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Commentaire de mmarvin

sur Supprimer le bac... et après ?


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Mmarvinbear mmarvin 17 juillet 2009 01:43

En ces temps écologiques, il incombe de ne pas se lamenter sur la multiplication des marronniers...

Plus sérieusement, le BAC devrait être maintenu, même si de petits aménagements sont possibles.

Les places en Fac étant limitées dans certains secteurs, on peut imaginer l’établissement d’un classement régional des bacheliers. Seuls peuvent intégrer la fac de leur choix les élèves ayant eu les meilleurs résultats. Avec départage par le livret scolaire en cas d’égalité pour une dernière place à pourvoir.
On a ainsi de nouveaux universitaires plus motivés par leurs études. Surtout en médecine.

Les autres ? Ils sont inscrits à la fac au niveau de leur second choix, choix qu’ils auront effectué en début de Terminale.
C’est moins motivant, je sais. Mais cela leur permet tout de même l’accès facile aux études supérieures.

Mais le problème premier du BAC, outre la surcôte dont bénéficie la fillière S, c’est que le diplôme simple ne devrait pas permettre seul l’accès à l’université. La fac est souvent choisie en dépit du bon sens : pourquoi une inscription massive en sociologie alors que les débouchés sont quasi nuls dans le secteur ? Pourquoi permettre l’inscription de 10 000 étudiants en Sport quand on ne recrute que 1 000 nouveaux éducateurs en fin d’études ?

Le BAC est chargé ainsi du péché que constitue ensuite la mauvaise orientation universitaire.

Une solution ?

En début de terminale, le candidat pose ses choix de fac. Une fois bachelier, sa place est réservée (si son classement le lui permet)... Pour l’année suivante !

Avant d’intégrer la fac, le jeune diplomé doit accomplir un Service Civil Obligatoire.

Le Service Militaire faisait office de filtre autrefois. S’il a mis longtemps à être suspendu, c’est parce qu’il permettait aux jeunes non bacheliers de ne pas aller grossir trop vite les chiffres du chomage...

Le SCO peut se décliner selon plusieurs versions, selon les capacités et les envies de l’appelé. Il peut intégrer une association et travailler un an dans le caritatif, ou l’éducation sociale. Il peut aussi s’y préparer à une carrière militaire ou policière.
Un postulant à l’école de Médecine est alors conduit à travailler en milieu hospitalier. Il voit alors la réalité de sa carrière future. Si cela ne lui convient pas, il peut résilier sa préinscription et intégrer une autre filière.

Le SCO est obligatoire, mais peut être aménagé pour les handicapés. Aucune dérogation n’est permise. Les chargés de famille y passent aussi, en échange de quoi l’Etat prend en charge les frais induits.

Evidemment, il convient de faire du SCO un passage obligé : l’inscription au permis de conduire est interdite avant l’exécution du SCO.

Aucune inscription en école supérieure privée n’est possible.

L’ Etat prend en charge tous les soins médicaux durant cette période. La non-exécution du SCO n’entraine aucune poursuite pénale, mais le refusant est radié du système de santé. Une inscription individuelle est possible mais il paiera sa cotisation plein pot, et le tiers-payant lui sera refusé.

Le refusant se voit aussi dénié l’inscription sur une liste électorale. S’il y est deja inscrit, il est automatiquement radié et réintégré uniquement s’il effectue le SCO.


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