ? Le refus de l’assistanat, laisser mourir les canards boiteux, tout ça...


            • Traroth Traroth 16 juillet 2009 18:31

              @Peripate : comme vous ne répondez pas à la question principale de mon commentaire, je vais devoir la répéter :

              La liberté du gamin qui coud des casquettes Nike à Manille 16 heures sur 24, 365 jours par an, et qui sait que c’est ce qu’il fera jusqu’à ce qu’il en crève, ELLE EST OU ?


            • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 18:55

              Sophismes.


            • Traroth Traroth 17 juillet 2009 14:06

              Toujours pas de réponse. C’est que vous n’êtes pas en mesure de le faire. Ca confirme donc que le libéralisme n’est qu’une manière de justifier l’exploitation. Vous cessez de le contester, c’est déjà un progrès.


            • Le péripate Le péripate 17 juillet 2009 14:19

              Je ne réponds plus aux sophismes.


            • Traroth Traroth 17 juillet 2009 15:26

              Vous n’avez rien à répondre, c’est tout simple. Sophisme, mon cul ! Je me gausse...


            • ZEN ZEN 16 juillet 2009 12:03

              « aucun ménage n’a la possibilité légale de braquer ses voisins »

              Si, c’est ce que je fais de temps en temps, Péripate
              Mes fins de mois sont difficiles, vous savez, alors...
              Je fais cela la nuit, de préférence
              Mais chut !...


              • plancherDesVaches 16 juillet 2009 12:08

                Exceeeeelent, Zen.
                Loool


              • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 12:27

                Clap clap clap clap....


              • wesson wesson 17 juillet 2009 00:58

                @Zen,

                Bonsoir Zen,

                « Si, c’est ce que je fais de temps en temps, Péripate
                Mes fins de mois sont difficiles, vous savez, alors...
                Je fais cela la nuit, de préférence »

                Sommes toutes, vous consommez en ayant optimisé au maximum la négociation autour du prix ... une sorte de commerce débarrassé de toutes ses salamalecs


              • P.H.D. P.H.D. 16 juillet 2009 12:14

                Bravo pour cette tribune brute de décoffrage très plaisante. De Closets s’est largement penché surla question, et il n’est pas le seul à tirer la sonnette d’alarme. C’est dingue à quel point l’être humain peut fermer les yeux tant que ça retombera sur quelqu’un d’autre que lui...
                Le Canada a réussi en quelques années à résorber son déficit, certes de manière drastique, mais avec succès. 


                • Papybom Papybom 16 juillet 2009 13:46

                  P.H.D, bonjour,

                  Votre ramage ressemble à votre plumage. Je ne suis qu’un gueux, mais un grand père. Pendant notre passage, nous trimons pour une vie décente. Léguer un petit patrimoine, à nos enfants, c’est une noble cause. Léguer une dette, n’est pas mon ambition.

                  Si je crie ici, soyez rassuré, ailleurs je fais silence. J’ai toujours une crainte, celle de voire surgir un énergumène me disant  :

                  «  Si tu es si malin, montre-nous ce que tu sais faire  !  »

                  La, sur le coup, je passerais pour le roi des cons.

                  Nos cousins du Canada, semblent plus réalistes que nous.

                  Cordialement.


                • Sandro Ferretti SANDRO 16 juillet 2009 12:15

                  @ Papyboom

                  Je vais vous expliquer.
                  Je ne sais plus qui a dit :
                  « La fiscalité, c’est l’art de plumer la volaille sans la faire trop crier ».

                  Mais arrétez de crier, aussi. Vous empêchez tout le monde de dormir.....


                  • Papybom Papybom 16 juillet 2009 13:26

                    Bonjour SANDRO.

                    Non, je veux crier pour dénoncer, je veux m’exprimer. Je préfère que le peuple brandisse un porte voix, plutôt qu’une arme.

                    Dans mes périodes de crise, c’est direction la baignoire.

                    Car «  Qu’est-ce con est bien dans son bain  !  »

                    Mais, ensuite, on reste dans de salles draps  !

                    Et oui, je sais, c’est con la vie.

                    Cordialement.


                  • Sandro Ferretti SANDRO 16 juillet 2009 14:32

                    Cher Papyboum,
                    Certes, certes. Mais en tant que citoyens s’exprimant sur média citoyen , nous devons encore faire un effort pour éponger la dette.
                    Or le politiquement correct plombe la dette publique, voilà ce que je suis en mesure de révèler aujourd’hui.

                    Comment ça ?
                    =Plus personne ne fume ou preque . Une catastrophe. Payer 5 euros de taxes sur un paquet de clopes qui en valait 6, ça nous payait jadis un concert de Ahqueue Jaunie facile...
                    Ca faisait aussi des gens qui cotisaient toute leur vie pour une retraite qu’ils ne touchaient jamais, mourrant en moyenne à 60 ans, l’age de la toucher.
                    =Idem pour l’alcool. Plus personne ne veut boire de notre bon vin. L’ivresse du déficit s’en fait cruellement sentir.

                    =On est trop prudent au volant.
                    Malgrè les efforts louables de quelques motards et possesseur de Porsche à 230 km/h, qui ont le reflexe citoyen, plus personne ne veut donner son obole aux photos -maton de Bercy, qui vous débitent votre carte bleue en moins de temps qu’il n’en faut à l’éjaculateur précoce pour prendre congé de Laure Manaudou.
                    Mais non, tout le monde fait son pingre, la volaille maréchaussée en est toute peinée. Qui va rembourser leurs belles Subaru ? Hein ?
                    Z’Y avez pensé ?

                    Bref, Voxiens, Voxiennes, je vous demande un sursaut.
                    Roulez à 150, fumez, buvez, faites des gestes simples pour la réduction du déficit.
                    Merci d’avance .

                    NB : on peut en savoir plus sur mes théories macro-économiques ici :

                    http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/une-journee-politiquement-correcte-57757


                  • Papybom Papybom 16 juillet 2009 15:06

                    Mon cher SANDRO,

                    Sur ce billet, je vous sens aigri. C’est un comble, que le vieux ronchon doive vous remonter le moral.

                    Si je suis encore fumeur, ce n’est pas pour aider Bercy. C’est un travers qui date de ….Bof

                    J’aime le bon vin. Et j’en use avec modération mais délectation. En fonction, également de mes moyens.

                    Pour la route, c’est Zen. Avec ma vielle 405, je tourne à 5,8 litres au 100. Ma danseuse, celle qui me coute le plus, c’est mon camping-car. Chacun ses vices. Mais la détente qu’il me procure est voluptueuse.(Elle me prive pourtant d’Agoravox)

                    Donc, je consomme. En cela, je participe à l’économie de mon pays et des autres en voyage. Dans l’ordre, je suis citoyen Français, citoyen Européen et citoyen du monde.

                    Allez, la vie est belle. Rallons sur la mise à sac de notre démocratie, mais soyons heureux de vivre en France.

                    Ca va mieux  ?

                    Cordialement.


                  • NICOPOL NICOPOL 16 juillet 2009 13:23

                    Si s’endetter pour financer des projets d’investissement parait non seulement acceptable mais également nécessaire, s’endetter pour couvrir ses déficits de fonctionnement, les intérêts de la dette ou même refinancer le principal de la dette est un très mauvais signe. On ne finance pas ici des investissements productifs qui pourront générer des produits suffisants pour rembourser ladite dette, mais on s’endette « à perte » dans un « effet boule de neige » qui nous oblige rapidement à emprunter pour rembourser des emprunts que nous avions fait pour rembourser d’autres emprunts que... Jusqu’au jour où les marchés financiers augmentent leurs taux, puis refusent de nous prêter davantage...

                    Est-ce le cas en ce moment en France ? Il semble que le Trésor commence à éprouver des difficultés pour se refinancer sur le marché (cf l’article récent dans Les Echos citant le Directeur de l’Agence France Trésor devant la commission des Finances du Sénat à propos des « difficultés que l’Etat commence à éprouver pour placer ses émissions obligataires. », et concluant : « Nous nous approchons d’une zone sensible »). Ceci semble être confirmé par le fait que l’Etat se tourne vers les épargnants pour lever un « emprunt d’avenir » qui lui coutera plus cher que ce qu’il pouvait jusqu’à présent lever sur la place. Autant de signes inquiétants qui rendent de plus en plus crédible le scénario catastrophe de ce fameux petit bouquin d’économie-fiction, « Le jour où la France a fait failite »...

                    Donc on a beau dire « le budget public, c’est pas comme le budget des ménages ou le budget des entreprises bla bla la dette c’est bien bla bla », lorsque les caisses sont vides, lorsqu’on ne peut plus emprunter ou se refinancer, on ne peut plus payer ses créanciers, ses fonctionnaires, ses dépenses courantes, et c’est... la faillite.

                    Alors on pourra toujours crier à l’épouvantail, au commerce de la peur, à l’idéologie ultralibérale... Mais une faillite d’Etat, c’est déjà arrivé, et ça peut se reproduire à n’importe quel moment, partout dans le monde, et même en Californie, l’un des Etats les plsu riches du monde pourtant. Alors, arrêtons avec ce deni de réalité selon lesquels l’Etat français pourrait ad libidum dépenser plus qu’il ne gagne sur le dos du contribuable de demain. Appelons un chat un chat.

                    Ensuite, pour autant que j’en sache à la lecture de l’Economicon d’Anselme Lanturlu, l’inflation par la création monétaire ("faire tourner la planche à billet", comme on disait dans le temps) a souvent été un moyen utilisé pour les Etats pour réduire le poids de leur dette, qu’il s’agisse de la dette d’investissement ou de la dette de fonctionnement. Comme le corolaire de l’inflation monétaire, c’est l’appauvrissement des épargnants, on peut en conclure que cette méthode revient à faire financer une partie des déficits publics par les épargnants. Priver les Etats du recours à ce subterfuge au travers d’une monnaie unique est donc une bien bonne chose : ça nous oblige à équilibrer nos comptes.

                    Aujoud’hui, on ne peut plus se sortir de notre gabegie budgétaire par l’inflation, et bientôt plus par la dette. La froide objectivité des chiffres ne tardera pas à nous ramener à la réalité, et fera éclater l’inconséquence de ceux qui nous gouvernent depuis plusieurs décennies et creusent les déficits publics : qu’ils soient de droite comme de gauche, tous n’ont manifestement eu pour seule maxime, lorsqu’ils tronaient, le fameux adage populaire : « Après moi le déluge ».


                    • Papybom Papybom 16 juillet 2009 18:04

                      Merci NICOPOL ,

                      J’ai suivie votre lien  : «  Le jour où la France a fait faillite  ». L’article est édifiant et les commentaires, instructifs. C’est beau la mémoire.

                      Naturellement, je ne connais pas Anselme Lanturlu. Je me suis permis de visionner votre présentation. Bravo pour votre cursus. Nous ne sommes pas à armes égales, mais j’ai pris plaisir à m’instruire.

                      Mais je rejoins votre ouverture «  Si s’endetter pour financer des projets d’investissement parait non seulement acceptable mais également nécessaire, s’endetter pour couvrir ses déficits de fonctionnement, les intérêts de la dette ou même refinancer le principal de la dette est un très mauvais signe.  »

                      Bizarre de reconnaître que le ne suis pas si con, aurions nous fait le même constat  ?

                      Cordialement.


                    • NICOPOL NICOPOL 16 juillet 2009 19:07

                      "@ Nicopol : d’accord s’endetter c’est pas bien, c’est même très mal« 

                      Ah mais je n’ai pas dit ça, j’ai dit qu’il y a de la »bonne dette« (investissement productif) et de la »mauvaise dette« (couverture des déficits publics, refinancement de la dette...)

                       »pourquoi, alors que notre prézident faisait mine d’être furax à cause de ses prédécesseurs , la dette s’emballe ?« 

                      La dette s’emballe en partie de façon structurelle (on est proche de ce »point limite" ou le refinancement devient de plus en plus difficile et coûteux) et conjoncturelle (la crise économique fait baisser les recettes fiscales).L’impression générale, hélas, est que personne ne maîtrise plus grand chose. Certains espèrent un retour miraculeux de la croissance pour réduire les déficits, d’autres essayent de tirer ce qu’ils peuvent (subventions, avantages sociaux, aides publiques...) de la vache à lait fiscale avant qu’elle ne crève. D’autres enfin, tels des rats, s’apprêtent à quitter le navire (en ce qui me concerne je suis un rat).

                      « Autrement formulée ma question c’est que faudrait-il faire ? »

                      Bonne question, merci de l’avoir posé.

                      Bien entendu je n’ai pas la solution. Mais la première chose à faire serait de ne pas se voiler la face et pratiquer ce sport national français qu’est le déni de réalité.


                    • Nobody knows me Nobody knows me 16 juillet 2009 14:32

                      Il faut tout simplement aller manifester aussi souvent que possible devant l’Elysée, Matignon, le Sénat, l’assemblée nationale, pour rappeler à ceux qui nous ont dit de « serrer la ceinture » et de « travailler plus pour gagner plus » qu’ils sont aussi des citoyens français et qu’ils ont les mêmes devoirs que tous les autres.


                      • Massaliote 16 juillet 2009 14:53

                        Les manifs ils s’en foutent ! Notre Conducator se fait construire son avion présidentiel, il a augmenté considérablement le budget de sa « maisonnée », il distribue allègrement les deniers publics. A Haïti, aux Comores et j’en passe ! Tout pour couler le bateau France !
                        Quel acharnement dans la mission qui lui a été impartie par ses Maîtres !


                        • armand armand 16 juillet 2009 17:14

                          Les déficits colossaux sont le péché mignon de TOUS les Etats depuis qu’ils ont supprimé l’étalon-or, seule mesure contraignante qui imposait une certaine discipline. Au début c’était à cause des dépenses colossales liées à la Guerre de 1914 ; désormais on n’invoque plus aucune justification.


                          • Airbus Airbus 16 juillet 2009 18:24

                            Bonjour à tous,

                             

                            Loin d’être un économiste, je vais essayer d’apporter ma pierre angulaire à la compréhension de ce monde de fou.

                             

                            Lorsque Paul va à sa banque pour un crédit de 10000 euros, et qu’il l’obtient, son compte qui était de +1200 euro passe à +12000 euro. Dites vous bien que ces 10000 euros ne représentent pas le prix des murs de la banque, ni le prix des ordinateurs, ni même les dépôts des clients. En fait il s’agit simplement d’un nombre qu’on a ajouté sur votre compte. C’est un peu comme si tout en tapotant sur mon clavier j’ajoutais cette somme venue de nul part sur votre compte. En clair, la banque vous a prêté de l’argent qui n’existe pas en ce sens qu’il n’est adossé à rien qui soit matériel.

                             

                            Maintenant que vous voilà riche, il vous faut rembourser l’emprunt plus l’intérêt. Au niveau de la banque la somme du crédit (qui n’existait pas à la base) +remboursement d’emprunt (par votre travail) égal 0. Par contre l’intérêt devrait être payé par votre travail et lui il est bien adossé à quelque chose de matériel : force, énergie, temps, santé etc…

                             

                            Il apparaît donc qu’un banquier peut gagner de l’argent (vos intérêt) sans travailler. C’est la plus grosse anarque de tout les temps...


                            Il me semble que se système est exportable au niveau de l’état.

                             

                            Reprenons : notre état emprunte donc devra payer des intérêts, c’est-à-dire que vous et moi devrons travailler pour régler les intérêts. Il n’est plus un secret que politique et finances sont dans une relation incestueuse. De facto, les intérêts une fois à la banque qui a fait l’emprunt se verra redistribué aux politico-financiers. Pour finir, l’arnaque est encore de plus belle facture qu’en fait l’état emprunte au nom du peuple, un peu comme si elle faisait une fausse signature.

                             

                            Pour enrichir tous ses margoulins, il faut de l’emprunt, il faut créer des intérêts. C’est peut être là, un nouveau mode d’esclavage…ceci expliquant sans doute cela...Bien cordialement


                            • Yohan Yohan 16 juillet 2009 18:34

                              Les signes avant coureurs de la faillitte de l’Etat sont déjà là. Qu’on le veuille et non et même s’il y a encore assez d’idiots pour penser qu’une bonne dette ne fait pas de mal, il suffira de regarder les retraites baisser au fil des années, tout comme les remboursements de sécu, les emplois, les salaires, les aides à la formation etc... etc...
                              Le train qui nous mène dans le mur arrive bientôt en gare......et le chef de gare est comme on le sait.......


                              • Dudule 16 juillet 2009 19:07

                                Une faillite de l’état ! On en est loin, très loin...

                                D’autant qu’en ce moment, ce sont les états qui tiennent à bout de bras les institutions financières auprès desquelles il s’endette... c’est donc un peu plus compliqué que ça.

                                Mais faisons une comparaison avec le budget d’un ménage. Elle est complètement fallacieuse (un état à infiniment plus de pouvoir sur sa dette qu’un ménage), mais significative.

                                Je n’ai pas les chiffres exacts en tête, mais les ordres de grandeur suffisent.

                                La dette de l’état + service sociaux est de 3000 milliards d’euro. Le PIB annuel du pays est d’environs 1000 milliards d’euro. La dette est donc de 3 fois le PIB annuel.

                                Un ménage des classes moyennes a un revenu annuel (correct, très au-dessus du salaire médiant) de 30 000 euro par an. Il est endetté à auteur de 90 000 euros. Prétendriez-vous qu’il est en faillite ?

                                De plus, le patrimoine de l’État (froncier, entreprises publiques) est supérieur à la dette. Celle-ci est donc parfaitement garantie. Les génération futures virtuelles possèdent donc encore un solde virtuel positif.

                                S’il faut s’inquiéter de voir grossir la dette en période économique « normale », il ne faut surtout pas tenter de la réduire en période de crise. Ça aurait des effets catastrophiques sur l’économie (combien d’entreprises et de ménages dépendent directement de la dépense publique ?). Voir gonfler la dette en période de crise est normal, simplement il faudra rembourser plus tard. Vouloir la réduire à tout prix en ce moment aurait des conséquences terribles.


                              • Dudule 16 juillet 2009 18:50

                                Je n’aime pas du tout cet argument de la « dette payé par nos enfants ». C’est un discourt de culpabilisation des citoyens, une manière de leur reprocher leur train de vie, alors que celui-ci est de plus en plus modeste... et d’ancrer en douce dans les esprits la pensée de coupes claires dans les budgets sociaux et publics

                                L’argument et non seulement orienté, il est aussi complètement faux.

                                Une bonne part de la dette sert à assurer le bien être de nos enfants, il ne faudrait pas l’oublier. Écoles, crèches, sécurité sociale... En poussant à l’extrême, qu’est-ce que préfère un membre des « génération futures », puisque l’argument de la dette qu’on lui laisserait prétend parler à sa place : être un analphabète en mauvaise santé, cherchant sa subsistance dans une décharge publique, mais sans aucune dette à payer par l’impôt, ou être éduqué, avoir un bon salaire dans un société prospère, mais payant par l’impôt une dette qu’il a parfaitement les moyens de payer.

                                En fait, cet argument « émotionnel » permet d’évacuer les questions que posent la répartition des richesses et le débat portant sur les projets de société à long terme et leur financement. La question n’est pas la dette en elle même. Il peut arriver qu’un état ait besoin de s’endetter fortement, et ça peut-être nécessaire et bénéfique.

                                Les questions sont de savoir comment cette dette sera financer et qu’elle sera son utilité, c’est tout. S’apitoyer sur les malheureux bambins qui auront des impôts à payer plus tard n’a aucun sens, et permet d’évacuer les questions politiques, questions que les libéraux fuient toujours comme la peste. « Il faut réduire les déficits, vendre ou assècher les entreprises et les services publics, sinon c’est vos enfants qui payeront, bande d’égoïstes, c’est tout et c’est comme ça », voilà le grossier piège réthorique.

                                J’avoue que je n’ai jamais compris cette argument, cette formule empruntée par les libéraux aux écolos qui s’inquiètent, à raison, de l’état de l’environnement que nous léguerons aux génération futures. Le tour de passe passe est osé, mais le libéraux osent tout, c’est à ça qu’on les reconnait.

                                On en arrive bien sûr à la question de la dette elle même : qu’est-ce qui génère des déficits publics ?

                                Pour faire court :

                                Le chomage est un immense manque à gagné est une cause de dépense énorme pour le budget de l’état. Une baisse rapide du chomage entrainerait des recettes et une baisse des dépenses importante. Lors du passage de Jospin aux « affaires », c’est ce qui s’est produit : une baisse massive du chomage entrainant des recettes (et des non-dépenses) proprement stupéfiantes ! Ce que la droite a immédiatement condamné en accusant l’état de constituer une « cagnote » ! Un comble !

                                La dette en elle même est en fait assez faible. Un retournement de conjoncture et une gestion moins libérale (le contrôle des mouvement de capitaux, l’abrogation de la loi TEPA et la fin des niches fiscales) permettrait de la contrôler aisément.

                                Sans parler du débat sur la dette elle même, payé à des institutions privés en pleine déconfiture.

                                Il faut savoir que l’état français c’est souvent très fortement endetté, et que les soubressauts de l’histoire ont fait qu’il n’a rien remboursé du tout. Au lendemain de la première guerre mondiale, jusqu’en 1925, les recettes de l’état représentaient en moyenne 20% de ses dépenses ! La génération suivante, celle des trente glorieuses, qui a le plus profité de tout, n’a rien remboursé du tout !

                                il y aurait beaucoup à dire sur la dette, sa gestion et sa formation, et je suis déjà assez long...

                                Mais je trouve ce slogant sur « les générations futures » simpliste et démagogique (pardon à l’auteur manifestement de bonne foi). Et pour contester des idées simplistes rabachées à longueur de temps, il faut malheureusement y passer du temps.


                                • ZEN ZEN 16 juillet 2009 19:21

                                  @ Dudule
                                  Tout à fait en accord avec vos propos
                                  Il faut sortir de la culpabilisation et de la désinformation, même si la « mauvaise dette » pose problème
                                  La dette de l’Etat ne se ramène pas à de la gestion de père de famille

                                  «  Moi, j’ai des idées simples (…) c’est de la bonne gestion de père de famille, c’est cela qu’il faut faire. Moi je suis tout à fait favorable à ce que nous puissions, très rapidement, réduire les déficits" (Raffarin).
                                   Cette référence aux « règles de bon père de famille » a été reprise par Sarkozy lors de la discussion du budget 2005.

                                  Pourtant, ce raisonnement apparemment irréfutable est un tissu d’absurdités et de contresens.( M.Husson)

                                  "Il convient de ne pas confondre l’endettement des administrations avec celui du pays pris dans son ensemble : la dette publique n’est pas la dette de la France. La richesse nationale totale comprend les actifs non financiers (biens fonciers, immobiliers, équipements, etc.) détenus par l’ensemble des agents publics et privés, qui représentaient plus de six fois le PIB en 2006, contre quatre fois en 1993. Il faut y ajouter les avoirs nets sur l’étranger (c’est-à-dire la somme de toutes les créances privées et publiques sur l’étranger, moins celles détenues par les agents non résidents sur notre économie), lesquels représentaient 6 % du PIB en 2006. Au total, notre pays n’est donc pas endetté vis-à-vis de l’étranger. Comme le notent Creel et Sterdyniak, « la France consomme nettement moins qu’elle produit et ne vit pas “à crédit”.."

                                  Cette vilaine dette qui monte, qui monte...


                                  • Le péripate Le péripate 16 juillet 2009 21:41

                                    C’est amusant de voir le bandit montrer le profit de ses crimes passés comme garanti pour le futur. Il faut vraiment en tenir une sacré couche pour tomber dans le panneau.


                                  • Dudule 16 juillet 2009 23:11

                                    C’est à dire ?

                                    Vous parlez des banquiers d’affaire ?



                                    • jeremi 17 juillet 2009 09:16

                                      Prenez le temps de lire cet article de l’économiste JM Daniel qui vous éclairera plus : (un etat n’est pas un individu ou une entreprise).

                                      http://www.debateco.fr/35,1132/20090710-daniel-emprunt-etat-sarkozy-dette-publique-impot-contribuable.html

                                      Le discours autour de la justification ou de la condamnation de l’idée du président de la République de lancer un grand emprunt national remet à l’ordre du jour la longue liste des idées fausses sur la dette publique.

                                       

                                      Evoquons en ici quelques unes :

                                       

                                      • la première est que la génération suivante paie pour la génération qui lance l’emprunt. Cette idée repose sur le constat évident que la génération suivante rembourse l’emprunt ou en paie les intérêts. Mais elle ne paie pas à des « non personnes » !! Si certains paient, d’autres reçoivent. Comme le soulignait Montesquieu, la dette est un prêt que la nation se fait à elle-même. Ce n’est pas le cas quand la nation emprunte auprès d’une autre nation. Or, en l’occurrence, la logique de l’emprunt annoncé est bel et bien de drainer l’épargne du pays vers l’Etat. Ricardo, un siècle après Montesquieu, écrivait que la dette assure non pas un transfert d’une génération sur l’autre, mais un transfert de ressources au sein de la génération venant après celle qui a emprunté. La dette publique, surtout quand elle est financée par une forme d’emprunt exclusivement organisé autour de l’épargne intérieure, ne doit pas s’analyser en termes de génération mais en termes de répartition imposée des revenus ;

                                       

                                      • la deuxième est qu’il y aurait une bonne dette, celle qui finance les investissements et une mauvaise, celle qui finance le fonctionnement. Cette idée repose sur un tropisme courant consistant à vouloir analyser l’Etat comme une entreprise. Elle ignore la substance même de la dépense publique. Les économistes rappellent régulièrement que le salaire d’un chercheur qui prépare la croissance est du fonctionnement, alors que la construction d’un pont sur une route ne menant nulle part est comptabilisée en investissement. Vouloir identifier l’Etat à une entreprise conduit à une double méprise : d’abord ne pas voir que l’entreprise sait quand elle se trompe dans ses investissements. Elle se trompe quand ses concurrents, par l’adoption de nouveaux procédés de production, lui prennent des parts de marché et l’acculent à la faillite. L’Etat n’est jamais dans cette situation. Ensuite, ne pas comprendre que le rôle économique de l’Etat est, comme le rappelait Musgrave qui fut le grand théoricien des finances publiques du siècle dernier, de gérer ce que l’on peut appeler du terme générique d’externalités, c’est-à-dire pour faire simple, tous les mécanismes que les entreprises privées ne sont pas à même d’assumer. Si une activité publique peut rentrer dans une logique de marché, la bonne solution n’est pas d’en calculer la rentabilité pour la financer par des emprunts, mais de la privatiser. Un des derniers avatars de la vision de l’Etat devant chercher modèle dans la gestion des entreprises est la laborieuse opération de rédaction d’un bilan de l’Etat. Déjà, les révolutionnaires de 1789 s’y étaient essayés. Tout s’est arrêté sur l’ordre de l’équivalent du directeur de cabinet de Clavières, le ministre des Finances de 1792, ce directeur de cabinet ayant considéré que cette opération était un non sens économique. Comme il s’appelait Jean Baptiste Say, cela vaut le coup d’y réfléchir. Say argumentait en insistant sur le fait que chacun a ses spécificités : l’Etat rend un service et est éternel, l’entreprise vend un produit et est susceptible de disparaître. Dans ses conditions, l’Etat ne doit pas copier les entreprises, mais doit améliorer dans l’absolu ses performances ;

                                       

                                      • la troisième prolonge la précédente. A en croire certains, l’Etat devrait financer par l’impôt le fonctionnement et par la dette l’investissement. Comme nous avons dit que cette distinction était difficile à faire, on peut envisager que l’Etat finance par l’impôt les dépenses récurrentes et par la dette des dépenses ponctuelles. Mais le mode de financement naturel de l’Etat dans son entier est l’impôt. Quand il est demandé à MM Juppé et Rocard de définir des dépenses utiles et non renouvelables à financer par l’emprunt, cela sous-tend une chose très étrange, à savoir que l’impôt, non soumis à la sagacité de ces deux anciens premiers ministres, sert à financer n’importe quoi, que les impôts sont là pour être gaspillés tandis que seuls les emprunts seraient rationnellement utilisés !! Toute dépense publique a vocation à être financée par l’impôt. Retournons à Musgrave : la deuxième mission qu’il donne à l’Etat est la régulation conjoncturelle. L’Etat est en déficit et emprunte, non pas quand il veut se montrer intelligent mais quand la récession le prive de recettes fiscales ;

                                       

                                      • la quatrième est que la France souffrirait d’un excès d’épargne si bien qu’en lançant un emprunt auprès du public, on débusquerait cette épargne. Une telle idée repose sur l’assimilation implicite de l’épargne à la thésaurisation. Certes, les Français épargnent, mais le système financier assure l’affectation de cette épargne. Rien ne se perd, tout se transforme. En revanche, un indicateur objectif qui montre que l’on manque d’épargne, c’est le déficit de la balance des paiements courants. En France, ce déficit atteint 3 % du PIB… Dans un tel contexte, la bonne politique n’est pas à l’amplification de l’endettement public mais à sa limitation pour ne pas détourner l’épargne du financement des entreprises ;

                                       

                                      • la cinquième est qu’un emprunt auprès du public donne des ressources garanties à l’Etat. Mais il trouve à l’heure actuelle sur les marchés ce dont il a besoin et à un taux, donc à un coût, inférieur à celui que donne un appel à l’épargne publique. Début juillet 2009, il a emprunté à 3,75 % à 10 ans quand EDF rémunère son « cinq ans » placé auprès du public 4,5 %. Cela permet d’anticiper le différentiel de taux entre la vie quotidienne de l’Agence France Trésor et l’opération de grand emprunt public.

                                       

                                      Bref, maintenant que l’opération "grand emprunt" est lancée, si on se donnait le temps de réfléchir un bon coup avant de continuer bille en tête…

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