@ Dudule
Tout à fait en accord avec vos propos
Il faut sortir de la culpabilisation et de la désinformation, même si la « mauvaise dette » pose problème
La dette de l’Etat ne se ramène pas à de la gestion de père de famille
« Moi,
j’ai des idées simples (…) c’est de la bonne gestion de père de
famille, c’est cela qu’il faut faire. Moi je suis tout à fait favorable
à ce que nous puissions, très rapidement, réduire les déficits"
(Raffarin).
Cette référence aux « règles de bon père de famille » a été
reprise par Sarkozy lors de la discussion du budget 2005.
Pourtant, ce raisonnement apparemment irréfutable est un tissu d’absurdités et de contresens.( M.Husson)
"Il convient de ne pas confondre l’endettement des administrations avec celui du pays pris dans son ensemble : la dette publique n’est pas la dette
de la France. La richesse nationale totale comprend les actifs non
financiers (biens fonciers, immobiliers, équipements, etc.) détenus par
l’ensemble des agents publics et privés, qui représentaient plus de six
fois le PIB en 2006, contre quatre fois en 1993. Il faut y ajouter les
avoirs nets sur l’étranger (c’est-à-dire la somme de toutes les
créances privées et publiques
sur l’étranger, moins celles détenues par les agents non résidents sur
notre économie), lesquels représentaient 6 % du PIB en 2006. Au total,
notre pays n’est donc pas endetté vis-à-vis de l’étranger. Comme le notent Creel et Sterdyniak, « la France consomme nettement moins qu’elle produit et ne vit pas “à crédit”.."
Cette vilaine dette qui monte, qui monte...